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<blockquote>Le titre de Bruno Le Maire est attribué au joueur '''qui a réalisé la plus belle descentada''' pendant le tournoi.</blockquote> | <blockquote>Le titre de Bruno Le Maire est attribué au joueur '''qui a réalisé la plus belle descentada''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===Les Titres de Hasard | ===Les Titres de Hasard=== | ||
Descartes s'est planté ce n'est pas le rire qui définit l'homme mais l'échange. La vie sur terre est avant tout une affaire de rencontres et de hasards pour la plupart gaussiens dont il est acrobatique d'en déterminer des probabilités réalistes. Si les bienheureux hasards ont tendance à se manifester une poignée de fois dans une vie, les malheureux hasards ont tendance à joncher le chemin de nos existences. Quant aux chances, de nous en tirer qui sont de l'ordre de l'epsilonesque, et de celles qui débarquent par wagons entiers je laisse à chacun le soin de juger. | Descartes s'est planté ce n'est pas le rire qui définit l'homme mais l'échange. La vie sur terre est avant tout une affaire de rencontres et de hasards pour la plupart gaussiens dont il est acrobatique d'en déterminer des probabilités réalistes. Si les bienheureux hasards ont tendance à se manifester une poignée de fois dans une vie, les malheureux hasards ont tendance à joncher le chemin de nos existences. Quant aux chances, de nous en tirer qui sont de l'ordre de l'epsilonesque, et de celles qui débarquent par wagons entiers je laisse à chacun le soin de juger. | ||
'''Le Cornu''' | '''Le Cornu''' | ||
[[Fichier:pokonche cornu.png|vignette|gauche|À chaque main je chatte. À chaque nuit, elle aussi. Mais pas avec moi.]] | [[Fichier:pokonche cornu.png|vignette|gauche|À chaque main je chatte. À chaque nuit, elle aussi. Mais pas avec moi.]] | ||
On pourrait croire à du talent. À de l’instinct. À une lecture parfaite. Mais non. Le Cornu, lui, ne sait pas jouer — il sait recevoir. Le flop l’aime, la turn le caresse, la river l’embrasse langoureusement comme un collègue de sa femme pendant un team building à Lisbonne. Car c’est bien ça, la malédiction divine : heureux en jetons, cocufié jusqu’au trognon dans la vraie vie. Il chatte tout. Il touche des quintes par les deux bouts. Il te sort des couleurs à une carte, des brelans planqués à zéro putains de cartes, des overpairs dissimulées dans un regard vide. Il flotte dans une grâce numérique qui dépasse l’entendement, pendant que dans son dos, la moitié du tournoi se tape sa gonzesse. Et lui, comme un brave con, il jubile à chaque pot gagné, sans se douter qu’au même moment, sa femme envoie des nudes à son chad du lycée. Lui, il réfléchit pas. Il clique et ça passe. Comme si Dieu, dans un élan d’humiliation cosmique, avait décidé de récompenser son aveuglement conjugal par des quinte flush au turn. Chaque fois qu’il gagne une main, quelqu’un gagne sa meuf. C’est un échange implicite, un équilibre immuable, presque sacré. Il pourrait être heureux, mais son bonheur pokeristique est construit sur le lit trempé de son humiliation sentimentale. Et le pire ? Il s’en doute. Il sent quelque chose. Un froid. Un frisson. Une absence de messages le soir. Mais il checke quand même. Et ça passe. Et il est content. Et les autres rigolent. Et sa femme aussi. | On pourrait croire à du talent. À de l’instinct. À une lecture parfaite. Mais non. Le Cornu, lui, ne sait pas jouer — il sait recevoir. Le flop l’aime, la turn le caresse, la river l’embrasse langoureusement comme un collègue de sa femme pendant un team building à Lisbonne. Car c’est bien ça, la malédiction divine : heureux en jetons, cocufié jusqu’au trognon dans la vraie vie. Il chatte tout. Il touche des quintes par les deux bouts. Il te sort des couleurs à une carte, des brelans planqués à zéro putains de cartes, des overpairs dissimulées dans un regard vide. Il flotte dans une grâce numérique qui dépasse l’entendement, pendant que dans son dos, la moitié du tournoi se tape sa gonzesse. Et lui, comme un brave con, il jubile à chaque pot gagné, sans se douter qu’au même moment, sa femme envoie des nudes à son chad du lycée. Lui, il réfléchit pas. Il clique et ça passe. Comme si Dieu, dans un élan d’humiliation cosmique, avait décidé de récompenser son aveuglement conjugal par des quinte flush au turn. Chaque fois qu’il gagne une main, quelqu’un gagne sa meuf. C’est un échange implicite, un équilibre immuable, presque sacré. Il pourrait être heureux, mais son bonheur pokeristique est construit sur le lit trempé de son humiliation sentimentale. Et le pire ? Il s’en doute. Il sent quelque chose. Un froid. Un frisson. Une absence de messages le soir. Mais il checke quand même. Et ça passe. Et il est content. Et les autres rigolent. Et sa femme aussi.<blockquote> | ||
Le titre de Cornu est attribué au joueur '''qui a le plus de bol''' pendant le tournoi.</blockquote> | |||
Le titre de Cornu est attribué au joueur '''qui a le plus de bol''' pendant le tournoi. | |||
'''Larry Silverstein''' | '''Larry Silverstein''' | ||
[[Fichier:pokonche larry.png|gauche|vignette|Ils crient au complot. Moi je vois juste un bon read de la game. Et une bonne assurance.]] | [[Fichier:pokonche larry.png|gauche|vignette|Ils crient au complot. Moi je vois juste un bon read de la game. Et une bonne assurance.]] | ||
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'''Le Boucleur''' [[Fichier:pokonche boucle.png|gauche|vignette|J’ai open AQ suited. J’ai perdu contre 72o off. J’ai recommencé. J’ai perdu. Encore.]] | '''Le Boucleur''' [[Fichier:pokonche boucle.png|gauche|vignette|J’ai open AQ suited. J’ai perdu contre 72o off. J’ai recommencé. J’ai perdu. Encore.]] | ||
Il commence bien. Toujours. Les mains premium pleuvent sur lui comme des promesses de vie meilleure, des AAs luisants, des KKs bien serrés, des AQs langoureuses qui l’invitent à croire. Et lui, comme un con, il y croit. Encore. Et encore. Et encore. Car le Boucleur ne comprend pas qu’il est dans une séquence. Une séquence qui ne se casse pas. Qui ne se discute pas. Qui le prend à la gorge et le recouvre de fausses espérances. AA préflop ? Il relance. Flop anodin ? Il mise. Turn neutre ? Il envoie. Et puis, river, c’est toujours la même. Un brelan invisible. Une quinte par derrière. Une couleur sortie des chiottes. Une horreur qui surgit comme une punchline de Dieu en mode sadique. Le Boucleur perd. Toujours. Sur des mains qu’on gagne. Il rentre bien, il sort mal. C’est un cycle, une spirale, une boucle. Il vit dans une boucle. Il est la boucle. On dirait que le code de la simulation a buggé. Qu’on lui a collé un script : “Donner belles mains > Générer flop neutre > Déclencher bad beat > Réinitialiser humiliation.” Il croit que cette fois c’est la bonne. Il croit à la statistique, à l’équilibre, à la justice du poker. Il n’a pas compris que pour lui, y’a pas d’algorithme. Juste une punition. Rituelle. Permanente. Il voit les autres gagner avec des merguez, et lui, il se fait crucifier avec As-Roi comme si c’était un péché de démarrer fort. Le badge Boucleur, c’est le témoignage d’une torture lente, répétitive, implacable, où la main de départ est un piège en forme de promesse. Et lui, il y retourne. Comme un rat dans un labyrinthe sans sortie. Comme un ex qui retextote son ex. <blockquote> Le titre de Boucleur est attribué au joueur '''ayant pris au moins deux bad-beat sur une ou deux des 10 meilleures combinaisons de départ sur une partie.''' | Il commence bien. Toujours. Les mains premium pleuvent sur lui comme des promesses de vie meilleure, des AAs luisants, des KKs bien serrés, des AQs langoureuses qui l’invitent à croire. Et lui, comme un con, il y croit. Encore. Et encore. Et encore. Car le Boucleur ne comprend pas qu’il est dans une séquence. Une séquence qui ne se casse pas. Qui ne se discute pas. Qui le prend à la gorge et le recouvre de fausses espérances. AA préflop ? Il relance. Flop anodin ? Il mise. Turn neutre ? Il envoie. Et puis, river, c’est toujours la même. Un brelan invisible. Une quinte par derrière. Une couleur sortie des chiottes. Une horreur qui surgit comme une punchline de Dieu en mode sadique. Le Boucleur perd. Toujours. Sur des mains qu’on gagne. Il rentre bien, il sort mal. C’est un cycle, une spirale, une boucle. Il vit dans une boucle. Il est la boucle. On dirait que le code de la simulation a buggé. Qu’on lui a collé un script : “Donner belles mains > Générer flop neutre > Déclencher bad beat > Réinitialiser humiliation.” Il croit que cette fois c’est la bonne. Il croit à la statistique, à l’équilibre, à la justice du poker. Il n’a pas compris que pour lui, y’a pas d’algorithme. Juste une punition. Rituelle. Permanente. Il voit les autres gagner avec des merguez, et lui, il se fait crucifier avec As-Roi comme si c’était un péché de démarrer fort. Le badge Boucleur, c’est le témoignage d’une torture lente, répétitive, implacable, où la main de départ est un piège en forme de promesse. Et lui, il y retourne. Comme un rat dans un labyrinthe sans sortie. Comme un ex qui retextote son ex. <blockquote> Le titre de Boucleur est attribué au joueur '''ayant pris au moins deux bad-beat sur une ou deux des 10 meilleures combinaisons de départ sur une partie.''' </blockquote> | ||
===Les Titres de Manches=== | ===Les Titres de Manches=== | ||
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===='''L'As des As'''==== | ===='''L'As des As'''==== | ||
[[Fichier:pokonche_as.png|J’te bust, j’ramasse, j’restack, j’tourne la tête et j’dis : “C’est le métier, mon khey. |gauche|alt=|vignette]]Il | [[Fichier:pokonche_as.png|J’te bust, j’ramasse, j’restack, j’tourne la tête et j’dis : “C’est le métier, mon khey. |gauche|alt=|vignette]]Il les a toutes prises. Une par une. Comme un seigneur en campagne, comme un général de division sous coke tactique, l’As des As ne laisse que des ruines derrière lui. Ce n’est pas qu’il a gagné. C’est qu’il a tout gagné. Manche après manche, comme une moissonneuse infernale qui ne connaît ni repos ni pitié. Il te check-raise, il te trap, il te shove — et il te plie. Tu crois que t’es bien ? Que t’as le lead ? Tu prends le pot, une fois, deux fois — et là, il arrive. Et t’as plus rien. Et tu sais que t’es mort. Et tu sais que c’est lui. Il ne joue pas bien. Il joue mieux que toi. Mieux que tous. Il est rapide, précis, chirurgical, et dégueulasse de sang froid. Il gagne les gros pots, les petits pots, les pots où il était derrière, ceux où t’avais tout fait bien — et il t’arrache la manche sans que tu comprennes comment. Parce qu’il enchaîne. Il enfonce. Il détruit ton rythme, t’as plus le temps de respirer. Il pose son jeu comme on pose une bombe, et quand ça explose, c’est toujours ta gueule qui vole. Le badge As des As ne récompense pas le talent brut. Il sacre le broyeur, le vainqueur statistique, le harceleur de flops. Il a enchaîné les manches comme un pornstar enchaîne les plans à trois : vite, souvent, sans remords. Tu peux faire un bon move, une belle value, un joli fold — ça ne changera rien. Il te prendra la manche. Parce que c’est ce qu’il fait. Il les prend toutes.Et à la fin, t’as beau avoir busté, t’as beau avoir gagné un pot ou deux — lui, il a gagné ton âme. Et trente cinq manches. | ||
<blockquote>Le titre d'As des As est attribué au joueur '''qui remporté le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote> | <blockquote>Le titre d'As des As est attribué au joueur '''qui remporté le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
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[[Fichier:pokonche victime.png|vignette|gauche|Je suis rentré dans 19 mains. J’ai gagné 0 showdown. Mais j’ai appris l’humilité.]] | [[Fichier:pokonche victime.png|vignette|gauche|Je suis rentré dans 19 mains. J’ai gagné 0 showdown. Mais j’ai appris l’humilité.]] | ||
La Victime ne menace jamais. Elle existe dans le tournoi comme une tâche d’humidité dans un vestiaire : elle est là, on l’évite, mais on sait qu’elle finira par disparaître d’elle-même. Elle ne bust personne. Elle ne sort personne. Elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour ''mourir'', mais mourir proprement, en silence, en tendant la gorge, en servant d’appui narratif aux grandes épopées adverses. Chaque joueur qui explose fait sauter un mec. La Victime, elle, elle saute pour qu’un autre explose. C’est un rôle. Une fonction sociale. Un devoir moral presque. Elle relance une fois, se fait sur-relancer, et fold. Elle shove une premium, se fait payer par un suited marginal, et bust sur une flush inattendue. Et tout le monde trouve ça normal. Parce que c’est elle. La carpette. Le petit cadavre qu’on enjambe sans ralentir. Quand elle élimine un joueur — ce qui arrive une fois tous les 700 ans, par bug dans la matrice — elle s’excuse presque. Elle le dit dans le chat : “désolé fréro, chatte” — comme si le meurtre n’était pas dans sa nature, comme si elle avait sali un cycle. Le badge Victime, c’est la couronne des passagers du désastre, ceux qui traversent le tournoi sans jamais imposer leur existence, sans même déranger le tapis avec leurs moves. Elle saute, et personne ne la pleure. Elle saute, et même le tracker oublie de noter son pseudo. Et toi, t’étais là. Tu l’as vue. Tu l’as ignorée. Et tu sais qu’elle reviendra. Pour revivre la même mort, encore. Et encore. Et encore. | La Victime ne menace jamais. Elle existe dans le tournoi comme une tâche d’humidité dans un vestiaire : elle est là, on l’évite, mais on sait qu’elle finira par disparaître d’elle-même. Elle ne bust personne. Elle ne sort personne. Elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour ''mourir'', mais mourir proprement, en silence, en tendant la gorge, en servant d’appui narratif aux grandes épopées adverses. Chaque joueur qui explose fait sauter un mec. La Victime, elle, elle saute pour qu’un autre explose. C’est un rôle. Une fonction sociale. Un devoir moral presque. Elle relance une fois, se fait sur-relancer, et fold. Elle shove une premium, se fait payer par un suited marginal, et bust sur une flush inattendue. Et tout le monde trouve ça normal. Parce que c’est elle. La carpette. Le petit cadavre qu’on enjambe sans ralentir. Quand elle élimine un joueur — ce qui arrive une fois tous les 700 ans, par bug dans la matrice — elle s’excuse presque. Elle le dit dans le chat : “désolé fréro, chatte” — comme si le meurtre n’était pas dans sa nature, comme si elle avait sali un cycle. Le badge Victime, c’est la couronne des passagers du désastre, ceux qui traversent le tournoi sans jamais imposer leur existence, sans même déranger le tapis avec leurs moves. Elle saute, et personne ne la pleure. Elle saute, et même le tracker oublie de noter son pseudo. Et toi, t’étais là. Tu l’as vue. Tu l’as ignorée. Et tu sais qu’elle reviendra. Pour revivre la même mort, encore. Et encore. Et encore. | ||
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Le titre de Victime est attribué au joueur '''qui perdu le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote> | Le titre de Victime est attribué au joueur '''qui perdu le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
'''Le Donut''' | |||
[[Fichier:pokonche donut.png|alt=pokonche_donut|gauche|vignette|257x257px|J’enchaine les défaites comme un manège sans fin. Sauf que j’paye l’entrée à chaque tour.]] | [[Fichier:pokonche donut.png|alt=pokonche_donut|gauche|vignette|257x257px|J’enchaine les défaites comme un manège sans fin. Sauf que j’paye l’entrée à chaque tour.]] | ||
Il commence par perdre. Puis il continue. Puis il persiste. Puis il s’enfonce. À la fin, on ne sait même plus s’il participe au tournoi ou s’il est là pour équilibrer les cotes des autres. Le Donut, c’est celui qui enchaîne les défaites comme d’autres enchaînent les pelles au lycée quand toi tu tenais la caméra. Manche après manche, il claque sa thune, son stack, son honneur — et tout s’échappe dans le vide. Un vide circulaire. Un trou. Un vrai trou. Le sien. Parce qu’au bout d’un moment, y’a plus que ça qui compte. Le trou. Le cercle. L’abîme. Le fion. Celui qu’il tend inconsciemment et au bout d'un moment, non sans plaisir, à la table à chaque nouvelle main, comme une offrande sacrificielle au dieu RNGesus. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il avait une bonne main. Il a bien joué. Il a suivi les cotes. Il a tout fait comme dans le bouquin. Et il a perdu. Encore. Puis encore. Puis encore. Un donut de la défaite, bien gras, bien gluant, avec le trou au milieu qui s’agrandit à chaque flop. Ce badge ne consacre pas la loose simple — il sanctifie la spirale. Ce moment où tu ne sais même plus comment on gagne, où chaque main devient un rappel humiliant que le tournoi t’a oublié, que le karma te viole, que le poker t’étrangle avec une corde faite de cartes foireuses. À la fin, il n’a plus rien. Pas même des larmes. Juste un petit trou, bien propre, bien formé, qu’on appelle poliment “Donut” — mais qui, en réalité, est le sigle de sa sodomie globale. Il ne joue pas mal. Il ne joue plus. Il prend. Et putain qu'est ce qu'il prend tarif | |||
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Le titre de Donut est attribué au joueur '''qui perdu le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote> | Le titre de Donut est attribué au joueur '''qui perdu le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===Les Titres de Partie=== | ===Les Titres de Partie=== | ||
A la manière dont les jetons sont utilisés, trois titres de fortune seront distribués | A la manière dont les jetons sont utilisés, trois titres de fortune seront distribués | ||
'''Le Singe [en projet]'''[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]] | '''Le Singe [en projet]'''[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]] | ||
'' | Il ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. '''Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque.''' Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : '''“tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.”''' Chaque main est pour lui une occasion '''de régresser intellectuellement''', '''de crier intérieurement''', '''de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique.''' Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, '''c’est la barre espace''', et '''le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures.''' Le badge Singe, c’est '''la célébration de la régression pure'''. Ce n’est même plus de la variance, c’est '''du lancer de crottes tactique'''. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, '''une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis.''' Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il '''ne peut''' rien comprendre. Son cerveau '''ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède.''' <blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote> | ||
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Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant le plus payé aux blindes.''' L'heureux élu est susceptible de se voir décerner le badge [[Badges de Onche.org#Badges de personnalité|Cuck]] par appréciation des autorités compétentes.</blockquote> | Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant le plus payé aux blindes.''' L'heureux élu est susceptible de se voir décerner le badge [[Badges de Onche.org#Badges de personnalité|Cuck]] par appréciation des autorités compétentes.</blockquote> | ||
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===='''Le Faggoté'''==== | ===='''Le Faggoté'''==== | ||
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]] | [[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il entre. Il s’assoit. Il saute. C’est tout. C’est sa vie. C’est son œuvre. Le Faggoté, c’est pas un joueur, c’est un feu d’artifice inversé. Il s’allume, il clignote, et il explose dès la première main, en hurlant "let’s go les kheys" et en envoyant tapis avec 9-4 off à UTG contre trois premiums. Il ne veut pas jouer. Il veut mourir. Rapidement. Spectaculairement. Avec les honneurs du ridicule Le badge Faggoté ne récompense pas la honte. Il la canonise. Il sacre celui qui, à chaque tournoi, se fait sauter en premier avec une précision de métronome gay. Et il aime ça. Il recherche la défaite. Il la drague. Il l’embrasse sur la bouche avec la langue. Tapis direct. Aucune info. Aucun read. Aucune position. Juste un move idiot, terminal, suicidaire. Et surtout : volontaire Le Faggoté, c’est le kamikaze fluo. L’acteur porno de la variance. Il saute, et il t’envoie un cœur. Un emoji. Une petite vanne. Il était là pour 3 minutes de jeu et 2h de shitpost. Quand il bust, y’a même pas de déception. Y’a un plaisir. Une fierté. Tu le croises à chaque tournoi. Tu vois son pseudo. Tu sais qu’il partira en premier. Et pourtant tu le regardes. Comme un crash de trottinette en tanga : t’as honte mais tu regardes. Et il saute. Et il crie “prem’s bande de merdes ❤️” avant de fermer la table et de se masturber sur du rire. Parce que lui aussi, quelque part, il a grandi avec Macron. Et il sait que dans la vie, c’est toujours le plus bizarre qui finit en haut.<blockquote>Le titre de Faggoté est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' L'heureux élu est susceptible de se voir décerner le badge [[Badges de Onche.org#Badges de personnalité|Homologay]] par appréciation des autorités compétentes. </blockquote> | ||
<blockquote>Le titre de Faggoté est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' L'heureux élu est susceptible de se voir décerner le badge [[Badges de Onche.org#Badges de personnalité|Homologay]] par appréciation des autorités compétentes. </blockquote> | |||
===Les Titres de Buteurs=== | ===Les Titres de Buteurs=== | ||
Des titres seront attribués | Des titres seront attribués | ||
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===='''Léon'''==== | ===='''Léon'''==== | ||
[[Fichier:pokonche nettoyeur.png|vignette|À chaque main, je cueille une vie. À la river, je ferme les yeux. Par respect.|gauche]] | [[Fichier:pokonche nettoyeur.png|vignette|À chaque main, je cueille une vie. À la river, je ferme les yeux. Par respect.|gauche]] | ||
'' | Il entre, il joue, tu sors. '''Pas un mot. Pas une expression. Juste le clic d’un all-in létal, et toi, qui disparais.''' Léon ne cherche pas le glory play, il ne vise pas la winrate sexy ou le bluff 4D. Non. '''Il vise les crânes.''' Il regarde la table comme un plan de nettoyage : '''huit pseudos, huit cibles, huit missions.''' Et il les exécute. Proprement. Froidement. '''Avec le calme d’un type qui sait déjà comment ça se termine.''' C’est pas un mec qu’on affronte. C’est '''une force opérationnelle.''' Il a le regard vide de celui qui n’a plus rien à perdre, et '''le clic sûr de celui qui a déjà tout pris.''' Quand t’es en heads-up contre lui, t’as déjà perdu. Tu crois encore à ton tirage ? À ta top paire ? Tu penses que tu vas trap, que tu vas le piéger ? Frère, '''tu poses une tapette à souris devant un drone Reaper.''' Léon, '''il élimine.''' Il ne se contente pas de gagner des pots, '''il te raye du tournoi.''' Tu foldes trop ? Il te dévore. Tu bluffes ? Il te paye et te tue. Tu touches une main ? Il touche mieux. Et il la retourne, doucement. Comme un cercueil qu’on ouvre pour vérifier que t’es bien dedans. Le badge Léon, c’est '''la reconnaissance de l’art du meurtre numérique.''' Pas le kill sale. Le kill propre. '''Le nettoyage professionnel.''' Chaque joueur sorti est une marque gravée dans sa mémoire froide. Il ne te déteste pas. Il n’a rien contre toi. '''Tu étais sur sa route. C’est tout.''' Et maintenant t’es dehors. Et '''lui, il a déjà oublié ton pseudo.'''<blockquote>Le titre de Léon est attribué au joueur '''qui a éliminé le plus de joueurs''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===='''Joseph Staline'''==== | ===='''Joseph Staline'''==== | ||
[[Fichier:pokonche staline.png|vignette|Une main. Deux morts. Et moi sur le bouton, froid comme la steppe.|gauche]] | [[Fichier:pokonche staline.png|vignette|Une main. Deux morts. Et moi sur le bouton, froid comme la steppe.|gauche]] | ||
''Il | Quand Staline clique, '''deux pseudos tombent.''' C’est mathématique, c’est froid, c’est indiscutable. Il n’a pas le goût du spectacle. Il n’a pas la passion du duel. Lui, ce qu’il aime, '''c’est le double effacement.''' Deux joueurs dans le même pot, deux busts dans le même soupir. '''Une liquidation administrative du tournoi.''' Il ne cherche pas la win. Il cherche '''l’épuration.''' Le badge Staline ne consacre pas un joueur : '''il sacre une doctrine.''' Un principe fondamental du chaos maîtrisé : '''si tu peux en tuer un, tue-en deux.''' Tapis massif, payé à droite, payé à gauche, '''et quand les cartes tombent, c’est une exécution double''', sans appel, sans dignité. Les stacks fondent, les pseudos s’effacent, '''et lui, il empile.''' Froidement. Cliniquement. Avec la gueule d’un apparatchik sous Kétamine. À chaque table, il y a un moment où ça bascule. Où deux shorts se chauffent, où ça part à tapis à trois, et '''lui, il est là.''' Tapis aussi. Mais pas pour jouer. Pour trancher. '''Pour fusiller. Pour faire tomber deux têtes d’un coup avec un seul clic.''' C’est son art. Son sport. Son devoir moral. Le badge Staline, c’est pas juste une médaille. '''C’est un avertissement.''' Si tu te retrouves dans un pot avec lui et un autre mec en PLS, '''t’as 99% de chance de mourir. Et de mourir avec quelqu’un d’autre.''' Un buste simple, c’est pour les faibles. Lui, '''il purge par paire.'''Et il ne regarde même pas les tombes derrière lui. '''Il regarde la suivante.'''<blockquote>Le titre de Joseph Staline est attribué au joueur '''ayant éliminé deux joueurs en une manche.'''</blockquote> | ||
===='''Mao Tsé-Toung''' ==== | ===='''Mao Tsé-Toung''' ==== | ||
[[Fichier:pokonche mao.png|vignette|J’ai gagné avec J4s contre AQ, KK, AA. Ils avaient les cartes. Moi, j’avais le peuple.|gauche]] | [[Fichier:pokonche mao.png|vignette|J’ai gagné avec J4s contre AQ, KK, AA. Ils avaient les cartes. Moi, j’avais le peuple.|gauche]] | ||
Il ne joue pas. '''Il restructure.''' Il ne relance pas. '''Il redistribue les forces.''' Il ne bust pas un joueur. '''Il fait tomber trois têtes d’un seul clic, au nom du Grand Équilibre.''' Le Mao Tsé Toung du tournoi, c’est '''la Révolution incarnée dans un shove.''' Un plan quinquennal en une main. Un coup, trois morts, '''et l’histoire qui continue, comme si rien ne s’était passé.''' T’es là, en TF, tu penses que tu peux chatter. Il y a un short à ta gauche, un autre à ta droite, et ce mec au bouton… '''Il pousse. Tu payes. L’autre aussi. Le troisième aussi. Boom. Triple bust. Tu fais partie du plan.''' Mao ne joue pas pour gagner. Il joue pour '''redistribuer la douleur, égaliser les jetons, effacer les identités inutiles.''' Quand tu rentres dans un pot avec lui, t’es pas en train de jouer au poker. '''Tu rentres dans une ferme collective. Et toi, t’es la vache.''' Le badge Mao Tsé Toung ne récompense pas un génie. Il '''salue un organisateur de chaos''', un planificateur de drames, un stratège du sang froid qui, d’un seul shove, '''renvoie trois pseudos dans les ténèbres numériques.''' Et pendant que vous bustez tous en ligne, '''lui reste là, droit, muet, stoïque, comme un leader regardant les cadavres se refroidir au rythme d’un chant patriotique. Triple kill. Triple pot. Trois busts. Un sourire. Une seule phrase dans sa tête :''' L’élimination est le commencement de la stabilité.” Et vous, vous êtes partis. Comme les moineaux sous la moisson. '''Et lui, il avance. Rouge. Gras. Inarrêtable.''' <blockquote>Le titre de Mao Tsé-Toung est attribué au joueur '''ayant éliminé trois joueurs en une manche.'''</blockquote> | |||
===='''Gengis Khan'''==== | ===='''Gengis Khan'''==== | ||
[[Fichier:pokonche genghis.png| | [[Fichier:pokonche genghis.png|J’ai transformé une table en cimetière. Le croupier a demandé une pause.|gauche|alt=|vignette]] | ||
Il ne joue pas. Il conquiert. Quand il arrive à table, ce n’est pas un joueur, c’est une horde. Un galop lointain dans les oreilles des shorts stacks. Un souffle chaud sur la nuque des middle. Un cauchemar stratégique venu des steppes. Et puis un clic. Un seul. Et quatre busts. QUATRE PUTAINS DE BUST DE MES COUILLES EN KAPLA BORDEL DE MERDE. En une main. En une phase. Sans trembler. Il traverse le tournoi comme on traverse un village en feu : en rigolant vaguement, la bouche pleine de sang. Le badge Gengis Khan ne récompense pas un exploit. Il documente un massacre. Un quadruple éliminé, c’est pas du poker. C’est une purge. Une guerre-éclair. Une prise de la capitale. Et quand c’est lui qui clique, quatre pseudos s’écroulent, comme des murailles de paille face à un bélier mongol sous kétamine. Il ne tue pas pour les jetons. Il tue pour réduire l’humanité adverse. Il envoie tapis, et toi tu payes. Et les autres aussi. Et encore un. Et ça part. Et tu te dis que t’es bien. Et puis non. Car lui, c’est le fléau. Tu sors. Les autres aussi. Et lui, il encaisse les quatre busts dans un silence impérial. Pas un mot. Pas une emote. Juste le bruit du vent dans les plaines de la variance. Le badge Gengis Khan, c’est le sceau de ceux qui, une fois dans la partie, marquent le sol de leur passage. Une main. Quatre morts. Un empire. Et vous, vous rejoignez les cendres. Comme tous les autres avant vous. <blockquote>Le titre de Gengis Khan est attribué au joueur '''ayant éliminé quatre joueurs en une manche.'''</blockquote> | |||
=== Les Titres de Maitres === | |||
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