[[Fichier:Nono-en-live.png|vignette|Les lives "PEGI 18+" annonçant la couleur du stream de Nono en mode Marlou.|500x500px]]
Nono Retro se proclame gitan, breton, italo-corse, mais il n’en est rien – si ce n’est dans son esprit fertile. Il se plaît à raconter ses aventures dans les cités pauvres d’Italie, où il aurait côtoyé la mafia calabraise pendant sa jeunesse. Entre deux gorgées de bière, il pousse régulièrement la chansonnette avec des covers de chants corses, convaincu de son héritage inventé. Il affirme également maîtriser un éventail impressionnant de langues, dont l’anglais, le russe, l’italien, le breton et le japonais, bien que les preuves tangibles de cette prétendue polyglottisme se fassent rares.
Durant ses moments d’ébriété, il est courant qu'il insulte son audience ou le jeu vidéo, et il se retrouve parfois à parler tout seul (le délire veut qu'il parlerait à son "jumeau-astral"). Il banni également au hasard des personnes discutant dans le T'chat.. Il hurle à sa fenêtre sans raison apparente, insulte les passants, et engage des monologues absurdes avec son mur ou sa porte d’entrée. Il lui arrive de sortir dans les parties communes de son immeuble pour proférer des menaces et insulter ses voisins, ce qui aurait conduit plusieurs d’entre eux à intervenir pour, selon la rumeur, "le remettre à sa place".
Ce n’est pas tout : dans ses live-streams, Nono adopte parfois des propos à tonalité crypto-gay, qui s'accompagnent d’une obsession déconcertante pour les thèmes de l’anus et de la sodomie. Ces moments alimentent les spéculations sur son dédoublement de personnalité, où Retro, son alter-ego astral, prend le relais et dévoile un côté encore plus intriguante de son caractère.
Les ennuis judiciaires font partie intégrante du folklore NonoRétro. Il raconte avoir passé plusieurs nuits en dégrisement et prétend avoir eu des altercations mémorables avec la police. Une de ses anecdotes les plus farfelues relate une évasion spectaculaire : lors d’une garde à vue, il aurait subtilisé l’arme d’un agent, provoquant une bagarre et des coups de feu avant de réussir à s’échapper du commissariat.
Nono a traversé une période charnière, connue des forumeurs comme les lives Aperlo Blabla devant l'ordinateur, où il s’alcoolisait au whisky et au rhum devant un simple écran de chargement de jeux rétro. Ce chapitre sombre de sa vie aurait pris fin après deux événements traumatiques : la mort de son fils Dexter et celle de son "[https://www.youtube.com/watch?v=IHTog5fIUQk Popy]" (selon ses mots, ce dernier aurait fini "au frigo"). Depuis, Nono a troqué les lives devant l'ordinateur contre des lives sur le portable dans le salon et l’alcool fort contre des boissons plus légères, bien qu’il ne soit pas rare de le voir engloutir des packs de bière en quelques jours de stream.
Cependant, ses efforts pour modérer sa consommation ne trompent personne. Il affirme fréquemment être un ancien alcoolique, ce qui suscite forte circonspection auprès des forumeurs qui ne peuvent que constater sa non-guérison.
Nono gauche du travail, Retro droite des valeurs
Nonoretro est un personnage complexe même du point de vue politque, oscillant entre plusieurs influences et contradictions. Si l'on devait, à première vue, situer ses idées politiques, on le placerait volontiers à gauche : des discours souvent empreints de justice sociale, une sensibilité affichée à certaines causes environnementales et un ton qui flirte parfois avec les revendications progressistes. Cependant, il existe un détail crucial qui vient perturber ce positionnement : l’alcool.
Au fur et à mesure que les verres de Desperados Tropical – l'une de ses boissons de prédilection – s'enchaînent, la vision politique de Nonoretro semble basculer. Ce qui commence par des discussions animées et vaguement idéalistes glisse progressivement vers un discours réactionnaire, jusqu'à atteindre un stade où l'extrême droite prend le dessus. Pire encore, cette dérive s’accompagne parfois de propos ouvertement racistes et choquants, comme ce fut le cas lors du désormais tristement célèbre [https://www.nonoflix.fr/video/2160e0a8-5ce7-4173-94cf-918cdf50d35b '''live du 5 octobre 2024'''.]
[[Fichier:nonocogneur.gif|vignette|Nonoretro dans sa cotte de maille prêt a castagner du Jeunistanais]]
Ce soir-là, après avoir consommé un nombre incalculable de bières, Nonoretro se lança dans une diatribe enflammée à propos d’un fait divers tragique : le meurtre d’une jeune Française par un individu en situation irrégulière (OQTF). Loin de vérifier ses sources ou de garder son sang-froid, il passa plusieurs heures à proférer des insultes et des menaces, ciblant particulièrement la communauté noire – ironie du sort, puisque l’auteur des faits était en réalité d’origine maghrébine. Se déclarant en héros autoproclamé, les fesses bien vissées à son canapé, il s’embarqua dans un monologue teinté de haine et d’absurdité, au grand désarroi de ses spectateurs.
Un élément clé de ces dérives semble être l’influence des médias et des faits divers, auxquels Nonoretro accorde une attention disproportionnée. Parmi ces influences, '''Vincent Lapierre''' joue un rôle de premier plan. Ce dernier, connu pour ses vidéos controversées et sa propagande populiste, entretient une relation étroite avec Nonoretro, apparaissant même régulièrement dans le chat de ses lives. Cette proximité nourrit chez Nonoretro une vision biaisée et anxiogène du monde, amplifiée par sa tendance à s’abandonner à l’émotion brute.
L’aspect fascinant de cette situation est le contraste quasi schizophrénique entre '''Nono''', la personnalité de gauche engagée et passionnée, et '''Retro''', son alter ego réactionnaire et belliqueux. La théorie voudrait que Nono soit le visage public, sincère et progressiste, tandis que Retro, nourri par l’alcool et les discours alarmistes, incarne une facette plus sombre, tapie dans l’ombre. Ce dualisme donne lieu à des moments aussi déroutants qu’inconfortables, laissant ses fans perplexes quant à sa véritable identité politique