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L'expression « en termes de » est toujours au pluriel. Elle signifie « dans le vocabulaire de » et non « du point de vue de ». Pour cette dernière acception, on recourra plutôt à « en matière de ».
L'expression « en termes de » est toujours au pluriel. Elle signifie « dans le vocabulaire de » et non « du point de vue de ». Pour cette dernière acception, on recourra plutôt à « en matière de ».
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Voici un cours d'orthographe qui vous apprendra à écrire, ce qui est essentiel pour tout Noeliste qui se respecte, le différenciant ainsi de Kévin et ses potes kikoos. :noel:

Notez aussi ce que pavé fait une très bonne base de flood si on le c/c, liant ainsi l'utile à l'agréable. :ok:

Petit cours d'orthographe

Les noms et adjectifs en -(n)nel prennent deux -n (personnel, professionnel, etc.) ; les noms et adjectifs en (n)nal prennent un seul n (national, régional, etc.). Il n'y a que deux exceptions : « colonel » et « confessionnal ».

N. B. Contrairement à « traditionnel » et « rationnel », « traditionaliste », « traditionalisme », « rationaliser », « rationalisme » et « rationaliste » ne prennent qu'un seul n. Il s'agit de retenir ces exceptions. On écrit bien « confessionnal » et « confessionnalisme », « conventionnel » et « conventionnalisme », « professionnel » et « professionnalisme », « cantonal » et « cantonalisme », « régional » et « régionalisme », etc.

À retenir également : le second n de « congrégationalisme » ne se double pas.

Dans les composés de « né » qui prennent toujours un trait d'union, les deux éléments s'accordent. Exemple : « des compétiteurs-nés ».

N. B. Il y a deux exceptions : « mort-né » et « nouveau-né », qui donnent « mort-nés » et « nouveau-nés » au masculin pluriel. En revanche, dans « premier-né » et « dernier-né », tout s'accorde : « des premiers-nés », « des derniers-nés ».

On peut écrire « un tee-shirt » ou « un T-shirt » mais pas « un t-shirt ».

Le « u » du verbe « arguer » se prononce.

Dans l'expression « l'avoir échappé belle », « échappé » est au masculin.

Sachez faire la différence entre l'adjectif « mature » (mûr) et le nom « mâture » (ensemble des mâts d'un navire ou mât de manutention).

Les noms « moire » (étoffe à reflet changeant), « rabane » – avec un seul n – (tissu en fibres de raphia) et « fibranne » (fibre textile cellulosique artificielle) sont féminins.

Ne confondez pas les noms « brocard » (moquerie offensante) et « brocart » (étoffe brochée de soie, d'or ou d'argent).

Le nom « nycthémère » (durée de vingt-quatre heures comprenant un jour et une nuit) est masculin. Attention, le h se place après le t et non entre le c et le t.

On écrit « la Légion d'honneur » avec une seule majuscule.

Les noms « nymphée » (sanctuaire dédié aux nymphes) et « cobée » (liane originaire du Mexique) peuvent être employés au masculin comme au féminin.

L'adjectif « inatteignable » n'existe pas dans les dictionnaires de référence. L'Académie française déconseille son emploi. On le remplacera par « inaccessible ».

Les noms « ipomée » (plante volubile des régions chaudes) et « gryphée » (mollusque à coquille allongée, voisin de l'huître portugaise) sont féminins.

« Meilleurs vœux » est une incorrection, l'absence du possessif faisant de « meilleur » un comparatif (« vœux meilleurs que l'an dernier ») alors qu'il s'agit en réalité d'un superlatif (« les meilleurs vœux qui soient »). On remplacera donc cette horreur par « Mes meilleurs vœux » ou « Mes vœux les meilleurs ». Rappelons en outre que des vœux se présentent et ne se « souhaitent » pas : gare au pléonasme !

« Gynécée » (dans l'Antiquité grecque, appartement réservé aux femmes), « hyménée » et « propylée » (entrée monumentale d'un palais grec) sont des noms masculins.

On ne dit pas « rabattre les oreilles » mais « rebattre les oreilles ».

Les noms « conopée » (voile qui enveloppe le tabernacle) et « zée » (poisson à chair estimée, encore appelé « saint-pierre ») sont masculins.

Le nom « varappeur » (alpiniste qui fait de la varappe, ascension de couloirs rocheux en montagne) prend un r et deux p.

« Vilayet » (division administrative de l'Empire ottoman) est un nom masculin.

« Cyme » (terme de botanique) s'écrit avec un y. Ne pas confondre avec « cime » (sommet).

N. B. Contrairement à « dîme », « cime » ne prend pas d'accent.

« Élytre » est un nom masculin.

Évitez d'employer « somptuaire » (relatif à la dépense et, particulièrement, visant à limiter les dépenses ; exemple : « des lois somptuaires ») pour « somptueux » (fastueux, magnifique) : le premier terme a un sens beaucoup plus restreint que le second.

De ce qui précède on déduira notamment que mieux vaut, si l'on ne veut pas s'attirer les foudres des puristes, s'abstenir d’évoquer des « dépenses somptuaires ». Ce serait là dire deux fois la même chose, puisque sumptuarius, en latin, désignait déjà les dépenses en question, auxquelles entendaient précisément s'attaquer les « lois somptuaires »

« Tenthrède » (insecte hyménoptère appelé « mouche à scie ») est un nom féminin.

« Challenge » est un anglicisme interdit. En français, il faut dire « défi », « gageure » ou « mise à l'épreuve ».

N. B. « Gageure » se prononce « ga-jure ». Le e n'est là que pour éviter une prononciation semblable à celle de « figure ».

Trois autres noms sont concernés par cette particularité :

  • « bringeure » (bande de poils noirs traversant la robe, de tonalité souvent rouge, d'un chien ou d'un bovin) ;
  • « mangeure » (endroit mangé d'un pain, d'une étoffe, etc.) ;
  • « vergeure » (marque laissée sur le papier, lors de sa fabrication, par les fils de laiton qui retiennent la pâte).

Les noms « hélianthe » (autre appellation du tournesol) et « héliotrope » sont masculins.

Le second s du verbe « susurrer » ne se double pas, malgré la prononciation de ce mot.

« Neurone » est un nom masculin.

« Ratisser » s'écrit sans accent circonflexe, bien que « râteau » et « râtelier » en prennent un.

Les verbes « débuter » et « démarrer » sont intransitifs, c'est-à-dire qu'ils n'admettent pas de complément d'objet. Quelque chose débute mais on commence quelque chose. On ne peut pas « débuter quelque chose ».

N. B. Dans son sens premier, « démarrer », signifiant « détacher une embarcation amarrée », admet un complément. On démarre un navire, on en largue les amarres.

Le nom « antre » est masculin.

Les noms féminins en -u(e) prennent tous un e, sauf « bru » (belle-fille), « glu » (c'est en anglais que ce nom prend un e), « tribu » et « vertu ».

« Orque » et « hormone » sont des noms féminins.

On écrit « des hauts-commissaires » et « des hauts fonctionnaires » mais « des haut-parleurs » (sans s à « haut »).

Remarque : à l'inverse de « haut-commissaire », « haut fonctionnaire » s'écrit sans trait d'union.

« Choane » (orifice postérieur d'une fosse nasale) est un nom féminin. Le Larousse en ligne le dit masculin, mais c'est une erreur. Vérifiez dans le vrai Larousse, vous pourrez constater que ce nom est en réalité féminin.

On écrit « New York » sans trait d'union mais « new-yorkais » avec un trait d'union.

Les noms « phanère » (production protectrice apparente de l'épiderme des vertébrés [poils, ongles, griffes, etc.]) et « sphacèle » (fragment de tissu ou d'organe nécrosé, par exemple au cours d'une gangrène) sont masculins.

Dans l'expression « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras », « tiens » prend un s. Ce tiens-là est une forme du verbe tenir. Le nom « tien » ne prend pas de s au singulier : « le tien ».

Les noms « pétale » et « androcée » (ensemble des étamines d'une fleur) sont masculins.

À l'inverse de « maint », « moult » est invariable : on écrit « maintes fois » mais « moult fois ».

N. B. On fera la différence entre « mainte fois » (plus d'une fois) et « maintes fois » (de nombreuses fois).

Le nom « immondice » (le singulier est assez rare) est féminin.

Le nom « tohu-bohu » est invariable : des tohu-bohu.

« Jusqu'au-boutisme », « jusqu'au-boutiste », « je-m'en-foutisme » et « je-m'en-foutiste » prennent des traits d'union.

On écrit « être en train de faire quelque chose ». Le nom « entrain » n'a rien à voir avec cette expression.

« Horaire » est un nom masculin : « Veuillez vous présenter à l'horaire indiqué. »

Les verbes « soupçonner » et « suspecter » peuvent être employés indifféremment, sauf quand le fait soupçonné n'a rien de répréhensible : il faut dire « Je la soupçonne d'avoir un faible pour Bafléric » et non « Je la suspecte d'avoir un faible pour Bafléric ».

« Vivres » est un nom masculin : « les vivres qu'il m'a donnés ».

À l'inverse de « millionième », « millionnaire » prend deux n.

On écrit « pays de Galles » sans majuscule à « pays ».

Pour que le nom « empereur » prenne une majuscule, il faut qu'il désigne Napoléon Ier.

L'adjectif « endogé » (qui vit sous terre) ne s'écrit pas avec un a mais avec un e.

Les noms suivants sont masculins :

  • Coryphée (chef du chœur, dans l'Antiquité grecque) ;
  • Da capo (reprise au début de la partition) ;
  • Épithalame (poème lyrique composé pour un mariage) ;
  • Lémure (spectre d'un mort, dans la mythologie romaine) ;
  • Thrène (chant, lamentation funèbre).

Les noms « histoire » et « préhistoire » ne prennent pas de majuscule (sauf dans les titres).

« Cappuccino » prend deux p et deux c mais un seul n.

Les noms de matières scolaires ne prennent pas de majuscule (un cours d'histoire).

Le nom « dipsomanie » (besoin intermittent et irrésistible de boire de fortes quantités de boissons alcooliques) ne s'écrit pas avec un « y » mais avec un « i ».

Le nom « péronnelle » prend deux n et deux l.

Les noms « pape » et « mythologie » ne prennent pas de majuscule.

On n'écrit pas « Lybie » mais « Libye » (avec le i avant le y).

Le nom « sarrussophone » (instrument de la famille des cuivres, proche du saxophone par le timbre) prend deux r et deux s mais un seul n.

« Holà » prend un accent grave.

Le a de l'adjectif « exigeant » disparaît dans le nom « exigence ».

Le nom « orthographe » prend deux h et est féminin. On écrit « des fautes d'orthographe » sans s à « orthographe ».

Sachez faire la différence entre le « matin » (temps compris entre le début du jour et la mi-journée) et le « mâtin » (chien massif, employé à la garde ou même à l'attelage ; personne qui agace par son espièglerie – « mâtine » au féminin – ; il existe aussi l'interjection « mâtin ! », qui exprime l'étonnement ou l'admiration).

Les noms « abysse », « agrume », « amiante », « antidote », « antipode », « aparté », « aromate », « arpège », « Élysée », « en-tête », « entrejambe », « esclandre », « exorde », « haltère », « hémisphère », « interligne », « intervalle », « planisphère », « termite », « trille » sont masculins.

Le nom « condescendance » prend un a.

Les noms « aérogare », « anagramme », « échappatoire », « écritoire », « équivoque », « hécatombe », « oasis », « oriflamme », « réglisse », « scolopendre », « ténèbres », « volte-face » sont féminins.

Contrairement à « emmitoufler », le verbe « essouffler » prend deux f.

Le nom « sacripant » prend un t. Ne pas se laisser influencer par le Pokémon « Chacripan ».

Le nom « mygale » s'écrit avec un y. Ne pas se laisser influencer par le Pokémon « Migalos ».

Dans toutes les langues, « Pokémon » prend un accent et une majuscule et est invariable.

« Aria » est un nom à double genre. Au masculin, il signifie « souci, tracas ». Au féminin, il désigne une mélodie vocale ou instrumentale.

On écrit « sens dessus dessous » (et non « sans dessus dessous » ni « sens dessus-dessous »).

« S'avérer » signifiant « se révéler juste », on ne doit pas dire « s'avérer exact » qui est un pléonasme. On se gardera également, bien sûr, de dire qu'une information s'est « avérée fausse ».

Ne confondez pas « rôder » (errer, traîner çà et là) avec « roder » (user par frottement mutuel les pièces d'un mécanisme ; mettre progressivement un véhicule automobile en état de fonctionner).

« Au cas où » doit obligatoirement être suivi du conditionnel. Il ne faut pas dire « au cas où il vienne » ni « au cas où il viendra » mais « au cas où il viendrait ».

On écrit en un seul mot « ledit », « ladite », « lesdits », « lesdites », « audit », « auxdits », « dudit », « desdits » et « susdit ».

« Post-scriptum » et « nota bene » s'abrègent en « P.-S. » (plutôt qu'en « PS », qui est l'abréviation de « Parti Socialiste » – on met une majuscule à chaque mot quand on donne la signification d'un sigle) et « N. B. » (ou « N.B. »).

N. B. (1) L'usage typographique est de ne pas faire suivre ces deux abréviations d'un deux-points.

N. B. (2) « P.(-)S. » ne prendra un trait d'union que s'il est employé comme substantif (ex. : « tu n'as pas lu le P.-S. »). Dans tous les autres cas, notamment à la fin d'une lettre, on écrira « P. S. » ou « P.S. ».

« Panacée » signifie « remède universel ». Il ne faut donc pas dire « panacée universelle », qui est un pléonasme.

On écrit « prêt à » mais « près de ». « Prêt de » est une faute grossière. Il faut par exemple écrire « il n'est pas près d'y arriver » et « elle n'est pas près de recommencer » (et non « elle n'est pas prête de recommencer »).

« Réhausser » est une incorrection, le « h » de « hausser » étant aspiré. Il faut dire « rehausser ».

« Quasi » ne se joint par un trait d'union au mot qui suit que quand celui-ci est un nom : on écrit « la quasi-totalité » mais « quasi total ».

Le e des verbes en -seoir disparaît dans leur conjugaison : on écrit « s'asseoir » mais « je m'assois ». Bien sûr, le e du subjonctif n'est pas concerné : on écrit bien « qu'il s'assoie ».

Le verbe surseoir conserve toutefois son e au futur et au conditionnel : il faut écrire « je sursois » mais « je surseoirai ».

« Réanimer » s'emploie au sens médical de « rétablir les fonctions vitales de quelqu'un » : réanimer un noyé (et non « ranimer un noyé »). Le nom correspondant, « réanimation », est courant.

« Ranimer » est d'un emploi plus général au propre comme au figuré (ranimer un feu, ranimer des souvenirs, ranimer l'enthousiasme...). Aucun substantif ne lui correspond.

« Tel que » s'accorde avec ce qui précède, « tel » avec ce qui suit : les bêtes féroces telles que le tigre et le lion mais l'homme en colère, telle une bête féroce.

« Comme tel » et « en tant que tel » s'accordent avec le terme auquel on compare le sujet : des fruits considérés comme des légumes et cuisinés comme tels (comme des légumes).

« Tel quel » s'accorde avec le nom auquel il se rapporte : Je vous rends votre somme d'argent telle quelle ; Je cite vos propos tels quels. On écrit au singulier : en tout cas, tout compte fait, de toute façon, à toute force, à toute heure, de toute manière, à tout prix, à tout propos, de tout temps ; au pluriel : tous azimuts, toutes choses égales, en toutes lettres, en tous lieux, de toutes pièces, tous publics, en tous sens.

« Achalandé » signifie « qui a beaucoup de clients ». Son emploi dans le sens de « approvisionné » est considéré comme un abus de langage par l'Académie française.

« Pèlerin », « pèlerine » et « pèlerinage » s'écrivent avec un accent grave.

« Collimateur » et « défibrillateur » prennent deux l.

« Assommer » prend deux s et deux m.

« Attraper » prend deux t et un seul p.

« Débarrasser » et « embarrasser » prennent deux r, tout comme « débarras » et « embarras ».

« Flottille », comme « flotte », prend deux t.

« Mallette », comme « malle », prend deux l.

« Marronnier » et « marronnasse », comme « marron », prennent deux r.

Le « côlon » (intestin) prend un accent circonflexe, à la différence du « colon » (habitant d'une colonie). Les mots formés avec « côlon » prennent aussi un accent (dolichocôlon, mégacôlon) et se prononcent comme dans « côte ». Les dérivés (colite, colopathie, colique, coloscopie) ne prennent pas d'accent et se prononcent comme dans « col ».

Ne confondez pas le « calembour » (jeu de mots) avec le « calambour » (bois d'Insulinde et d'Océanie, utilisé en tabletterie. On dit aussi « calambac »).

« Pied » est au singulier dans « à pied » et « sur pied ».

« Pied de nez » s'écrit sans traits d'union.

« Marche à pied » est un pléonasme. « Marche » suffit.

On écrit « marcher pieds nus » mais « marcher nu-pieds ».

Ne confondez pas le cou-de-pied (partie antérieure de la cheville) avec un coup de pied, coup donné avec le pied.

« Pied-de-biche » prend deux traits d'union.

« Aide de camp », « arc de cercle », « bout de chou », « ciel de lit », « clerc de notaire », « fondé de pouvoir », « lune de miel », « pois de senteur », « quart de finale » et « s'il te plaît » s'écrivent sans traits d'union (mais on écrit « quart-de-finaliste ». Les autres composés de « quart » prennent un ou plusieurs traits d'union).

« Dessus-de-lit », « rond-de-cuir » prennent deux traits d'union.

« Groenland » ne prend pas de tréma.

« Coxarthrose » (arthrose de la hanche) s'écrit avec un x, et non un double c.

Retenez également l'orthographe et la définition de ces noms (qui sont tous féminins) :

  • Anthracose : Maladie due à la présence de poussières de charbon dans les poumons.
  • Athétose : Maladie nerveuse caractérisée par des mouvements involontaires.
  • Byssinose : Maladie pulmonaire qui atteint les ouvriers travaillant le coton.
  • Échinococcose : Infection parasitaire de l'homme due à la larve d'un échinocoque du chien ou du renard.
  • Ecchymose : Bleu.
  • Onchocercose : Parasitose des pays tropicaux, encore appelée « cécité des rivières ».
  • Pullorose : Maladie infectieuse des volailles, appelée aussi « diarrhée blanche des poussins ».
  • Rickettsiose : Maladie infectieuse telle que le typhus.
  • Strongylose : Affection parasitaire des animaux domestiques, notamment des équidés.
  • Toxocarose : Maladie transmise par un parasite présent dans les excréments des animaux domestiques.

« Pôle emploi » ne prend qu'une majuscule.

Le nom « bonhomme » donne « bonshommes » au pluriel. Le pluriel de l'adjectif « bonhomme » est, en revanche, « bonhommes ». « Bonhomie » s'écrit de préférence avec un seul m.

Ne confondez pas « tout d'un coup » (en une seule fois) avec « tout à coup » (soudainement). Il faut dire « Tout à coup, l'orage a éclaté » et non « Tout d'un coup, l'orage a éclaté. »

Le verbe « buter » s'écrit presque toujours avec un seul t. « Butter » signifie « entourer d'une butte de terre ».

On écrit « de but en blanc » (brusquement) mais « en butte à » (exposé à).

Sont incorrectes les expressions :

  • « Dans le but de » : Si l'on se trouvait dans un but, c'est qu'il serait déjà atteint. À remplacer par « dans l'intention de », « afin de », « dans le dessein de » ou « pour » ;
  • Poursuivre un but : Poursuivre ne convient, en principe, qu'à ce qui bouge. Il faut lui préférer tendre vers un but ou chercher à atteindre un but ;
  • Remplir un but : En principe, on ne peut remplir qu'un récipient ou un trou. Il vaut mieux dire « atteindre un but ».

« Extrême droite » et « extrême gauche » ne prennent pas de trait d'union. Ne pas se laisser influencer par « extrême-onction » ou « extrême-oriental ». Le nom « extrême » est masculin.

« 100% » est une grossière faute de typographie. La seule graphie possible est « 100 % », avec une espace insécable.

En français, on espace la partie entière de la partie décimale par une virgule, et non un point comme chez les Anglo-Saxons. Il faut donc écrire « 2,5 % ».

« Quoi que » signifie « quelle que soit la chose que » (Quoi que vous me reprochiez, dites-le-moi en face.) et ne doit pas être confondu avec « quoique », qui signifie « bien que » (Quoique tu nous aies déçus, nous te donnons une deuxième chance.).

« Quoique », « bien que », « encore que », « jusqu'à ce que », « pour que », « afin que » doivent être suivis du subjonctif. Il ne faut pas dire « encore qu'il est venu » mais « encore qu'il soit venu ».

À l'inverse de « avant que », « après que » ne peut pas s'accompagner du subjonctif. Seuls l'indicatif et le conditionnel sont possibles. On dira donc « avant qu'il ne soit parti » mais « après qu'il est parti ». On peut écrire « après qu'il a fait », « après qu'il avait fait », « après qu'il eut fait », « après qu'il aura fait » ou « après qu'il aurait fait ». On ne peut pas écrire « après qu'il ait fait » ni « après qu'il eût fait ».

« Malgré que » n'est pas admis. Il faut dire « bien que » ou « quoique ».

N. B. L'expression figée « malgré que j'en aie », « malgré qu'il en ait », qui signifie « malgré moi », « malgré lui », est correcte.

On n'écrit pas « fuschia » mais « fuchsia ». Il vaudrait mieux le prononcer fuk-sia.

On écrit « un réveil » mais « un réveille-matin ». La graphie « réveil-matin » est fautive.

Les verbes formés avec le préfixe « ress- » prennent deux s (« se ressaisir », « ressasser », etc.). Les exceptions sont « resaler », « resalir », « resituer » et « resonner ». « Ressurgir » peut s'écrire avec un ou deux s.

L'expression « être sur le gril » fait référence au « gril » (avec un seul « l »), ustensile destiné à faire cuire à feu vif les aliments. On écrit également « le gril costal » (la cage thoracique). Venu de l'anglais, le « grill » est un restaurant où l'on mange essentiellement des grillades.

L'expression « à l'encontre de » signifie « à l'opposé de » et ne peut pas être employée pour dire « à l'endroit de ». Le nom « loser » ne prend qu'un seul « o ».

« Brevet » et « bac » sont des noms communs et, par conséquent, s'écrivent sans majuscule.

Le deuxième n du verbe « tintinnabuler » se double.

Les adjectifs bidon et baba sont invariables (des arguments bidon ; ils en sont restés baba).

Les noms « baladeur » et « baladin » ne prennent qu'un seul l. Lorsque « balade » signifie « promenade », on ne doit pas doubler son l. Par conséquent, le verbe « balader » ne prend qu'un seul « l ». La « ballade » est une œuvre poétique ou musicale.

Ne confondez pas le genet (petit cheval d'Espagne) avec le genêt (arbrisseau), ni le foret (outil pour tailler) avec la forêt (bois). « Benêt » et « intérêt » prennent un accent circonflexe, mais « déchet » n'en prend pas.

En bonne typographie, on n'écrit pas « n°1 », « n°2 », etc. mais « n° 1 », « n° 2 », etc., avec une espace insécable. Remarque : le nom espace est féminin dans le vocabulaire de la typographie.

On commémore un événement, on célèbre son anniversaire. On ne peut pas « commémorer l'anniversaire d'un événement ». On ne dira pas non plus « commémorer le souvenir d'un événement », qui serait pléonastique.

« Clôturer » signifie « entourer d'une clôture ». Pour le sens de « mettre fin à », on peut par exemple user du verbe « clore ». Ainsi, il ne faut pas dire « pour clôturer le débat » mais « pour clore le débat ».

« Naguère » ne signifie pas « jadis » mais « il n'y a guère de temps », « jusqu'à récemment ».

« Conséquent » signifie « juste au regard du contexte » (exemple : « il a agi de façon conséquente ») et ne peut pas être employé dans le sens de « important ». Ainsi, on ne doit pas dire « une somme conséquente » mais « une somme importante ».

Ceux qui se déplacent ensemble ne voyagent pas de concert mais de conserve. Dans les autres cas, on utilise « de concert ». « Ils travaillent de concert sur ce projet » mais « Ils ont longtemps cheminé de conserve ».

« Quoique » et « puisque » ne s'élident que devant un(e), on, il(s) et elle(s). « Lorsque » s'élide devant un(e), on, il(s), elle(s) et éventuellement en. « Parce que » s'élide devant un(e), on, il(s), elle(s) et à. « Presque » ne s'élide que dans le nom « presqu'île ».

Sachez faire la différence entre éthique (relatif à la morale) et étique (d'une maigreur extrême).

On écrit « les on-dit » mais « les non-dits ».

Le nom esbroufe (qui, rappelons-le, est féminin) ne prend qu'un seul f, de même que gaufre et mufle. Buffle, en revanche, en prend deux.

Contrairement à « infâme », « infamant » et « infamie » s'écrivent sans accent.

Le nom « aurochs » prend toujours un s, même au singulier.

Les accents sur les majuscules sont obligatoires. Il en va de même de la cédille (« Ça ») et la ligature (« Œdipe »).

Attention, « Ebola » et « Everest » prennent une majuscule mais s'écrivent sans accent, malgré leur prononciation.

Le nom « dépens » n'existe qu'au pluriel et s'écrit sans d avant le s. Il faut donc écrire « aux dépens de ».

Ne confondez pas le shilling (avec sh-), qui est une ancienne monnaie divisionnaire anglaise (il y avait vingt shillings dans une livre) avec le schilling (avec sch-), qui est l'unité monétaire principale de l'Autriche.

Les verbes « enjoindre » (ordonner) et « obvier » (éviter, se prémunir contre) se construisent avec la préposition à : il faut dire « enjoindre à quelqu'un » et « obvier à quelque chose ».

On écrit « en son for intérieur » sans « t » à for.

Les verbes « courir » et « mourir » ne prennent qu'un seul r. Celui-ci se double toutefois au conditionnel et au futur. Il faut donc faire la différence entre « vous courez » (présent de l'indicatif), « courez » (impératif), et « vous courrez » (futur). Entre « ils couraient » (imparfait) et « ils courraient » (conditionnel).

Attention : les verbes « nourrir » et « pourrir » qui, à l'inverse des deux autres, appartiennent au deuxième groupe, prennent deux r dans tous les cas.

Le nom « occurrence », que l'on rencontre principalement dans la locution « en l'occurrence », prend deux c et deux r.

Le verbe « s'ensuivre » s'écrit en un seul mot. On ne doit pas séparer « en » de « suivre » : ainsi, il ne faut pas écrire « ce qui s'est en suivi » ni « ce qui s'en est suivi » mais « ce qui s'est ensuivi ».

Le nom vinyle prend un e final.

« État » prend une majuscule quand il désigne un pays, une nation ou son autorité souveraine. Exemple : « un coup d'État »).

Attention à ne pas confondre « rien de moins que » (tout à fait) et « rien moins que » (aucunement).

Dans l'expression « à l'envi » qui signifie « à qui mieux mieux », « envi » ne prend pas de e final.

On ne dit pas « lorgner sur quelque chose » mais « lorgner quelque chose ».

Solde est un nom à double genre :

  • Solde n.m. = différence entre le débit et le crédit d'un compte ; somme restant à payer. Solde débiteur, créditeur ; payer le solde d'une dette.
  • Solde n.m. = vente de marchandises au rabais ; la marchandise elle-même. La saison des soldes ; des soldes intéressants. On emploie le plus souvent soldes au pluriel dans ce sens, mais le singulier est possible : un solde avantageux.
  • Solde n.f. = traitement d'un militaire (de l'italien soldo, sou). Toucher sa solde. Être à la solde de quelqu'un (= le défendre par intérêt et non par conviction).

Le nom quiz ne prend qu'un seul z. L'emploi de « avoir été » pour « être allé » constitue une faute grossière. Il ne faut pas dire « J'ai été acheter du pain » mais « Je suis allé acheter du pain. »

« Main-forte » prend un trait d'union (« il nous a prêté main-forte »).

« Se faire fort de » est invariable devant un infinitif (« ils se font fort de réussir), mais s'accorde devant un nom (« Durant leur détention, les otages se sont faits forts des messages de soutien. »).

On écrit « le XIXe et le XXe siècle », car on dirait « le premier et le deuxième cheval ». En revanche, il faut écrire « les XIXe et XXe siècles ».

Le verbe empirer est intransitif. On ne doit pas dire « empirer les choses » mais « faire empirer les choses » ou « aggraver les choses ».

Les composés de franc prennent tous un trait d'union, sauf « franc archer ». Au pluriel, « franc » s'accorde (des francs-tireurs).

L'adjectif « fruste » (grossier) ne prend pas de r après le t. « Frustre » ne se rencontre que dans la conjugaison du verbe frustrer.

Une tache est une souillure ou une marque colorée naturelle sur la peau, le pelage, les plumes des animaux (« les taches d'une panthère »), tandis qu'une tâche est une corvée ou une responsabilité.

Le nom « saynète », malgré son appartenance au vocabulaire du théâtre, ne dérive pas de scène. On ne doit pas l'écrire « scénette », car quoi qu'on en dise, cette orthographe n'existe pas.

« Décrépit » (« affaibli par l'âge, atteint de décrépitude ») se dit surtout des êtres humains (exemple : « un vieillard décrépit ») mais peut à l'occasion, par effet de style et au prix d'une personnification, qualifier les choses. « Décrépi » signifie « qui a perdu son crépi ».

Les noms astérisque, baffle, cerne, décombres (nom toujours pluriel, au demeurant), éloge, effluve, guillemet, gymkhana, inceste, ivoire, obélisque, tentacule sont masculins.

Les noms « ayant cause » et « ayant droit » s'écrivent sans trait d'union. Au pluriel, ayant s’accorde : « des ayants cause », « des ayants droit ».

On écrit « bayer aux corneilles » (rêvasser) et « la bailler belle à quelqu'un » (le tromper). Dans tous les autres cas, il faut écrire « bâiller », avec un accent circonflexe sur le a.

On écrit « hormis » avec un s mais « parmi » sans s.

« Violoniste », « bassoniste », « accordéoniste », etc. ne prennent qu'un seul n. Percussionniste, en revanche, en prend deux.

L'adjectif « enchifrené » (enrhumé) ne prend qu'un seul f.

Gens est féminin quand il est immédiatement précédé d'un adjectif épithète dont la forme féminine diffère de la masculine (de vieilles gens), ne fût-ce que dans l'écriture (de pareilles gens) ; masculin dans tous les autres cas : – Quand l'adjectif est placé après « gens » : ces petites gens sont agressifs ; – Quand « gens » est suivi d'un complément : de brillants gens de lettres ; – Quand « gens » a le sens de « partisans » ou de « domestiques ». Quand gens est précédé de deux adjectifs dont le second a la même forme aux deux genres, le premier adjectif est au masculin : ces prétendus braves gens. On dit « tous ces gens » (le démonstratif « ces » est placé entre tous et gens) mais « certaines gens ». Attention, gens peut changer de genre au sein d'une même phrase : « Heureux comme ils ne l'ont jamais été auparavant, ces bonnes gens ont poursuivi leur travail avec le sourire. »

« Malin » et « bénin » donnent « maligne » et « bénigne » au féminin. Le féminin de « partisan » est « partisane » (et non « partisante »).

Devant un nom ou un adjectif, demi ne s'accorde pas. On écrit par exemple « une demi-heure » (attention au trait d'union).

Dans la locution « et demi », « demi » s'accorde en genre mais pas en nombre (« deux semaines et demie »).

« Hémi » se soude au mot qui suit (« hémiplégique », « hémianesthésie »).

« Mi- » et « semi- », en revanche, sont invariables et toujours suivis d'un trait d'union (« des semi-remorques », « à mi-voix »).

Pour que « à demi » se joigne par un trait d'union au mot qui suit, il faut que celui-ci soit un nom. On écrit donc « à demi-mot » mais « à demi mort ».

À l'inverse de « Moyen-Orient », « Moyen Âge » ne prend pas de trait d'union. L'adjectif « moyenâgeux », quant à lui, s'écrit en un seul mot.

Généralement, on ne doit pas mettre de u entre un g et un a, sauf dans la conjugaison des verbes en -guer (exemple : « il se fatiguait »). Il faut donc faire la différence entre « c'est fatigant » (adjectif) et « c'est en se fatiguant qu'il est tombé malade » (participe présent).

Les adjectifs en -gable s'écrivent sans u entre le g et le a, sauf un : distinguable.

Attention à la différence entre « bagage » (objet fermé en forme de coffre ou de sac, servant à contenir et à protéger les effets emportés en voyage ; ensemble des connaissances, expériences acquises par quelqu'un : un bagage scientifique insuffisant) et « baguage » (action de baguer : le baguage des oiseaux migrateurs).

Au sens de « complètement », tout est invariable devant un adjectif commençant par une voyelle ou un h muet. Il faut donc écrire « C'est une tout autre affaire. » mais « Toute autre date me conviendrait. », « tout heureuse » (h muet) mais « toute honteuse » (h aspiré).

Devant « en », « tout » peut s'accorder s'il signifie « complètement » (exemples : « une robe tout(e) en soie », « une maison tout(e) en flammes »). En revanche, l'invariabilité s'impose quand il exprime l'intensité de l'état d'une chose ou d'une personne : « elle est tout en larmes ».

Tout est invariable dans la locution « tout à vous » quand il signifie « entièrement à votre disposition » mais s'accorde s'il exprime une déclaration passionnelle (ex. : « Un instant et je suis tout à vous, annonce la standardiste au bout du fil » mais « Ces deux-là s'aiment passionnément : il est tout à elle, elle est toute à lui. »).

L'expression « avoir le temps matériel de » est un non-sens car le temps n'est jamais matériel. Il faut la remplacer par « avoir le temps nécessaire pour ».

« Baisemain » s'écrit en un seul mot, au contraire du « baise-pied » – celui-ci est quasi inusité, puisqu'il ne se pratique (pratiquait ?) que sur la personne du pape.

Une craque est un mensonge, un krach est un effondrement de la Bourse, un crack est un virtuose dans un domaine donné (ou un dérivé de la cocaïne), crac est le bruit que fait une chose en se brisant, le krak est le château fort que les croisés avaient coutume de construire, au douzième et au treizième siècle, en Palestine et en Syrie.

Exemple : « On ne va pas se raconter de craques : nous sommes bel et bien au bord du krach. Ces magnats de la finance se prennent pour des cracks, et puis crac ! Ah ! comme la vie était plus douce au temps des kraks... »

Après une interjection (« Ah ! », « Oh ! », « Las ! », « Eh bien ! », etc.), on ne met pas de majuscule, même si un point d'exclamation suit.

Le trait d'union de « déjà(-)vu » ne s'impose en réalité que pour la paramnésie (« une impression de déjà-vu »). On écrit « j'ai déjà vu cela », « c'est du déjà vu » et « c'est du jamais vu ».

Attention à ne pas confondre le nom « côté » avec l'adjectif « coté » qui signifie « évalué ».

Quand le nom « cote » suggère une notation, un classement, une évaluation, il ne prend pas d'accent circonflexe : la cote d'une voiture, la cote d'une entreprise en Bourse, une cote d'alerte, une cote de popularité, etc. Ainsi, le verbe coter et l'adjectif surcoté s'écrivent sans accent circonflexe. Mais celui-ci s'impose dans tous les autres cas : une côte de bœuf, la Côte d'Azur, etc.

Coteau, quoique dérivé de côte, s'écrit sans accent circonflexe.

Quand la chose serait plutôt rare, « aucun » et « aucune » prennent un « s » s'ils sont suivis d'un nom qui n'existe qu’au pluriel (affres, annales, archives, armoiries, arrhes, condoléances, entrailles, errements, fiançailles, frusques, funérailles, gens, honoraires, mœurs, obsèques, pénates, pierreries, prémices, représailles, royalties, sévices, thermes, vêpres, vivres, etc.) ou qui, au pluriel, prend un sens particulier qu’il importe de bien distinguer du singulier (assises, ciseaux, frais, gages, humanités, lunettes, vacances, etc.). C’est qu'un adjectif s'accorde toujours avec le nom qu'il qualifie.

Le pluriel est aussi de règle dans d'aucuns (équivalent littéraire de « quelques-uns »).

Même suivi d'un complément masculin, le nom « espèce » reste, lui, du féminin. Il ne faut donc jamais dire « un espèce de ». Ce qui n'arrange rien, c'est que l'adjectif ou le participe qui suit est censé s’accorder, lui, avec le complément. C’est ainsi que l'on écrira : « Cette espèce de sorcier est devenu (et non devenue) l'homme fort du village. » Il en va bien sûr autrement quand « espèce » ne signifie pas « sorte », mais retrouve son sens plein, à savoir « ensemble d'êtres vivants féconds entre eux ». Dans ce cas, l'accord est laissé à la libre appréciation de l'usager.

Parmi les adverbes en -ument, seuls assidûment, congrûment, continûment, crûment, dûment, goulûment, incongrûment, indûment et nûment prennent un accent circonflexe.

On écrit « des hauts-de-forme » mais « des chapeaux hauts de forme ».

Les composés de « général » et de « adjoint » s'écrivent sans trait d'union. On écrit par exemple « le secrétaire général adjoint ».

Les noms composés avec « chef » pour second élément prennent un trait d'union (caporal-chef). En revanche, l'indication du grade devant un nom de métier n'est pas suivie d’un trait d'union (chef correcteur). Ce dernier est tout aussi indésirable dans la locution « en chef ».

Cette règle ne vaut que pour les noms de métiers. On écrit « chef-d'œuvre » (au pluriel : « chefs-d'œuvre »). « Main-d'œuvre » et « hors-d'œuvre » prennent également un trait d'union. Un chef-d'œuvre étant forcément unique dans la vie d'un artiste, on évitera de parler du « meilleur chef-d'œuvre » de quelqu'un.

Je profite de l'occasion pour rappeler que le nom œuvre est masculin quand il désigne l'ensemble de la production d'un artiste.

Le nom « empyrée » (« partie du ciel la plus élevée, habitée par les dieux ») est masculin. Il ne prend pas de majuscule.

Les composés de « anti » s'écrivent en un seul mot (y compris les néologismes), sauf si l'élément qui suit commence par un i (anti-inflammatoire), s'il est un symbole ou un sigle (anti-G, anti-UV) ou s'il s'agit d'un nom composé (anti-sous-marin).

Les composés de « co » s'écrivent également en un seul mot (coresponsable, coreligionnaire, etc.), sauf si un nom composé suit (co-porte-parole). Si l'élément qui suit commence par un i, on ajoute un tréma (coïnculpé).

Bachoter, échalote, jugeote, tremblote ne prennent qu'un seul t.

Les noms masculins en -ote ne prennent qu'un t.

Les féminins correspondant à un masculin en « -ot », qu’ils soient noms ou adjectifs, ne le redoublent que quand il s'agit de diminutifs (on écrira donc « manchote » mais « vieillotte »). Trois exceptions à cette règle : fiérote, petiote et, à l’inverse, sotte.

Le nom « avant-scène » est féminin. Cela paraît évident si l'on se fonde sur le fait que « scène » est féminin. Mais le nom « après-midi » existe au féminin comme au masculin (alors que « midi » est masculin), et « autoradio » est masculin.

Les expressions « au dire de » et « en quelque sorte » s'écrivent au singulier.

L'adjectif « exorbitant » est formé avec le préfixe « ex » (en dehors de) et « orbite ». Il n'y a donc aucune raison de lui ajouter un h.

On écrit « exubérant », « exhorter », « exhumer ».

L'orthographe « mil » n'est admise que pour les dates comprises entre 1001 et 1999. On peut donc écrire « l'an mil neuf cent quatre-vingt-cinq » ou « l'an mille neuf cent quatre-vingt-cinq », mais la graphie « mille » devient obligatoire si l'on écrit « l'an deux mille seize ».

Les noms « affres », « échauffourée » – attention, c'est le f qu'on double – et « chausse-trape » (on peut aussi écrire chausse-trappe, mais la graphie chausse-trape est plus souvent admise) sont féminins. Au pluriel, on écrit « des chausse-trapes » : dans les noms composés, les verbes conjugués ne s'accordent pas. Seuls les noms et les adjectifs peuvent varier (mais même ces derniers sont souvent invariables).

Les noms « idiome » et « anathème » (excommunication majeure prononcée contre un hérétique ; par extension, blâme solennel) sont masculins.

Après « plus d'un », on utilise le singulier (« plus d'un spectateur s'en est rendu compte »), sauf s'il y a une action réciproque (« plus d'un enfant se sont bombardés de boules de neige »). En revanche, après « moins de deux », on utilise le pluriel (« moins de deux professeurs sont absents »). En dehors de ces cas, le pluriel commence à deux en français. Il faut donc écrire « 1,5 kilomètre ».

Après « Son Éminence », « Son Excellence », « Sa Majesté » employés seuls, adjectifs, participes et pronoms sont au féminin (Votre Excellence est-elle satisfaite ?). En revanche, quand le titre est suivi d'un nom, l'accord se fait avec ce dernier (Son Excellence l’ambassadeur est furieux).

L'adjectif feu (défunt) ne s'accorde avec le nom que s'il est placé après un article défini ou un adjectif possessif. S'il les précède, il demeure invariable. On écrit « feu sa mère » mais « sa feue mère ». Attention, le masculin pluriel de l'adjectif « feu » est « feus », avec un s.

Pour éviter le pléonasme grammatical, il faut remplacer les tournures comme « c'est là où », « c'est de ça dont je parle », « c'est à lui à qui j'ai eu affaire », etc. par « c'est là que », « c'est de ça que je parle », « c'est à lui que j'ai eu affaire », etc.

Dans l'expression « là où le bât blesse », on écrit toujours « bât », avec un accent circonflexe sur le « a » et un « t ». Elle signifie « là où ça fait mal », « là où ça ne va pas », « là où est le problème ».

N. B. Le bât est un dispositif en bois placé sur le dos des bêtes de somme, qui peut causer des plaies.

N. B. (2) On écrit « bat-flanc », sans accent circonflexe sur le a. Ce bat-là est une forme du verbe battre.

Lorsque « à flot(s) » signifie « abondamment », « flot » est au pluriel (exemple : « couler à flots »). « À flot » signifie « à l'eau » (exemple : mettre à flot »). Ne pas confondre avec le floe, qui est une laque de glace résultant de la dislocation de la banquise.

Issue du latin latus, « côté », la préposition « lez », plus souvent écrite « lès », n'est plus guère employée que dans certains noms de villes. Elle signifie que la localité désignée se trouve près d'une autre, plus importante. Mieux vaut distinguer ces deux graphies de celle de l'article, « les », qui n'exprime pas la proximité : on écrira Plessis-lez-Tours (« près de Tours »), mais Gaillon-les-Tours (« où il y a des tours »).

Les noms et adjectifs sont invariables après « en » (on écrira « je l'ai vue en entier » et non « en entière »).

On écrit au singulier « en ruine », « en détail », « en cloque », « en zigzag » (attention, zigzag s'écrit en un seul mot), « partir en couille ».

« Couleur » est toujours au singulier dans l'expression « haut en couleur ».

Le pluriel est de règle dans « en flammes ».

La liaison ne peut pas remplacer la négation. Il faut écrire « on n'a pas ».

Après « sans que », le ne explétif est proscrit : on ne doit pas dire « sans qu'il ne s'en rende compte » mais « sans qu'il s'en rende compte ».

Lorsque « jamais » a un sens proche de « déjà », il ne peut pas s'accompagner du ne explétif : on écrira donc « le meilleur qu'on ait jamais vu ».

Pour éviter le contresens, il ne faut pas omettre le « n' » de l'expression « n'avoir garde de », celle-ci signifiant « veiller à ne pas » ou « s'abstenir de ». Il faut donc écrire « qu'on n'ait garde de [...] ».

Contrairement à ce que l'on pense souvent, le nom souci ne prend pas de « s » au singulier. Il signifie « inquiétude » et ne peut pas être employé dans le sens de « problème ». Ainsi, l'expression « Pas de souci », très courante dans le langage oral, est fautive. Il faut la remplacer par « Pas de problème ». « Poser problème » est un tour critiqué, jugé incorrect par l'Académie française. Il vaut mieux dire « poser un / des problème(s) ».

Employé comme comparatif, autrement signifie « bien plus ». Il ne faut donc pas dire « autrement plus », qui est un pléonasme. Ne dites donc pas « il est autrement plus grand que son frère » mais « il est autrement grand que son frère ».

Veillez à ne pas amputer le nom « opprobre » de l'un de ses r, et souvenez-vous qu'il est masculin.

Un faîte est un sommet, un apogée (attention, le nom apogée est masculin). L'orthographe faîte(s) ne se rencontre jamais dans la conjugaison du verbe faire. Dites ne prend pas d'accent, sauf au passé simple. Il faut donc faire la différence entre « vous dites » (présent de l'indicatif) et « vous dîtes » (passé simple).

Une boisson alcoolique contient naturellement de l'alcool, tandis qu'une boisson alcoolisée est une boisson à laquelle on a ajouté de l'alcool.

On est sous l'emprise de quelqu'un, mais sous l'empire de quelque chose. Il faut donc dire « sous l'emprise d'un gourou », voire « sous l'emprise d'un parti politique », mais « sous l'empire de l'alcool ».

N'employez pas le nom dentition (« formation et apparition des dents ») pour désigner ce qui est en réalité la denture (« ensemble des dents de l'homme ou de l'animal »).

« De suite » signifie « d'affilée » et ne peut pas être employé dans le sens de « tout de suite ». Il faut donc dire « Je reviens tout de suite. » et non « Je reviens de suite. »

La locution « suite à », fréquemment employée dans le langage commercial, n'est pas de bonne langue dans l'usage courant. On peut la remplacer par « à la suite de » ou « par suite de ».

L'expression « en termes de » est toujours au pluriel. Elle signifie « dans le vocabulaire de » et non « du point de vue de ». Pour cette dernière acception, on recourra plutôt à « en matière de ».

« Après que » ne peut pas être suivi du subjonctif.

On peut écrire « après qu’il a », « après qu’il eut », « après qu’il avait », « après qu’il aura », « après qu’il aurait » mais pas « après qu’il ait » ni « après qu’il eût ».

On écrit « en butte à » (exposé à) mais « de but en blanc » (brusquement).

On écrit « connexion » avec un x. Le verbe connecter est apparu plus tard.

On écrit « château » et « gâteau » mais « bateau ». « Chalet » ne prend pas d’accent non plus.

On écrit « de temps à autre » sans s à autre.

En français, le pluriel commence à deux. On écrit donc « 1,5 kilomètre ».

Le nom drone ne prend pas d’accent.

On écrit « en son for intérieur » sans t à for.

L'adjectif « honnête » s'écrit avec un seul t mais deux n.

Le terme « intrigant » désigne un adjectif. Dans le cas où on met un u après le g, on est dans l'usage du verbe « intriguer ». Ainsi, on écrit « il a intrigué quelqu'un » mais « il est intrigant ».

Les points de suspension doivent être au nombre de trois, toujours.

Le nom « drone » s'écrit sans accent.

Le verbe « rappeler » est transitif direct, on écrit « se rappeler quelque chose » et non « se rappeler de quelque chose ». Par ailleurs, ce verbe ne prend qu'un seul l à l'infinitif. Le l se dédouble seulement à toutes les personnes du futur simple et à toutes celles du présent de l'indicatif, excepté les première et secondes personnes du pluriel. En conséquent, on écrit « nous rappellerons » mais « nous rappelons ».

La locution « après que » est toujours suivie d'un indicatif. On écrit « après qu'il a mangé » et non « après qu'il ait mangé ».

Le mot « bonjour » ne prend pas de s.

L'adjectif « bidon » est invariable.

On espace toujours le contenu des guillemets français des guillemets eux-même par une espace insécable. Cette règle n'est pas valable lorsqu'on utilise les guillemets anglo-saxons.

On écrit « rend-il » mais « rend-t-il ». C'est aussi vrai pour les verbes ayant une structure similaire (ex. prendre).

Le verbe « stopper », emprunté à l'anglais ne s'utilise que lorsqu'on parle de machines. Par exemple, on ne peut pas dire « cet homme a stoppé son travail ». (cf. http://www.academie-francaise.fr/stopper)

L'expression « en termes de » signifie « dans le vocabulaire de ». Faites attention à ne pas l'employer dans n'importe quel contexte. (cf. http://www.academie-francaise.fr/en-termes-de)

Le participe passé de « mettre » est « mis » et pas « mit ».

Un « faîte » est un sommet, un apogée. Le nom « apogée » est masculin, bien qu'il s'écrive avec un « ée » à la fin.

Dans la langue surveillée, « cela » renvoie à ce qui précède, « ceci » à ce qui suit. On écrira donc « cela dit » et non « ceci dit ».

Les accents sur les majuscules sont obligatoires.

On n'écrit pas « si il » mais « s'il ».

L'expression « etc. » s'écrit toujours avec un point à la fin.

Le nom « tentacule » est masculin.

Lorsqu'un impératif est suivi des articles « la », « le » ou d'un pronom, il faut relier l'impératif et le pronom/article par un trait d'union (ex. fais-le !).

Par souci d'euphonie, on rajoute parfois (exceptionnellement) un s à la première personne de l'impératif présent des verbes ayant des terminaisons en e et du verbe aller. On écrit ainsi « vas-y » et « penses-y ».

On écrit « en butte à » (exposé à) mais « de but en blanc » (brusquement).

Attention à ne pas confondre les adjectifs éthique (relatif à la morale) et étique (très maigre).

Les mots en -âtre prennent un accent circonflexe sur le a, sauf quand il s’agit du suffixe -iatre (psychiatre, pédiatre, etc.). Deux exceptions : acariâtre et opiniâtre.

On ne dit pas c’est de la faute de mais c’est la faute de.

Autrement signifiant déjà « bien plus », dire « autrement plus » constitue un pléonasme.

On ne dit pas s’accaparer quelque chose mais accaparer quelque chose.

Attention à ne pas confondre le nom différend (qui peut être remplacé par « désaccord ») avec l’adjectif différent.

On écrit : « d’outre-tombe » mais « outre mesure ».

Dans le domaine de la géographie, quand « outre » signifie « au-delà de », on ajoute un trait d’union (outre-Manche, outre Atlantique, etc.). On écrit donc : « les pays d’outre-mer » mais « Louis IV d’Outremer ». On écrit aussi « bleu outremer ».

On ne dit pas passer outre quelque chose mais passer outre à quelque chose.

Le nom « occurrence » prend deux c et deux r.

Le verbe courir ne prend qu’un r. Celui-ci se double toutefois au conditionnel et au futur. On fera donc la différence entre « ils couraient » (imparfait) et « ils courraient » (conditionnel), entre « courez » (impératif) et « vous courrez » (futur), etc. La même règle s’applique pour le verbe mourir, mais le verbe nourrir, qui est du deuxième groupe, prend deux r dans tous les cas. Attention également au double c du verbe accourir.

Les noms de peuples et d'habitants prennent une majuscule. Il faut donc écrire les Français, les Parisiens, les Blancs, les Noirs, etc.

La minuscule s'impose dans tous les autres cas : j'apprends l'anglais, la cuisine à l'italienne, etc.

On peut écrire « il est français » ou « il est Français », « français » pouvant ici être vu comme un adjectif ou un nom.

Remarque : On écrit « les Peaux-Rouges » avec deux majuscules mais « les pieds-noirs » sans majuscules.

« Si » s'élide obligatoirement devant « il ». Il ne faut donc pas dire « je ne sais pas si il viendra » mais « je ne sais pas s'il viendra ».

Le nom « liturgie » ne prend pas de h.

« Urètre » s'écrit avec un accent grave (et non un accent circonflexe).

On écrit « racler les fonds de tiroirs » (avec « tiroirs » au pluriel) mais « à tous les coins de rue » (avec « rue » au singulier).

Le nom « aïeul » a deux pluriels : « aïeuls » (grands-parents) et « aïeux » (ancêtres, au sens plus large).

L'adjectif « bien » est invariable (« ils sont très bien »). Le nom « bien », en revanche, prend la marque du pluriel (« on leur a volé tous leurs biens »).

Le nom « champ » ne prend pas de s au singulier (« un champ »). On écrit « à travers champs » au pluriel et « sur-le-champ » avec des traits d'union.

Le verbe « mater » ne prend qu'un seul t.

Devant un verbe ou un pronom personnel sujet, on n'écrit pas « quelque » mais « quel que » : Quelles que soient vos fautes, corrigez-vous.

Devant un nombre, « quelque » est un adverbe qui signifie « environ » et ne varie pas : « quelque trois ans ». « Quelque » ne doit pas être suivi d'un nombre précis : il ne faut pas dire « quelque cent cinquante-trois personnes » mais « quelque cent cinquante personnes ».

« Quelque » est au pluriel dans la locution « et quelques ».

On écrit « quelque temps » au singulier. L'expression signifie « un certain temps ».

On écrit « sur la même longueur d'onde » sans s à « onde ».

On est libre d'écrire « cahier de brouillon » ou « cahier de brouillons ».

« Dis donc » s'écrit sans trait d'union.

À l'inverse de « château » et de « gâteau », « bateau » et « chalet » ne prennent pas d'accent.

On écrit « par acquit de conscience ». L'expression renvoie à « acquitter » et non à « acquérir ».

« Illettré » prend deux l et deux t.

« Analphabète » prend un accent grave (et non pas un accent circonflexe).

Le verbe « solutionner » n'est pas accepté par l'Académie française. Il faut le remplacer par « résoudre ».

On ne doit pas dire « d'ici quelques heures », « d'ici demain », etc. mais « d'ici à quelques heures », « d'ici à demain », etc. La préposition à ne disparaît que dans « d'ici là » et « d'ici peu ».

L'adjectif « record » est aujourd'hui invariable : des chiffres record.

Lorsque « du » n'est pas la contraction de « de » avec « le », il faut lui mettre un accent circonflexe (du pain mais j'aurais dû le préciser, rendez-moi mon dû, etc.). Les participes passés « crû » – attention, seulement pour le verbe croître ! Le participe passé du verbe « croire » est « cru », sans accent circonflexe – (du verbe croître), « recrû » (du verbe recroître), « redû » (du verbe redevoir) et « mû » (du verbe mouvoir) prennent également un accent circonflexe. Celui-ci disparaît au féminin, au masculin pluriel et au féminin pluriel (dû mais due, dus et dues ; mû mais mue, mus et mues, etc.). Les autres participes passés en -u (pu, lu, etc.) ne prennent jamais d'accent circonflexe.

L'adjectif « sûr » (certain) prend un accent circonflexe qu'il garde au féminin, au masculin pluriel et au féminin pluriel. Cela nous permet de le différencier de l'adjectif « sur » qui signifie « acide et aigrelet » (« ils en sont sûrs » mais « des bonbons surs »).

« Collaborer ensemble » et « s'entraider mutuellement » sont des pléonasmes. Il suffit de dire « collaborer » et « s'entraider ».

Contrairement à « tempête », « tempétueux » ne s'écrit pas avec un accent circonflexe mais un accent aigu.

« Trachée-artère » et « procès-verbal » prennent un trait d'union.

On écrit « de temps à autre » sans s à « autre ».

Le nom « drone » ne prend pas d'accent.

On dit « avoir le droit de faire quelque chose » mais « avoir droit à ». « Avoir le droit à » est une incorrection.

« Enjôler » prend un accent circonflexe. Ne pas se laisser influencer par « enjoliver ».

À l'inverse de « ici même », « ici-bas » prend un trait d'union.

On écrit « traîner » mais « drainer ». Le verbe « traiter » ne prend pas d'accent non plus.

La plupart des adjectifs de couleur s'accordent normalement (une lumière bleue). Quand un nom est employé comme adjectif de couleur, il est invariable (des yeux marron). Les exceptions sont fauve, incarnat, mauve, pourpre, rose et écarlate, qui sont assimilés à de véritables adjectifs et prennent l'accord. Les adjectifs de couleur suivants sont invariables : abricot, acajou, amadou, amarante, améthyste, andrinople, anthracite, ardoise, argent, aubergine, auburn, aurore, azur, basane, bistre, bitume, brique, bronze, bulle, caca d'oie (sans trait d'union), cachou, café, café au lait (sans traits d'union), capucine, caramel, carmélite, carmin, céladon, cerise, chamois, champagne, châtaigne, chaudron, chocolat, citron, coq de roche (sans traits d'union), coquelicot, corail, crème, crevette, cuivre, cyclamen, ébène, émeraude, feuille-morte (avec un trait d'union), filasse, framboise, garance, gorge-de-pigeon (avec deux traits d'union), grenat, groseille, havane, indigo, isabelle, jade, jonquille, kaki, lie-de-vin (avec deux traits d'union), marengo, marron, mastic, moutarde, nacarat, nacre, noisette, ocre, olive, opéra, or, orange, paille, pastèque, perle, pervenche, pie, pistache, ponceau, prune, puce, réséda, rouille, safran, saphir, saumon, sépia, serin, soufre, tabac, tangon, tête-de-nègre (avec deux traits d'union), thé, tilleul, tomate, topaze, turquoise.

Si l'on parle de robes blanc et noir, c'est que chacune des robes contient à la fois du blanc et du noir. En revanche, si l'on parle de robes blanches et noires, c'est que certaines sont blanches et d'autres noires.

Exemples :

  • Les élèves de cette école privée portent des cravates rayées bleu et vert.
  • Les panneaux rouge et blanc de sens interdit jalonnent les rues de ce quartier.
  • Les joueurs français sont bien sûr ceux qui portent des tenues bleu, blanc et rouge.
  • Ces champignons rouge et blancs, les amanites tue-mouches, sont vénéneux.
  • Le soir de la victoire de la France, la foule brandissait des drapeaux bleu, blanc et rouge.

Quand deux mots sont employés pour qualifier une seule couleur, aucun ne varie (l'écharpe gris clair, et non l'écharpe grise claire). Si ces mots sont tous les deux des adjectifs de couleur, un trait d'union les lie, et l'ensemble est là aussi invariable (des écharpes gris-bleu). Si le second élément n'est pas un adjectif de couleur pur mais un nom employé comme adjectif de couleur ou un dérivé d'un adjectif de couleur, il n'y a pas de trait d'union, mais le tout reste invariable (des chapeaux brun rougeâtre, des cristaux jaune citron). Orangé étant un adjectif de couleur normal, on écrit « jaune-orangé » avec un trait d'union.

Cette dernière règle ne vaut que pour les adjectifs. Quand deux mots sont employés pour qualifier une couleur et que le composé obtenu fait fonction de nom (c'est-à-dire qu'il peut être précédé d’un déterminant), trois cas sont envisageables :

  • les deux termes formant le composé sont chacun des noms de couleur. Ils restent invariables tous les deux et sont liés par un trait d'union (des bleu-vert) ;
  • le composé est formé d'un nom de couleur suivi d'un nom qui n'est pas de couleur : seul le nom de couleur prend un « s » au pluriel (des bleus ciel) ;
  • le composé est formé d'un nom de couleur suivi d'un adjectif : ils prennent tous les deux un « s » au pluriel (des bleus foncés).

Remarque : l'adjectif de couleur « balais » prend un s au singulier. Cela explique peut-être que l'on soit si souvent tenté de lester le nom « balai » d'un s superfétatoire au singulier.

Le nom « excédent » s'écrit avec un e (« un excédent »). L'adjectif correspondant, de même que le participe présent, s'écrit avec un a (« des bruits excédants »).

Grande est la tentation d'aligner micmac sur des onomatopées telles que cric-crac, fric-frac – pluriel : « des fric-frac » (invariable), tic-tac. En réalité, le micmac (en un seul mot, donc), qui dérive du néerlandais, renvoyait primitivement à un émeutier.

Remarque : le substantif tic-tac s'écrit avec un trait d'union, l'onomatopée sans trait d'union : le tic-tac d'une montre mécanique (mais ma montre fait tic tac). Pluriel : des tic-tac (invariable).

Portemanteau s'écrit aujourd'hui en un seul mot, comme portefaix, portefeuille et portemine.

L'adjectif « chou » est invariable.

« Grand » se joint par un trait d'union au mot qui suit quand celui-ci est féminin. On écrit « pas grand-chose », « un pas-grand-chose », « grand-peur », « à grand-peine », etc. mais « pas grand monde ».

Les noms composés de famille font exception à la règle : on écrit « grand-mère » et « grand-père », « grand-tante » et « grand-oncle », etc. Seul « grand frère » s'écrit sans trait d'union (ce qui est logique puisqu'on dit « la grande sœur » et non « la grand-sœur »).

Remarque : aujourd'hui, « grand » s'accorde toujours dans ces noms composés, quel que soit le genre du nom qui l'accompagne (on écrit « les grands-pères » et « les grands-mères »).

Concernant le trait d'union, les autres exceptions sont :

  • grand-angle/grand-angulaire (objectif dont l'angle de champ est supérieur à celui de l'objectif considéré comme normal) ;
  • grand-chantre (dignitaire d'une cathédrale, qui avait sous sa juridiction la maîtrise, ou petite école) ;
  • grand-guignol (C'est du grand-guignol, cela relève du mélodrame le plus outré) ;
  • grand-guignolesque (qui est d'une horreur exagérée et invraisemblable) ;
  • grand-livre (liste qui contient les noms de tous les créanciers de l'État, tous les éléments de la dette publique [créé par la loi du 24 août 1793, le Grand-livre de la dette publique porte mention notamment des titres d'emprunt d'État à long terme et des titres de pension] ; document qui regroupe tous les comptes de l'entreprise [il est établi par report des écritures du journal, et sert à l'établissement de la balance, du bilan et du compte de résultats]) ;
  • grand-orgue (ensemble des jeux du clavier principal d'un instrument, par opposition aux jeux d'un clavier secondaire de récit ou de positif) ;
  • grand-orgue (ensemble des jeux du clavier principal d'un instrument, par opposition aux jeux d'un clavier secondaire de récit ou de positif) ;
  • grand-prince (titre porté par le prince qui se plaçait hiérarchiquement au-dessus des autres princes qui gouvernent avec lui la terre russe [il fut porté par les princes de Kiev à partir du Xe s., puis par ceux de Vladimir à partir du XIIIe s. et enfin par ceux de Moscou, qui devinrent tsars de Russie en 1547]) ;
  • grand-teint (propriété d'un tissu de couleur ayant une bonne résistance au lavage, à la lumière et au chlore).

Il est d'usage de mettre un trait d'union au grand-duché, mais grand duc s'écrit sans trait d'union quand il s'agit du hibou.

« Collimateur » et « défibrillateur » prennent deux l.

« Assommer » prend deux s et deux m.

« Attraper » prend deux t et un seul p.

« Débarrasser » et « embarrasser » prennent deux r, tout comme « débarras » et « embarras ».

« Flottille », comme « flotte », prend deux t.

« Mallette », comme « malle », prend deux l.

« Marronnier » et « marronnasse », comme « marron », prennent deux r.

Le « côlon » (intestin) prend un accent circonflexe, à la différence de « colon » (habitant d'une colonie). Les mots formés avec « côlon » prennent aussi un accent (dolichocôlon, mégacôlon) et se prononcent comme dans « côte ». Les dérivés (colite, colopathie, colique, coloscopie) ne prennent pas d'accent et se prononcent comme dans « col ».

Ne confondez pas le « calembour » (jeu de mots) avec le « calambour » (bois d'Insulinde et d'Océanie, utilisé en tabletterie. On dit aussi « calambac »).

« Pied » est au singulier dans « à pied » et « sur pied ».

« Pied de nez » s'écrit sans traits d'union.

« Marche à pied » est un pléonasme. « Marche » suffit.

On écrit « marcher pieds nus » mais « marcher nu-pieds ».

Ne confondez pas le cou-de-pied (partie antérieure de la cheville) avec un coup de pied, coup donné avec le pied.

« Pied-de-biche » prend deux traits d'union.

« Aide de camp », « arc de cercle », « bout de chou », « ciel de lit », « clerc de notaire », « fondé de pouvoir », « lune de miel », « pois de senteur », « quart de finale » et « s'il te plaît » s'écrivent sans traits d'union (mais on écrit « quart-de-finaliste ». Les autres composés de « quart » prennent un ou plusieurs traits d'union).

« Dessus-de-lit », « rond-de-cuir » prennent deux traits d'union.

« Groenland » ne prend pas de tréma.

« Coxarthrose » (arthrose de la hanche) s'écrit avec un x, et non un double c.

« Pôle emploi » ne prend qu'une majuscule.

Le nom « bonhomme » donne « bonshommes » au pluriel. Le pluriel de l'adjectif « bonhomme » est, en revanche, « bonhommes ».

« Bonhomie » s'écrit de préférence avec un seul m.

Ne confondez pas « tout d'un coup » (en une seule fois) avec « tout à coup » (soudainement). Il faut dire « Tout à coup, l'orage a éclaté » et non « Tout d'un coup, l'orage a éclaté. »

Le verbe « buter » s'écrit presque toujours avec un seul t. « Butter » signifie « entourer d'une butte de terre ».

On écrit « de but en blanc » (brusquement) mais « en butte à » (exposé à).

Sont incorrectes les expressions :

  • « Dans le but de » : Si l'on se trouvait dans un but, c'est qu'il serait déjà atteint. À remplacer par « dans l'intention de », « afin de », « dans le dessein de » ou « pour » ;
  • Poursuivre un but : Poursuivre ne convient, en principe, qu'à ce qui bouge. Il faut lui préférer tendre vers un but ou chercher à atteindre un but ;
  • Remplir un but : En principe, on ne peut remplir qu'un récipient ou un trou. Il vaut mieux dire « atteindre un but ».

« Extrême droite » et « extrême gauche » ne prennent pas de trait d'union. Ne pas se laisser influencer par « extrême-onction » ou « extrême-oriental ».

Le nom « extrême » est masculin.

« 100% » est une grossière faute de typographie. La seule graphie possible est « 100 % », avec une espace insécable.

En français, on espace la partie entière de la partie décimale par une virgule, et non un deux-points comme chez les Anglo-Saxons. Il faut donc écrire « 2,5 % ».

« Quoi que » signifie « quelle que soit la chose que » (Quoi que vous me reprochiez, dites-le-moi en face.) et ne doit pas être confondu avec « quoique », qui signifie « bien que » (Quoique tu nous aies déçus, nous te donnons une deuxième chance.).

« Quoique », « bien que », « encore que », « jusqu'à ce que », « pour que », « afin que » doivent être suivis du subjonctif. Il ne faut pas dire « encore qu'il est venu » mais « encore qu'il soit venu ».

À l'inverse de « avant que », « après que » ne peut pas s'accompagner du subjonctif. Seuls l'indicatif et le conditionnel sont possibles. On dira donc « avant qu'il ne soit parti » mais « après qu'il est parti ». On peut écrire « après qu'il a fait », « après qu'il avait fait », « après qu'il eut fait », « après qu'il aura fait » ou « après qu'il aurait fait ». On ne peut pas écrire « après qu'il ait fait » ni « après qu'il eût fait ».

« Malgré que » n'est pas admis. Il faut dire « bien que » ou « quoique ».

N. B. L'expression figée « malgré que j'en aie », « malgré qu'il en ait », qui signifie « malgré moi », « malgré lui », est correcte.

On n'écrit pas « fuschia » mais « fuchsia ». Il vaudrait mieux le prononcer fuk-sia.

On écrit « un réveil » mais « un réveille-matin ». La graphie « réveil-matin » est fautive.

Les verbes formés avec le préfixe « ress- » prennent deux s (« se ressaisir », « ressasser », etc.). Les exceptions sont « resaler », « resalir », « resituer » et « resonner ». « Ressurgir » peut s'écrire avec un ou deux s.

L'expression « être sur le gril » fait référence au « gril » (avec un seul « l »), ustensile destiné à faire cuire à feu vif les aliments. On écrit également « le gril costal » (la cage thoracique). Venu de l'anglais, le « grill » est un restaurant où l'on mange essentiellement des grillades.

L'expression « à l'encontre de » signifie « à l'opposé de » et ne peut pas être employé dans le sens de « à l'endroit de ».

Le nom « loser » ne prend qu'un seul « o ».

« Brevet » et « bac » sont des noms communs et, par conséquent, s'écrivent sans majuscule.

Le deuxième n du verbe « tintinnabuler » se double.

Les adjectifs bidon et baba sont invariables (des arguments bidon ; ils en sont restés baba).

Les noms « baladeur » et « baladin » ne prennent qu'un seul l. Lorsque « balade » signifie « promenade », on ne doit pas doubler son l. Par conséquent, le verbe « balader » ne prend qu'un seul « l ». La « ballade » est une œuvre poétique ou musicale.

Ne confondez pas le genet (petit cheval d'Espagne) avec le genêt (arbrisseau), ni le foret (outil pour tailler) avec la forêt (bois).

« Benêt » et « intérêt » prennent un accent circonflexe, mais « déchet » n'en prend pas.

En bonne typographie, on n'écrit pas « n°1 », « n°2 », etc. mais « n° 1 », « n° 2 », etc., avec une espace insécable.

Remarque : Le nom espace est féminin dans le vocabulaire de la typographie.

On commémore un événement, on célèbre son anniversaire. On ne peut pas « commémorer l'anniversaire d'un événement ».

« Clôturer » signifie « entourer d'une clôture ». Pour le sens de « mettre fin à », on peut par exemple user du verbe « clore ». Ainsi, il ne faut pas dire « pour clôturer le débat » mais « pour clore le débat ».

« Naguère » ne signifie pas « jadis » mais « il y a peu de temps », « jusqu'à récemment ».

« Conséquent » signifie « juste au regard du contexte » (exemple : « il a agi de façon conséquente ») et ne peut pas être employé dans le sens de « important ». Ainsi, on ne doit pas dire « une somme conséquente » mais « une somme importante ».

Ceux qui se déplacent ensemble ne voyagent pas de concert mais de conserve. Dans les autres cas, on utilise « de concert ». « Ils travaillent de concert sur ce projet » mais « Ils ont longtemps cheminé de conserve. »

« Quoique » et « puisque » ne s'élident que devant un(e), on, il(s) et elle(s). « Lorsque » s'élide devant un(e), on, il(s), elle(s) et éventuellement en. « Parce que » s'élide devant un(e), on, il(s), elle(s) et à. « Presque » ne s'élide que dans le nom « presqu'île ».

Sachez faire la différence entre éthique (relatif à la morale) et étique (d'une maigreur extrême).

On écrit « les on-dit » mais « les non-dits ».

Le nom esbroufe (qui, rappelons-le, est féminin) ne prend qu'un seul f, de même que gaufre et mufle. Buffle, en revanche, en prend deux.

Contrairement à « infâme », « infamant » et « infamie » s'écrivent sans accent.

Le nom « aurochs » prend toujours un s, même au singulier.

Les accents sur les majuscules sont obligatoires. Il en va de même de la cédille (« Ça ») et la ligature (« Œdipe »).

Attention, « Ebola » et « Everest » prennent une majuscule mais s'écrivent sans accent, malgré leur prononciation.

Le nom « dépens » n'existe qu'au pluriel et s'écrit sans d avant le s. Il faut donc écrire « aux dépens de ».

Ne confondez pas le shilling (avec sh-), qui est une ancienne monnaie divisionnaire anglaise (il y avait vingt shillings dans une livre) avec le schilling (avec sch-), qui est l'unité monétaire principale de l'Autriche.

Les verbes « enjoindre » (ordonner) et « obvier » (éviter, se prémunir contre) se construisent avec la préposition à : il faut dire « enjoindre à quelqu'un » et « obvier à quelque chose ».

On écrit « en son for intérieur » sans « t » à for.

Les verbes « courir » et « mourir » ne prennent qu'un seul r. Celui-ci se double toutefois au conditionnel et au futur. Il faut donc faire la différence entre « vous courez » (présent de l'indicatif), « courez » (impératif), et « vous courrez » (futur). Entre « ils couraient » (imparfait) et « ils courraient » (conditionnel).

Attention : les verbes « nourrir » et « pourrir » qui, à l'inverse des deux autres, appartiennent au deuxième groupe, prennent deux r dans tous les cas.

Le nom « occurrence », que l'on rencontre principalement dans la locution « en l'occurrence », prend deux c et deux r.

Le verbe « s'ensuivre » s'écrit en un seul mot. On ne doit pas séparer « en » de « suivre » : ainsi, il ne faut pas écrire « ce qui s'est en suivi » ni « ce qui s'en est suivi » mais « ce qui s'est ensuivi ».

Le nom vinyle prend un e final.

« État » prend une majuscule quand il désigne un pays, une nation ou son autorité souveraine. Exemple : « un coup d'État »).

Attention à ne pas confondre « rien de moins que » (tout à fait) et « rien moins que » (aucunement).

Dans l'expression « à l'envi » qui signifie « à qui mieux mieux », « envi » ne prend pas de e final.

On ne dit pas « lorgner sur quelque chose » mais « lorgner quelque chose ».

Solde est un nom à double genre :

  • Solde n.m. = différence entre le débit et le crédit d'un compte ; somme restant à payer. Solde débiteur, créditeur ; payer le solde d'une dette.
  • Solde n.m. = vente de marchandises au rabais ; la marchandise elle-même. La saison des soldes ; des soldes intéressants. On emploie le plus souvent soldes au pluriel dans ce sens, mais le singulier est possible : un solde avantageux.
  • Solde n.f. = traitement d'un militaire (de l'italien soldo, sou). Toucher sa solde. Être à la solde de quelqu'un (= le défendre par intérêt et non par conviction).

Le nom quiz ne prend qu'un seul z.

L'emploi de « avoir été » pour « être allé » constitue une faute grossière. Il ne faut pas dire « J'ai été acheter du pain » mais « Je suis allé acheter du pain. »

« Main-forte » prend un trait d'union (« il nous a prêté main-forte »).

« Se faire fort de » est invariable devant un infinitif (« ils se font fort de réussir), mais s'accorde devant un nom (« Durant leur détention, les otages se sont faits forts des messages de soutien. »).

On écrit « le XIXe et le XXe siècle », car on dirait « le premier et le deuxième cheval ». En revanche, il faut écrire « les XIXe et XXe siècles ».

Le verbe empirer est intransitif. On ne doit pas dire « empirer les choses » mais « faire empirer les choses » ou « aggraver les choses ».

Les composés de franc prennent tous un trait d'union, sauf « franc archer ». Au pluriel, « franc » s'accorde (des francs-tireurs).

L'adjectif « fruste » (grossier) ne prend pas de r après le t. « Frustre » ne se rencontre que dans la conjugaison du verbe frustrer.

Une tache est une souillure ou une marque colorée naturelle sur la peau, le pelage, les plumes des animaux (« les taches d'une panthère »), tandis qu'une tâche est une corvée ou une responsabilité.

Le nom « saynète », malgré son appartenance au vocabulaire du théâtre, ne dérive pas de scène. On ne doit pas l'écrire « scénette », car quoi qu'on en dise, ce mot n'existe pas.

« Décrépit » (« affaibli par l'âge, atteint de décrépitude ») se dit surtout des êtres humains (exemple : « un vieillard décrépit ») mais peut à l'occasion, par effet de style et au prix d'une personnification, qualifier les choses. « Décrépi » signifie « qui a perdu son crépi ».

À l'inverse de « haut-commissaire », « haut fonctionnaire » s'écrit sans trait d'union.

Les noms astérisque, baffle, cerne, décombres (nom toujours pluriel, au demeurant), éloge, effluve, guillemet, gymkhana, inceste, ivoire, obélisque, tentacule sont masculins.

Les noms épistaxis (saignement de nez), urticaire, varicocèle sont féminins.

« Acabit », « acompte » et « acoustique » (attention, ce dernier nom est féminin) ne prennent qu'un seul c. « Accalmie » et « accourir », en revanche, en prend deux.

Les noms « ayant cause » et « ayant droit » s'écrivent sans trait d'union. Au pluriel, ayant s’accorde : « des ayants cause », « des ayants droit ».

On écrit « bayer aux corneilles » (rêvasser) et « la bailler belle à quelqu'un » (le tromper). Dans tous les autres cas, il faut écrire « bâiller », avec un accent circonflexe sur le a.

On écrit « hormis » avec un s mais « parmi » sans s.

« Violoniste », « bassoniste », « accordéoniste », etc. ne prennent qu'un seul n. Percussionniste, en revanche, en prennent deux.

L'adjectif « enchifrené » (enrhumé) ne prend qu'un seul f.

Gens est féminin quand il est immédiatement précédé d'un adjectif épithète dont la forme féminine diffère de la masculine (de vieilles gens), ne fût-ce que dans l'écriture (de pareilles gens) ; masculin dans tous les autres cas :

  • Quand l'adjectif est placé après « gens » : ces petites gens sont agressifs ;
  • Quand « gens » est suivi d'un complément : de brillants gens de lettres ;
  • Quand « gens » a le sens de « partisans » ou de « domestiques ».

Quand gens est précédé de deux adjectifs dont le second a la même forme aux deux genres, le premier adjectif est au masculin : ces prétendus braves gens.

On dit « tous ces gens » (le démonstratif « ces » est placé entre tous et gens) mais « certaines gens ».

Attention, gens peut changer de genre au sein d'une même phrase : « Heureux comme ils ne l'ont jamais été auparavant, ces bonnes gens ont poursuivi leur travail avec le sourire. »

« Malin » et « bénin » donnent « maligne » et « bénigne » au féminin.

Le féminin de « partisan » est « partisane » (et non « partisante »).

Devant un nom ou un adjectif, demi ne s'accorde pas. On écrit par exemple « une demi-heure » (attention au trait d'union).

Dans la locution « et demi », « demi » s'accorde en genre mais pas en nombre (« deux semaines et demie »).

« Hémi » se soude au mot qui suit (« hémiplégique », « hémianesthésie »).

« Mi- » et « semi- », en revanche, sont invariables et toujours suivis d'un trait d'union (« des semi-remorques », « à mi-voix »).

Pour que « à demi » se joigne par un trait d'union au mot qui suit, il faut que celui-ci soit un nom. On écrit donc « à demi-mot » mais « à demi mort ».

À l'inverse de « Moyen-Orient », « Moyen Âge » ne prend pas de trait d'union. L'adjectif « moyenâgeux », quant à lui, s'écrit en un seul mot.

Généralement, on ne doit pas mettre de u entre un g et un a, sauf dans la conjugaison des verbes en -guer (exemple : « il se fatiguait »). Il faut donc faire la différence entre « c'est fatigant » (adjectif) et « c'est en se fatiguant qu'il est tombé malade » (participe présent).

Les adjectifs en -gable s'écrivent sans u entre le g et le a, sauf un : distinguable.

Attention à la différence entre « bagage » (objet fermé en forme de coffre ou de sac, servant à contenir et à protéger les effets emportés en voyage ; ensemble des connaissances, expériences acquises par quelqu'un : un bagage scientifique insuffisant) et « baguage » (action de baguer : le baguage des oiseaux migrateurs).

Au sens de complètement, tout est invariable devant un adjectif commençant par une voyelle ou un h muet. Il faut donc écrire « C'est une tout autre affaire. » mais « Toute autre date me conviendrait. », « tout heureuse » (h muet) mais « toute honteuse » (h aspiré).

Devant « en », « tout » peut s'accorder s'il signifie « complètement » (exemples : « une robe tout(e) en soie », « une maison tout(e) en flammes »). En revanche, l'invariabilité s'impose quand il exprime l'intensité de l'état d'une chose ou d'une personne : « elle est tout en larmes ».

Tout est invariable dans la locution « tout à vous » quand il signifie « entièrement à votre disposition » mais s'accorde s'il exprime une déclaration passionnelle (ex. : « Un instant et je suis tout à vous, annonce la standardiste au bout du fil » mais « Ces deux-là s'aiment passionnément : il est tout à elle, elle est toute à lui. »).

L'expression « avoir le temps matériel de » est un non-sens car le temps n'est jamais matériel. Il faut la remplacer par « avoir le temps nécessaire pour »

« Baisemain » s'écrit en un seul mot, au contraire du « baise-pied » – celui-ci est quasi inusité, puisqu'il ne se pratique (pratiquait ?) que sur la personne du pape.

Une craque est un mensonge, un krach est un effondrement de la Bourse, un crack est un virtuose dans un domaine donné (ou un dérivé de la cocaïne), crac est le bruit que fait une chose en se brisant, le krak est le château fort que les croisés avaient coutume de construire, au douzième et au treizième siècle, en Palestine et en Syrie.

Exemple : « On ne va pas se raconter de craques : nous sommes bel et bien au bord du krach. Ces magnats de la finance se prennent pour des cracks, et puis crac ! Ah ! comme la vie était plus douce au temps des kraks... »

Après une interjection (« Ah ! », « Oh ! », « Las ! », « Eh bien ! », etc.), on ne met pas de majuscule, même si un point d'exclamation suit.

Le trait d'union de « déjà(-)vu » ne s'impose en réalité que pour la paramnésie (« une impression de déjà-vu »). On écrit « j'ai déjà vu cela », « c'est du déjà vu » et « c'est du jamais vu ».

Attention à ne pas confondre le nom « côté » avec l'adjectif « coté » qui signifie « évalué ».

Quand le nom « cote » suggère une notation, un classement, une évaluation, il ne prend pas d'accent circonflexe : la cote d'une voiture, la cote d'une entreprise en Bourse, une cote d'alerte, une cote de popularité, etc. Ainsi, le verbe coter et l'adjectif surcoté s'écrivent sans accent. Mais dans tous les autres cas, l’accent circonflexe s'impose : une côte de bœuf, la Côte d'Azur, etc.

Coteau, quoique dérivé de côte, s'écrit sans accent circonflexe.

Quand la chose serait plutôt rare, « aucun » et « aucune » prennent un « s » s'ils sont suivis d'un nom qui n'existe qu’au pluriel (affres, annales, archives, armoiries, arrhes, condoléances, entrailles, errements, fiançailles, frusques, funérailles, gens, honoraires, mœurs, obsèques, pénates, pierreries, prémices, représailles, royalties, sévices, thermes, vêpres, vivres, etc.) ou qui, au pluriel, prend un sens particulier qu’il importe de bien distinguer du singulier (assises, ciseaux, frais, gages, humanités, lunettes, vacances, etc.). C’est qu'un adjectif s'accorde toujours avec le nom qu'il qualifie.

Le pluriel est aussi de règle dans d'aucuns (équivalent littéraire de « quelques-uns »).

Même suivi d’un complément masculin, le nom « espèce » reste, lui, du féminin. Il ne faut donc jamais dire « un espèce de ». Ce qui n'arrange rien, c'est que l'adjectif ou le participe qui suit est censé s’accorder, lui, avec le complément. C’est ainsi que l'on écrira : « Cette espèce de sorcier est devenu (et non devenue) l'homme fort du village. » Il en va bien sûr autrement quand « espèce » ne signifie pas « sorte », mais retrouve son sens plein, à savoir « ensemble d'êtres vivants féconds entre eux ». Dans ce cas, l'accord est laissé à la libre appréciation de l'usager.

Parmi les adverbes en -ument, seuls assidûment, congrûment, continûment, crûment, dûment, goulûment, incongrûment, indûment et nûment prennent un accent circonflexe.

On écrit « des hauts-de-forme » mais « des chapeaux hauts de forme ».

Les composés de « général » et de « adjoint » s'écrivent sans trait d'union. On écrit par exemple « le secrétaire général adjoint ».

Les noms composés avec « chef » pour second élément prennent un trait d'union (caporal-chef). En revanche, l'indication du grade devant un nom de métier n'est pas suivie d’un trait d'union (chef correcteur). Ce dernier est tout aussi indésirable dans la locution « en chef ».

Cette règle ne vaut que pour les noms de métiers. On écrit « chef-d'œuvre » (au pluriel : « chefs-d'œuvre »). « Main-d'œuvre » et « hors-d'œuvre » prennent également un trait d'union. Un chef-d'œuvre étant forcément unique dans la vie d'un artiste, on évitera de parler du « meilleur chef-d'œuvre » de quelqu'un.

Je profite de l'occasion pour rappeler que le nom œuvre est masculin quand il désigne l'ensemble de la production d'un artiste.

Le nom « empyrée » (« partie du ciel la plus élevée, habitée par les dieux ») est masculin. Il ne prend pas de majuscule.

Les composés de anti- s'écrivent en un seul mot, sauf si l'élément qui suit commence par un i (anti-inflammatoire), s'il est un symbole ou un sigle (anti-G, anti-UV) ou s'il s'agit d'un nom composé (anti-sous-marin).

Les composés de ce « co- » s'écrivent également en un seul mot (coresponsable, coreligionnaire, etc.), sauf si un nom composé suit (co-porte-parole). Si l'élément qui suit commence par un i, on ajoute un tréma (coïnculpé).

Bachoter, échalote, jugeote, tremblote ne prennent qu'un seul t.

Les noms masculins en -ote ne prennent qu'un t.

Les féminins correspondant à un masculin en « -ot », qu’ils soient noms ou adjectifs, ne le redoublent que quand il s'agit de diminutifs (on écrira donc « manchote » mais « vieillotte »). Trois exceptions à cette règle : fiérote, petiote et, à l’inverse, sotte.

Le nom « avant-scène » est féminin. Cela paraît évident si l'on se fonde sur le fait que « scène » est féminin. Mais le nom « après-midi » existe au féminin comme au masculin (alors que « midi » est masculin), et « autoradio » est masculin.

Les expressions « au dire de » et « en quelque sorte » s'écrivent au singulier.

L'adjectif « exorbitant » est formé avec le préfixe « ex » (en dehors de) et « orbite ». Il n'y a donc aucune raison de lui ajouter un h. On écrit « exubérant », « exhorter », « exhumer ».

L'orthographe « mil » n'est admise que pour les dates comprises entre 1001 et 1999. On peut donc écrire « l'an mil neuf cent quatre-vingt-cinq » ou « l'an mille neuf cent quatre-vingt-cinq », mais la graphie « mille » devient obligatoire si l'on écrit « l'an deux mille seize ».

Les noms « affres », « échauffourée » – attention, c'est le f qu'on double – et « chausse-trape » (on peut aussi écrire chausse-trappe, mais la graphie chausse-trape est plus souvent admise) sont féminins. Au pluriel, on écrit « des chausse-trapes » : dans les noms composés, les verbes conjugués ne s'accordent pas. Seuls les noms et les adjectifs peuvent varier (mais même ces derniers sont souvent invariables).

Les noms « idiome » et « anathème » (excommunication majeure prononcée contre un hérétique ; par extension, blâme solennel) sont masculins.

Après « plus d'un », on utilise le singulier (« plus d'un spectateur s'en est rendu compte »), sauf s'il y a une action réciproque (« plus d'un enfant se sont bombardés de boules de neige »). En revanche, après « moins de deux », on utilise le pluriel (« moins de deux professeurs sont absents »). En dehors de ces cas, le pluriel commence à deux en français. Il faut donc écrire « 1,5 kilomètre ».

Après « Son Éminence », « Son Excellence », « Sa Majesté » employés seuls, adjectifs, participes et pronoms sont au féminin (Votre Excellence est-elle satisfaite ?). En revanche, quand le titre est suivi d'un nom, l'accord se fait avec ce dernier (Son Excellence l’ambassadeur est furieux).

L'adjectif feu (défunt) ne s'accorde avec le nom que s'il suit un article défini ou un adjectif possessif. S'il les précède, il demeure invariable. On écrit « feu sa mère » mais « sa feue mère ». Attention, le masculin pluriel de l'adjectif « feu » est « feus », avec un s.

Pour éviter le pléonasme grammatical, il faut remplacer les tournures comme « c'est là où », « c'est de ça dont je parle », « c'est à lui à qui j'ai eu affaire », etc. par « c'est là que », « c'est de ça que je parle », « c'est à lui que j'ai eu affaire », etc.

Dans l'expression « là où le bât blesse », on écrit toujours « bât », avec un accent circonflexe sur le « a » et un « t ». Elle signifie « là où ça fait mal », « là où ça ne va pas », « là où est le problème ».

N. B. Le bât est un dispositif en bois placé sur le dos des bêtes de somme, qui peut causer des plaies.

N. B. (2) On écrit « bat-flanc », sans accent circonflexe sur le a. Ce bat-là est une forme du verbe battre.

Lorsque « à flot(s) » signifie « abondamment », « flot » est au pluriel (exemple : « couler à flots ». « À flot » signifie « à l'eau » (exemple : mettre à flot »). Ne pas confondre avec le le floe, qui est une laque de glace résultant de la dislocation de la banquise.

Issue du latin latus, « côté », la préposition « lez », plus souvent écrite « lès », n'est plus guère employée que dans certains noms de villes. Elle signifie que la localité désignée se trouve près d'une autre, plus importante. Mieux vaut distinguer ces deux graphies de celle de l'article, « les », qui n'exprime pas la proximité : on écrira Plessis-lez-Tours (« près de Tours »), mais Gaillon-les-Tours (« où il y a des tours »).

On écrit au singulier « en ruine », « en détail », « en cloque », « en zigzag » (attention, zigzag s'écrit en un seul mot), « partir en couille ».

« Couleur » est toujours au singulier dans l'expression « haut en couleur ».

La liaison ne peut pas remplacer la négation. Il faut écrire « on n'a pas ».

Après « sans que », le ne explétif est proscrit : on ne doit pas dire « sans qu'il ne s'en rende compte » mais « sans qu'il s'en rende compte ».

Lorsque « jamais » a un sens proche de « déjà », il ne peut pas s'accompagner du ne explétif : on écrira donc « le meilleur qu'on ait jamais vu ».

Pour éviter le contresens, il ne faut pas omettre le « n' » de l'expression « n'avoir garde de », celle-ci signifiant « veiller à ne pas » ou « s'abstenir de ». Il faut donc écrire « qu'on n'ait garde de [...] ».

Contrairement à ce que l'on pense souvent, le nom souci ne prend pas de « s » au singulier. Il signifie « inquiétude » et ne peut pas être employé dans le sens de « problème ». Ainsi, l'expression « Pas de souci », très courante dans le langage oral, est fautive. Il faut la remplacer par « Pas de problème. » « Poser problème » est un tour critiqué, jugé incorrect par l'Académie française. Il vaut mieux dire « poser un / des problème(s) ».

Employé comme comparatif, autrement signifie « bien plus ». Il ne faut donc pas dire « autrement plus », qui est un pléonasme. Ne dites donc pas « il est autrement plus grand que son frère » mais « il est autrement grand que son frère ».

Veillez à ne pas amputer le nom « opprobre » de l'un de ses r, et souvenez-vous qu'il est masculin.

Un faîte est un sommet, un apogée (attention, le nom apogée est masculin). L'orthographe faîte(s) ne se rencontre jamais dans la conjugaison du verbe faire. Dites ne prend pas d'accent, sauf au passé simple. Il faut donc faire la différence entre « vous dites » (présent de l'indicatif) et « vous dîtes » (passé simple).

Une boisson alcoolique contient naturellement de l'alcool, tandis qu'une boisson alcoolisée est une boisson à laquelle on a ajouté de l'alcool.

On est sous l'emprise de quelqu'un, mais sous l'empire de quelque chose. Il faut donc dire « sous l'emprise d'un gourou », voire « sous l'emprise d'un parti politique », mais « sous l'empire de l'alcool ».

N'employez pas le nom dentition (« formation et apparition des dents ») pour désigner ce qui est en réalité la denture (« ensemble des dents de l'homme ou de l'animal »).

« De suite » signifie « d'affilée » et ne peut pas être employé dans le sens de « tout de suite ». Il faut donc dire « Je reviens tout de suite. » et non « Je reviens de suite. »

La locution « suite à », fréquemment employée dans le langage commercial, n'est pas de bonne langue dans l'usage courant. On peut la remplacer par « à la suite de » ou « par suite de ».

L'expression « en termes de » est toujours au pluriel. Elle signifie « dans le vocabulaire de » et non « du point de vue de ». Pour cette dernière acception, on recourra plutôt à « en matière de ».