« Pavé Dupond Moretti » : différence entre les versions
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Le pavé Dupond-Moretti est apparu sur le forum en | Le '''pavé Dupond-Moretti''' est un [[Pavay|pavé]] apparu sur le [[Blabla 18-25 ans|forum 18-25]] en juillet 2020, créé par le forumeur ''Label_Gueule'' {{CDV|Pseudo=labelgueule}}<ref name=":0">https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1099809722</ref>. Il est ensuite enrichi largement popularisé par plusieurs forumeurs, notamment ''TeteDePizza'' {{CDV|Pseudo=tetedepizza}} et ''Traven''. | ||
== Description == | |||
[https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Dupond-Moretti Éric Dupond-Moretti] est un avocat et homme politique français, ministre de la justice sous Macron depuis 2020. Physiquement il se distingue par son embonpoint et sa ''gueule'' ''de bagnard''. | |||
Les pas se rapprochent... | Le pavé démarre par la phrase : ''Maitre Dupont(d)-Moretti est XXX.'' On y découvre d'abord une présentation du cadre dans lequel aura lieu l'histoire du pavé, puis de l'arrivée de Dupond-Moretti dans le restaurant dans lequel il va faire une commande gargantuesque. Une fois le repas terminé (et copieusement arrosé), la scène finale : Dupond-Moretti se précipite (ou tente d'aller) aux toilettes pour se purger de son festin. Le pavé est remarquable par son style très descriptif et littéraire. | ||
[https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63910919-1-0-1-0-dupont-moretti-traumatise-les-greffiers.htm Le topic originel] ne contient pas de passage au restaurant. | |||
== Pavé original == | |||
Par ''Label_Gueule''<ref name=":0" />. | |||
'''Les crottes de Dupond-Moretti''' | |||
{{BoxPavé|Pavé=Ca c'est quelque chose non ? | |||
Quand il s'assoit sur le trône du Palais de justice déjà le chiotte est en PLS. Le WC a qu'une hâte, c'est que le gros Dupont fasse vite ce qu'il a à faire pour ne plus être étouffé par ses deux grosses fesses poilues. | |||
Mais Dupond personne lui dicte ce qu'il a à faire, surtout pas quand il s'apprête à chier. Il en profite pour réviser sa plaidoirie tout en s'allumant une gitane sans filtre : | |||
"Moué ok, vice de procédure, oué.. article 9... argg." | |||
Ca y'est le gros Dupond se met à pousser et c'est un énorme colombin du fin fond de ses entrailles qui se met à voir le jour, tout doucement. Il a dû mal. Il rougit. Faut dire que c'est pas rien ce qu'il va balancer à la flotte. Le gros Moretti a bouffé à la brasserie du Bougnat ce midi : 4 oeufs mayo en entrée, 3 andouillettes accompagnées d'un petit kilo de pommes de terre rissolées bien huileuse, des flageolets, une île flottante et une part de tarte trois chocolat en dessert. | |||
Un énorme plouf retentit au palais. Le juge connaît bien ce son. Ca veut dire que le gros Dupond va bientôt débarquer et plaider au top de sa forme. | |||
"Moretti, s'il n'a pas chié une brique avant le procès il est pas bon" disait encore un magistrat il y a quelques temps. "En revanche, s'il est satisfait du cake qu'il vient de démouler ça devient une machine de guerre, vaut mieux pas être en face". | |||
"Je pense donc je chie, je chie donc je plaide". Voilà donc le cogito de l'ogre de Maubeuge. | |||
Dupont-Moretti a fini. Pas le temps d'arracher minutieusement feuille par feuille le rouleau de PQ, Akitator enroule la moitié du rouleau autour de sa main et se frotte péniblement la porte de la caverne avec une rudesse d'ours mal léché qu'on lui connaît si bien. Facilement irrité, gros Dupont n'a plus le temps. La fin du nettoyage aura lieu sur le chemin entre les chiottes et le lieu du procès, où l'avocat utilisera sa robe de Maître en guise d'essuie tout. | |||
Tout est enfin prêt et tout le monde l'attend. Avant de pousser la porte de la salle d'audience, Dupond-Moretti esquisse un dernier sourire. | |||
Il a la pêche. Et pour cause, il a posé sa pêche.}} | |||
== Pavé #1 == | |||
Posté le 8 juillet 2020 par ''TeteDePizza''<ref>https://jvarchive.com/forums/42-51-63616965-1-0-1-0-jcrois-quon-a-dupont-moretti-en-bout-de-ligne</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Un pet résonne dans le ministère. | |||
Ouais, y'a plus de doutes là... J'ouvre l'évacuation DM2020 | |||
L'arrivée de Dupont-Moretti au ministère de la Justice, garde des Sceaux, ça a été un choc pour nous. On étais pas préparé, toute la plomberie du ministère est pas taillée pour ce genre de gabarit, c'est du PVC de 40, du classique... Ce qui était largement suffisant pour ces baltringues qui habitent le ministère. Mais l'arrivée de Dupont Moretti ça a tout chamboulé, on a dû installé des chiottes spécialement pour lui, avec toute une évacuation adaptée à la morphologie du type.. Hors de question de travailler avec du PVC, on est revenu à l'ancienne, des grosses canalisations en plomb de 100mm de diamètre, c'est le plus gros qu'on ai trouvé, et encore, ça nous fait défaut parfois... On a du installer une pompe à pression dans les cas de bouchage (qui sont fréquents...) qui monte à 15 bar pour évacuer les canalisations. Raccordé directement à la Seine, on a dû mettre en place un système d'écoulement en douceur, la première que Dupont Moretti nous a lâché a manqué de faire débordé le fleuve... Panique sur les bateaux mouches, des bobos trempés sur les bords des quais, on est passé à deux doigts du scandale... | |||
Faut dire que vous avez bien regarder cet homme https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/3/1594211076-dupont-moretti.jpg | |||
C'est pas un homme du commun, qui avale ses steaks de soja par bouchée de nonne, ce mec c'est du costaud. Ça t'enquille des kilos de barbaque, et les patates qui vont avec.. En plus de la coke, j'te dis pas la constipation, ça marine des jours entiers avant de partir pour Tobrouk.. En fin de ligne, faut pas s'attendre à une petite chiasse de bobo alimenté aux fibres, c'est un amas de merde immonde par paquet qui s'entasse dans des chiottes jamais trop grande.. Et ça part pas en silence, on a dû fixer tout les meubles aux murs pour éviter le désatre à chaque départ de course. On est en communication directe avec le Bureau Centrale Sismologique Français, pour les prévenir quand le Duc se met sur le trône. Un Dupont Moretti en grande forme c'est du 5.4 sur l'échelle de Richter, alors certes ça t'abat pas une ville mais crois moi que tu t'accroches à ce qui viens quand le garde des Sceaux à fini son café clope.. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/3/1594211605-eric-dupont-moretti-avocat-des-policiers-boit-cafe-fume-une-cigarette-son-arrivee-tri.jpg}} | |||
== Pavé #2 == | |||
{{BoxPavé|Pavé=Les pas se rapprochent... | |||
Pesants... | Pesants... | ||
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Adrien tire avant d'entendre les murs se mettre à trembler. | Adrien tire avant d'entendre les murs se mettre à trembler. | ||
(Les prénoms ont étés modifiés.) | (Les prénoms ont étés modifiés.)}} | ||
== Pavé #3 == | |||
Second pavé de ''Traven008'' {{CDV|Pseudo=traven008}}<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63957044-1-0-1-0-re-up-dupont-moretti-s-endort-a-table.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien. | |||
Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien. | |||
Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol. | Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol. | ||
Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit. | Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit. | ||
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Le Maître quitte alors le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe... | Le Maître quitte alors le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe... | ||
Une belle après-midi Républicaine l'attend... | Une belle après-midi Républicaine l'attend...}} | ||
== Pavé #4 == | |||
Troisième pavé de | Troisième pavé de ''Traven008''<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63999075-1-0-1-0-re-up-maitre-dupont-moretti-etudie-la-carte.htm</ref>. | ||
Maitre Dupont-Moretti est concentré. | {{BoxPavé|Pavé=Maitre Dupont-Moretti est concentré. | ||
Voici une demi-heure qu'il etudie le menu de la brasserie faisant face au Palais de Justice. | Voici une demi-heure qu'il etudie le menu de la brasserie faisant face au Palais de Justice. | ||
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Pourtant à son aise, le Maître sent nonobstant une gêne poindre et troubler son bonheur d'homme libre et démocrate. | Pourtant à son aise, le Maître sent nonobstant une gêne poindre et troubler son bonheur d'homme libre et démocrate. | ||
En effet, il s'était de bon matin levé, et après avoir expedié sa | En effet, il s'était de bon matin levé, et après avoir expedié sa toilette (d'un coup d'oeil satisfait dans le miroir), il avait terminé la douzaine de sushis lui restant de la veille. | ||
Le Maître sent son ventre bouillonner... | Le Maître sent son ventre bouillonner... | ||
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Le Tsunami passé, Maître Dupon-Moretti remet sa robe en place, et contemple l' Horreur d'un regard satisfait. | Le Tsunami passé, Maître Dupon-Moretti remet sa robe en place, et contemple l' Horreur d'un regard satisfait. | ||
Il revient à sa table, et contemple la rue alors que les premiers hurlements horrifiés lui parviennent... | Il revient à sa table, et contemple la rue alors que les premiers hurlements horrifiés lui parviennent...}} | ||
== Pavé #5 == | |||
Quatrième pavé par | Quatrième pavé par ''Traven008''<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63970690-1-0-1-0-pave-dupont-moretti-a-la-plage.htm</ref>. | ||
Le Restaurant La Cabasse avait à peine ouvert ses portes que Maître Dupont-Moretti y entrait fièrement, regardant avec plaisir les loufiats dèja à l'oeuvre. | {{BoxPavé|Pavé=Le Restaurant La Cabasse avait à peine ouvert ses portes que Maître Dupont-Moretti y entrait fièrement, regardant avec plaisir les loufiats dèja à l'oeuvre. | ||
Depuis qu'il profitait des ses | Depuis qu'il profitait des ses quartiers d'été dans la charmante bourgade de Bormes-Les-Mimosas, il y venait tous les midis. | ||
Il prit possession de sa table | Il prit possession de sa table préférée, qui donnait directement sur la plage, peu peuplée à cette heure chaude. | ||
À l'abri de la teinture le protègeant du soleil, | À l'abri de la teinture le protègeant du soleil, | ||
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Plusieurs cas de suicide par noyade furent reportés. | Plusieurs cas de suicide par noyade furent reportés. | ||
Cela eut lieu un 3 Juillet 2013. | Cela eut lieu un 3 Juillet 2013.}} | ||
== Pavé #6 == | |||
Dérivé du pavé par | Dérivé du pavé par ''ostreiculteure'' {{CDV|Pseudo=ostreiculteure}}<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63965980-1-0-1-0-original-maitre-dupont-moretti-est-fatigue.htm</ref>. | ||
Maître Dupont Moretti est fatigué. | {{BoxPavé|Pavé=Maître Dupont Moretti est fatigué. | ||
Après une enième plaidoirie dont il apprécie le caractère éphémère, le maître a faim. | Après une enième plaidoirie dont il apprécie le caractère éphémère, le maître a faim. | ||
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« Pour éviter un carnage, mieux vaut le servir le plus vite possible sans discuter » | « Pour éviter un carnage, mieux vaut le servir le plus vite possible sans discuter » | ||
Le maître mange, se remplie la panse, les crocs sont acérés et les | Le maître mange, se remplie la panse, les crocs sont acérés et les bouchées rapide. Quelques morceaux de cervelles de mouton se coincent dans ces dents et frottent les rognons de bœuf qui s’enfoncent dans la bouche du maître sans temps mort. | ||
Nous offrant ainsi une chorégraphie gastronomique des plus impressionnantes. | Nous offrant ainsi une chorégraphie gastronomique des plus impressionnantes. | ||
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Tout un coup, pris d’un sursaut de fierté, le maître se relève. Il sent que le carnage scatophilique n’est pas loin. Il pousse un hurlement des plus bestial. | Tout un coup, pris d’un sursaut de fierté, le maître se relève. Il sent que le carnage scatophilique n’est pas loin. Il pousse un hurlement des plus bestial. | ||
Des lors, tout le personnel du restaurant comprend que l’apocalypse est proche, Cerbère lui même ne | Des lors, tout le personnel du restaurant comprend que l’apocalypse est proche, Cerbère lui même ne pourrait pas suffire à garder fermer les portes du cul du maître . | ||
C’est le jeune Lucas, 17 ans qui a la lourde tâche d’accompagner le maître vers le trône. Il y va d’un pas décidé et ferme. | C’est le jeune Lucas, 17 ans qui a la lourde tâche d’accompagner le maître vers le trône. Il y va d’un pas décidé et ferme. | ||
Ses formateurs lui avaient déjà parler du maître et de ses pulsions | Ses formateurs lui avaient déjà parler du maître et de ses pulsions aérophagiques. | ||
Mais il n’y voyait qu’une lointaine légende, comme celle que l’on raconte aux enfants pour les endormir... | Mais il n’y voyait qu’une lointaine légende, comme celle que l’on raconte aux enfants pour les endormir... | ||
Mais le destin est parfois malicieux, et c’est à lui de s’occuper de la bête. Il empoigne et secoue fermement la longue robe du maître. | Mais le destin est parfois malicieux, et c’est à lui de s’occuper de la bête. Il empoigne et secoue fermement la longue robe du maître. | ||
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Le jeune Lucas ne pouvait pu rien faire, tetanisé il s’assied et se contenta d’observer ce qui s’annonçait comme la troisième guerre mondiale. | Le jeune Lucas ne pouvait pu rien faire, tetanisé il s’assied et se contenta d’observer ce qui s’annonçait comme la troisième guerre mondiale. | ||
Le maître agrippa alors un sceau à bouteille,baissa sa splendide robe d’avocat. | Le maître agrippa alors un sceau à bouteille, baissa sa splendide robe d’avocat. | ||
Des lors le combat commença, « PAR MONTESQUIEU » s’écria Dupont-Moretti | Des lors le combat commença, « PAR MONTESQUIEU » s’écria Dupont-Moretti | ||
Le spectacle fut rapide, puant et désordonné. A la fin de l’empoignade virile opposant le maître à sa chiasse, l’odeur | Le spectacle fut rapide, puant et désordonné. A la fin de l’empoignade virile opposant le maître à sa chiasse, l’odeur nauséabonde envahit le restaurant, provoquant des malaises. Certains se mirent à pleurer quand d’autres applaudissaient pour ce spectacle ragoûtant et novateur. | ||
Et c’est ainsi que l’avocat prit ses quartier, faisant tomber un billet de 200€ sur le sol. Et sans adresser un regard au petit personnel, il s’en alla. | Et c’est ainsi que l’avocat prit ses quartier, faisant tomber un billet de 200€ sur le sol. Et sans adresser un regard au petit personnel, il s’en alla. | ||
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Mais chaque homme a son destin, ce jour là, le sien fut de chier dans un seau à bouteille. | Mais chaque homme a son destin, ce jour là, le sien fut de chier dans un seau à bouteille. | ||
« vita sic est » | « vita sic est »}} | ||
== Pavé #7 == | |||
Dérivé du pavé par | Dérivé du pavé par ''bigbillbroonzie'' {{CDV|Pseudo=bigbillbroonzie}}<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64012309-1-0-1-0-les-petits-secrets-de-dupond-moretti-devoiles.htm</ref>. | ||
Il était encore tôt, ce dimanche 21 juin, solstice de l'année 2019, mais Maitre Dupond Moretti irradiait déjà de sa lumière la ville d'Annecy, bourgade de province où le Maitre aimait à se ressourcer le temps d'un week-end. | {{BoxPavé|Pavé=Il était encore tôt, ce dimanche 21 juin, solstice de l'année 2019, mais Maitre Dupond Moretti irradiait déjà de sa lumière la ville d'Annecy, bourgade de province où le Maitre aimait à se ressourcer le temps d'un week-end. | ||
Pensif, il contemplait du haut de la terrasse de son penthouse le vaste lac niché entre les deux versants de la montagne verdoyante. Le lac d'Annecy, perle azur posée sur son écrin alpestre, élevait l'esprit de l'auguste avocat qui avait coutume de plonger ses beaux yeux bleus dans ses eaux clairs. Ce faisant, il s'abîmait en pensant à des idées hautes : la Justice, le Bien, les pieds de la nouvelle petite greffière … L'âme délicate du Maitre était si bien disposée à ces moments de ravissement qu'il ne pouvait en être tiré que par les appels les plus triviaux et les plus insistants de la nature. | Pensif, il contemplait du haut de la terrasse de son penthouse le vaste lac niché entre les deux versants de la montagne verdoyante. Le lac d'Annecy, perle azur posée sur son écrin alpestre, élevait l'esprit de l'auguste avocat qui avait coutume de plonger ses beaux yeux bleus dans ses eaux clairs. Ce faisant, il s'abîmait en pensant à des idées hautes : la Justice, le Bien, les pieds de la nouvelle petite greffière … L'âme délicate du Maitre était si bien disposée à ces moments de ravissement qu'il ne pouvait en être tiré que par les appels les plus triviaux et les plus insistants de la nature. | ||
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Mais ces ordres confus furent donnés trop tard. Déjà le large pantalon du Maitre se remplissait du terrible étron, vestige de son funeste banquet ; déjà la merde chaude remontait dans son dos et coulait le long de ses jambes ; déjà les fèces débordaient de son complet, filaient sous la table, inondaient la rue même, suivant les rigoles en pentes pour enfin se jeter dans les canaux de la ville, désormais souillés par Dupond Moretti. | Mais ces ordres confus furent donnés trop tard. Déjà le large pantalon du Maitre se remplissait du terrible étron, vestige de son funeste banquet ; déjà la merde chaude remontait dans son dos et coulait le long de ses jambes ; déjà les fèces débordaient de son complet, filaient sous la table, inondaient la rue même, suivant les rigoles en pentes pour enfin se jeter dans les canaux de la ville, désormais souillés par Dupond Moretti. | ||
On nettoierait, bien sûr, et tout le monde tairait le nom du coupable : ne le promettait-on pas à une carrière de ministre ? Mais les tendres amants qui se décideraient, ce triste dimanche, à visiter la Venise des Alpes et à franchir main dans la main le Pont des Amours, auraient à coup sûr une bien étrange surprise ! | On nettoierait, bien sûr, et tout le monde tairait le nom du coupable : ne le promettait-on pas à une carrière de ministre ? Mais les tendres amants qui se décideraient, ce triste dimanche, à visiter la Venise des Alpes et à franchir main dans la main le Pont des Amours, auraient à coup sûr une bien étrange surprise !}} | ||
== Pavé #8 == | |||
Dérivé du pavé par ''FidelCuistro3'' {{CDV|Pseudo=fidelcuistro3}}<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64042625-1-0-1-0-alerte-eric-dupond-moretti-incontrolable.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Le quartier tendait vers le démocratique, les rues en journées battues par les babouches, se muaient la nuit en méandres putrides. | |||
En émergeait alors un peuple laborieux, à la démarche sournoise et d'un caractère visqueux. | |||
Car ces gens là il pataugent, ils errent d'un air résolu de pitié à travers leur marais dernier cri, le jus jusqu'aux cuisses. | |||
Pourtant selon l'évolution ou du moins l'adaptation sommaire et de bon sens, l’engeance immonde de la faune locale eût dû être doté de longues jambes, qu'elle dégénère en échassier sordide en somme, histoire que l'horizon de merde il y gagne une sorte d'insignifiance. | |||
L'on s'en doute les échassiers jamais ne naquirent, la mutation sociétale en général ça ne tend pas à la consolidation des gènes supérieurs. | |||
A force ont leurs avaient fourgué les palmes pour mieux y nager dans leurs fange, des branchies même qui leurs poussaient à ces damnés invasifs. | |||
Moretti, énorme, naviguait, raclant portières et maçonnerie, on eu pu croire que c'était par loisir, mais imaginer pareil pachyderme se mouvoir sans tyrannique cornac relevait de l'énorme méprise. | |||
En vérité l'avocat digérait plus qu'il n’avançait, s'étant sustenté à l'ultime brasserie des environs, | |||
ce gigantesque porc avait tant baffré, que tel un docteur Goebels hystérique l'estomac avait décrété la digestion totale. | |||
Ce concours exclusif des organes à la défécation finale, priva le ministre du moindre discernement, aussi se permit t'il en pleine rue, d'octroyer un peu de conditionnelle. | |||
L'ogre sourit, il pouvait bien mépriser les magistrats, lui le gros Moretti s'acquittait de leur labeur à l'unique force de son rectum. | |||
Cependant tel un juge rouge sénile, l'anus de l'avocat fit preuve du plus profond laxisme, alors qu'il ne souhaitait pas trop ébruiter l'affaire, la toile tendu du caleçon vibra. | |||
Youcef et Mohamed frémirent, ce qu'une autre civilisation eût pu tenir pour le chant liturgique et subtil d'un vieil anachorète, nos deux larrons l'interprétèrent en une savante et lointaine sourate. | |||
Fébriles ils poussaient avec peine un rutilant scooter, adoptant la démarche souple et mesurée qui jadis gardait la mule âgée de piétiner le scorpion fielleux . | |||
Mais point ici de somptueux crépuscules orientaux, en ces heures tardives seules les lampes à vapeur de sodium teintaient de paludisme les yeux luisant des deux jeunes, moins heureuse encore fut l'apparence de leurs livrées sportives, neuves certes, mais qui tiraient à l’écœurant carnaval. | |||
Cependant et a leur décharge rappelons que tout honnête homme n'aurait dans ce dédale de faible inspiration grecque, adopté démarche moins veule. | |||
Youcef se figea, une odeur acre assaillit ses larges narines, il en fallait plus pour impressionner Mohamed, certainement un reste de semoule qui engorgeait le caniveau et puis la motocyclette était lourde, un détour exigerait d’excessifs labeurs. | |||
En dépit de la pestilence croissante, nos deux larrons s'enfoncèrent dans la ruelle fétide. | |||
Eric était en perdition, certes de savantes contorsions du sphincter avaient pour l'instant éluder de terrible fracas, seulement l'ogre de Maubeuge il n'a pas le pet mondain, la flatulence de loisir il connaît pas, lui quand il lâche une caisse c'est qu'on peut passer à la première série et contrairement à Rodin, les penseurs de gros Dupond, ils sont loin de sonner creux. | |||
L’œil dément le ministre balaya la ruelle à la recherche de la moindre palissade dont une lacune eût pu offrir l'accès sur un vague terrain d'aisance. | |||
Moretti jura, puis dans un sanglot et avec la merde au cul il avoua que le pittoresque populaire du gros Hugo s'était ranci, plus de terrain vague, plus de palissade, même qu'ici son gavroche il aurait pas tenu jusqu'à sa première barricade, on l'aurait planté de manière précoce à la sortie de la C.A.F | |||
Rien ! Pas d'issue ni de coin tranquille, seulement de mornes façades bardées par les méchantes carrosserie du parc automobiles français, le tout baigner dans cette lumière crue de lampes à décharge. | |||
Le tout ? Non ! Par chance un lampadaire vandalisé offrait la pénombre inespérée, le garde des sceau s'y rua, la lourde ceinture débouclé son pantalon de soie vient mourir en un drapé onctueux frôlant un caniveau alors luisant de l'urine maturée de la journée. | |||
Pour Acquitator la victoire était acquise, ces souliers de daim marinaient copieusement dans la pisse mais cette foi c'était certain il ne chierait pas dans son froc. | |||
Irradia alors à travers ses entrailles un lancinant présage, le gros homme, sans être versé dans le divinatoire saisit avec effroi que la lutte ne faisait que débuter. | |||
Lors d'une tentative désespéré il maquilla le borborygme abjecte qui s'échappa de son anus par l'imitation simiesque du miaulement d'un chat. | |||
Le caporal Jambert renâclait, sottement séparé de la patrouille il « quadrillait » comme l'avait suggérer le supérieur. | |||
Nerveux, le gendarme jurait que le caniveau sentait l'urine de dromadaire, pire, non loin agonisait en pétant je ne sais quel enroué félin. | |||
Fruits probables de l'imagination débordante d'un homme médiocre, ce dernier en était néanmoins certain, il n'allait pas tarder à tomber sur l'énorme charogne. | |||
Dans le fourgon il se flairait plus pisser le Jambert avec son saillant uniforme, faut dire avec sept camarades, prévenir le vol potentiel d'un cyclomoteur ça se situait dans l'abordable. | |||
Or il était plus là le scooter, dérober le scooter ... quant au supérieur il avait dit jadis que c'était pas du niveau de la gendarmerie, ainsi c'était dorénavant une question d’orgueil, ou d'honneur selon le supérieur. | |||
Seulement les gendarmes, si on peu admirer leurs versions d'élites et monté de l'empire, ils ont toujours été plus fort pour tirer dans le dos des poilus qui avançaient pas assez vite vers la tranchée d'en face. | |||
En témoigne le palmarès du Jambert, son ultime fait d'arme n'était pas de galoper dans le sillage du maréchal Ney, c'était d'avoir infligé 150 € d'amande à Gérard qui avait doublé à 140 sur l'autoroute. | |||
Youssef n'en démordait pas, à l'instar du pourcentage de pente qui alourdissait le scooter, l'odeur de putréfaction s'intensifiait, | |||
Mohamed lui, il était du genre visionnaire, se projetant par delà même les 50 derniers mètres avant le lampadaire brisé et la descente, il en était déjà à l'estimation du bénéfice. | |||
Mais aussi prévoyant soit il, Momo ne pu deviner la présence d'un gendarme qui subitement ondoya au-delà de l'horizon putride du trottoir. | |||
La route barrée, les deux jeunes lorgnèrent du coté de la pénombre mais à la frontière de cette dernière une sorte d'instinct primaire brisa instantanément leur élan. | |||
Tapie dans l'ombre et la pestilence, abjecte et sournoise, une créature les épiait | |||
Acquitator était pétrifié, un flic ne suffisait il pas ? , il fallait que sous son nez on lui adjoignent deux merdeux. | |||
C'était une véritable torture, le barrage à la haine et le front républicain que menait l'ogre dans son fondement ça méritait amplement la légion d'honneur et pas d'histoire de chevalerie s'il vous plaît, à ce stade d’héroïsme la république pouvait bien lui servir du « commandeur ». | |||
Mais le désarroi, la souffrance et la terreur rapidement firent place à la colère, qu'avait il fait de mal, n'assouvissait il pas présentement un besoin essentiel, naturel et élémentaire pour tout être humain ?. | |||
Que venaient foutre ici ces 3 incongrus, c'étaient-ils donné rendez vous dans l'unique dessin de le regarder chier ? voila bien un glorieux spectacle, comment pouvait on s'amuser de pareils sujets. | |||
les dégueulasses ! Les salauds ! Et bien ils n'allaient pas être déçus, ils allaient y assister à leur représentation de mauvais goût ! | |||
De rage le ministre de l'antiracisme ouvrit béant son anus ... tonnèrent alors les trompettes de l'apocalypse, leurs forces étaient telles que le roumain le plus intègre eut pu être tenté d'en dérober le cuivre. | |||
Le souffle coupé par la déflagration le gendarme fit volte face, un attentat salafiste ça réclamait du renfort | |||
Redoutant le mugissement d'un antique saurien nos deux jeune, loin d'être investi de l'âme de saint George, enfourchèrent leur larcin. | |||
Mais dans la tentative laborieuse de demi tour, le scooter glissa dans une poix noirâtre débordant de la rigole. | |||
L'avocat cessant la clameur de son rectum, des Masures environnantes les fenêtres ne tardèrent à briller. | |||
En somme on singeait le Jean-Pierre Pernaut de grosse audience, dès que cessait | |||
le jingle, la lumière nous dévoilait la vedette, seulement le présentateur il n'avait œuvrer qu'à un unique sujet, énorme certes mais on risquait tout de même d'être limité en informations. | |||
Par nuées déjà le voisinage vint observer l'origine du sinistre, en effet la nuit les mouches à merde se reposent. | |||
Gros Dupond habile et sans scrupule, télescopa la honte en triomphe. | |||
La dégradation de bien publique et l'attentat à la pudeur dont il était l'ouvrier se muèrent en contrôle au faciès, abus de pouvoir et violences policières. | |||
Avec flagornerie il félicita les deux jeunes, qui couverts de merde piaffaient tels de dégénérés et goudronnés cormorans. | |||
Gros Dupond remonta son pantalon et proclama avec émotion que lui le garde des sceaux de sang mêlé, luterait pour ses frères jusqu'à la mort ... en qu'en outre la répression inhumaine dont les quartiers populaires furent les victimes était depuis cette fantastique victoire, héréditairement abolie. | |||
Dans le dos du maître ,monolithique et odorante la stèle immonde de cette haute lutte faisait il faut l'avouer forte impression. | |||
enivré par la divin étron la foule bigarrée mugissait, entamant sa ronde infernal, le pèlerinage avait débuté, aux hlm voisin parvenaient les échos d'une défaite fachiste majeure et si les sceptique questionnait le concept osé d'étrons providentiel, il fallait bien avoué que le sombre édifice était plus accessible que la Mecque | |||
Ivre de gloire le maître laissa échapper une mélopée formidable, nn instant effrayé la horde de métèques ne tarda à refluer vers légendaire. l'excrémentiel liesse ne tarissait pas, tous se mélangeaient dans ce torrent de merde, tous avaient la même odeur et la même couleur on touchait la selon le ministre, le paroxysme de l'égalitarisme républicain. | |||
Cela tournait à l’émeute, djellabas et babouches furent souillées et alors qu'on égorgeait les agneaux à même le caniveau, la bannière algérienne inopinément arborée glissa avec fracas dans la merde. | |||
Pire, lors d'un égarement mystique l'on prêta à la crotte de miraculeuses vertus. | |||
Un infirme roulant dans les environ fut mis à bas de son siège, oint d'excréments poisseux, le difforme grabataire se noya dans une fange dont les pouvoirs surnaturelles feraient ultérieurement l'objet de passionnés débats. | |||
Tout lutte engendre ses martyres. Jadis ils naquirent dans de somptueux cirques dorénavant il verraient le jour dans des rivières de merdes. | |||
Afin de calmer ces exaltations passagères un discours se révélait nécessaire, par expérience l'avocat il comprit que les subtilités de la langue française n'allait pas raisonner cette masse emprunte de diversité | |||
étranglé par l'émotion le maître du s'exprimer d'une manière détournée, certes plus rustre, mais d'une langage universel | |||
Ainsi l'énorme Moretti réquisitionna le fez d'un français de branche, il creva le couvre chef et le porta à son rectum. | |||
La force du discours fut décuplée. | |||
Tel le verra en rut, la foule luisante d’excréments remuait la fange en cadence, | |||
Moretti éructait, à ses pieds le tapis de merde s'étalait inéluctablement mais était il bien orienté vers la Mecque ?. Qu'importe la foi ne se mesure pas à l’aide d'une boussole. | |||
Au terme d'une tirade finale à l'accent un peu gras, le ministre tomba à nouveau le pantalon, puis d'un geste sophistiqué il lança au publique son caleçon plein de merde. | |||
La foule au paroxysme de la transe, accueilli la précieuse relique dans un mugissement bestiale, on arracha le drapeau algérien pour y porter le slip maculé, la foule se mit en branle, un nouveau jihad était né. | |||
Alors qu'au loin s'étirait l'odorant cortège, Gros Dupond les larmes aux yeux, s'essuyait à l'aide des restes d'un voile islamique. | |||
Mais ne nous méprenons pas, il ne s'agissait pas ici de douloureux hémorroïdes, Moretti songeait à sa pittoresque mère qui à quatre pattes récurait en son esprit, les chiottes sordides de je ne sais quel rentier. | |||
La brave femme pouvait bien être fier ce que venait de chier son fils dorénavant faisait figure de jalon, dans les méandres de l'aventure humaine. | |||
Sevré de sa mélancolie le ministre reprit sa route sans même se retourner. | |||
Après tout, les immigrés et tout les gens qui sont venus en France n'étaient pas près de se barrer demain. | |||
Ils pourront encore nettoyer sa merde.}} | |||
== Pavé #9 == | |||
Dérivé du pavé par ''Krugga'' {{CDV|Pseudo=krugga}}<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64057640-1-0-1-0-alerte-dupont-moretti-va-aux-toilettes.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=C'était un mercredi de juillet lourd et chaud, le dernier conseil des ministres avant les vacances. | |||
Alors que le président Macron venait d'arriver soudain Dupont Moretti s'exclama "commencez j'aurai deux minutes de retard". | |||
Castex et Macron échangèrent un regard... un silence de mort tomba sur le gouvernement. | |||
Dupont Moretti lui s'avançait vers son destin, il poussa la porte des toilettes et s'installa sur le trône. | |||
Nous allons commencer dit Castex mais soudain il fut interrompu. Des toilettes de l'Elysée le bruit de trois flatulences s'échappa vrombissant dans l'air. | |||
Dupont Moretti commençait le travail. | |||
C'est à ce moment que Castex s'aperçut que les portes et fenêtres du conseil des ministres n'avaient pas été confinées. Mais il était trop tard et déjà les effluves d'Acquittator emplissaient l'atmosphère. Barbara Pompili perdit immédiatement connaissance. | |||
Dans les toilettes Dupont Moretti luttait, seul, face à son destin tel un héros de tragédie. Les deux coqs au vin frites avec le supplément mayonnaise luttaient farouchement dans le colon de l'ogre. | |||
Arc-bouté sur le siège il sourit, victoire ! Un premier colombin venait de s'abattre dans les toilettes. Dans la salle du conseil les ministres tout le monde s'était précipité sous la table. Tels des poilus dans la tranchée le gouvernement attendait la prochaine déflagration. Castex regarda autour de lui. Le ministre de la Santé tentait désespérément de ranimer Barbara Pompili. Darmanin et Blanquer tétanisés pleuraient à chaudes larmes. Le président Macron était blanc comme un linge. | |||
Soudain les portes du conseil des ministres s'ouvrirent : les forces spéciales venaient évacuer le président. | |||
Castex savait qu'il serait seul. Il regrettait déjà la commande de masques FFP2 qu'il n'avait pas passée. Il était trop tard désormais. | |||
Mais le premier ministre fut interrompu dans ses réflexions par le bruit d'une nouvelle flatulence qui trompetta. L'ogre des prétoires n'avait pas fini. | |||
Dupont Moretti forçait agrippé à la lunette des WC, il grimacait sous l'effort tel un athlète. Il n'entendait pas les cris de terreur autour de lui ni les sirènes des pompiers.Soudain son sphincter se relâcha entraînant un deuxième étron qui vint pulvériser la cuvette. | |||
C'est à ce moment que Castex perdit connaissance alors que les vitres de l'Elysée explosaient. | |||
Dans l'hélicoptère qui l'amenait en sécurité le président Macron observait le chaos en dessous de lui. Partout des images de désolation : des passants couraient affolés en tout sens certains convulsant au sol tandis que les sirènes des ambulances retentissaient dans tout Paris. Machinalement il regarda son téléphone : Angela Merkel lui proposait son aide, Trump tweetait qu'il envoyait 20 avions de l'US Air Force remplis de matériel de premier secours, le conseil de sécurité de l'ONU voulait organiser une réunion exceptionnelle et Poutine lui même proposait l'aide d'experts de Tchernobyl pour intervenir sur la zone. | |||
Dupont lui avait fini, après s'être essuyé et lavé les mains il se sentit soulagé mais il avait presque un petit creux. Pourquoi pas un baba au rhum ?}} | |||
== Pavé #10 == | |||
Dérivé du pavé par ''baby-schwarzy'' {{CDV|Pseudo=baby-schwarzy}}<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64031488-1-0-1-0-maitre-dupont-moretti-s-invite-chez-jean-lassale.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Jean Lassale releva le défi, on lui avait longtemps parlé de la légende Moretti mais il en était sur, meme un gargantua comme le Maitre ne pourrait etre en mesure de défier la gastronomie Béarnaise. | |||
Ce mardi, donc, le Maitre frappa à la salle de Jean Lassale dans sa ferme perchée sur les contreforts Pyrénéens. Monsieur Moretti était de mauvaise humeur aujourd’hui, il n’avait mangé que 5 croissants, 8 chocolatines et 4 tartines au beurre en guise de petit-déjeuner. | |||
A peine rentré, Monsieur Lassalle est tout de suite accueilli par un gargouillement digne du Léviathan Biblique. Lassalle ne bronche pas, il en a vu d’autre https://image.noelshack.com/fichiers/2018/47/3/1542811788-lassale-gilet-jaune.png | |||
Ils se mettent tous à table autour de la table en Sapin massif, Moretti, Lassale et ses deux enfants. | |||
La femme de Jean Lassalle amène l’entrée, 5 litres de Garbure, une soupe au chou au lard et pomme de terre typiquement Pyrénéenne. L’adage dit : « si la cuillère ne tiens pas toute droite dans la garbure alors elle est mauvaise ». | |||
Ni une ni deux, à peine Lassalle eu soufflé sur sa première cuiller pour refroidir l’étouffe chrétien que Moretti en était déjà à son second bol. | |||
« Pas mal cette souplette » s’écria le maitre avec son ton narquois habituel https://image.noelshack.com/fichiers/2017/46/2/1510695569-edm.jpg | |||
Jean Lassalle bien que décontenancé face à cette affirmation fit semblant de ne pas en tenir compte. | |||
« Té, attend un peu la première entrée, la garbure n’est qu’un amuse bouche » | |||
La suite ne sa fait pas attendre, boudin au pomme, truite fumée, salmis de palombe...Rien ne résiste au Maitre qui engoufre les entrées comme une baleine avale du plankton. | |||
« Faites pas le malin Maitre » s’exclama Lassale « Voilà venir le plat principal » | |||
Vient donc le Magret de canard aux myrtilles, le roti de porc noir de bigorre, le confit de canard luisant de gras. | |||
Le maitre attaqua derechef, le gras du magret, la couenne du roti, les 8 corbeilles de pain, tout y passa. | |||
« Eh bien mon cher Lassale » éructa Moretti en aborant un petit sourire narquois, est-ce là tout ce qu’un grand gaillard comme vous à a me proposer ? | |||
Lassale, qui commençait à transpirer à grosse gouttes balbutia : « he, ne faitES pas trop le mariollE Maitre, voyons voir si vous résisterez aux fromages du cru ». https://image.noelshack.com/fichiers/2017/11/1489925057-lassalle3.png | |||
Le chèvre vieux, le brebis, le vache, les mixtes….rien ne résista à l’ogre. | |||
On emmena le Jurançon, étrangement c’est surtout monsieur Lassale qui en bu...peut etre une façon d’oublier le spectacle morbide ayant lieu devant ses yeux https://image.noelshack.com/fichiers/2018/15/2/1523329910-r0spvx-hc.jpg | |||
Mais alors qu’ils allaient passer au dessert, Jean Lassale dont l’odorat était aussi développé que son pif fit la grimace...une odeur acre, acide, sulfureuse venait de parvenir à ses narines… Il réprima son haut le coeur et décida de ne pas en tenir compte. « Sans doute des effluves venant de la porcherie » se dit-il. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491399858-lassallenez.png | |||
Les dessert arrivèrent : Tarte au myrtille, gâteau à la broche, tourte aux myrtilles, crèpes au myrtilles et enfin fromage blanc aux myrtilles et au miel. | |||
« Eh bien c’est varié la bouffe ici !» dit le Maitre d’un air moqueur. | |||
Moretti se passera de couverts pour le dessert, il engouffra de ses mains la totalité des assiettes et les porta à sa volumineuse bouche, ouverte comme le vagin de Nabila face à un producteur. | |||
Lassale n’en croyait pas ses yeux, les légendes étaient elles vrais ? Le Dahut, le Draac, les fées et diablotins..toutes ces histoires avaient elle un fond de vérité ? Le maitre avait ce pouvoir, de questionner le système de croyance de chaque individu. | |||
Mais toujours perdu dans ses pensées Lassale fut ramené à la raison par une deuxième effluve, plus puissante, tonique et nauséabonde que la première… Ce n’était pas les porcs il en était sur. Ses porcs noirs de bigorre sentait la rose à coté de ce fumet digne des 7 portes de l’enfer. | |||
En balayant la salle du regard il croisa celui du Maitre...Celui ci était figé, les yeux exorbités, la tete rouge comme une tomate trop mure. | |||
« Qu’on m’emmène aux sanitaires ! » cria Moretti. Lassalle demanda à ses enfants d’escorter le maitre jusqu’au waters mais ceux ci étaient évanouis, la tete contre la table, terrassés par l’odeur » | |||
« CA COMMENCE » hurla Moretti. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/7/1594505688-moritas4.png | |||
Lassale le pris par les épaules, le sorti et lui montra les toilettes, situées dans le verger avec 20 mètres de dénivelé à parcourir comme tout bon toilette de ferme Pyrénéene. | |||
Le Maitre incapable de monter cet Everest se précipita vers la marre à cochon et se jeta dedans. | |||
Le reste du spectacle fut abominable. | |||
Moretti baissa sa soutane et dévoilà les portes du tartare. Un jet puissant accompagné d’un bruit apocalyptique déchira la quiétude de la ferme. | |||
Les cochons tentèrent de fuir en se blessant grièvement sur la clôture en barbelés Lafarge. | |||
Lassale lui meme tomba à terre, du haut de ses 1 mètre 98 pour 115 kilos, le choc fut suffisant pour le plonger dans un coma profond. | |||
Un cratère se fit jour dans la mare à cochons au fur et à mesure que le jet d’excréments du Maitre, expédié avec une pression industrielle creusait le sol. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/30/4/1595457772-moretti-caca.png | |||
Enfin, vint le pet final, les murs en pierre, le toit en ardoise, les clotures en bouleau...Rien n’y résista. | |||
Monsieur Moretti quitta la ferme méconnaissable en remontant son caleçon. | |||
« Pitoyable monsieur Lassalle..j’en attendais mieux de vous, j’epère que mon nouvel hote, le chef québéquois Michel Dumas sera à la hauteur» dit il en montant dans sa clio. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/3/1596658585-moretticlope.png | |||
Ils pourront encore nettoyer sa merde.}} | |||
== Pavé #11 == | |||
Dérivé du pavé par ''FidelCuistro3''<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64084195-1-0-1-0-les-turpitudes-fecales-de-maitre-dupont-moretti.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Il ne fallait pas se fier à son regard bovin, Moretti était sur une affaire délicate. | |||
Virevoltant avec la grâce du faucon de sa ferme flamande, la robe du maître vint cingler le visage d'un laquais de la magistrature. | |||
Mugissant de sa voix de stentor, l'adepte de la corrida interpella le fonctionnaire. | |||
- C'est occupé ?! | |||
Le magistrat, assurément franc maçon, blêmit. Le pauvre homme acculé contre une méchante porte de fond de couloir fit « prout ». | |||
Il faut le dire : Moretti n'a pas le physique d'un animateur de Canal +, il a un ventre, un ventre énorme. Une synthèse comme disait Céline. | |||
L'homme se détourne lentement, son mobile : déchiffrer sans erreur l’inscription laconique gravée sur la porte. | |||
En effet face à l'ogre des prétoires il convient d'agir calmement, d'autant plus que Moretti semblait avoir fait le réexamen de sa visite quotidienne à la Brasserie, en témoignait le sinistre réquisitoire d'un estomac résonnant dans le vide du palais. | |||
Comme s'il se fût agi de signes cabalistiques, les deux lettres lapidaires emplirent d'effroi le magistrat qui avec obséquiosité s'écarta de l'entrée de la salle du trône. | |||
La sentence était irrévocable, Éric Dupond-Moretti se rendait à la selle. | |||
Or si la puissance des événements qui en découlèrent se fussent apparentés à la charge d'Eylau voire de l’assaut de Ney sur les funestes carrés britanniques... il ne s'agissait pas ici d'équitation. | |||
En effet l'ogre du nord venait s'acquitter d'une bien lourde peine, un fardeau noirâtre tel la houille jadis extraite avec âpreté par ses aïeux italiens. | |||
Aux termes d'une haute lutte dont la simple décence nous interdit de conter les fulgurances, Moretti DÉFÉQUA. | |||
L'histoire avait beau être tragique, elle fut loin d'être classée. | |||
Dans un Vrombissement digne de la première vague des aéroplanes Nakajima B5N envoyés par Isoroku Yamamoto, le plaidoyer vint frapper l'eau glacée en une gerbe funeste. | |||
Par malheur et selon la célèbre formule ( E cinétique égal ½ . Masse de l'étron au carré ), la vitesse dérisoire atteinte grâce à la distance du fondement de l'ogre du nord et la surface aqueuse fut démultipliée par la masse diabolique de l’excrément. | |||
Sans peine aucune, comme acquittée des lois de la dynamique des fluides, la crotte tel un bathyscaphe mythique pourfendit les profondeurs abyssales. | |||
L'engin déclencha une telle tourmente dans les latrines que même Poséidon fut épouvanté. | |||
Moretti signa la faïence d'une telle force que le néophyte inopinément introduit sur la scène du crime eut pu en examinant le fond de l'affaire, confondre le jargon lapidaire du maître avec les signes sataniques les plus élaborés. | |||
Mais il ne s'agissait pas ici de l’œuvre du malin, en cette matière Belzébuth lui même jalousait la prodigalité homérique d'Acquitator. | |||
Ainsi ce que venait de balancer à la flotte l'énorme Moretti, même le navire humanitaire « Océan-Viking » ne se risquerait pas à le secourir. | |||
Et oui, tout les migrants n'ont pas accès à la même justice. | |||
La croupe encore humide, l'avocat se pencha sur l'objet du délit. En fils d'ouvrier métallurgiste gros Dupond demeura humble, loin de goûter à l'ivresse perverse de l'accusé disposant d'un solide alibi, il jugea avec gravité la fresque rupestre qui tapissait les chiottes. | |||
Mobutu était détrôné certes, mais après une heure d'un intense labeur, tel Hercules renonçant à récurer les écuries d'Augias, le garde des sceaux se l'avoua à lui même, il en avait foutu partout. | |||
Qu'à cela ne tienne, Eric remonta d'un geste noble son pantalon tailler dans du gros drap, s'étalant avec parcimonie les reflet d'une antique digestion en travers de l'oignon. | |||
Acquitator ne tergiverse pas avec les points de détails. | |||
Nourri en effet dans un milieu modeste, le pantagruélique Dupond fut rompu à l'usage mesuré du torche cul. | |||
Ce dernier jugé précieux par une mère Italienne de basse extraction, était considéré en parchemins dignes d'un ouvrage biblique. | |||
Ainsi cette pittoresque femme de ménage s’imaginait en effectuant ses ablutions rectales, souiller le visage du Christ alors assassiné par les siens. | |||
Moretti sourit, non pas à l'évocation du Christ mais bien au souvenir de Barabbas le juste dont il aurait bien aimer prendre la défense… mais tout comme son sphincter fut relâché, peu importe comment, pourquoi et pour qui. | |||
Akitator n'en avait cure, l'affaire était terminée. | |||
Sans se laver les mains dont les ongles noire trahissaient le maigre héritage de son ouvrier de père, le ministre quitta le trône avec une célérité qui selon les faits, ne concordait pas à la carrure de sa personne. | |||
Il était 15h30, en sa hâtant le garde des sceaux pouvait encore prétendre au plat du jour de la brasserie jouxtant le palais. | |||
Après tout, les immigrés et tout les gens qui sont venus en France n'étaient pas près de se barrer demain. | |||
Ils pourront encore nettoyer sa merde.}} | |||
== Pavé #12 == | |||
Cinquième pavé par ''Traven008''<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64116321-1-0-1-0-dupont-moretti-va-defoncer-un-cle-au-tribunal.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Maître DUPONT-MORETTI s'échauffe... | |||
Il tord sa fourchette avant de l'enfoncer droit dans sa raie... | |||
Fronçant les sourcils. Il la brise net d'un simple mouvement du bassin. | |||
Attablé à une table faisant face au Palais, il lève sa main et impose le silence à la jeune serveuse arabesque venue le servir... | |||
Relisant sa plaidoirie, il peine à contenir la fureur qui le submerge. | |||
De petits plaisantins, jeunes membres d'un obscur forum, à l'humour Fascisant et Vendéen, se sont plût à le décrire en un Monstre maladroit, incontinent, de piètre condition morale. | |||
Le Maître lève une cuisse, et lâche une flatulence longue et sourde, aussi emplie de putrefaction que de vengeance retenue... | |||
Il commande: | |||
"Vous! Amenez moi sur le champ: deux bavettes, cinq omelettes aux lardons avec frites, et trois cheeseburgers! Faîtes fissa jeune fille! J'ai audience!" | |||
La serveuse restant bouche bée devant lui, il la congédie d'un pet sonore et immonde. | |||
La serveuse deguerpit à sa tâche... | |||
À peine ayant eu vent de cette calomnie, Le Maître avait fait appeler le Ministère de l'Intérieur, et exigé la tête des plaisantins fascistes au tropisme pro-Trumpien... | |||
Il n'avait pas répondu au juge d'instruction dépêché pour l'affaire, qui lui enjoignait de s'abstenir, du à de vagues considérations sur une certaine liberté d'expression. | |||
Pas plus qu'à la CNIL, qui demandait à sa secrétaire de bien vouloir s'inquiéter de quelques saugrenus conflits d'intérêts. | |||
Trahi par son IP, il tenait maintenant un de ces "clė", un de ces terroristes 2.0, arrêté le matin même, dans sa misérable chambre chez sa prolétaire de génitrice, par une équipe du GIPN. | |||
Un "Khey", comme ces nėos fascistes se surnommaient... | |||
La mise à mort était certaine.. | |||
Imminente... | |||
Recevant ses plats, Le Maître en englouti la totalité ainsi que deux corbeilles de pain, sur lesquelles il vida sa mayonnaise ainsi que celle de la table voisine. | |||
Repu, rougeâtre il prit la direction du Palais. | |||
Montant à la 17ème Chambre, il sentit son ventre se parler à lui lui-même... | |||
Il n'y prit attention et pénétra dans la salle. | |||
Un jeune homme se tenait dans le box vitré, le regard bas. | |||
Entouré par deux gendarmes, il sanglotait, l'air perdu... | |||
Le Maître fit savoir sa présence d'une longue et sourde flatulence... | |||
"Le plaignant, Maître Dupont-Moretti, est arrivé!", prononça la Juge, et fronçant son monosourcil, d'un rictus de mal bais*e, et elle hurla sur le prévenu, toutes dents dehors: | |||
"Célestin, Levez Vous!" | |||
Célestin fondit en larmes. | |||
Le Maître louffa et sali sa robe, empestant déjà la salle de sa future victoire...}} | |||
== Pavé #13 == | |||
Dérivé du pavé par ''FidelCuistro3''<ref>https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64061452-1-0-1-0-alerte-j-ai-rencontre-eric-dupond-moretti-au-lidl.htm</ref>. | |||
{{BoxPavé|Pavé=Je vois un mec devant les bouteilles de pataya | |||
Vu que je voulais en acheter une je me dirige vers lui, et je le surveille pour le stopper en cas de tentative de vol, c'est lidl quand même ça serait un crime contre l'humanité. | |||
Du coup je m'approche, il semblait hésitant et tout du coup je lui disit : | |||
- Ca va Monsieur ? | |||
Et là il relève sa tête et omg : C'était lui :ouch: | |||
Vu que je maitrise un peu la langue de shakespeare, je lui adressa quelques mots : | |||
- Eric, that is you, the minister of anti-racism ? | |||
- Yes, it isn't, pull on my finger. | |||
C'était bien lui :ouch: mais là il me jettûtes un regard qui voulait en dire long : Il voulait passer incognito dans le magasin, d'ailleurs il ne tardit pas à me le dire : | |||
'' | |||
- Please, i'm anonym in this shopping, don't revelate | |||
Là je lui adressa une tape amicale sur l'épaule : | |||
- No problem fat Dupond', have a nice day :ok: | |||
Il m'adressa un sourire que je lui rendût et je partis. Mais bon voilà c'est quand même dingue de se dire qui avait Eric Dupond Moretti au lidl quoi... | |||
La photo :d) https://www.noelshack.com/2020-35-4-1598557126-moretti-lidle-00000.jpg}} | |||
== Pavé #14 == | |||
Par ''Traven009'' {{CDV|Pseudo=traven009}} | |||
{{BoxPavé|Pavé="Dupont Moretti DÉBOITE le Chinois à Volonté" | |||
Moretti pénétrait en terrain conquis. | |||
Franchissant le pas de la porte du Chinois à volonté, il trottina entre les deux dragons marquant l'entrée, et leva sa Carte Gold. | |||
. | |||
"Installez moi Ching Chong." dit il au Jeune Asiatique se présentant à lui. | |||
"Euh... Asseyez vous, Monsieur, j'arrive." répondit surprenamment en bon Francais le serveur... | |||
Le Maître s'installa. | |||
Prenant la carte munie de petits carrés, il en cocha toutes les cases, et jeta le calepin en direction de la cuisine. | |||
Se grattant l'entrejambe, il rota puissamment et commanda une douzaine de Tsing-Tao. | |||
Ayant décidé de marquer son territoire, il louffa une coulée sur la banquette, faisant ainsi fuir la dizaine de tables qui l'environnaient... | |||
La République était en son bon droit. | |||
Alors qu'il recevait et englutissait ses plats, s'attardant sur le porc au caramel, il sentit une gêne poindre... | |||
Se relevant, il prévint le serveur Indochinois : | |||
"Que personne ne touche à mon repas, Ching Chong! Je m'en vais estimer la solidité des aisance!". | |||
Courant à travers l'allée, le Maître lâcha quelques flatulences mal maîtrisées, corrompant déjà les enduits. | |||
Il pénétra dans le couloir, mais s'arrêta. | |||
Son ventre, tel un Boeing 737 Max, montrait des signes de relâchement. | |||
Il positionna son arrière-train au-dessus du lavabo, et annonça son approche à la tour de contrôle : | |||
"Pour la Cinquième!" | |||
Défourailler une toilette publique était commun pour Le Maître, il ne s'inquiéta pas des coupures de courant ni de l'individu mourant sur le palier, alors qu'il projetait ses kilos de Chiasse Républicaine sur le miroir.. | |||
Ayant fini, il souffla et s'epongea le front, livide mais heureux... | |||
Il se devait de finir son repas. | |||
Ouvrant discrètement la porte, il s'apprêtta à rejoindre sa table, et quitta les chiottes comme on laisse les lieux d'un massacre.}} | |||
== Pavé #15 == | |||
Par ''Traven007'' {{CDV|Pseudo=traven007}} | |||
{{BoxPavé|Pavé="DUPONT-MORETTI Marave le PATRON" | |||
Maitre Dupont-Moretti est furieux... | |||
Attablé dans un troquet du 11ème arrondissement, bondé de minables contribuables, il finit de lire l'article du jour lui étant consacré dans Le Parisien. | |||
N'ayant point mangé depuis plus de quatre heures, son estomac réclame, et ajoute encore au ressentiment acide qui monte en lui : | |||
"DUPONT-MORETTI minimise l'insécurité galopante et parle de sentiment." | |||
"Proto-fascistes!" marmonne le Maître dans sa barbe... | |||
S'étant décidé, il jette une salière sur un des grouillots, requérant son attention. | |||
"Vous! Voici ce que je prendrais! Et rapidement, jeune homme!" | |||
Le Maître commande en quatrième vitesse: | |||
"Une compotées de tomates au chèvre frais en entrée, un cabillaud rôti et deux pavés de veau en plat! | |||
Le tout accompagné d'une fricassée de pleurotes et de deux burgers maison! Filez maintenant, avant que je ne vous fasse manger la carte!" | |||
Jean-Alain, impassible jusque-là, se tourne alors vers Le Maître... | |||
Fortement bâti, la cinquantaine bien tassée et vigoureuse, il cesse d'astiquer son comptoir. | |||
Patron de son affaire depuis sa retraite de l'armée, ses soixante heures hebdomadaires ne l'enjoignent pas à tolérer le client impoli, quelqu'il soit... | |||
Bien que connaissant le Maître de réputation, de par les récits traumatisés de plusieurs collègues, il n'est pas d'un caractère impressionnable, ayant connu le coup de feu, depuis les casques bleus jusqu'à l'infanterie de Marine... | |||
"Monsieur," dit-il posément, "ce n'est pas une manière de parler à mes employés." | |||
-"Qu'est-ce donc?" demande Le Maître, | |||
"Voudriez vous voir le Fisc dès demain tenancier? | |||
Fermez donc le clapet à ordures fascisantes qui vous sert de trogne, et servez moi! La République ne saurait être plus longtemps bafouée!" | |||
Il attrape la bouteille de Gigondas trônant devant lui, et la vide au goulot, tout en louffant une longue vapeur grasse, sourde de menace... | |||
La bouteille terminée, une nouvelle flatulence, plus puissante encore, résonne à travers la pièce. | |||
Jean-Alain sent une sueur froide le saisir, lorsque les premiers relents d'une effluve abominable, cadavérique, lui remontent aux narines... | |||
Un couple, attablé sur la gauche du Maître, semble brusquement pris de haut le coeur, et se lève précipitamment, se ruant vers la sortie. | |||
La jeune femme n'y parviendra pas, se pliant en deux et vomissant au sol, des larmes de douleur coulant de ses yeux horrifiés. | |||
"Allons donc!", rugit Dupont-Moretti, le regard allumé, | |||
"Cette enfant aura sans doute contracté le Covid! Éloignez là, garçons! Et qu..." | |||
Il se fige soudain, blafard, suant abondamment... | |||
L'odeur putride se répand alors que Le Maître est pris de tremblements compulsifs. | |||
Son regard se voile, et grimpant sur la banquette, il émet un grognement sourd, profond, semblant tout droit issu d'un Âge désormais oublié Des Hommes... | |||
Jean-Alain sent ses yeux s'écarquiller, et il anticipe ce qui va suivre... | |||
La Prophétie Maudite, qu'on lui à maintes fois racontée, s'accomplit sous ses yeux. | |||
Le Maître ne se contrôle plus. | |||
Hilare, commençant à déféquer sur le sol, Moretti hurle: | |||
"Le Voilà, Le Sentiment d'insécurité, Cloportes! Misérables Vendéens!" | |||
Jean-Alain passe en Alerte Noire. | |||
Il faut sauver la Troupe. | |||
"Putain de merde!", gueule-t-il, | |||
"Laissez la gamine à terre, planquez vous! Le Gros Moretti va exploser!" | |||
La foule se rue vers les sorties, piétinant enfants et vieillards, alors que les baies vitrées commencent à trembler... | |||
Le Maître déchaîne alors sa puissance. | |||
La robe relevée, un sourire démoniaque et inhumain lui vrillant la face, il projette des missiles de chiasse Républicaine à travers la salle. | |||
Jean-Alain plonge derrière le comptoir, saisissant son vieux calibre 12 juxtaposé, alors qu'une serveuse est projetée et s'écrase sur la glace derrière lui. | |||
Il charge fébrilement deux cartouches à sanglier, revoyant défiler l'assaut de son unité en Bosnie, Le Pont de Vrbanja, baïonnette au Famas... | |||
Bondissant par-dessus le comptoir, il vise La Bête, et hurle à plein poumons: | |||
"Pour le 3ème RIMA!" | |||
Il n'entend même pas la double déflagration, couverte par les aboiements démoniaques Du Maître, alors que La Mort s'abat sur lui...}} | |||
== Pavé #16 == | |||
Par ''Doctor-DOOM'' {{CDV|Pseudo=doctor-doom}} | |||
''"Dupont-Moretti DEGLINGUE le Subway"'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=08h15. | |||
La jeune Amelia se réveille au son de Virgin radio. Amelia a 19 ans et elle est heureuse. Car aujourd’hui c’est son dernier jour de travail au Subway. | |||
Elle y’a travaillé 2 ans, sans jours de congés pour mettre tout son maigre pécule à gauche afin de partir 1 an faire le tour du monde. | |||
Officiellement, c’est pour découvrir le monde, s’épanouir et améliorer son anglais pour son mémoire de master. C’est ce qu’elle a fait croire à ses parents en tout cas. | |||
Mais avec ses amies de la fac, Amelia compte bien se faire déglinguer la marmotte partout à travers le monde, se mettre minable dans les pires bidons villes d’Amérique du sud et gouter aux stupéfiants les plus illégaux d’Asie du sud-ouest. | |||
Amelia est souriante, chantonne en s’apprêtant, enfile son tablier et sa casquette au couleur bien connue de la chaine de fastfood verte et jaune… | |||
15h07. | |||
Le maitre Dupont-Moretti ouvre avec fracas le porche de l’hôtel de ville. A l’ouverture des portes, un appel d’air pestilentiel se fit sentir jusque dans la zone industrielle. | |||
Une odeur de fromage fermenté et de risotto aux oignons moisis, résultat des flatulences dû au repas quelque peu riche de la veille de l’Ogre de Maubeuge. | |||
En effet, le maitre était depuis 9h du matin en séance avec les élus du conseil pour préparer son plan d’attaque afin de bouter les fascistes bleu Marine hors des terres du grand nord. | |||
« Foutus Napoléonistes, avec leurs histoires ils m’ont fait rater mon frichti de 9h30, mon casse-croute de 10h, mon apéritif de 11h…» | |||
4 repas manqués, il fallait tous les rattraper, hors de questions de laisser une victoire à ces Gaulois de [[Facho]], il fallait marquer le coup avec un festin digne des plus grandes assemblées de la Cinquième. | |||
Le problème c’est qu’il était 15 heures passée, ou trouver de quoi se revigorer à pareille heure ? | |||
Le maitre arpentait les rues, dirigé par ses seuls nasaux pour dénicher une odeur de quelconque victuaille, il transpirait, son ventre gargouillait, les gens étaient apeurés comme s’ils entendaient les trompettes de la venue de la fin du monde et de l’antéchrist. | |||
Tout en marmonnant et grognant dans sa barbe, le Maitre tombe nez à ventre avec une enseigne de junkfood américaine. | |||
« Subway…? » Le maitre marmonna. | |||
« Encore un bric-à-brac de ces républicains outre-Atlantique… » En effet, l’ogre n’eu pas une bonne expérience des fastfoods américains. | |||
Circonspect mais décidé, il fallait bien satisfaire le biblique appétit de la Justice. Le maitre ouvrit les portes de la gargote avec la seule force de son ventre. | |||
Quelques personnes étaient en ligne, parfaitement ordonné par les distanciations sociales, attendant leurs tours pour se commander un déjeuner tardif. | |||
D’un seul coup de ventre ils se firent projeter de çà et là sur les murs du restaurant ! | |||
« Arrière, manants !! Il serait de bon ton que vous passiez devant la Cinquième qui doit ainsi se sustenter ! » | |||
Les quelques prolétaires qui voulurent se bastonner pour leur bon droit furent immédiatement contrait d’abandonner l’idée lorsqu’un ballonnement plein de flatuosité gronda en même temps que le froncement de sourcil du ministre. | |||
Amelia était de service, derrière sa caisse, abasourdie par cette scène invraisemblable. Elle avait 2 ans d’expérience dans le métier et n’avait jamais vue pareille bambochade. | |||
Elle reprit tout de même ses esprits, il lui restait 4 heures de service pour enfin se livrer aux plaisirs du voyage de débauche et de libertinage qui l’attendait. Elle sourit au Croquemitaine de Maubeuge et prit la parole : | |||
« Monsieur, bienvenue chez Subway, aujourd’hui nous vous propo… » | |||
Dupont-Moretti l’interrompit : | |||
«Assez de salamalecs, nigaude !! Servez-moi votre sandwich de 60cm, avec TOUS les ingrédients dont vous disposez !! Je prendrai ensuite un dessert de chaque dans un grand saladier !!! Même pas d'alcool dans votre bourbier... Faites fissa, je m’attable sur cette banquette, je dois retourner au plus vite aux affaires de l’État ! » | |||
15h32 | |||
Aussitôt dit, aussitôt fait, le maitre s’installa avec difficulté sur l’étroite banquette, et plusieurs gaz s’échappèrent de l’anus du ministre lorsqu’il réussit à déboutonner son pantalon. C’est qu’il fallait faire de la place pour l’odieuse tambouille qu’il s’apprêtait à engouffrer. | |||
La fraiche Amelia arriva vers la table du Ministre avec un immense plateau, deux sandwichs de 30 cm chacun avec une montagne d’ingrédients. Il y’avait tout, des champignons, du poulet, du bacon, des oignons, du fromage… Le pain était à peine visible. | |||
La serveuse fut prié de partir avec un pet bien bruyant. | |||
« Tu ne l’auras pas volé celui-là, sotte gargouille !» hurla le maitre à la jeune serveuse. | |||
Le maitre engloutit le premier sandwich à une vitesse stupéfiante. 3 bouchées, 25 secondes. Il était ravi, mais avec autant d’ingrédient dans sa bouche, il ignorait ce qu’il mangeait. | |||
Les quelques courageux qui n’avait pas encore quitté l’établissement assistait à un déchainement de violence d’une gravité peu commune. L’homme et la nourriture, ils ne faisaient qu’un. | |||
Un spectacle d’horreur visuel, d’odeur, et surtout de son. A chaque bouchée, un pet. | |||
La deuxième baguette enfournée, les prémices d’un odieux gargouillie se fit entendre. | |||
Eh oui, l’ogre venait de manger 1kg d’ingrédients non associables les uns aux autres, cumulé à son jeûne de 6 heures, une première pour le ministre, allait laisser place à une digestion dans la plus pure tradition républicaine. | |||
Le goinfre voulu se lever de table pour aller se soulager, mais impossible !! En effet, si il avait eu du mal déjà à se glisser entre la table et la banquette lorsqu’il était à jeun, maintenant que sa panse était pleine, l’acte lui était interdit. | |||
Tant pis, il fallait évacuer d’une manière ou d’une autre, quitte à ce que ce soit directement là, en plein milieu du restaurant à la vue de tous. | |||
Le froc à peine baissé, le maitre éructa en même temps qu’il forçait pour faire descendre le fantastique étron qui s’apprêtait à voir le jour. | |||
La veine du front gonflée, chaque poil de son corps avait sa goutte de sueur, il fallait mettre bas à ce colombin. | |||
En pensant à la famille Lepéniste d’extrême droite dont il était l’ennemi numéro 1, un second souffle lui parvint, pour enfin, sortir l’immense mastard de son sillon inter-fessier gouvernementale. | |||
La chose faisait 120 cm de long et lorsqu’elle s’abattit sur le sol déjà humide de la sueur de l’ogre, un bruit encore jamais entendu sur cette planète se fit entendre. | |||
Plus tard, certains témoins encore lucides ont juré aux pompiers et aux secouristes que la titanesque déjection sortie de l’orifice du colosse, avait poussé un hurlement… | |||
15h41 | |||
La jeune Amelia en larme et sous le choc du spectacle auquel elle a assisté, mis fin aux rêves de luxure et de dévoiement dont elle aspirait à travers le monde. | |||
Merde. Ce jour-là, la Cinquième a gagné…}} | |||
== Pavé #17 == | |||
Par ''Golem19'' {{CDV|Pseudo=golem19}} | |||
''"Dupont-Moretti rencontre LARCHER au restaurant "'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=En ce jour de 3 Vendêmiaire an 2021, l'Ogre de Maubeuge était d'une humeur massacrante, à son habitude. | |||
Après avoir vaqué toute la matinée aux affaires de l'État, le ventre du Maître grondait et résonnait sous les ors de la République dans son bureau de l'hôtel de Bourvallais. Il n'avait eu pour petit-déjeuner qu'une douzaine d'œufs à la coque, une quinzaine d'autres battus en neige, et d'une trentaine de derniers crus. | |||
Toutes ces couvées provoquaient de terribles remugles dans l'estomac gargantuesque d'Éric Dupont-Moretti. Il tortillait sa masse répugnante sur un ravissant fauteuil Louis XVI dont chaque fibre hurlait de douleur. En réponse à un dossier qu'une jeune énarque lui tendait, il leva une fesse éléphantesque et adressa une vesse colossale au museau de l'attachée. | |||
- Assez de ces abrutissantes corvées, vichyste ! La République ne peut travailler le ventre vide ! Il est déjà 10h30 et la Cinquième doit se repaître ! | |||
Il repoussa violemment la jeune femme qui, verte et chancelante, rendit tripes et boyaux sur le parquet en point de Hongrie avant d'aller déposer sa démission au Secrétaire Général. | |||
Dupont-Moretti dévala les escaliers en envoyant bouler laquais et valets de justice en bas des marches. Un fumet méphitique collait au pétard du Divin Tyran, agressait les naseaux et piquait les yeux de toute l'administration grouillante du ministère. Un procureur de la République qui se trouvait là hurla qu'une odeur pareille était justifiée de condamnation en cassation. Le Ministre guère intimidé gratifia le magistrat d'un rot carillonnant, et poursuivit son effroyable périple vers "Gigots & Fils", laissant le pauvre homme livide aux portes de la mort. | |||
Arrivé dans sa cantine sous les regards pétrifiés du personnel, le cœur de bœuf d'Acquitator bondit dans son ample poitrine. | |||
Attablé à sa place habituelle (près des chiottes, Sa Majesté Républicaine pouvant à tout moment rouler vers le trône pour y déverser ses bienfaits), se trouvait un paquet informe, cravaté, auréolé de pouvoir. La ventouse du colosse aspirait des litres de Mouton-Cadet à même le goulot, dont les reliquats s'épanchaient en un saignement sordide sur trois doubles mentons mathématiquement imbriqués les uns aux autres. Des pattes gluantes crochetaient les bulots par poignées et les déversaient dans une embouchure gargantuesque, broyant les mollusques coques comprises. | |||
A la place du Maître se trouvait Gérard Larcher. | |||
La vision du Gaulliste provoqua la fureur du Garde des Sceaux, ainsi que la dilatation de son anneau pylorique. Le Ministre envoya valser une rombière et s'empara de son magret qu'il ingéra avec la graisse, puis la tornade Républicaine s'abattit sur toute la boustifaille à disposition, s'envoyant boudins, pâtés, mousse, foies de veaux, de morue, de chapon rôti, abats d'agneaux et couennes de porc ! La fine fleur des gastronomies régionales françaises disparaissent en chapelet dans le trou noir de l'Empereur. La légende raconte que face à cette vision apocalyptique, le chef triplement étoilé Michel Bouchardon se pendit à la fin du service avec une liasse de saucisses. | |||
La nature étant bien faite et suivant son cours, ce qui s'engloutissait dans l'Avocat Pantagruélique était voué à s'en détacher. Bientôt des bruits d'égoûts tourbillonnants résonnèrent du Défenseur qui, pris de court, arracha son falzar dégoulinant de sueur et imposa son immonde postérieur palpitant à l'assemblée. Dupont-Moretti constata d'un œil amusé la panique du peuple face à la Gloire de la République. Ses naseaux inspirèrent l'équivalent de trois mètres cubes d'air vicié, puis du néant jaillit un éléphantesque colombin qui s'écroula en un grondement sur des plateaux de fruits de mer. Le Superbe Despote, suant, acheva son argumentaire si souvent répété d'une colonnade de pétarade démocrate tandis que le GIGN prenait place autour du bâtiment, alerté dans le cadre du plan vigipirate de la détonation d'explosifs. | |||
Mais le Sénateur qui avait fini ses coquillages et les trois litres de crème fouettée avait l'habitude de la politique, de ses manigances, et des duels. S'essuyant la lippe coulante d'une manche, il monta sur la table et dégrafa son pantalon à pinces. La culasse du Président Luthérien fut imposée à la vue de tous, et le trou du fût de Gérard Larcher pétarada la plus élégante marseillaise en contre-ut qu'on put imaginer. Les clients survivants coururent prendre leur carte chez Les Républicains. | |||
Ce jour-là Dupont-Moretti retourna défait au bureau. Le fascisme avait gagné.}} | |||
== Pavé #18 == | |||
Par ''Culdemoretti'' {{CDV|Pseudo=culdemoretti}} | |||
''" La MAINTENANCE du fessier d’Éric Dupont-Moretti "'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=Les premières aurores se révèlent sur le camp champardennais de Mourmelon-le-Grand, hôte du 501ème Régiment de Chars de Combat, fleuron de la force blindée française. | |||
Les mécaniciens de l’armée de terre s’apprêtent à recevoir un engin fort particulier ce matin : il n’est autre que le garde des sceaux Éric Dupont-Moretti. Le maître a eu la mauvaise surprise de caler alors qu’il allait lâcher une coulure Républicaine sur un gnard dissident. | |||
Les mécanos, qui sont pourtant bien rôdés au char Leclerc, vont se confronter à l’intrication d’un derrière vigoureusement démocrate. | |||
Un jeune mécano ôte énergiquement la bâche recouvrant le sacro-saint derrière du Maître, calibre de la République mais usé par une décennie d'incontinences rectales. La scène se découvrant sous leurs yeux est fort pitoyable. | |||
« C’est tout l’ravalement qu’il faut r’faire là ! » apostrophe un mécano, épaté. | |||
Les deux fessiers massifs couverts de croûtes vestiges de caprices constitutionnalistes extrémistes ayant macéré sous de titanesques pressions sont aussitôt retirées par une armée de mécaniciens et d’échafaudages, parfois au marteau-piqueur, parfois à l’excavatrice selon l’insolence de la façade. Bien qu’éreintante, la tâche de remise à neuf ne fait pourtant que de débuter. | |||
Le mécano en chef, Basile, un colosse de deux mètres dix au C.V. bien garni par vingt-six années de service et un Kosovo, s’acquitte de la plus délicate des œuvres. | |||
« La Grotte » tel est nommé l’intermédiaire des deux fessiers du Maître, doit être purgée pour retrouver toute sa superbe Républicaine et lutter contre les fins amoureux de la patrie. | |||
Une puissante torche de vingt-mille lumens peine à éclairer « La Grotte » mais laisse entrevoir un colossal tas de merde obstruant la manufacture de flatuosité démocratiques. Aussitôt, l’exhalaison de la démocratie assaille les naseaux du pauvre Balise, dont le faciès larmoyant trahit sa fierté apparente, un rire discret saisit aussitôt ses collègues. | |||
Malgré cette scène peu enviable, il se remémore les exploits de ses frères d’armes à Vrbanja, Bir Hakeim, Stonne, et pénètre dans la cavité, gagné d’un rare courage grâce à la remembrance de brillantes traditions militaires perpétuées au fil des siècles. | |||
Après une pénible progression d’une trentaine de mètres à travers un sphincter grondant d’hostilité, Basile constate que l’agrégat obstruant la cavité s’avère être en fait bien plus : c’est tout le filtre rectal qui doit être changé, et après une minutieuse inspection, une mauvaise surprise se révèle bien vite. Un acte de sabotage a été perpétré par un infâme plaisantin fasciste, qui a sciemment obstrué le filtre, interdisant tout écoulement normal de l’effluve antifasciste. | |||
La décision est promptement prise. Plusieurs forures sont excavées sur le filtre encrassé afin d’y abriter des explosifs. Ceux utilisés en temps normal pour corriger une roche excessivement coriace. La détonation fait émettre un extraordinaire hurlement de Kraken au Maître, beuglant toute son aversion envers le parti d’un bleu marine fascisant et tournant sa trogne au vermeil soviétique en dévoilant une cascade buccale fort peu ragoûtante. | |||
Les minutes s’écoulant, le flambant-neuf filtre Républicain est aussitôt installé. De son côté, Basile, éreinté par les péripéties, clos les événements en installant un rectum flambant neuf, forgé au sein des températures les plus extrêmes et vissé fermement aux parois, doublé d’une arche blindée résistante à toute hargne acerbe du Gardien du temple de la République. | |||
Le Maître, enfin réarmé pour mener sa croisade Républicaine, s’évanouit dans la nature pour conquérir la Jérusalem fasciste en se mouvant à l’aide de puissantes flatuosités, tel un Mirage 2000, et tout content d’user de son nouveau derrière flambant-neuf.}} | |||
== Pavé #19 == | |||
Par ''FMvelvetRoom'' {{CDV|Pseudo=fmvelvetroom}} | |||
''"Eric DUPONT MORETTI surpris à O'TACOS"'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=9h23. | |||
L'heure du 3eme en cas de la matinée pour le hussard de la cinquième. Aujourd'hui, ce sera O'tacos. "...fait chier.. ils sont pas encore ouvert.. ".Il est temps de leur partager les valeurs de la cocarde, pensa-t-il. L'ogre du Nord tapa avec frénésie au carreau de l'enseigne. Le tenancier du négoce huileux vînt à sa rencontre. " Selem frère désolé on..." | |||
E.D.M le coupa net. " A d'autres, le gris ! Tu me fais chauffer tes cuisine ou je bouffe tes allocs! " | |||
Il appuya ses derniers mots d'une odeur rance; en grand démocrate, le maître était adepte des méthodes de dissuasion plutôt que de la force brute et avait donc lâché un voluptueux silencieux en guise d'avertissement : l'on ne refuse le couvert au justicier du royaume du Nord. Il exigeait sa pitance céans. | |||
Sa réputation le précédait: dans le quartier, on reconnaissait le maître à l'odeur bien avant de le reconnaître à la vue. Ses sempiternelles effluves gastrique avaient imprégnées de leur odeur, à force de répétition, l'inconscient collectif si bien qu'à Matignon, l'on était capable d'évaluer l'humeur du dodu tribun à la teneur de ses pets. | |||
Et aujourd'hui, elle était mauvaise. | |||
Le tenancier du O' tacos, dès qu'il compris à qui il avait à faire ,s'excusa et s'exécuta en retenant sa respiration. Le maubeugeois pénétra dans le restaurant et pris ses aises. Il flatula cette fois ci de manière sonore pour appeler un serveur , et désigna négligemment de la main, sans un mot ni même un regard, la formule giga tacos 8 viandes 12galettes. "Supplément tenders sauce biggy" ajouta fermement le Garde des sceaux. | |||
Le restaurant s'animait peu à peu. En cuisine, l'huile de friture de l'avant veille venait joyeusement crépiter sur les murs pour accompagner la cuisson de carcasse broyée réhydratée de barbaque polonaise décongelée (halal). Le spectacle culinaire était accompagné d'un fond de sonore, tantôt hatik tantôt koba la d ou plk. Mais ce ne fut pas avant la fin d'un bon gros banger de DTF que l'ancien ténor du barreau reçût son taclard. "Tu me remets un coup d'huile, l'arabesque ! Faut que ça glisse rapidement, aujourd'hui je mange léger" gaussa-t'il au jeune employé. | |||
Le maître croqua, et de l'huile gicla.En connoisseur, il savait que c'était signe d'un bon tacos. Il péta alors, pour exprimer son contentement au personnel. | |||
Au bout de quelques bouchées, le tacos était déjà pratiquement terminé. Il ralentit la cadence pour profiter encore quelques instants de ce plaisir huileux qui dégoulinait le long de ses babines et venait tacher son ensemble républicain en de long filets disparates. | |||
Puis, ce fût le signal | |||
Un grondement sonore. Une légère vibration de l'intestin. Le terroriste des prétoires le sait : il n'a que peu de temps. Il se leva d'un bond, blême, la croupe chancelante, haletant. Il bouscula avec véhémence le serveur et se précipita vers les commodités. Il leva sa toge et pris place sur le trône maculé. | |||
Le belliqueux colombin qui lui ceignait les tripes abdiqua. C'est la rupture. Les entrailles du natif de maubeuge se déchirerent dans un grincement strident en déversant un flot de merde qui recouvrit rapidement le sol. Très vite, le restaurant fut submergé. Un véritable torrent se forma, et ce fût bientôt les silhouette du personnel qu'on pût distinguer emporté par ce raz de marée de coulante républicaine. Il faut dire qu' Acquitator ne s'était toujours pas soulagé complètement | |||
de l' acariâtre fardeau qui taraudait inlassablement le pourtour de son fondement. | |||
"Moi, ...ministre de la justice.... non, ....je ne veux pas". Le sieur Moretti divaguait complètement, l'air hagard, hirsute, blaffard, à la limite de l'inconscience , les yeux mi-clos tandis que le torrent de défécation continuait de se déverser de son orifice béant tel une bouche a incendie. | |||
C'est alors que l'innomable se produisit. | |||
La chose, d'un bel acabit, paraissait siphonner l'âme du maître tant et si bien qu'elle prit forme et s'anima. D'abord un bras de merde, puis un deuxième se materialiserèrent en tâtonnant au hasard les alentours. Dans un ultime spasme gastrique , le maître libéra un monticule noirâtre qui glissa se placer en guise de tête sur la cauchemardesque créature. La cinquième était en danger. | |||
C'est cette pensée qui traversa l'esprit du Marteau de la justice. A une vitesse fulgurante, il repris pleine possession de ses moyens, tourna dos à la créature, leva sa toge et se mit en position. Il crispa tout les muscles de son corps , et libéra un pet d'une puissance inouïe en direction du monstre de merde. Ce dernier fut instantanément vaporisé. Dans les décombres, un rayon de soleil vint éclairer les vestiges du O'tacos. | |||
Oui, la cinquième avait encore de beaux jour devant elle, tant qu' Éric Dupont Moretti sera là pour la défendre}} | |||
== Pavé #20 == | |||
Par ''JPPTV'' {{CDV|Pseudo=jpptv}} | |||
''"Maitre Dupont-Moretti, a des douleurs"'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=Maitre Dupont-Moretti, a des douleurs | |||
Il est 6h43, les oiseaux chantent, l'air est frais et la rosée du matin donne un si joli paysage. L'ogre, lui, nous fait trembler les murs par son dégazage matinal, faisant ainsi fuir ses oiseaux qui l'avaient si tendrement reveillé. | |||
Il essaie tant bien que mal a se lever, faut dire qu'avec ses yeux si brulant, causé par une bonne beuverie la veille, il ne voit pas grand chose. Les claquettes enfilée, le grand Akitator ressentit des doulueurs sur sa sphère anneau génitale. | |||
"Eh merde, v'la sa petite soeur", Aie... encore une hémorroide qui éclate comme étlaterait un ballon de baudruche, la deuxième en moins de 12h. | |||
Le Maitre compris qu'il ne pouvait plus faire semblant et qu'il était grand temps de faire un tour chez le médecin. | |||
Ni une ni deux, il se dirige vers son télephone mais désastre, le sang qui coulait entre ses fesses atteignit ses chaussettes. Il court alors aux toilettes, posa son cul aussi poilu que le torse a Demis Roussos sur la lunette, l'hécatombe commence... L'odeur est si intenable que Dupont-Moretti lui même se bouche le nez. | |||
L'étron est aux portes, il force, il pousse, de toutes ses forces il pousse... 10 minutes plus tard, son bébé est né. Un vrai paté de campagne bien frais, avec de beau morceaux de viande, il a l'air si beau qu'il donne si faim au Maitre. "Si seulement il puait moins le maroilles je me l'aurai bien mis sur une baguette". | |||
Il s'éssuie vaguement l'anus avec la main, si tremblante de douleurs puis reprenna son téléphone pour prendre rendez-vous a son bistrot favori La Bonne Fourchette}} | |||
== Pavé #21 == | |||
Par ''AlbusDumblebide'' {{CDV|Pseudo=albusdumblebide}} | |||
''"Dupont-Moretti contre DEPARDIEU"'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=Cette fois, il ne pouvait guère attendre davantage. Le ministre, haut magistrat, connaissait bien sûr tout du droit. Mais au-dessus des Lois humaines, temporelles, il y avait le repas. | |||
Onze heures dix-sept. Le gargouillis qui résonnait dans l'enceinte du palais de justice n'était qu'un avant-goût de la symphonie intestinale à venir. | |||
Le pas décidé, le pouls hâté, le teint rougeaud, l'hypertensé Dupont-Moretti faisait trembler les murs anciens tandis qu'il se rapprochait de la sortie. | |||
En poussant la porte, il la vit frapper la jeune greffière, à peine embauchée d'hier, causant un hématome d'un rouge des plus impressionants. | |||
"Hum, trois minutes de cuisson, feu vif". | |||
Moretti s'y connaissait en art, en couleur. Aucune teinte ne lui résistait. Sans prendre la peine de s'excuser, indifférent aux larmes de la malheureuse, il tremblait. | |||
Nerveux et furieux, il ne pourrait atteindre son restaurant favori... il lui fallait manger immédiatemment. La distance qui le séparait de son temple du palais, son vrai palais, celui qui lui servait à mesurer ce qu'il y avait de plus raffiné en ce bas-monde, était bien trop importante. Deux rues. Soixante-treize secondes. | |||
Il ne le pouvait pas sans prendre le risque de dévorrer un pigeon sur son passage. | |||
Signe du destin, une nouvelle enseigne gastronomique venit d'ouvrir. On y vantait les mérites de la nourriture à l'ancienne, bien éloignée de ces pitances mondialistes appauvries en protéines. Mais surtout, on y servait de la viande. | |||
Sur le pas de l'établissement, Moretti poussa un râle d'avidité. Le serveur, un homme malingre, qui n'aurait guère fait qu'un amuse-bouche, lui jeta un regard apeuré. | |||
- C'est... c'est pour manger ? | |||
- Manger ! rugit le ministre. | |||
Sans même y avoir été invité, il s'attabla à l'intérieur de l'établissement, bousculant les fines bouches sur son passage, picorant ici et là dans les assiettes des ces êtres inférieurs dotés des plus menus estomacs. | |||
Un rot bruyant brisa le carreau d'une vitre, mais il n'en fit rien. Tandis qu'il posait son céans sur une chaise de piètre qualité, il attendait. | |||
Le duel s'annonçait corsé, et le sourire qu'il laissait apparaître ne laissait aucun doute. Il appréciait cela. Le repas le détruirait, ou il détruirait l'établissement. Son intestin était prêt à partir en guerre. | |||
- Monsieur... vous... vous voulez la carte ? demanda une petite serveuse hésitante. | |||
- Oui ! | |||
- Je... je vous l'apporte... | |||
- Non, bougresse ! Je veux la carte, j'ai dit ! Toute la carte ! | |||
Tandis qu'elle le fixait, l'air hagard, il sentit la colère lui monter aux joues. Il frappa du poing sur la table. | |||
- Je ne plaisante pas ! La carte ! | |||
Alors qu'elle s'éloignait vers les cuisines en courant, il ajouta d'une voix terrible : | |||
- Avec un supplément sucre sur tous les desserts ! Et remplacez-moi ces salades de candaules par des frites maisons à l'huile ! | |||
Dans l'établissement, chacun s'était tû. Mais alors que Dupont-Moretti savourait sa domination, les yeux dans le vague, il entendit une voix pousser un rugissement terrible, profond, glottal. | |||
- MANGER ! MANGER ! | |||
Il leva la tête, et sentit son sang se glacer. La porte fut dégondée, tandis qu'une ombre massive cachait à présent la lumière du Soleil, par l'encadrement. L'homme qui pénétra dans cette arène du goût avait le nez de Dionysos, et l'embonpoint de tous les excès. | |||
Ses yeux parcourirent le restaurant, et il croisa le regard de Moretti. Sans un mot, les deux adversaires se reconnurent. | |||
- Je prendrai tout ! Rugit Gérard Depardieu. Et deux fois ! | |||
Moretti se leva et balança sa chaise à travers la vitre, causant les hurlements des clients apeurés. Une vieille dame chuta au sol, plongeant dans l'inconscience. | |||
Indifférent aux bouts de verre qui tapissaient le carrelage, Moretti fit un pas en avant. Il dégaîna sa fourchette. | |||
- Je prendrai trois fois la carte ! lança-t-il. | |||
- Et moi trois fois et demi ! soutint l'acteur d'un air goguenard. | |||
Furieux, excédé, Moretti souleva la vieille dame comatteuse, et la lança sur son ennemi. | |||
Il l'attrapa d'une seule main. | |||
- Je ne mange rien qui ne pèse moins de 130kg, argua Depardieu et en jetant la dame sur des clients, contre le mur. | |||
Ils chutèrent au sol dans une marre de sang, mais les deux gladiateurs de la glotte n'en firent rien. Ils portèrent chacun leur table, et la dressèrent l'une contre l'autre. | |||
- REPAS ! hurlèrent-ils d'une même voix. | |||
Les serveurs appeurés redoublèrent d'effort. | |||
D'abord, il y eut l'entrée. Sans se quitter des yeux, les deux hommes firent un carnage, une boucherie, un spectacle que Belzebuth lui-même se refuserait à regarder. Aucun témoin n'aurait pu rapporter la barbarie des grognements, giclures et autres gargouillis de cette guerre pancréatique. On pouvait voir les organes gonfler sous les chemises, la sueur suintant des pores de nos combattants. | |||
Il y eut ensuite le premier plat, envolé comme il était venu. Puis, le second, le troisième. Le huitième fut le moment où le premier rot de satisfaction fut émit. Le premier décès fut recensé dans l'établissement à cet instant. Depardieu émit un rire méprisant. | |||
- Pas mal, l'amuse-gueule. | |||
- Un peu léger, comme un magret trop cuit. | |||
Depardieu eut un renvoi. | |||
- Ne plaisante pas avec ces choses là, avertit l'acteur d'une voix terrible. | |||
Le moment du dessert. Les deux hommes avalèrent tant de sucre et de gras qu'on entendit même les assiettes pleurer de détresse. Les serveurs, terrés dans un coin, vomissaient à tour de rôle devant ce spectacle aussi atroce que divin. | |||
Lorsque la dernière goutte de sirop fut avalée. Les deux hommes se levèrent, sans ciller. | |||
- C'est tout ce que vous avez à nous proposer ? scanda Depardieu d'un air outré. | |||
- Un modeste apéro, un en-cas pour hommes-soja ! Approuva Moretti avec un sourire mauvais. | |||
Les deux hommes comprirent alors. Aujourd'hui, ils ne seraient pas ennemis. Ils conjugueraient leur puissance pour anéantir ce fragile établissement qui avait eu l'audace de les défier.}} | |||
== Pavé #22 == | |||
Par ''HerculeACNL'' {{CDV|Pseudo=herculeacnl}} dans un style particulièrement littéraire. | |||
''[https://jvarchive.com/forums/42-51-68439803-1-0-1-0-dupond-moretti-annihile-un-restaurant-et-ses-chiottes "Dupond-Moretti ANNIHILE un RESTAURANT et ses CHIOTTES"]'' | |||
{{BoxPavé|Pavé=Déjà la rumeur courait dans toute la cuisine. On vit l’effroi disputer à la fatigue les visages blancs des commis, et la respiration si tranquille du chef devint pareille au râle strident d’une voile au vent. L’ouvrier n’était certes pas homme à ployer devant la besogne, et bien qu’il maîtrisât son art, le coeur dur que ceignait son tablier ne put contenir cet excès d’émotion. Chacun se figura que le taulier chiait dans son froc. | |||
Sous les visages hagards, la République promenait son corps potelé entre les tables. Elle avait le regard serein, plein du contentement des gens importants dont les exploits ne lassent jamais aucune lèvre et qui savent acquise la déférence marquée du petit peuple. Par l’effet de ses succès au prétoire, Dupond-Moretti fut installé à la plus belle table, au centre de la salle, cependant que sa lourde présence bouscula quelque peu l’aise des clients, lesquels abrégèrent leur déjeuner pour fuir le lieu. Il s’en suivit que le ministre resta seul attablé, les yeux tombant sur la carte, et à mesure que la lecture des plats se poursuivait, l’ogre de cour retroussait ses babines et laissait apercevoir à qui de droit ses dents jaunies par une consommation immesurée de tabac, comme le dernier avertissement du prédateur à sa proie. Son choix se porta sur une variété exotiques de plats africains, ainsi que l’exigeait la résistance aux idées nouvellement fascistes. | |||
Quand on le servit, l’affamé se pourlécha pendant qu’il humait les fragrances délicates de son assiette. Il orna son second menton d’une serviette de popeline immaculée, comme un hommage à sa profession, saisit de ses doigts obèses un premier morceau de pain blanc qu’il porta à ses crocs, puis dans une symphonie bruyante, mâcha sans éducation, la gueule ouverte, la modestie ostie. Alors, de ses entrailles se fit entendre un bruit de tempête ; le son diabolique des trompettes de l’eschatologie chrétienne, le jour où les dieux surgirent dans le monde des hommes afin de réaliser mille prodiges, de l’anéantissement de Babel au foudroiement de Sodome. Oui, le gros Moretti allait accomplir un miracle de cette espèce : il allait chier. | |||
De sa chair épaisse, il ouvrit la porte des sanitaires, et devant ce Pantagruel de ministère, le miroir éclata et dispersa partout les copeaux de verre qui formaient son ensemble. Ce fut ici le dernier aveu de l’essence surnaturelle du Garde des Sceaux ; comme à Damas s’aveugla Saül de la lumière de Yahvée, Dupond-Moretti brisait les choses par son reflet. Personne ne se souvint de ce qu’il advint ensuite. Tout disparut dans l’effort de ses sphincters, et les badauds attirés par l’horreur ne virent que les décombres fumants de l’immeuble, presque engloutis dans un torrent de merde qui exhalait les relents méphitiques du déjeuner de l’avocat. Le barreau et le gouvernement perdirent ce jour un ami proche, et rien ne fut jamais comme avant.}} | |||
== Voir aussi == | |||
* [[Gérard Depardieu doit chier de ces étrons]] | |||
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[[Catégorie:Gastronomie]] | |||
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Dernière version du 7 septembre 2024 à 21:32
Le pavé Dupond-Moretti est un pavé apparu sur le forum 18-25 en juillet 2020, créé par le forumeur Label_Gueule [1]. Il est ensuite enrichi largement popularisé par plusieurs forumeurs, notamment TeteDePizza et Traven.
Description[modifier | modifier le wikicode]
Éric Dupond-Moretti est un avocat et homme politique français, ministre de la justice sous Macron depuis 2020. Physiquement il se distingue par son embonpoint et sa gueule de bagnard.
Le pavé démarre par la phrase : Maitre Dupont(d)-Moretti est XXX. On y découvre d'abord une présentation du cadre dans lequel aura lieu l'histoire du pavé, puis de l'arrivée de Dupond-Moretti dans le restaurant dans lequel il va faire une commande gargantuesque. Une fois le repas terminé (et copieusement arrosé), la scène finale : Dupond-Moretti se précipite (ou tente d'aller) aux toilettes pour se purger de son festin. Le pavé est remarquable par son style très descriptif et littéraire.
Le topic originel [JvArchive] ne contient pas de passage au restaurant.
Pavé original[modifier | modifier le wikicode]
Par Label_Gueule[1].
Les crottes de Dupond-Moretti
Ca c'est quelque chose non ?
Quand il s'assoit sur le trône du Palais de justice déjà le chiotte est en PLS. Le WC a qu'une hâte, c'est que le gros Dupont fasse vite ce qu'il a à faire pour ne plus être étouffé par ses deux grosses fesses poilues.
Mais Dupond personne lui dicte ce qu'il a à faire, surtout pas quand il s'apprête à chier. Il en profite pour réviser sa plaidoirie tout en s'allumant une gitane sans filtre :
"Moué ok, vice de procédure, oué.. article 9... argg."
Ca y'est le gros Dupond se met à pousser et c'est un énorme colombin du fin fond de ses entrailles qui se met à voir le jour, tout doucement. Il a dû mal. Il rougit. Faut dire que c'est pas rien ce qu'il va balancer à la flotte. Le gros Moretti a bouffé à la brasserie du Bougnat ce midi : 4 oeufs mayo en entrée, 3 andouillettes accompagnées d'un petit kilo de pommes de terre rissolées bien huileuse, des flageolets, une île flottante et une part de tarte trois chocolat en dessert.
Un énorme plouf retentit au palais. Le juge connaît bien ce son. Ca veut dire que le gros Dupond va bientôt débarquer et plaider au top de sa forme.
"Moretti, s'il n'a pas chié une brique avant le procès il est pas bon" disait encore un magistrat il y a quelques temps. "En revanche, s'il est satisfait du cake qu'il vient de démouler ça devient une machine de guerre, vaut mieux pas être en face".
"Je pense donc je chie, je chie donc je plaide". Voilà donc le cogito de l'ogre de Maubeuge.
Dupont-Moretti a fini. Pas le temps d'arracher minutieusement feuille par feuille le rouleau de PQ, Akitator enroule la moitié du rouleau autour de sa main et se frotte péniblement la porte de la caverne avec une rudesse d'ours mal léché qu'on lui connaît si bien. Facilement irrité, gros Dupont n'a plus le temps. La fin du nettoyage aura lieu sur le chemin entre les chiottes et le lieu du procès, où l'avocat utilisera sa robe de Maître en guise d'essuie tout.
Tout est enfin prêt et tout le monde l'attend. Avant de pousser la porte de la salle d'audience, Dupond-Moretti esquisse un dernier sourire.
Il a la pêche. Et pour cause, il a posé sa pêche.
Pavé #1[modifier | modifier le wikicode]
Posté le 8 juillet 2020 par TeteDePizza[2].
Un pet résonne dans le ministère.
Ouais, y'a plus de doutes là... J'ouvre l'évacuation DM2020
L'arrivée de Dupont-Moretti au ministère de la Justice, garde des Sceaux, ça a été un choc pour nous. On étais pas préparé, toute la plomberie du ministère est pas taillée pour ce genre de gabarit, c'est du PVC de 40, du classique... Ce qui était largement suffisant pour ces baltringues qui habitent le ministère. Mais l'arrivée de Dupont Moretti ça a tout chamboulé, on a dû installé des chiottes spécialement pour lui, avec toute une évacuation adaptée à la morphologie du type.. Hors de question de travailler avec du PVC, on est revenu à l'ancienne, des grosses canalisations en plomb de 100mm de diamètre, c'est le plus gros qu'on ai trouvé, et encore, ça nous fait défaut parfois... On a du installer une pompe à pression dans les cas de bouchage (qui sont fréquents...) qui monte à 15 bar pour évacuer les canalisations. Raccordé directement à la Seine, on a dû mettre en place un système d'écoulement en douceur, la première que Dupont Moretti nous a lâché a manqué de faire débordé le fleuve... Panique sur les bateaux mouches, des bobos trempés sur les bords des quais, on est passé à deux doigts du scandale...
Faut dire que vous avez bien regarder cet homme
C'est pas un homme du commun, qui avale ses steaks de soja par bouchée de nonne, ce mec c'est du costaud. Ça t'enquille des kilos de barbaque, et les patates qui vont avec.. En plus de la coke, j'te dis pas la constipation, ça marine des jours entiers avant de partir pour Tobrouk.. En fin de ligne, faut pas s'attendre à une petite chiasse de bobo alimenté aux fibres, c'est un amas de merde immonde par paquet qui s'entasse dans des chiottes jamais trop grande.. Et ça part pas en silence, on a dû fixer tout les meubles aux murs pour éviter le désatre à chaque départ de course. On est en communication directe avec le Bureau Centrale Sismologique Français, pour les prévenir quand le Duc se met sur le trône. Un Dupont Moretti en grande forme c'est du 5.4 sur l'échelle de Richter, alors certes ça t'abat pas une ville mais crois moi que tu t'accroches à ce qui viens quand le garde des Sceaux à fini son café clope..
Pavé #2[modifier | modifier le wikicode]
Les pas se rapprochent...
Pesants...
Ils résonnent lentement sur les marches en bois de ce couloir fatigué du Palais de Justice.
Adrien, devant son écran, sent sa gorge se nouer, et il s'empêche de jeter un regard à Agnès, sa si charmante collègue...
Celle-ci lui tourne le dos, soudainement pétrifiée face à la petite photocopieuse Xerox qu'ils se partagent, dans ce modeste réduit du 3ème étage du Palais.
Adrien voit les épaules de la jeune trentenaire se mettre à trembler.
Il entend un sanglot étouffé et il sait qu'elle pleure déjà...
Lui-même subit deux spasmes nerveux violents, qui manquent de l'éjecter de sa chaise.
Les deux collègues, bien que greffiers chevronnés, habitués au rituel démoniaque, ne se regardent pas.
Ils savent ce qu'ils verraient dans les yeux de l'autre...
La même panique totale.
Ils attendent donc, comme les condamnés à mort qui entendent le peloton d'exécution s'approcher.
Ils savent que la porte du couloir va s'ouvrir...
Acquittator, de son nom de scène, lancera alors un grognement sourd.
Celui qu'ils surnomment : "La Bête", marquera alors un temps d'arrêt devant leur misérable abri, débouclant déjà sa ceinture, le visage rouge vif, les yeux exorbités.
Les gratifiant au passage d'un regard de bovin en fin de ruminement, il lâchera un alors un pet retentissant, annonçant le début de cette heure innommable, indescriptible.
Et il enfoncera brutalement la porte qui donne juste en face de la leur.
La porte des toilettes du 3ème étage...
Sainte mère de Dieu...
Adrien sort le beretta qu'il à acquis illégalement la veille dans une bourse aux armes. Il l'arme et le plonge dans sa bouche.
Agnès fond en larmes lorsque retentissant les premiers hurlements inhumains...
Adrien tire avant d'entendre les murs se mettre à trembler.
(Les prénoms ont étés modifiés.)
Pavé #3[modifier | modifier le wikicode]
Second pavé de Traven008 [3].
Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien. Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol. Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit.
Antonio, c'est son prénom, s'approche. Cette table est sous sa responsabilité, dans la belle brasserie que fréquente régulièrement Maître Dupont-Moretti, "Au Chien Qui Fume".
"-Monsieur Dupont-Moretti ? Vous allez bien ?"
Dupont-Moretti ne répond pas, mais un rot puissant sort de sa bouche, accompagné d'un morceau de bavette d'aloyau.
Il vient de la terminer, et semble vouloir attaquer ses desserts, un cheesecake au citron vert et 3 glaces Coupe Colonel (ses bras s'agitent dans leur direction du moins)...
Le Maître tente de les rassembler devant lui, mais les vestiges de son repas (3 burgers au bacon, un poulet fermier rôti, et une dorade royale) encombrent la table de six places dont il se sert.
Antonio aurait aimé le débarrasser, c'est son métier, mais le Maître lui à jeté sa carafe (il n'en avait pas l'utilité) quand il à tenté de saisir une assiette presque vide.
Heureusement, Tonio pratique le bougre depuis plusieurs années, il l'a vu venir et a pu la rattraper au vol, évitant ainsi à un touriste japonais un aller simple pour la Pitié-Salpètrière.
Maître Dupont Moretti lève la tête, plissant ses petits yeux rougis par les deux bouteilles de Gigondas qu'il a terminé à même le goulot.
Il pose ses deux poings sur la table pour se lever, manque de tout faire s'écrouler, et rugit dans la salle, cramponné à la nappe: "Antonio ! Je dois partir ! Une affaire urgente m'attend ! Faîtes moi livrer ces desserts au bureau ! Je dois ..."
Antonio comprend ce qu'il se passe.
Le Maître à le cigare au bord des lèvres.
Le train de l'enfer est en marche.
Les portes de L'armageddon sont en train de s'ouvrir.
Chaque seconde compte dèsormais.
Il le saisit par le bras, l'entraîne vers les WC, mais le Maître titube, continuant de régurgiter de lourds postillons. Il hurle : "Je n'ai pas besoin d'aide!"
Arrivant devant les toilettes, le Maître avise un grand vase de fausses fleurs. Il n'ira pas plus loin.
Soulevant sa robe de d'avocat, il maintient son arrière train au-dessus du vase, pousse un cri puissant venu des âges sombres, et soudainement déchaine les enfers.
Le visage ècarlate, une grimace effrayante lui défigurant la trogne, il hurle: "Pour la Cinquième! Montesquieu!" L'Abomination est totale, absolue. Le spectacle est innomable, bestial et rapide...
Semblant reprendre ses esprits, il secoue la tète, saisi le menu que tient Antonio et se torche vaguement avec...
Il saute du vase fûmant, lâche une flatulence finale et laisse tomber un vieux billet de 200 euros au sol.
Il s'élance ensuite vers la sortie sans même regarder Antonio.
Le Maître quitte alors le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe...
Une belle après-midi Républicaine l'attend...
Pavé #4[modifier | modifier le wikicode]
Troisième pavé de Traven008[4].
Maitre Dupont-Moretti est concentré.
Voici une demi-heure qu'il etudie le menu de la brasserie faisant face au Palais de Justice.
N'ayant pas mangé depuis plus de 3 heures, son estomac lui signifie son impatience, grondant, vrombissant tel un moteur de Tuk-Tuk.
Dupont-Moretti a décidé : il fait un signe de main au jeune serveur sans même daigner lever les yeux de la carte.
"Vous! Voici ce que je prendrais! Et fissa, jeune homme!"
Le Maître adore ce terme, "fissa!", il s'en sert regulièrement sur les gueux et autres grouillots qui ont la chance de pouvoir le servir.
Le Maître commande alors un repas digne de sa stature: Trois compotées de tomates au chèvre frais en entrée, un cabillaud rôti et deux pavés de veau en plat, le tout accompagné d'une fricassée de pleurotes et de deux baguettes. En guise de dessert, une assiette de fromages et deux clafoutis aux poires suffiront aisément.
Il ajoute à ceci deux bouteilles de Vacqueyras, et expedie le loufiat d'un lever de menton accompagné d'un pet retentissant.
Pourtant à son aise, le Maître sent nonobstant une gêne poindre et troubler son bonheur d'homme libre et démocrate.
En effet, il s'était de bon matin levé, et après avoir expedié sa toilette (d'un coup d'oeil satisfait dans le miroir), il avait terminé la douzaine de sushis lui restant de la veille.
Le Maître sent son ventre bouillonner...
Il se lève avec prestance, et se dirige vers les WC. Ceux-ci s'avèrent occupés.
Dupont-Moretti ordonne: "Vous! Sortez immediatement! La République vous l'ordonne! Salaud!" Pas de réponse...
Le Maître ne peut plus se retenir.
Positionnant son arrière train au dessus du lavabo, il commence à déchainer les enfers tout en hurlant. "Les Valeurs de la République, salaud!"
Son tein écarlate, une grimace abominable lui tordant la trogne, il livre la pièce à L'Armageddon. L' Effroyable s'accomplit, des tomberaux de chiasse volent et s'accrochent aux murs, au sol, à la glace, pendant que Dupont-Moretti éructe: "Pour la Cinquième!"
Le Tsunami passé, Maître Dupon-Moretti remet sa robe en place, et contemple l' Horreur d'un regard satisfait.
Il revient à sa table, et contemple la rue alors que les premiers hurlements horrifiés lui parviennent...
Pavé #5[modifier | modifier le wikicode]
Quatrième pavé par Traven008[5].
Le Restaurant La Cabasse avait à peine ouvert ses portes que Maître Dupont-Moretti y entrait fièrement, regardant avec plaisir les loufiats dèja à l'oeuvre.
Depuis qu'il profitait des ses quartiers d'été dans la charmante bourgade de Bormes-Les-Mimosas, il y venait tous les midis.
Il prit possession de sa table préférée, qui donnait directement sur la plage, peu peuplée à cette heure chaude.
À l'abri de la teinture le protègeant du soleil, Le Maître savoura la brise passant à travers sa chemise en lin, et appella la serveuse d'un viril signe du menton. Il avait faim...
"Bonjour Monsieur." dit-elle simplement, confirmant le fait qu'elle ne le reconnaissait pas. Le Maître en fût amusé, toujours heureux de l'incognito que lui fournissent les simples d'esprit, et passa sa commande.
Il fit léger, deux salades de poulpes en entrée, trois Lobster Roll et une cinquantaine d'huîtres en plat, le tout accompagné de poulet frit, pour l'équilibre général.
"Vous attendez du monde?" demanda bizarrement la si jolie sotte. Le Maître la chassa du revers de la main et, allumant un cigare, reprit sa contemplation.
Il savoura la vision des quelques prolétaires trop heureux de se baigner à ses pieds, nourrissant leur marmaille bruyante de sandwichs fait maison.
Le Maître, lui, Républicain de haut vol, Démocrate bien fait, ne se baignait jamais, ni ne se mettait en maillot de bain, son goût certain ne lui autorisant pas à se mêler au vulgaire contribuable.
Le temps de fumer son cigare, un Cohiba offert par un ami Socialiste, les plats arrivèrent, portés par trois jeunes visiblement du cru, eux aussi trop bêtes pour s'apercevoir du Divin qu'ils pouvaient presque toucher.
Le Maître attaqua derechef, tout en puissance et à l'instinct, comme à son habitude. Ses bras volant d'un plat à l'autre, sa mâchoire puissante réduisant les chaires, il aspira les huîtres par poignées, et fit un sort au reste, projetant entre quelques grognements des résidus sur les tables voisines.
Il termina le tout en dix minutes à peine, rôta puissamment et repoussa la table d'un bon mètre afin de respirer.
Rallumant un cigare, il sourit en voyant la servante ramasser les vestiges de son repas à même le sol. Qu'il est bon être un homme libre et ayant foi en sa liberté...
Maitre Dupont-Moretti s'octroya une sieste bien méritée et ferma les yeux.
Subitement, Le Maître sentit un gargouillis violent remonter de son estomac, et une brusque sueur froide le reveilla. Il n'avait pas bougé depuis sa sieste, serait-ce une allergie ? Aurait-il mangé trop vite ?
Impossible. Son corps ne l'aurait jamais trahi. Il se leva difficilement, sentant un océan de lave lui brûler les entrailles, et titubat sur la plage. La douleur montait, indescriptible...
Il s'approcha d'un jeune garçon bouclé, immobile devant lui, saisit son sceau bleu turquoise, et l'enfonça dans le sable.
Il défit son pantalon, et s'assit lourdement sur le jouet, les yeux exorbités, rejetant l'enfant d'un simple regard animal.
Puis il poussa un hurlement de Kraken.
Les minutes qui suivirent furent indescriptibles...
Des sauveteurs fuirent à la nage, alors que des parents rendus fous par le visage de L'Abominable abandonnèrent leurs enfants face au danger.
Plusieurs cas de suicide par noyade furent reportés.
Cela eut lieu un 3 Juillet 2013.
Pavé #6[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par ostreiculteure [6].
Maître Dupont Moretti est fatigué.
Après une enième plaidoirie dont il apprécie le caractère éphémère, le maître a faim.
Son estomac lui envoie un signal fort et strident, le genre de bruit dont on se souvient même 20 ans après, « après avoir entendu ça, on peut mourrir tranquille » aurait dit le gaulliste Thierry Roland.
Maître Dupont Moretti se dirige alors vers l’une des Gargotes « Le lutèce » qui fait face au palais de Justice. Un lieu où se mêlent éboueurs du boulevard du Palais et ténor du barreau.
Sans même un regard pour le petit personnel le maître pose son arrière train sur une table habituellement réservé pour 6 personnes. Ici c’est lui le chef. Personne n’ose rien lui dire et certainement pas l’apprenti Lucas, 17 ans, en école d’hôtellerie.
Mêlant dédain profond des petits ouvrier et charisme rauque, le Maître appele un serveur, comme un dresseur chevronné apostropherait son chien. « FIOUUUU ! Vous ici ! Mettez moi un rognon de bœuf et une cervelle de mouton ! FISSA » . Le serveur s’exécute sans même une once de rébellion, ici c’est Maître Dupont Moretti le chef. « Pour éviter un carnage, mieux vaut le servir le plus vite possible sans discuter »
Le maître mange, se remplie la panse, les crocs sont acérés et les bouchées rapide. Quelques morceaux de cervelles de mouton se coincent dans ces dents et frottent les rognons de bœuf qui s’enfoncent dans la bouche du maître sans temps mort. Nous offrant ainsi une chorégraphie gastronomique des plus impressionnantes.
Mais soudain ...
Le maître s’arrête, le maître vacille, le maître grogne. Il tombe alors sur la table, quelques bruits de mastication sont perceptible par les clients tout bonnement indignés du triste spectacle auxquels ils sont en train d’assister.
Tout à coup, la nouvelle de repend a la vitesse grand V dans le quartier et les curieux du tout Paris affluent très vite dans le restaurant pour assister et filmer le triste spectacle du maître, pateaugeant dans ses restes de nourriture. La barbe grisonnante trempant dans la sauce moutarde des rognons, tandis que sa lange effectue des petit mouvement d’essuie glasse sur l’assiette.
Tout un coup, pris d’un sursaut de fierté, le maître se relève. Il sent que le carnage scatophilique n’est pas loin. Il pousse un hurlement des plus bestial.
Des lors, tout le personnel du restaurant comprend que l’apocalypse est proche, Cerbère lui même ne pourrait pas suffire à garder fermer les portes du cul du maître .
C’est le jeune Lucas, 17 ans qui a la lourde tâche d’accompagner le maître vers le trône. Il y va d’un pas décidé et ferme. Ses formateurs lui avaient déjà parler du maître et de ses pulsions aérophagiques. Mais il n’y voyait qu’une lointaine légende, comme celle que l’on raconte aux enfants pour les endormir... Mais le destin est parfois malicieux, et c’est à lui de s’occuper de la bête. Il empoigne et secoue fermement la longue robe du maître. « Maître, il est l’heure. Veuillez me suivre s’il vous plaît » .
« JE N’AI BESOIN DE PERSONNE , LÀ RÉPUBLIQUE C’EST MOI ! » repondit l’oiseau d’un ton rempli de défi.
Sur ce, le maître se leva d’un pas décidé. Le premier pas vers les toilettes fut facile, pour les suivants c’est une toute autre histoire. Au second pas, il sentit un souffle chaud dans son fion, le genre à faire transpirer le sirocco, ce fameux vent saharien. Le troisième pas fut décisif, le premier liquide chaud sortie tout droit du fion du maître se fit sentir dans tout le restaurant.
Le jeune Lucas ne pouvait pu rien faire, tetanisé il s’assied et se contenta d’observer ce qui s’annonçait comme la troisième guerre mondiale.
Le maître agrippa alors un sceau à bouteille, baissa sa splendide robe d’avocat. Des lors le combat commença, « PAR MONTESQUIEU » s’écria Dupont-Moretti Le spectacle fut rapide, puant et désordonné. A la fin de l’empoignade virile opposant le maître à sa chiasse, l’odeur nauséabonde envahit le restaurant, provoquant des malaises. Certains se mirent à pleurer quand d’autres applaudissaient pour ce spectacle ragoûtant et novateur.
Et c’est ainsi que l’avocat prit ses quartier, faisant tomber un billet de 200€ sur le sol. Et sans adresser un regard au petit personnel, il s’en alla. Ce jour là le maître traumatisa une dizaine de personne, bambins et personnes âgés présente ce jour là s’en souviendront encore dans 10 ans. Mais chaque homme a son destin, ce jour là, le sien fut de chier dans un seau à bouteille.
« vita sic est »
Pavé #7[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par bigbillbroonzie [7].
Il était encore tôt, ce dimanche 21 juin, solstice de l'année 2019, mais Maitre Dupond Moretti irradiait déjà de sa lumière la ville d'Annecy, bourgade de province où le Maitre aimait à se ressourcer le temps d'un week-end.
Pensif, il contemplait du haut de la terrasse de son penthouse le vaste lac niché entre les deux versants de la montagne verdoyante. Le lac d'Annecy, perle azur posée sur son écrin alpestre, élevait l'esprit de l'auguste avocat qui avait coutume de plonger ses beaux yeux bleus dans ses eaux clairs. Ce faisant, il s'abîmait en pensant à des idées hautes : la Justice, le Bien, les pieds de la nouvelle petite greffière … L'âme délicate du Maitre était si bien disposée à ces moments de ravissement qu'il ne pouvait en être tiré que par les appels les plus triviaux et les plus insistants de la nature.
« J'ai la dalle ! », s'exclama-t-il pour lui même, ponctuant l'assertion d'un pet gras.
Le Maitre se décida à pousser les portes du Yéti Ventru, un truculent bouiboui à l'ombre des arcades du centre ville, où il avait ses habitudes. La journée promettait d'être chaude, aussi M. Dupond Moretti, en cette heure matinale, s'installa-t-il en terrasse afin de profiter de la bise rafraichie par les glaciers tout proches. Un jeune serveur en livrée, une vingtaine d'années à peine, le cheveu orange vif et le menton fuyant, s'approcha prudemment de celui que tout le petit personnel, à l'abri des cuisines, appelait l'Ogre des Flandres. Le jeune homme connaissait bien les habitudes de l'avoué et s'étonnait de le voir s'attabler de si bonne heure. « Ce sera comme d'habitude, Monsieur Moretti ? s'excusa presque le rouquin, avec une déférence teintée de crainte. - Non, plus vite que d'habitude… Enfin, si c'est possible ! » rouspéta le Maitre, joignant à la prière un effroyable gargouillis de ventre.
Le personnel n'était pas encore au complet, mais tout ce petit monde se mit en branle et redoubla d'efforts, car chacun connaissait les colères légendaires du Maitre, et tous les redoutaient. Pendant près de trois heures, la table de l'avocat fut garnie avec empressement par le serveur, et presque aussi vite débarrassée par la voracité du plaideur.
Dupond Moretti n'eut qu'à faire claquer trois fois ses puissantes mandibules pour engloutir les trois grandes tartines d'Abondance servies en guise d'amuse-bouche. Le palais à peine rincé par le Génépi, le bon Maitre s'attaqua sans tarder à la fondue faisant office d'entrée : le bras enfoncé jusqu'au coude dans la marmite où frémissaient les trois fromages, il faisait voler, comme un joueur de bonneteau, les morceaux de pain de la corbeille à la casserole et de la casserole à sa large bouche. Les serveurs eurent ensuite bien de la peine à tenir le rythme vorace imposé par le Maitre et sa raclette. Dans une véritable symphonie de caquelon et de coups de fourchette, le récital de l'avocat vint à bout de trois meules de fromage, huit jambons secs, quatre livres de viande des grisons et pas moins de seize cent patates. Ce plaidoyer goulu ne s'interrompait que quand Moretti, le gosier asséché par cette bacchanale, faisait une pause pour sucer directement au goulot les vins d'Abymes et d'Apremont qu'il tétait tel un chevreau obèse.
La bouche luisante, l'oeil à demi-clos par l'ivresse et la barbe dégoulinant encore de fromage, le Maitre, rendu à moitié fou par la satisfaction sans retenue de sa boulimie congénitale, tonna d'une voix de stentor :
« Par la Cinquième ! Qu'on saute les desserts et qu'on m'apporte directement ma grolle ! »
Alors le rouquin, le visage perlant de sueur, le dos courbé par l'effort, fit venir des cuisines sur une sorte de pousse-pousse une grolle gargantuesque, qui contenant plusieurs litres de ce fameux digestif savoyard, mélange de café, d'épices et d'alcools forts, véritable fierté des gens de ce pays. L'avocat y plongea directement la tête et but, but, but le liquide chaud à grandes goulées sauvages qui éclaboussaient sa chemise dont la blancheur de naguère n'était plus qu'un souvenir.
Alors, d'un coup d'un seul, comme se déclenchent avec cruauté les avalanches dans ces contrées alpestres, le tord-boyau fit son effet. Maitre Dupond Moretti, prit d'une violente crampe d'estomac, se figea, les paupières tremblantes, le dos inondé d'une sueur fiévreuse. La colique le tenaillait avec tant d'ardeur que le Maitre se figurait qu'on lui siphonnait directement l'intestin. Il voulut se lever mais ses jambes ne répondaient plus, comme si elles savaient d'elles-mêmes qu'elles ne pouvait supporter le poids que faisait désormais l'avocat. Il fallait agir, et vite. Son intelligence engourdie par la chaire et imbibée de boisson tournait au ralenti. Mais son œil, toujours vif, se posa alors sur le chariot qui avait servi à apporter la grolle. Dans un dernier éclair de lucidité, le Maitre se représenta mentalement le jeune serveur usant de son pousse-pousse pour le conduire incontinent au water-closet. C'était la seule solution. C'était une question de secondes avant … avant que ….
« ROUQUMOOOOUTE !!!! AUX CHIOOOOOTTES !!! POUR ADAMAAAA ! »
Mais ces ordres confus furent donnés trop tard. Déjà le large pantalon du Maitre se remplissait du terrible étron, vestige de son funeste banquet ; déjà la merde chaude remontait dans son dos et coulait le long de ses jambes ; déjà les fèces débordaient de son complet, filaient sous la table, inondaient la rue même, suivant les rigoles en pentes pour enfin se jeter dans les canaux de la ville, désormais souillés par Dupond Moretti.
On nettoierait, bien sûr, et tout le monde tairait le nom du coupable : ne le promettait-on pas à une carrière de ministre ? Mais les tendres amants qui se décideraient, ce triste dimanche, à visiter la Venise des Alpes et à franchir main dans la main le Pont des Amours, auraient à coup sûr une bien étrange surprise !
Pavé #8[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par FidelCuistro3 [8].
Le quartier tendait vers le démocratique, les rues en journées battues par les babouches, se muaient la nuit en méandres putrides.
En émergeait alors un peuple laborieux, à la démarche sournoise et d'un caractère visqueux.
Car ces gens là il pataugent, ils errent d'un air résolu de pitié à travers leur marais dernier cri, le jus jusqu'aux cuisses.
Pourtant selon l'évolution ou du moins l'adaptation sommaire et de bon sens, l’engeance immonde de la faune locale eût dû être doté de longues jambes, qu'elle dégénère en échassier sordide en somme, histoire que l'horizon de merde il y gagne une sorte d'insignifiance.
L'on s'en doute les échassiers jamais ne naquirent, la mutation sociétale en général ça ne tend pas à la consolidation des gènes supérieurs.
A force ont leurs avaient fourgué les palmes pour mieux y nager dans leurs fange, des branchies même qui leurs poussaient à ces damnés invasifs.
Moretti, énorme, naviguait, raclant portières et maçonnerie, on eu pu croire que c'était par loisir, mais imaginer pareil pachyderme se mouvoir sans tyrannique cornac relevait de l'énorme méprise.
En vérité l'avocat digérait plus qu'il n’avançait, s'étant sustenté à l'ultime brasserie des environs, ce gigantesque porc avait tant baffré, que tel un docteur Goebels hystérique l'estomac avait décrété la digestion totale.
Ce concours exclusif des organes à la défécation finale, priva le ministre du moindre discernement, aussi se permit t'il en pleine rue, d'octroyer un peu de conditionnelle. L'ogre sourit, il pouvait bien mépriser les magistrats, lui le gros Moretti s'acquittait de leur labeur à l'unique force de son rectum.
Cependant tel un juge rouge sénile, l'anus de l'avocat fit preuve du plus profond laxisme, alors qu'il ne souhaitait pas trop ébruiter l'affaire, la toile tendu du caleçon vibra.
Youcef et Mohamed frémirent, ce qu'une autre civilisation eût pu tenir pour le chant liturgique et subtil d'un vieil anachorète, nos deux larrons l'interprétèrent en une savante et lointaine sourate.
Fébriles ils poussaient avec peine un rutilant scooter, adoptant la démarche souple et mesurée qui jadis gardait la mule âgée de piétiner le scorpion fielleux .
Mais point ici de somptueux crépuscules orientaux, en ces heures tardives seules les lampes à vapeur de sodium teintaient de paludisme les yeux luisant des deux jeunes, moins heureuse encore fut l'apparence de leurs livrées sportives, neuves certes, mais qui tiraient à l’écœurant carnaval.
Cependant et a leur décharge rappelons que tout honnête homme n'aurait dans ce dédale de faible inspiration grecque, adopté démarche moins veule.
Youcef se figea, une odeur acre assaillit ses larges narines, il en fallait plus pour impressionner Mohamed, certainement un reste de semoule qui engorgeait le caniveau et puis la motocyclette était lourde, un détour exigerait d’excessifs labeurs.
En dépit de la pestilence croissante, nos deux larrons s'enfoncèrent dans la ruelle fétide.
Eric était en perdition, certes de savantes contorsions du sphincter avaient pour l'instant éluder de terrible fracas, seulement l'ogre de Maubeuge il n'a pas le pet mondain, la flatulence de loisir il connaît pas, lui quand il lâche une caisse c'est qu'on peut passer à la première série et contrairement à Rodin, les penseurs de gros Dupond, ils sont loin de sonner creux.
L’œil dément le ministre balaya la ruelle à la recherche de la moindre palissade dont une lacune eût pu offrir l'accès sur un vague terrain d'aisance.
Moretti jura, puis dans un sanglot et avec la merde au cul il avoua que le pittoresque populaire du gros Hugo s'était ranci, plus de terrain vague, plus de palissade, même qu'ici son gavroche il aurait pas tenu jusqu'à sa première barricade, on l'aurait planté de manière précoce à la sortie de la C.A.F
Rien ! Pas d'issue ni de coin tranquille, seulement de mornes façades bardées par les méchantes carrosserie du parc automobiles français, le tout baigner dans cette lumière crue de lampes à décharge.
Le tout ? Non ! Par chance un lampadaire vandalisé offrait la pénombre inespérée, le garde des sceau s'y rua, la lourde ceinture débouclé son pantalon de soie vient mourir en un drapé onctueux frôlant un caniveau alors luisant de l'urine maturée de la journée.
Pour Acquitator la victoire était acquise, ces souliers de daim marinaient copieusement dans la pisse mais cette foi c'était certain il ne chierait pas dans son froc.
Irradia alors à travers ses entrailles un lancinant présage, le gros homme, sans être versé dans le divinatoire saisit avec effroi que la lutte ne faisait que débuter.
Lors d'une tentative désespéré il maquilla le borborygme abjecte qui s'échappa de son anus par l'imitation simiesque du miaulement d'un chat.
Le caporal Jambert renâclait, sottement séparé de la patrouille il « quadrillait » comme l'avait suggérer le supérieur. Nerveux, le gendarme jurait que le caniveau sentait l'urine de dromadaire, pire, non loin agonisait en pétant je ne sais quel enroué félin.
Fruits probables de l'imagination débordante d'un homme médiocre, ce dernier en était néanmoins certain, il n'allait pas tarder à tomber sur l'énorme charogne.
Dans le fourgon il se flairait plus pisser le Jambert avec son saillant uniforme, faut dire avec sept camarades, prévenir le vol potentiel d'un cyclomoteur ça se situait dans l'abordable.
Or il était plus là le scooter, dérober le scooter ... quant au supérieur il avait dit jadis que c'était pas du niveau de la gendarmerie, ainsi c'était dorénavant une question d’orgueil, ou d'honneur selon le supérieur.
Seulement les gendarmes, si on peu admirer leurs versions d'élites et monté de l'empire, ils ont toujours été plus fort pour tirer dans le dos des poilus qui avançaient pas assez vite vers la tranchée d'en face.
En témoigne le palmarès du Jambert, son ultime fait d'arme n'était pas de galoper dans le sillage du maréchal Ney, c'était d'avoir infligé 150 € d'amande à Gérard qui avait doublé à 140 sur l'autoroute.
Youssef n'en démordait pas, à l'instar du pourcentage de pente qui alourdissait le scooter, l'odeur de putréfaction s'intensifiait, Mohamed lui, il était du genre visionnaire, se projetant par delà même les 50 derniers mètres avant le lampadaire brisé et la descente, il en était déjà à l'estimation du bénéfice.
Mais aussi prévoyant soit il, Momo ne pu deviner la présence d'un gendarme qui subitement ondoya au-delà de l'horizon putride du trottoir.
La route barrée, les deux jeunes lorgnèrent du coté de la pénombre mais à la frontière de cette dernière une sorte d'instinct primaire brisa instantanément leur élan.
Tapie dans l'ombre et la pestilence, abjecte et sournoise, une créature les épiait
Acquitator était pétrifié, un flic ne suffisait il pas ? , il fallait que sous son nez on lui adjoignent deux merdeux.
C'était une véritable torture, le barrage à la haine et le front républicain que menait l'ogre dans son fondement ça méritait amplement la légion d'honneur et pas d'histoire de chevalerie s'il vous plaît, à ce stade d’héroïsme la république pouvait bien lui servir du « commandeur ».
Mais le désarroi, la souffrance et la terreur rapidement firent place à la colère, qu'avait il fait de mal, n'assouvissait il pas présentement un besoin essentiel, naturel et élémentaire pour tout être humain ?.
Que venaient foutre ici ces 3 incongrus, c'étaient-ils donné rendez vous dans l'unique dessin de le regarder chier ? voila bien un glorieux spectacle, comment pouvait on s'amuser de pareils sujets. les dégueulasses ! Les salauds ! Et bien ils n'allaient pas être déçus, ils allaient y assister à leur représentation de mauvais goût ! De rage le ministre de l'antiracisme ouvrit béant son anus ... tonnèrent alors les trompettes de l'apocalypse, leurs forces étaient telles que le roumain le plus intègre eut pu être tenté d'en dérober le cuivre.
Le souffle coupé par la déflagration le gendarme fit volte face, un attentat salafiste ça réclamait du renfort
Redoutant le mugissement d'un antique saurien nos deux jeune, loin d'être investi de l'âme de saint George, enfourchèrent leur larcin. Mais dans la tentative laborieuse de demi tour, le scooter glissa dans une poix noirâtre débordant de la rigole.
L'avocat cessant la clameur de son rectum, des Masures environnantes les fenêtres ne tardèrent à briller.
En somme on singeait le Jean-Pierre Pernaut de grosse audience, dès que cessait le jingle, la lumière nous dévoilait la vedette, seulement le présentateur il n'avait œuvrer qu'à un unique sujet, énorme certes mais on risquait tout de même d'être limité en informations.
Par nuées déjà le voisinage vint observer l'origine du sinistre, en effet la nuit les mouches à merde se reposent.
Gros Dupond habile et sans scrupule, télescopa la honte en triomphe. La dégradation de bien publique et l'attentat à la pudeur dont il était l'ouvrier se muèrent en contrôle au faciès, abus de pouvoir et violences policières.
Avec flagornerie il félicita les deux jeunes, qui couverts de merde piaffaient tels de dégénérés et goudronnés cormorans.
Gros Dupond remonta son pantalon et proclama avec émotion que lui le garde des sceaux de sang mêlé, luterait pour ses frères jusqu'à la mort ... en qu'en outre la répression inhumaine dont les quartiers populaires furent les victimes était depuis cette fantastique victoire, héréditairement abolie.
Dans le dos du maître ,monolithique et odorante la stèle immonde de cette haute lutte faisait il faut l'avouer forte impression.
enivré par la divin étron la foule bigarrée mugissait, entamant sa ronde infernal, le pèlerinage avait débuté, aux hlm voisin parvenaient les échos d'une défaite fachiste majeure et si les sceptique questionnait le concept osé d'étrons providentiel, il fallait bien avoué que le sombre édifice était plus accessible que la Mecque
Ivre de gloire le maître laissa échapper une mélopée formidable, nn instant effrayé la horde de métèques ne tarda à refluer vers légendaire. l'excrémentiel liesse ne tarissait pas, tous se mélangeaient dans ce torrent de merde, tous avaient la même odeur et la même couleur on touchait la selon le ministre, le paroxysme de l'égalitarisme républicain.
Cela tournait à l’émeute, djellabas et babouches furent souillées et alors qu'on égorgeait les agneaux à même le caniveau, la bannière algérienne inopinément arborée glissa avec fracas dans la merde.
Pire, lors d'un égarement mystique l'on prêta à la crotte de miraculeuses vertus.
Un infirme roulant dans les environ fut mis à bas de son siège, oint d'excréments poisseux, le difforme grabataire se noya dans une fange dont les pouvoirs surnaturelles feraient ultérieurement l'objet de passionnés débats.
Tout lutte engendre ses martyres. Jadis ils naquirent dans de somptueux cirques dorénavant il verraient le jour dans des rivières de merdes.
Afin de calmer ces exaltations passagères un discours se révélait nécessaire, par expérience l'avocat il comprit que les subtilités de la langue française n'allait pas raisonner cette masse emprunte de diversité
étranglé par l'émotion le maître du s'exprimer d'une manière détournée, certes plus rustre, mais d'une langage universel
Ainsi l'énorme Moretti réquisitionna le fez d'un français de branche, il creva le couvre chef et le porta à son rectum.
La force du discours fut décuplée.
Tel le verra en rut, la foule luisante d’excréments remuait la fange en cadence,
Moretti éructait, à ses pieds le tapis de merde s'étalait inéluctablement mais était il bien orienté vers la Mecque ?. Qu'importe la foi ne se mesure pas à l’aide d'une boussole.
Au terme d'une tirade finale à l'accent un peu gras, le ministre tomba à nouveau le pantalon, puis d'un geste sophistiqué il lança au publique son caleçon plein de merde.
La foule au paroxysme de la transe, accueilli la précieuse relique dans un mugissement bestiale, on arracha le drapeau algérien pour y porter le slip maculé, la foule se mit en branle, un nouveau jihad était né.
Alors qu'au loin s'étirait l'odorant cortège, Gros Dupond les larmes aux yeux, s'essuyait à l'aide des restes d'un voile islamique.
Mais ne nous méprenons pas, il ne s'agissait pas ici de douloureux hémorroïdes, Moretti songeait à sa pittoresque mère qui à quatre pattes récurait en son esprit, les chiottes sordides de je ne sais quel rentier.
La brave femme pouvait bien être fier ce que venait de chier son fils dorénavant faisait figure de jalon, dans les méandres de l'aventure humaine.
Sevré de sa mélancolie le ministre reprit sa route sans même se retourner.
Après tout, les immigrés et tout les gens qui sont venus en France n'étaient pas près de se barrer demain.
Ils pourront encore nettoyer sa merde.
Pavé #9[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par Krugga [9].
C'était un mercredi de juillet lourd et chaud, le dernier conseil des ministres avant les vacances.
Alors que le président Macron venait d'arriver soudain Dupont Moretti s'exclama "commencez j'aurai deux minutes de retard".
Castex et Macron échangèrent un regard... un silence de mort tomba sur le gouvernement.
Dupont Moretti lui s'avançait vers son destin, il poussa la porte des toilettes et s'installa sur le trône.
Nous allons commencer dit Castex mais soudain il fut interrompu. Des toilettes de l'Elysée le bruit de trois flatulences s'échappa vrombissant dans l'air.
Dupont Moretti commençait le travail.
C'est à ce moment que Castex s'aperçut que les portes et fenêtres du conseil des ministres n'avaient pas été confinées. Mais il était trop tard et déjà les effluves d'Acquittator emplissaient l'atmosphère. Barbara Pompili perdit immédiatement connaissance.
Dans les toilettes Dupont Moretti luttait, seul, face à son destin tel un héros de tragédie. Les deux coqs au vin frites avec le supplément mayonnaise luttaient farouchement dans le colon de l'ogre.
Arc-bouté sur le siège il sourit, victoire ! Un premier colombin venait de s'abattre dans les toilettes. Dans la salle du conseil les ministres tout le monde s'était précipité sous la table. Tels des poilus dans la tranchée le gouvernement attendait la prochaine déflagration. Castex regarda autour de lui. Le ministre de la Santé tentait désespérément de ranimer Barbara Pompili. Darmanin et Blanquer tétanisés pleuraient à chaudes larmes. Le président Macron était blanc comme un linge.
Soudain les portes du conseil des ministres s'ouvrirent : les forces spéciales venaient évacuer le président.
Castex savait qu'il serait seul. Il regrettait déjà la commande de masques FFP2 qu'il n'avait pas passée. Il était trop tard désormais.
Mais le premier ministre fut interrompu dans ses réflexions par le bruit d'une nouvelle flatulence qui trompetta. L'ogre des prétoires n'avait pas fini.
Dupont Moretti forçait agrippé à la lunette des WC, il grimacait sous l'effort tel un athlète. Il n'entendait pas les cris de terreur autour de lui ni les sirènes des pompiers.Soudain son sphincter se relâcha entraînant un deuxième étron qui vint pulvériser la cuvette.
C'est à ce moment que Castex perdit connaissance alors que les vitres de l'Elysée explosaient.
Dans l'hélicoptère qui l'amenait en sécurité le président Macron observait le chaos en dessous de lui. Partout des images de désolation : des passants couraient affolés en tout sens certains convulsant au sol tandis que les sirènes des ambulances retentissaient dans tout Paris. Machinalement il regarda son téléphone : Angela Merkel lui proposait son aide, Trump tweetait qu'il envoyait 20 avions de l'US Air Force remplis de matériel de premier secours, le conseil de sécurité de l'ONU voulait organiser une réunion exceptionnelle et Poutine lui même proposait l'aide d'experts de Tchernobyl pour intervenir sur la zone.
Dupont lui avait fini, après s'être essuyé et lavé les mains il se sentit soulagé mais il avait presque un petit creux. Pourquoi pas un baba au rhum ?
Pavé #10[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par baby-schwarzy [10].
Jean Lassale releva le défi, on lui avait longtemps parlé de la légende Moretti mais il en était sur, meme un gargantua comme le Maitre ne pourrait etre en mesure de défier la gastronomie Béarnaise.
Ce mardi, donc, le Maitre frappa à la salle de Jean Lassale dans sa ferme perchée sur les contreforts Pyrénéens. Monsieur Moretti était de mauvaise humeur aujourd’hui, il n’avait mangé que 5 croissants, 8 chocolatines et 4 tartines au beurre en guise de petit-déjeuner.
A peine rentré, Monsieur Lassalle est tout de suite accueilli par un gargouillement digne du Léviathan Biblique. Lassalle ne bronche pas, il en a vu d’autre
Ils se mettent tous à table autour de la table en Sapin massif, Moretti, Lassale et ses deux enfants.
La femme de Jean Lassalle amène l’entrée, 5 litres de Garbure, une soupe au chou au lard et pomme de terre typiquement Pyrénéenne. L’adage dit : « si la cuillère ne tiens pas toute droite dans la garbure alors elle est mauvaise ».
Ni une ni deux, à peine Lassalle eu soufflé sur sa première cuiller pour refroidir l’étouffe chrétien que Moretti en était déjà à son second bol.
« Pas mal cette souplette » s’écria le maitre avec son ton narquois habituel
Jean Lassalle bien que décontenancé face à cette affirmation fit semblant de ne pas en tenir compte.
« Té, attend un peu la première entrée, la garbure n’est qu’un amuse bouche »
La suite ne sa fait pas attendre, boudin au pomme, truite fumée, salmis de palombe...Rien ne résiste au Maitre qui engoufre les entrées comme une baleine avale du plankton.
« Faites pas le malin Maitre » s’exclama Lassale « Voilà venir le plat principal »
Vient donc le Magret de canard aux myrtilles, le roti de porc noir de bigorre, le confit de canard luisant de gras.
Le maitre attaqua derechef, le gras du magret, la couenne du roti, les 8 corbeilles de pain, tout y passa.
« Eh bien mon cher Lassale » éructa Moretti en aborant un petit sourire narquois, est-ce là tout ce qu’un grand gaillard comme vous à a me proposer ?
Lassale, qui commençait à transpirer à grosse gouttes balbutia : « he, ne faitES pas trop le mariollE Maitre, voyons voir si vous résisterez aux fromages du cru ».
Le chèvre vieux, le brebis, le vache, les mixtes….rien ne résista à l’ogre.
On emmena le Jurançon, étrangement c’est surtout monsieur Lassale qui en bu...peut etre une façon d’oublier le spectacle morbide ayant lieu devant ses yeux
Mais alors qu’ils allaient passer au dessert, Jean Lassale dont l’odorat était aussi développé que son pif fit la grimace...une odeur acre, acide, sulfureuse venait de parvenir à ses narines… Il réprima son haut le coeur et décida de ne pas en tenir compte. « Sans doute des effluves venant de la porcherie » se dit-il.
Les dessert arrivèrent : Tarte au myrtille, gâteau à la broche, tourte aux myrtilles, crèpes au myrtilles et enfin fromage blanc aux myrtilles et au miel. « Eh bien c’est varié la bouffe ici !» dit le Maitre d’un air moqueur.
Moretti se passera de couverts pour le dessert, il engouffra de ses mains la totalité des assiettes et les porta à sa volumineuse bouche, ouverte comme le vagin de Nabila face à un producteur.
Lassale n’en croyait pas ses yeux, les légendes étaient elles vrais ? Le Dahut, le Draac, les fées et diablotins..toutes ces histoires avaient elle un fond de vérité ? Le maitre avait ce pouvoir, de questionner le système de croyance de chaque individu.
Mais toujours perdu dans ses pensées Lassale fut ramené à la raison par une deuxième effluve, plus puissante, tonique et nauséabonde que la première… Ce n’était pas les porcs il en était sur. Ses porcs noirs de bigorre sentait la rose à coté de ce fumet digne des 7 portes de l’enfer.
En balayant la salle du regard il croisa celui du Maitre...Celui ci était figé, les yeux exorbités, la tete rouge comme une tomate trop mure.
« Qu’on m’emmène aux sanitaires ! » cria Moretti. Lassalle demanda à ses enfants d’escorter le maitre jusqu’au waters mais ceux ci étaient évanouis, la tete contre la table, terrassés par l’odeur »
« CA COMMENCE » hurla Moretti.
Lassale le pris par les épaules, le sorti et lui montra les toilettes, situées dans le verger avec 20 mètres de dénivelé à parcourir comme tout bon toilette de ferme Pyrénéene.
Le Maitre incapable de monter cet Everest se précipita vers la marre à cochon et se jeta dedans. Le reste du spectacle fut abominable.
Moretti baissa sa soutane et dévoilà les portes du tartare. Un jet puissant accompagné d’un bruit apocalyptique déchira la quiétude de la ferme.
Les cochons tentèrent de fuir en se blessant grièvement sur la clôture en barbelés Lafarge.
Lassale lui meme tomba à terre, du haut de ses 1 mètre 98 pour 115 kilos, le choc fut suffisant pour le plonger dans un coma profond.
Un cratère se fit jour dans la mare à cochons au fur et à mesure que le jet d’excréments du Maitre, expédié avec une pression industrielle creusait le sol.
Enfin, vint le pet final, les murs en pierre, le toit en ardoise, les clotures en bouleau...Rien n’y résista.
Monsieur Moretti quitta la ferme méconnaissable en remontant son caleçon.
« Pitoyable monsieur Lassalle..j’en attendais mieux de vous, j’epère que mon nouvel hote, le chef québéquois Michel Dumas sera à la hauteur» dit il en montant dans sa clio.
Ils pourront encore nettoyer sa merde.
Pavé #11[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par FidelCuistro3[11].
Il ne fallait pas se fier à son regard bovin, Moretti était sur une affaire délicate.
Virevoltant avec la grâce du faucon de sa ferme flamande, la robe du maître vint cingler le visage d'un laquais de la magistrature.
Mugissant de sa voix de stentor, l'adepte de la corrida interpella le fonctionnaire.
- C'est occupé ?!
Le magistrat, assurément franc maçon, blêmit. Le pauvre homme acculé contre une méchante porte de fond de couloir fit « prout ».
Il faut le dire : Moretti n'a pas le physique d'un animateur de Canal +, il a un ventre, un ventre énorme. Une synthèse comme disait Céline.
L'homme se détourne lentement, son mobile : déchiffrer sans erreur l’inscription laconique gravée sur la porte.
En effet face à l'ogre des prétoires il convient d'agir calmement, d'autant plus que Moretti semblait avoir fait le réexamen de sa visite quotidienne à la Brasserie, en témoignait le sinistre réquisitoire d'un estomac résonnant dans le vide du palais.
Comme s'il se fût agi de signes cabalistiques, les deux lettres lapidaires emplirent d'effroi le magistrat qui avec obséquiosité s'écarta de l'entrée de la salle du trône.
La sentence était irrévocable, Éric Dupond-Moretti se rendait à la selle.
Or si la puissance des événements qui en découlèrent se fussent apparentés à la charge d'Eylau voire de l’assaut de Ney sur les funestes carrés britanniques... il ne s'agissait pas ici d'équitation.
En effet l'ogre du nord venait s'acquitter d'une bien lourde peine, un fardeau noirâtre tel la houille jadis extraite avec âpreté par ses aïeux italiens.
Aux termes d'une haute lutte dont la simple décence nous interdit de conter les fulgurances, Moretti DÉFÉQUA.
L'histoire avait beau être tragique, elle fut loin d'être classée.
Dans un Vrombissement digne de la première vague des aéroplanes Nakajima B5N envoyés par Isoroku Yamamoto, le plaidoyer vint frapper l'eau glacée en une gerbe funeste.
Par malheur et selon la célèbre formule ( E cinétique égal ½ . Masse de l'étron au carré ), la vitesse dérisoire atteinte grâce à la distance du fondement de l'ogre du nord et la surface aqueuse fut démultipliée par la masse diabolique de l’excrément.
Sans peine aucune, comme acquittée des lois de la dynamique des fluides, la crotte tel un bathyscaphe mythique pourfendit les profondeurs abyssales.
L'engin déclencha une telle tourmente dans les latrines que même Poséidon fut épouvanté.
Moretti signa la faïence d'une telle force que le néophyte inopinément introduit sur la scène du crime eut pu en examinant le fond de l'affaire, confondre le jargon lapidaire du maître avec les signes sataniques les plus élaborés.
Mais il ne s'agissait pas ici de l’œuvre du malin, en cette matière Belzébuth lui même jalousait la prodigalité homérique d'Acquitator.
Ainsi ce que venait de balancer à la flotte l'énorme Moretti, même le navire humanitaire « Océan-Viking » ne se risquerait pas à le secourir.
Et oui, tout les migrants n'ont pas accès à la même justice.
La croupe encore humide, l'avocat se pencha sur l'objet du délit. En fils d'ouvrier métallurgiste gros Dupond demeura humble, loin de goûter à l'ivresse perverse de l'accusé disposant d'un solide alibi, il jugea avec gravité la fresque rupestre qui tapissait les chiottes.
Mobutu était détrôné certes, mais après une heure d'un intense labeur, tel Hercules renonçant à récurer les écuries d'Augias, le garde des sceaux se l'avoua à lui même, il en avait foutu partout.
Qu'à cela ne tienne, Eric remonta d'un geste noble son pantalon tailler dans du gros drap, s'étalant avec parcimonie les reflet d'une antique digestion en travers de l'oignon.
Acquitator ne tergiverse pas avec les points de détails.
Nourri en effet dans un milieu modeste, le pantagruélique Dupond fut rompu à l'usage mesuré du torche cul.
Ce dernier jugé précieux par une mère Italienne de basse extraction, était considéré en parchemins dignes d'un ouvrage biblique.
Ainsi cette pittoresque femme de ménage s’imaginait en effectuant ses ablutions rectales, souiller le visage du Christ alors assassiné par les siens.
Moretti sourit, non pas à l'évocation du Christ mais bien au souvenir de Barabbas le juste dont il aurait bien aimer prendre la défense… mais tout comme son sphincter fut relâché, peu importe comment, pourquoi et pour qui.
Akitator n'en avait cure, l'affaire était terminée.
Sans se laver les mains dont les ongles noire trahissaient le maigre héritage de son ouvrier de père, le ministre quitta le trône avec une célérité qui selon les faits, ne concordait pas à la carrure de sa personne.
Il était 15h30, en sa hâtant le garde des sceaux pouvait encore prétendre au plat du jour de la brasserie jouxtant le palais.
Après tout, les immigrés et tout les gens qui sont venus en France n'étaient pas près de se barrer demain.
Ils pourront encore nettoyer sa merde.
Pavé #12[modifier | modifier le wikicode]
Cinquième pavé par Traven008[12].
Maître DUPONT-MORETTI s'échauffe... Il tord sa fourchette avant de l'enfoncer droit dans sa raie... Fronçant les sourcils. Il la brise net d'un simple mouvement du bassin.
Attablé à une table faisant face au Palais, il lève sa main et impose le silence à la jeune serveuse arabesque venue le servir...
Relisant sa plaidoirie, il peine à contenir la fureur qui le submerge.
De petits plaisantins, jeunes membres d'un obscur forum, à l'humour Fascisant et Vendéen, se sont plût à le décrire en un Monstre maladroit, incontinent, de piètre condition morale.
Le Maître lève une cuisse, et lâche une flatulence longue et sourde, aussi emplie de putrefaction que de vengeance retenue...
Il commande: "Vous! Amenez moi sur le champ: deux bavettes, cinq omelettes aux lardons avec frites, et trois cheeseburgers! Faîtes fissa jeune fille! J'ai audience!"
La serveuse restant bouche bée devant lui, il la congédie d'un pet sonore et immonde. La serveuse deguerpit à sa tâche...
À peine ayant eu vent de cette calomnie, Le Maître avait fait appeler le Ministère de l'Intérieur, et exigé la tête des plaisantins fascistes au tropisme pro-Trumpien...
Il n'avait pas répondu au juge d'instruction dépêché pour l'affaire, qui lui enjoignait de s'abstenir, du à de vagues considérations sur une certaine liberté d'expression.
Pas plus qu'à la CNIL, qui demandait à sa secrétaire de bien vouloir s'inquiéter de quelques saugrenus conflits d'intérêts.
Trahi par son IP, il tenait maintenant un de ces "clė", un de ces terroristes 2.0, arrêté le matin même, dans sa misérable chambre chez sa prolétaire de génitrice, par une équipe du GIPN.
Un "Khey", comme ces nėos fascistes se surnommaient... La mise à mort était certaine..
Imminente...
Recevant ses plats, Le Maître en englouti la totalité ainsi que deux corbeilles de pain, sur lesquelles il vida sa mayonnaise ainsi que celle de la table voisine.
Repu, rougeâtre il prit la direction du Palais.
Montant à la 17ème Chambre, il sentit son ventre se parler à lui lui-même... Il n'y prit attention et pénétra dans la salle.
Un jeune homme se tenait dans le box vitré, le regard bas. Entouré par deux gendarmes, il sanglotait, l'air perdu...
Le Maître fit savoir sa présence d'une longue et sourde flatulence...
"Le plaignant, Maître Dupont-Moretti, est arrivé!", prononça la Juge, et fronçant son monosourcil, d'un rictus de mal bais*e, et elle hurla sur le prévenu, toutes dents dehors: "Célestin, Levez Vous!"
Célestin fondit en larmes.
Le Maître louffa et sali sa robe, empestant déjà la salle de sa future victoire...
Pavé #13[modifier | modifier le wikicode]
Dérivé du pavé par FidelCuistro3[13].
Je vois un mec devant les bouteilles de pataya
Vu que je voulais en acheter une je me dirige vers lui, et je le surveille pour le stopper en cas de tentative de vol, c'est lidl quand même ça serait un crime contre l'humanité.
Du coup je m'approche, il semblait hésitant et tout du coup je lui disit :
- Ca va Monsieur ?
Et là il relève sa tête et omg : C'était lui :ouch:
Vu que je maitrise un peu la langue de shakespeare, je lui adressa quelques mots :
- Eric, that is you, the minister of anti-racism ?
- Yes, it isn't, pull on my finger.
C'était bien lui :ouch: mais là il me jettûtes un regard qui voulait en dire long : Il voulait passer incognito dans le magasin, d'ailleurs il ne tardit pas à me le dire : - Please, i'm anonym in this shopping, don't revelate
Là je lui adressa une tape amicale sur l'épaule :
- No problem fat Dupond', have a nice day :ok:
Il m'adressa un sourire que je lui rendût et je partis. Mais bon voilà c'est quand même dingue de se dire qui avait Eric Dupond Moretti au lidl quoi...
Pavé #14[modifier | modifier le wikicode]
"Dupont Moretti DÉBOITE le Chinois à Volonté"
Moretti pénétrait en terrain conquis.
Franchissant le pas de la porte du Chinois à volonté, il trottina entre les deux dragons marquant l'entrée, et leva sa Carte Gold. . "Installez moi Ching Chong." dit il au Jeune Asiatique se présentant à lui.
"Euh... Asseyez vous, Monsieur, j'arrive." répondit surprenamment en bon Francais le serveur...
Le Maître s'installa. Prenant la carte munie de petits carrés, il en cocha toutes les cases, et jeta le calepin en direction de la cuisine. Se grattant l'entrejambe, il rota puissamment et commanda une douzaine de Tsing-Tao.
Ayant décidé de marquer son territoire, il louffa une coulée sur la banquette, faisant ainsi fuir la dizaine de tables qui l'environnaient... La République était en son bon droit.
Alors qu'il recevait et englutissait ses plats, s'attardant sur le porc au caramel, il sentit une gêne poindre...
Se relevant, il prévint le serveur Indochinois : "Que personne ne touche à mon repas, Ching Chong! Je m'en vais estimer la solidité des aisance!".
Courant à travers l'allée, le Maître lâcha quelques flatulences mal maîtrisées, corrompant déjà les enduits.
Il pénétra dans le couloir, mais s'arrêta.
Son ventre, tel un Boeing 737 Max, montrait des signes de relâchement.
Il positionna son arrière-train au-dessus du lavabo, et annonça son approche à la tour de contrôle :
"Pour la Cinquième!"
Défourailler une toilette publique était commun pour Le Maître, il ne s'inquiéta pas des coupures de courant ni de l'individu mourant sur le palier, alors qu'il projetait ses kilos de Chiasse Républicaine sur le miroir..
Ayant fini, il souffla et s'epongea le front, livide mais heureux...
Il se devait de finir son repas.
Ouvrant discrètement la porte, il s'apprêtta à rejoindre sa table, et quitta les chiottes comme on laisse les lieux d'un massacre.
Pavé #15[modifier | modifier le wikicode]
"DUPONT-MORETTI Marave le PATRON"
Maitre Dupont-Moretti est furieux...
Attablé dans un troquet du 11ème arrondissement, bondé de minables contribuables, il finit de lire l'article du jour lui étant consacré dans Le Parisien.
N'ayant point mangé depuis plus de quatre heures, son estomac réclame, et ajoute encore au ressentiment acide qui monte en lui : "DUPONT-MORETTI minimise l'insécurité galopante et parle de sentiment."
"Proto-fascistes!" marmonne le Maître dans sa barbe...
S'étant décidé, il jette une salière sur un des grouillots, requérant son attention.
"Vous! Voici ce que je prendrais! Et rapidement, jeune homme!"
Le Maître commande en quatrième vitesse:
"Une compotées de tomates au chèvre frais en entrée, un cabillaud rôti et deux pavés de veau en plat! Le tout accompagné d'une fricassée de pleurotes et de deux burgers maison! Filez maintenant, avant que je ne vous fasse manger la carte!"
Jean-Alain, impassible jusque-là, se tourne alors vers Le Maître... Fortement bâti, la cinquantaine bien tassée et vigoureuse, il cesse d'astiquer son comptoir. Patron de son affaire depuis sa retraite de l'armée, ses soixante heures hebdomadaires ne l'enjoignent pas à tolérer le client impoli, quelqu'il soit...
Bien que connaissant le Maître de réputation, de par les récits traumatisés de plusieurs collègues, il n'est pas d'un caractère impressionnable, ayant connu le coup de feu, depuis les casques bleus jusqu'à l'infanterie de Marine...
"Monsieur," dit-il posément, "ce n'est pas une manière de parler à mes employés."
-"Qu'est-ce donc?" demande Le Maître, "Voudriez vous voir le Fisc dès demain tenancier? Fermez donc le clapet à ordures fascisantes qui vous sert de trogne, et servez moi! La République ne saurait être plus longtemps bafouée!"
Il attrape la bouteille de Gigondas trônant devant lui, et la vide au goulot, tout en louffant une longue vapeur grasse, sourde de menace...
La bouteille terminée, une nouvelle flatulence, plus puissante encore, résonne à travers la pièce.
Jean-Alain sent une sueur froide le saisir, lorsque les premiers relents d'une effluve abominable, cadavérique, lui remontent aux narines...
Un couple, attablé sur la gauche du Maître, semble brusquement pris de haut le coeur, et se lève précipitamment, se ruant vers la sortie.
La jeune femme n'y parviendra pas, se pliant en deux et vomissant au sol, des larmes de douleur coulant de ses yeux horrifiés.
"Allons donc!", rugit Dupont-Moretti, le regard allumé, "Cette enfant aura sans doute contracté le Covid! Éloignez là, garçons! Et qu..."
Il se fige soudain, blafard, suant abondamment...
L'odeur putride se répand alors que Le Maître est pris de tremblements compulsifs.
Son regard se voile, et grimpant sur la banquette, il émet un grognement sourd, profond, semblant tout droit issu d'un Âge désormais oublié Des Hommes...
Jean-Alain sent ses yeux s'écarquiller, et il anticipe ce qui va suivre...
La Prophétie Maudite, qu'on lui à maintes fois racontée, s'accomplit sous ses yeux.
Le Maître ne se contrôle plus.
Hilare, commençant à déféquer sur le sol, Moretti hurle: "Le Voilà, Le Sentiment d'insécurité, Cloportes! Misérables Vendéens!"
Jean-Alain passe en Alerte Noire. Il faut sauver la Troupe.
"Putain de merde!", gueule-t-il, "Laissez la gamine à terre, planquez vous! Le Gros Moretti va exploser!"
La foule se rue vers les sorties, piétinant enfants et vieillards, alors que les baies vitrées commencent à trembler...
Le Maître déchaîne alors sa puissance. La robe relevée, un sourire démoniaque et inhumain lui vrillant la face, il projette des missiles de chiasse Républicaine à travers la salle.
Jean-Alain plonge derrière le comptoir, saisissant son vieux calibre 12 juxtaposé, alors qu'une serveuse est projetée et s'écrase sur la glace derrière lui.
Il charge fébrilement deux cartouches à sanglier, revoyant défiler l'assaut de son unité en Bosnie, Le Pont de Vrbanja, baïonnette au Famas...
Bondissant par-dessus le comptoir, il vise La Bête, et hurle à plein poumons: "Pour le 3ème RIMA!"
Il n'entend même pas la double déflagration, couverte par les aboiements démoniaques Du Maître, alors que La Mort s'abat sur lui...
Pavé #16[modifier | modifier le wikicode]
"Dupont-Moretti DEGLINGUE le Subway"
08h15.
La jeune Amelia se réveille au son de Virgin radio. Amelia a 19 ans et elle est heureuse. Car aujourd’hui c’est son dernier jour de travail au Subway. Elle y’a travaillé 2 ans, sans jours de congés pour mettre tout son maigre pécule à gauche afin de partir 1 an faire le tour du monde. Officiellement, c’est pour découvrir le monde, s’épanouir et améliorer son anglais pour son mémoire de master. C’est ce qu’elle a fait croire à ses parents en tout cas. Mais avec ses amies de la fac, Amelia compte bien se faire déglinguer la marmotte partout à travers le monde, se mettre minable dans les pires bidons villes d’Amérique du sud et gouter aux stupéfiants les plus illégaux d’Asie du sud-ouest. Amelia est souriante, chantonne en s’apprêtant, enfile son tablier et sa casquette au couleur bien connue de la chaine de fastfood verte et jaune…
15h07.
Le maitre Dupont-Moretti ouvre avec fracas le porche de l’hôtel de ville. A l’ouverture des portes, un appel d’air pestilentiel se fit sentir jusque dans la zone industrielle. Une odeur de fromage fermenté et de risotto aux oignons moisis, résultat des flatulences dû au repas quelque peu riche de la veille de l’Ogre de Maubeuge. En effet, le maitre était depuis 9h du matin en séance avec les élus du conseil pour préparer son plan d’attaque afin de bouter les fascistes bleu Marine hors des terres du grand nord.
« Foutus Napoléonistes, avec leurs histoires ils m’ont fait rater mon frichti de 9h30, mon casse-croute de 10h, mon apéritif de 11h…» 4 repas manqués, il fallait tous les rattraper, hors de questions de laisser une victoire à ces Gaulois de Facho, il fallait marquer le coup avec un festin digne des plus grandes assemblées de la Cinquième.
Le problème c’est qu’il était 15 heures passée, ou trouver de quoi se revigorer à pareille heure ? Le maitre arpentait les rues, dirigé par ses seuls nasaux pour dénicher une odeur de quelconque victuaille, il transpirait, son ventre gargouillait, les gens étaient apeurés comme s’ils entendaient les trompettes de la venue de la fin du monde et de l’antéchrist. Tout en marmonnant et grognant dans sa barbe, le Maitre tombe nez à ventre avec une enseigne de junkfood américaine. « Subway…? » Le maitre marmonna. « Encore un bric-à-brac de ces républicains outre-Atlantique… » En effet, l’ogre n’eu pas une bonne expérience des fastfoods américains.
Circonspect mais décidé, il fallait bien satisfaire le biblique appétit de la Justice. Le maitre ouvrit les portes de la gargote avec la seule force de son ventre. Quelques personnes étaient en ligne, parfaitement ordonné par les distanciations sociales, attendant leurs tours pour se commander un déjeuner tardif. D’un seul coup de ventre ils se firent projeter de çà et là sur les murs du restaurant !
« Arrière, manants !! Il serait de bon ton que vous passiez devant la Cinquième qui doit ainsi se sustenter ! » Les quelques prolétaires qui voulurent se bastonner pour leur bon droit furent immédiatement contrait d’abandonner l’idée lorsqu’un ballonnement plein de flatuosité gronda en même temps que le froncement de sourcil du ministre.
Amelia était de service, derrière sa caisse, abasourdie par cette scène invraisemblable. Elle avait 2 ans d’expérience dans le métier et n’avait jamais vue pareille bambochade. Elle reprit tout de même ses esprits, il lui restait 4 heures de service pour enfin se livrer aux plaisirs du voyage de débauche et de libertinage qui l’attendait. Elle sourit au Croquemitaine de Maubeuge et prit la parole :
« Monsieur, bienvenue chez Subway, aujourd’hui nous vous propo… »
Dupont-Moretti l’interrompit : «Assez de salamalecs, nigaude !! Servez-moi votre sandwich de 60cm, avec TOUS les ingrédients dont vous disposez !! Je prendrai ensuite un dessert de chaque dans un grand saladier !!! Même pas d'alcool dans votre bourbier... Faites fissa, je m’attable sur cette banquette, je dois retourner au plus vite aux affaires de l’État ! »
15h32
Aussitôt dit, aussitôt fait, le maitre s’installa avec difficulté sur l’étroite banquette, et plusieurs gaz s’échappèrent de l’anus du ministre lorsqu’il réussit à déboutonner son pantalon. C’est qu’il fallait faire de la place pour l’odieuse tambouille qu’il s’apprêtait à engouffrer.
La fraiche Amelia arriva vers la table du Ministre avec un immense plateau, deux sandwichs de 30 cm chacun avec une montagne d’ingrédients. Il y’avait tout, des champignons, du poulet, du bacon, des oignons, du fromage… Le pain était à peine visible. La serveuse fut prié de partir avec un pet bien bruyant.
« Tu ne l’auras pas volé celui-là, sotte gargouille !» hurla le maitre à la jeune serveuse.
Le maitre engloutit le premier sandwich à une vitesse stupéfiante. 3 bouchées, 25 secondes. Il était ravi, mais avec autant d’ingrédient dans sa bouche, il ignorait ce qu’il mangeait. Les quelques courageux qui n’avait pas encore quitté l’établissement assistait à un déchainement de violence d’une gravité peu commune. L’homme et la nourriture, ils ne faisaient qu’un. Un spectacle d’horreur visuel, d’odeur, et surtout de son. A chaque bouchée, un pet.
La deuxième baguette enfournée, les prémices d’un odieux gargouillie se fit entendre. Eh oui, l’ogre venait de manger 1kg d’ingrédients non associables les uns aux autres, cumulé à son jeûne de 6 heures, une première pour le ministre, allait laisser place à une digestion dans la plus pure tradition républicaine.
Le goinfre voulu se lever de table pour aller se soulager, mais impossible !! En effet, si il avait eu du mal déjà à se glisser entre la table et la banquette lorsqu’il était à jeun, maintenant que sa panse était pleine, l’acte lui était interdit. Tant pis, il fallait évacuer d’une manière ou d’une autre, quitte à ce que ce soit directement là, en plein milieu du restaurant à la vue de tous. Le froc à peine baissé, le maitre éructa en même temps qu’il forçait pour faire descendre le fantastique étron qui s’apprêtait à voir le jour. La veine du front gonflée, chaque poil de son corps avait sa goutte de sueur, il fallait mettre bas à ce colombin. En pensant à la famille Lepéniste d’extrême droite dont il était l’ennemi numéro 1, un second souffle lui parvint, pour enfin, sortir l’immense mastard de son sillon inter-fessier gouvernementale. La chose faisait 120 cm de long et lorsqu’elle s’abattit sur le sol déjà humide de la sueur de l’ogre, un bruit encore jamais entendu sur cette planète se fit entendre. Plus tard, certains témoins encore lucides ont juré aux pompiers et aux secouristes que la titanesque déjection sortie de l’orifice du colosse, avait poussé un hurlement…
15h41
La jeune Amelia en larme et sous le choc du spectacle auquel elle a assisté, mis fin aux rêves de luxure et de dévoiement dont elle aspirait à travers le monde.
Merde. Ce jour-là, la Cinquième a gagné…
Pavé #17[modifier | modifier le wikicode]
"Dupont-Moretti rencontre LARCHER au restaurant "
En ce jour de 3 Vendêmiaire an 2021, l'Ogre de Maubeuge était d'une humeur massacrante, à son habitude.
Après avoir vaqué toute la matinée aux affaires de l'État, le ventre du Maître grondait et résonnait sous les ors de la République dans son bureau de l'hôtel de Bourvallais. Il n'avait eu pour petit-déjeuner qu'une douzaine d'œufs à la coque, une quinzaine d'autres battus en neige, et d'une trentaine de derniers crus.
Toutes ces couvées provoquaient de terribles remugles dans l'estomac gargantuesque d'Éric Dupont-Moretti. Il tortillait sa masse répugnante sur un ravissant fauteuil Louis XVI dont chaque fibre hurlait de douleur. En réponse à un dossier qu'une jeune énarque lui tendait, il leva une fesse éléphantesque et adressa une vesse colossale au museau de l'attachée.
- Assez de ces abrutissantes corvées, vichyste ! La République ne peut travailler le ventre vide ! Il est déjà 10h30 et la Cinquième doit se repaître !
Il repoussa violemment la jeune femme qui, verte et chancelante, rendit tripes et boyaux sur le parquet en point de Hongrie avant d'aller déposer sa démission au Secrétaire Général.
Dupont-Moretti dévala les escaliers en envoyant bouler laquais et valets de justice en bas des marches. Un fumet méphitique collait au pétard du Divin Tyran, agressait les naseaux et piquait les yeux de toute l'administration grouillante du ministère. Un procureur de la République qui se trouvait là hurla qu'une odeur pareille était justifiée de condamnation en cassation. Le Ministre guère intimidé gratifia le magistrat d'un rot carillonnant, et poursuivit son effroyable périple vers "Gigots & Fils", laissant le pauvre homme livide aux portes de la mort.
Arrivé dans sa cantine sous les regards pétrifiés du personnel, le cœur de bœuf d'Acquitator bondit dans son ample poitrine.
Attablé à sa place habituelle (près des chiottes, Sa Majesté Républicaine pouvant à tout moment rouler vers le trône pour y déverser ses bienfaits), se trouvait un paquet informe, cravaté, auréolé de pouvoir. La ventouse du colosse aspirait des litres de Mouton-Cadet à même le goulot, dont les reliquats s'épanchaient en un saignement sordide sur trois doubles mentons mathématiquement imbriqués les uns aux autres. Des pattes gluantes crochetaient les bulots par poignées et les déversaient dans une embouchure gargantuesque, broyant les mollusques coques comprises.
A la place du Maître se trouvait Gérard Larcher.
La vision du Gaulliste provoqua la fureur du Garde des Sceaux, ainsi que la dilatation de son anneau pylorique. Le Ministre envoya valser une rombière et s'empara de son magret qu'il ingéra avec la graisse, puis la tornade Républicaine s'abattit sur toute la boustifaille à disposition, s'envoyant boudins, pâtés, mousse, foies de veaux, de morue, de chapon rôti, abats d'agneaux et couennes de porc ! La fine fleur des gastronomies régionales françaises disparaissent en chapelet dans le trou noir de l'Empereur. La légende raconte que face à cette vision apocalyptique, le chef triplement étoilé Michel Bouchardon se pendit à la fin du service avec une liasse de saucisses.
La nature étant bien faite et suivant son cours, ce qui s'engloutissait dans l'Avocat Pantagruélique était voué à s'en détacher. Bientôt des bruits d'égoûts tourbillonnants résonnèrent du Défenseur qui, pris de court, arracha son falzar dégoulinant de sueur et imposa son immonde postérieur palpitant à l'assemblée. Dupont-Moretti constata d'un œil amusé la panique du peuple face à la Gloire de la République. Ses naseaux inspirèrent l'équivalent de trois mètres cubes d'air vicié, puis du néant jaillit un éléphantesque colombin qui s'écroula en un grondement sur des plateaux de fruits de mer. Le Superbe Despote, suant, acheva son argumentaire si souvent répété d'une colonnade de pétarade démocrate tandis que le GIGN prenait place autour du bâtiment, alerté dans le cadre du plan vigipirate de la détonation d'explosifs.
Mais le Sénateur qui avait fini ses coquillages et les trois litres de crème fouettée avait l'habitude de la politique, de ses manigances, et des duels. S'essuyant la lippe coulante d'une manche, il monta sur la table et dégrafa son pantalon à pinces. La culasse du Président Luthérien fut imposée à la vue de tous, et le trou du fût de Gérard Larcher pétarada la plus élégante marseillaise en contre-ut qu'on put imaginer. Les clients survivants coururent prendre leur carte chez Les Républicains.
Ce jour-là Dupont-Moretti retourna défait au bureau. Le fascisme avait gagné.
Pavé #18[modifier | modifier le wikicode]
" La MAINTENANCE du fessier d’Éric Dupont-Moretti "
Les premières aurores se révèlent sur le camp champardennais de Mourmelon-le-Grand, hôte du 501ème Régiment de Chars de Combat, fleuron de la force blindée française. Les mécaniciens de l’armée de terre s’apprêtent à recevoir un engin fort particulier ce matin : il n’est autre que le garde des sceaux Éric Dupont-Moretti. Le maître a eu la mauvaise surprise de caler alors qu’il allait lâcher une coulure Républicaine sur un gnard dissident. Les mécanos, qui sont pourtant bien rôdés au char Leclerc, vont se confronter à l’intrication d’un derrière vigoureusement démocrate.
Un jeune mécano ôte énergiquement la bâche recouvrant le sacro-saint derrière du Maître, calibre de la République mais usé par une décennie d'incontinences rectales. La scène se découvrant sous leurs yeux est fort pitoyable.
« C’est tout l’ravalement qu’il faut r’faire là ! » apostrophe un mécano, épaté.
Les deux fessiers massifs couverts de croûtes vestiges de caprices constitutionnalistes extrémistes ayant macéré sous de titanesques pressions sont aussitôt retirées par une armée de mécaniciens et d’échafaudages, parfois au marteau-piqueur, parfois à l’excavatrice selon l’insolence de la façade. Bien qu’éreintante, la tâche de remise à neuf ne fait pourtant que de débuter.
Le mécano en chef, Basile, un colosse de deux mètres dix au C.V. bien garni par vingt-six années de service et un Kosovo, s’acquitte de la plus délicate des œuvres.
« La Grotte » tel est nommé l’intermédiaire des deux fessiers du Maître, doit être purgée pour retrouver toute sa superbe Républicaine et lutter contre les fins amoureux de la patrie.
Une puissante torche de vingt-mille lumens peine à éclairer « La Grotte » mais laisse entrevoir un colossal tas de merde obstruant la manufacture de flatuosité démocratiques. Aussitôt, l’exhalaison de la démocratie assaille les naseaux du pauvre Balise, dont le faciès larmoyant trahit sa fierté apparente, un rire discret saisit aussitôt ses collègues.
Malgré cette scène peu enviable, il se remémore les exploits de ses frères d’armes à Vrbanja, Bir Hakeim, Stonne, et pénètre dans la cavité, gagné d’un rare courage grâce à la remembrance de brillantes traditions militaires perpétuées au fil des siècles.
Après une pénible progression d’une trentaine de mètres à travers un sphincter grondant d’hostilité, Basile constate que l’agrégat obstruant la cavité s’avère être en fait bien plus : c’est tout le filtre rectal qui doit être changé, et après une minutieuse inspection, une mauvaise surprise se révèle bien vite. Un acte de sabotage a été perpétré par un infâme plaisantin fasciste, qui a sciemment obstrué le filtre, interdisant tout écoulement normal de l’effluve antifasciste.
La décision est promptement prise. Plusieurs forures sont excavées sur le filtre encrassé afin d’y abriter des explosifs. Ceux utilisés en temps normal pour corriger une roche excessivement coriace. La détonation fait émettre un extraordinaire hurlement de Kraken au Maître, beuglant toute son aversion envers le parti d’un bleu marine fascisant et tournant sa trogne au vermeil soviétique en dévoilant une cascade buccale fort peu ragoûtante.
Les minutes s’écoulant, le flambant-neuf filtre Républicain est aussitôt installé. De son côté, Basile, éreinté par les péripéties, clos les événements en installant un rectum flambant neuf, forgé au sein des températures les plus extrêmes et vissé fermement aux parois, doublé d’une arche blindée résistante à toute hargne acerbe du Gardien du temple de la République.
Le Maître, enfin réarmé pour mener sa croisade Républicaine, s’évanouit dans la nature pour conquérir la Jérusalem fasciste en se mouvant à l’aide de puissantes flatuosités, tel un Mirage 2000, et tout content d’user de son nouveau derrière flambant-neuf.
Pavé #19[modifier | modifier le wikicode]
"Eric DUPONT MORETTI surpris à O'TACOS"
9h23.
L'heure du 3eme en cas de la matinée pour le hussard de la cinquième. Aujourd'hui, ce sera O'tacos. "...fait chier.. ils sont pas encore ouvert.. ".Il est temps de leur partager les valeurs de la cocarde, pensa-t-il. L'ogre du Nord tapa avec frénésie au carreau de l'enseigne. Le tenancier du négoce huileux vînt à sa rencontre. " Selem frère désolé on..." E.D.M le coupa net. " A d'autres, le gris ! Tu me fais chauffer tes cuisine ou je bouffe tes allocs! "
Il appuya ses derniers mots d'une odeur rance; en grand démocrate, le maître était adepte des méthodes de dissuasion plutôt que de la force brute et avait donc lâché un voluptueux silencieux en guise d'avertissement : l'on ne refuse le couvert au justicier du royaume du Nord. Il exigeait sa pitance céans.
Sa réputation le précédait: dans le quartier, on reconnaissait le maître à l'odeur bien avant de le reconnaître à la vue. Ses sempiternelles effluves gastrique avaient imprégnées de leur odeur, à force de répétition, l'inconscient collectif si bien qu'à Matignon, l'on était capable d'évaluer l'humeur du dodu tribun à la teneur de ses pets. Et aujourd'hui, elle était mauvaise.
Le tenancier du O' tacos, dès qu'il compris à qui il avait à faire ,s'excusa et s'exécuta en retenant sa respiration. Le maubeugeois pénétra dans le restaurant et pris ses aises. Il flatula cette fois ci de manière sonore pour appeler un serveur , et désigna négligemment de la main, sans un mot ni même un regard, la formule giga tacos 8 viandes 12galettes. "Supplément tenders sauce biggy" ajouta fermement le Garde des sceaux.
Le restaurant s'animait peu à peu. En cuisine, l'huile de friture de l'avant veille venait joyeusement crépiter sur les murs pour accompagner la cuisson de carcasse broyée réhydratée de barbaque polonaise décongelée (halal). Le spectacle culinaire était accompagné d'un fond de sonore, tantôt hatik tantôt koba la d ou plk. Mais ce ne fut pas avant la fin d'un bon gros banger de DTF que l'ancien ténor du barreau reçût son taclard. "Tu me remets un coup d'huile, l'arabesque ! Faut que ça glisse rapidement, aujourd'hui je mange léger" gaussa-t'il au jeune employé.
Le maître croqua, et de l'huile gicla.En connoisseur, il savait que c'était signe d'un bon tacos. Il péta alors, pour exprimer son contentement au personnel.
Au bout de quelques bouchées, le tacos était déjà pratiquement terminé. Il ralentit la cadence pour profiter encore quelques instants de ce plaisir huileux qui dégoulinait le long de ses babines et venait tacher son ensemble républicain en de long filets disparates.
Puis, ce fût le signal
Un grondement sonore. Une légère vibration de l'intestin. Le terroriste des prétoires le sait : il n'a que peu de temps. Il se leva d'un bond, blême, la croupe chancelante, haletant. Il bouscula avec véhémence le serveur et se précipita vers les commodités. Il leva sa toge et pris place sur le trône maculé.
Le belliqueux colombin qui lui ceignait les tripes abdiqua. C'est la rupture. Les entrailles du natif de maubeuge se déchirerent dans un grincement strident en déversant un flot de merde qui recouvrit rapidement le sol. Très vite, le restaurant fut submergé. Un véritable torrent se forma, et ce fût bientôt les silhouette du personnel qu'on pût distinguer emporté par ce raz de marée de coulante républicaine. Il faut dire qu' Acquitator ne s'était toujours pas soulagé complètement de l' acariâtre fardeau qui taraudait inlassablement le pourtour de son fondement.
"Moi, ...ministre de la justice.... non, ....je ne veux pas". Le sieur Moretti divaguait complètement, l'air hagard, hirsute, blaffard, à la limite de l'inconscience , les yeux mi-clos tandis que le torrent de défécation continuait de se déverser de son orifice béant tel une bouche a incendie.
C'est alors que l'innomable se produisit.
La chose, d'un bel acabit, paraissait siphonner l'âme du maître tant et si bien qu'elle prit forme et s'anima. D'abord un bras de merde, puis un deuxième se materialiserèrent en tâtonnant au hasard les alentours. Dans un ultime spasme gastrique , le maître libéra un monticule noirâtre qui glissa se placer en guise de tête sur la cauchemardesque créature. La cinquième était en danger.
C'est cette pensée qui traversa l'esprit du Marteau de la justice. A une vitesse fulgurante, il repris pleine possession de ses moyens, tourna dos à la créature, leva sa toge et se mit en position. Il crispa tout les muscles de son corps , et libéra un pet d'une puissance inouïe en direction du monstre de merde. Ce dernier fut instantanément vaporisé. Dans les décombres, un rayon de soleil vint éclairer les vestiges du O'tacos.
Oui, la cinquième avait encore de beaux jour devant elle, tant qu' Éric Dupont Moretti sera là pour la défendre
Pavé #20[modifier | modifier le wikicode]
"Maitre Dupont-Moretti, a des douleurs"
Maitre Dupont-Moretti, a des douleurs
Il est 6h43, les oiseaux chantent, l'air est frais et la rosée du matin donne un si joli paysage. L'ogre, lui, nous fait trembler les murs par son dégazage matinal, faisant ainsi fuir ses oiseaux qui l'avaient si tendrement reveillé.
Il essaie tant bien que mal a se lever, faut dire qu'avec ses yeux si brulant, causé par une bonne beuverie la veille, il ne voit pas grand chose. Les claquettes enfilée, le grand Akitator ressentit des doulueurs sur sa sphère anneau génitale. "Eh merde, v'la sa petite soeur", Aie... encore une hémorroide qui éclate comme étlaterait un ballon de baudruche, la deuxième en moins de 12h.
Le Maitre compris qu'il ne pouvait plus faire semblant et qu'il était grand temps de faire un tour chez le médecin. Ni une ni deux, il se dirige vers son télephone mais désastre, le sang qui coulait entre ses fesses atteignit ses chaussettes. Il court alors aux toilettes, posa son cul aussi poilu que le torse a Demis Roussos sur la lunette, l'hécatombe commence... L'odeur est si intenable que Dupont-Moretti lui même se bouche le nez. L'étron est aux portes, il force, il pousse, de toutes ses forces il pousse... 10 minutes plus tard, son bébé est né. Un vrai paté de campagne bien frais, avec de beau morceaux de viande, il a l'air si beau qu'il donne si faim au Maitre. "Si seulement il puait moins le maroilles je me l'aurai bien mis sur une baguette".
Il s'éssuie vaguement l'anus avec la main, si tremblante de douleurs puis reprenna son téléphone pour prendre rendez-vous a son bistrot favori La Bonne Fourchette
Pavé #21[modifier | modifier le wikicode]
"Dupont-Moretti contre DEPARDIEU"
Cette fois, il ne pouvait guère attendre davantage. Le ministre, haut magistrat, connaissait bien sûr tout du droit. Mais au-dessus des Lois humaines, temporelles, il y avait le repas.
Onze heures dix-sept. Le gargouillis qui résonnait dans l'enceinte du palais de justice n'était qu'un avant-goût de la symphonie intestinale à venir.
Le pas décidé, le pouls hâté, le teint rougeaud, l'hypertensé Dupont-Moretti faisait trembler les murs anciens tandis qu'il se rapprochait de la sortie.
En poussant la porte, il la vit frapper la jeune greffière, à peine embauchée d'hier, causant un hématome d'un rouge des plus impressionants.
"Hum, trois minutes de cuisson, feu vif".
Moretti s'y connaissait en art, en couleur. Aucune teinte ne lui résistait. Sans prendre la peine de s'excuser, indifférent aux larmes de la malheureuse, il tremblait.
Nerveux et furieux, il ne pourrait atteindre son restaurant favori... il lui fallait manger immédiatemment. La distance qui le séparait de son temple du palais, son vrai palais, celui qui lui servait à mesurer ce qu'il y avait de plus raffiné en ce bas-monde, était bien trop importante. Deux rues. Soixante-treize secondes.
Il ne le pouvait pas sans prendre le risque de dévorrer un pigeon sur son passage.
Signe du destin, une nouvelle enseigne gastronomique venit d'ouvrir. On y vantait les mérites de la nourriture à l'ancienne, bien éloignée de ces pitances mondialistes appauvries en protéines. Mais surtout, on y servait de la viande.
Sur le pas de l'établissement, Moretti poussa un râle d'avidité. Le serveur, un homme malingre, qui n'aurait guère fait qu'un amuse-bouche, lui jeta un regard apeuré.
- C'est... c'est pour manger ? - Manger ! rugit le ministre.
Sans même y avoir été invité, il s'attabla à l'intérieur de l'établissement, bousculant les fines bouches sur son passage, picorant ici et là dans les assiettes des ces êtres inférieurs dotés des plus menus estomacs.
Un rot bruyant brisa le carreau d'une vitre, mais il n'en fit rien. Tandis qu'il posait son céans sur une chaise de piètre qualité, il attendait. Le duel s'annonçait corsé, et le sourire qu'il laissait apparaître ne laissait aucun doute. Il appréciait cela. Le repas le détruirait, ou il détruirait l'établissement. Son intestin était prêt à partir en guerre.
- Monsieur... vous... vous voulez la carte ? demanda une petite serveuse hésitante. - Oui ! - Je... je vous l'apporte... - Non, bougresse ! Je veux la carte, j'ai dit ! Toute la carte !
Tandis qu'elle le fixait, l'air hagard, il sentit la colère lui monter aux joues. Il frappa du poing sur la table.
- Je ne plaisante pas ! La carte !
Alors qu'elle s'éloignait vers les cuisines en courant, il ajouta d'une voix terrible :
- Avec un supplément sucre sur tous les desserts ! Et remplacez-moi ces salades de candaules par des frites maisons à l'huile !
Dans l'établissement, chacun s'était tû. Mais alors que Dupont-Moretti savourait sa domination, les yeux dans le vague, il entendit une voix pousser un rugissement terrible, profond, glottal.
- MANGER ! MANGER !
Il leva la tête, et sentit son sang se glacer. La porte fut dégondée, tandis qu'une ombre massive cachait à présent la lumière du Soleil, par l'encadrement. L'homme qui pénétra dans cette arène du goût avait le nez de Dionysos, et l'embonpoint de tous les excès. Ses yeux parcourirent le restaurant, et il croisa le regard de Moretti. Sans un mot, les deux adversaires se reconnurent.
- Je prendrai tout ! Rugit Gérard Depardieu. Et deux fois !
Moretti se leva et balança sa chaise à travers la vitre, causant les hurlements des clients apeurés. Une vieille dame chuta au sol, plongeant dans l'inconscience. Indifférent aux bouts de verre qui tapissaient le carrelage, Moretti fit un pas en avant. Il dégaîna sa fourchette.
- Je prendrai trois fois la carte ! lança-t-il. - Et moi trois fois et demi ! soutint l'acteur d'un air goguenard.
Furieux, excédé, Moretti souleva la vieille dame comatteuse, et la lança sur son ennemi. Il l'attrapa d'une seule main.
- Je ne mange rien qui ne pèse moins de 130kg, argua Depardieu et en jetant la dame sur des clients, contre le mur.
Ils chutèrent au sol dans une marre de sang, mais les deux gladiateurs de la glotte n'en firent rien. Ils portèrent chacun leur table, et la dressèrent l'une contre l'autre.
- REPAS ! hurlèrent-ils d'une même voix.
Les serveurs appeurés redoublèrent d'effort. D'abord, il y eut l'entrée. Sans se quitter des yeux, les deux hommes firent un carnage, une boucherie, un spectacle que Belzebuth lui-même se refuserait à regarder. Aucun témoin n'aurait pu rapporter la barbarie des grognements, giclures et autres gargouillis de cette guerre pancréatique. On pouvait voir les organes gonfler sous les chemises, la sueur suintant des pores de nos combattants.
Il y eut ensuite le premier plat, envolé comme il était venu. Puis, le second, le troisième. Le huitième fut le moment où le premier rot de satisfaction fut émit. Le premier décès fut recensé dans l'établissement à cet instant. Depardieu émit un rire méprisant.
- Pas mal, l'amuse-gueule. - Un peu léger, comme un magret trop cuit.
Depardieu eut un renvoi.
- Ne plaisante pas avec ces choses là, avertit l'acteur d'une voix terrible.
Le moment du dessert. Les deux hommes avalèrent tant de sucre et de gras qu'on entendit même les assiettes pleurer de détresse. Les serveurs, terrés dans un coin, vomissaient à tour de rôle devant ce spectacle aussi atroce que divin. Lorsque la dernière goutte de sirop fut avalée. Les deux hommes se levèrent, sans ciller.
- C'est tout ce que vous avez à nous proposer ? scanda Depardieu d'un air outré. - Un modeste apéro, un en-cas pour hommes-soja ! Approuva Moretti avec un sourire mauvais.
Les deux hommes comprirent alors. Aujourd'hui, ils ne seraient pas ennemis. Ils conjugueraient leur puissance pour anéantir ce fragile établissement qui avait eu l'audace de les défier.
Pavé #22[modifier | modifier le wikicode]
Par HerculeACNL dans un style particulièrement littéraire.
"Dupond-Moretti ANNIHILE un RESTAURANT et ses CHIOTTES"
Déjà la rumeur courait dans toute la cuisine. On vit l’effroi disputer à la fatigue les visages blancs des commis, et la respiration si tranquille du chef devint pareille au râle strident d’une voile au vent. L’ouvrier n’était certes pas homme à ployer devant la besogne, et bien qu’il maîtrisât son art, le coeur dur que ceignait son tablier ne put contenir cet excès d’émotion. Chacun se figura que le taulier chiait dans son froc.
Sous les visages hagards, la République promenait son corps potelé entre les tables. Elle avait le regard serein, plein du contentement des gens importants dont les exploits ne lassent jamais aucune lèvre et qui savent acquise la déférence marquée du petit peuple. Par l’effet de ses succès au prétoire, Dupond-Moretti fut installé à la plus belle table, au centre de la salle, cependant que sa lourde présence bouscula quelque peu l’aise des clients, lesquels abrégèrent leur déjeuner pour fuir le lieu. Il s’en suivit que le ministre resta seul attablé, les yeux tombant sur la carte, et à mesure que la lecture des plats se poursuivait, l’ogre de cour retroussait ses babines et laissait apercevoir à qui de droit ses dents jaunies par une consommation immesurée de tabac, comme le dernier avertissement du prédateur à sa proie. Son choix se porta sur une variété exotiques de plats africains, ainsi que l’exigeait la résistance aux idées nouvellement fascistes.
Quand on le servit, l’affamé se pourlécha pendant qu’il humait les fragrances délicates de son assiette. Il orna son second menton d’une serviette de popeline immaculée, comme un hommage à sa profession, saisit de ses doigts obèses un premier morceau de pain blanc qu’il porta à ses crocs, puis dans une symphonie bruyante, mâcha sans éducation, la gueule ouverte, la modestie ostie. Alors, de ses entrailles se fit entendre un bruit de tempête ; le son diabolique des trompettes de l’eschatologie chrétienne, le jour où les dieux surgirent dans le monde des hommes afin de réaliser mille prodiges, de l’anéantissement de Babel au foudroiement de Sodome. Oui, le gros Moretti allait accomplir un miracle de cette espèce : il allait chier.
De sa chair épaisse, il ouvrit la porte des sanitaires, et devant ce Pantagruel de ministère, le miroir éclata et dispersa partout les copeaux de verre qui formaient son ensemble. Ce fut ici le dernier aveu de l’essence surnaturelle du Garde des Sceaux ; comme à Damas s’aveugla Saül de la lumière de Yahvée, Dupond-Moretti brisait les choses par son reflet. Personne ne se souvint de ce qu’il advint ensuite. Tout disparut dans l’effort de ses sphincters, et les badauds attirés par l’horreur ne virent que les décombres fumants de l’immeuble, presque engloutis dans un torrent de merde qui exhalait les relents méphitiques du déjeuner de l’avocat. Le barreau et le gouvernement perdirent ce jour un ami proche, et rien ne fut jamais comme avant.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 et 1,1 https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1099809722
- ↑ https://jvarchive.com/forums/42-51-63616965-1-0-1-0-jcrois-quon-a-dupont-moretti-en-bout-de-ligne
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63957044-1-0-1-0-re-up-dupont-moretti-s-endort-a-table.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63999075-1-0-1-0-re-up-maitre-dupont-moretti-etudie-la-carte.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63970690-1-0-1-0-pave-dupont-moretti-a-la-plage.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63965980-1-0-1-0-original-maitre-dupont-moretti-est-fatigue.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64012309-1-0-1-0-les-petits-secrets-de-dupond-moretti-devoiles.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64042625-1-0-1-0-alerte-eric-dupond-moretti-incontrolable.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64057640-1-0-1-0-alerte-dupont-moretti-va-aux-toilettes.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64031488-1-0-1-0-maitre-dupont-moretti-s-invite-chez-jean-lassale.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64084195-1-0-1-0-les-turpitudes-fecales-de-maitre-dupont-moretti.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64116321-1-0-1-0-dupont-moretti-va-defoncer-un-cle-au-tribunal.htm [JvArchive]
- ↑ https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-64061452-1-0-1-0-alerte-j-ai-rencontre-eric-dupond-moretti-au-lidl.htm [JvArchive]