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[[Fichier:pokonche graphique.png|centré|784x784px]] | [[Fichier:pokonche graphique.png|centré|784x784px]] | ||
== L'attribution des Titres == | === L'attribution des Titres === | ||
De la même manière qu'il est de nos jours nécessaire de dire les termes, le Pokonche va également dire les termes en attribuant aux différents un ou plusieurs titres parmi une collection assez complète | De la même manière qu'il est de nos jours nécessaire de dire les termes, le Pokonche va également dire les termes en attribuant aux différents un ou plusieurs titres parmi une collection assez complète. Ne se limitant pas a établir quelques classements, le programme va également faire quelques statistiques pour établir des profils a chaque joueur Les titres de jeu sont décernés sur la base des statistiques suivantes et pour chaque joueur | ||
Ne se limitant pas a établir quelques classements, le programme va également faire quelques statistiques pour établir des profils a chaque joueur Les titres de jeu sont décernés sur la base des statistiques suivantes et pour chaque joueur | |||
*Fold ou Passe | *Fold ou Passe | ||
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Ainsi, les titres suivants seront attribués aux différents joueur qui, selon leur mode de jeu, vont avoir tendance a plus ou moins en accumuler. | Ainsi, les titres suivants seront attribués aux différents joueur qui, selon leur mode de jeu, vont avoir tendance a plus ou moins en accumuler. | ||
'''Le Badge Pute'''[[Fichier:pokonche_pute.png|gauche|vignette|Je me couche sur tous les spots. Et tous les matelas.]]Archétype atemporel, récurrente dans l’imaginaire collectif, emblème inversé d’une société qui prône la retenue tout en se caressant sous la table, la Pute n’est ni une insulte, ni un jugement moral de nos jours, mais une fonction horizontale en pleine verticalisation du monde. Car à l’ère du consentement contractuel, des CGU sexuelles et des statistiques Tinderiennes, celle qui décapsule son string plus vite que son Uber Eats ne refroidit redevient en quelque sorte l’avant-garde involontaire du chaos intime. Et pourtant, nul besoin ici de trottoir ni de lampadaire clignotant : c’est souvent dans un salon Discord, un PM Messenger ou un petit DM claffi de stickers "UwU" que se négocient les nouvelles passes, tarifées non plus en liquide mais en validation sociale, en abonnements, en like, en screenshot partagé à minuit moins quart avec la mention "t'as vu cette chienne ?". L’obtention du titre Pute ne requiert d’ailleurs ni dépistage complet, ni consentement mutuel notarié — la simple volonté de diluer la tendresse dans la lubricité, combinée à une régularité métronomique dans l'exhibition, suffit à l’auto-attribution. Et si la PrEP protège peut-être des virus, elle ne préserve nullement du stigmate digital. Car en vérité, à l'heure où tout se screen, tout se forward, et tout se recycle dans des threads Twitter nauséabonds, être une pute, c’est surtout accepter d’être une donnée ouverte, exploitée, cliquable — et de toute façon, le mal est déjà fait, salope.<blockquote> | === Les Titres de Jeu === | ||
'''Le Badge Pute'''[[Fichier:pokonche_pute.png|gauche|vignette|Je me couche sur tous les spots. Et tous les matelas.]]Archétype atemporel, récurrente dans l’imaginaire collectif, emblème inversé d’une société qui prône la retenue tout en se caressant sous la table, la Pute n’est ni une insulte, ni un jugement moral de nos jours, mais une fonction horizontale en pleine verticalisation du monde. Car à l’ère du consentement contractuel, des CGU sexuelles et des statistiques Tinderiennes, celle qui décapsule son string plus vite que son Uber Eats ne refroidit redevient en quelque sorte l’avant-garde involontaire du chaos intime. Et pourtant, nul besoin ici de trottoir ni de lampadaire clignotant : c’est souvent dans un salon Discord, un PM Messenger ou un petit DM claffi de stickers "UwU" que se négocient les nouvelles passes, tarifées non plus en liquide mais en validation sociale, en abonnements, en like, en screenshot partagé à minuit moins quart avec la mention "t'as vu cette chienne ?". L’obtention du titre Pute ne requiert d’ailleurs ni dépistage complet, ni consentement mutuel notarié — la simple volonté de diluer la tendresse dans la lubricité, combinée à une régularité métronomique dans l'exhibition, suffit à l’auto-attribution. Et si la PrEP protège peut-être des virus, elle ne préserve nullement du stigmate digital. Car en vérité, à l'heure où tout se screen, tout se forward, et tout se recycle dans des threads Twitter nauséabonds, être une pute, c’est surtout accepter d’être une donnée ouverte, exploitée, cliquable — et de toute façon, le mal est déjà fait, salope.<blockquote>Le titre de Pute est attribué au joueur '''qui s'est le plus souvent couché''' pendant le tournoi.</blockquote> | |||
===='''Le Voyeur'''==== | ===='''Le Voyeur'''==== | ||
[[Fichier:pokonche voyeur.png|Je joue pas au poker. Je vous regarde vous salir. C’est mieux qu’un porno.|alt=|gauche|vignette]]Tapie dans l’ombre comme une vieille caméra de parking mal orientée, cette créature putride observe tel un raton laveur bloqué dans une boucle de salive neuronale. Il ne mise pas, il attend. Attentiste maladif, paralysé de l’âme, cet être grisâtre semble animé d’un étrange plaisir à ne rien faire pendant des heures tout en gardant le regard rivé sur le moindre pixel d’activité adverse, comme si chaque relance d’un autre était pour lui un orgasme distant, éjaculé par procuration. Le titre Voyeur ne récompense pas le stratège, ni le prudent, ni même le sournois : il sacre le masturbateur cérébral du tournoi, celui qui regarde le monde jouer à sa place, qui consomme l’action sans jamais la pénétrer, qui se fait spectateur actif de la vie comme un fétichiste de culs en jogging dans les rayons de Décathlon. Et pendant qu’il checke, encore et toujours, dans une répétition morbide du néant, le temps passe, les blinds montent, et l’univers entier le dépasse sans qu’il ne s’en rende compte, trop occupé à jouir en silence d’un flop qu’il ne touchera jamais. Le Voyeur n’est pas dangereux, il est pire : il est inutile, ornement toxique d’une table de jeu qu’il encombre de sa passivité vicieuse. Son existence se résume à ça : ne rien faire, mais avec intensité. Et s’il gagne un jour, ce sera uniquement parce que les autres se sont entretués sous ses yeux pendant qu’il se caressait le menton avec un jeton moisi. Un vrai fils de pute sans ambition, mais avec une sacrée vision périphérique.<blockquote>Le titre de Voyeur est attribué au joueur '''qui a le plus souvent checké''' pendant le tournoi.</blockquote> | [[Fichier:pokonche voyeur.png|Je joue pas au poker. Je vous regarde vous salir. C’est mieux qu’un porno.|alt=|gauche|vignette]]Tapie dans l’ombre comme une vieille caméra de parking mal orientée, cette créature putride observe tel un raton laveur bloqué dans une boucle de salive neuronale. Il ne mise pas, il attend. Attentiste maladif, paralysé de l’âme, cet être grisâtre semble animé d’un étrange plaisir à ne rien faire pendant des heures tout en gardant le regard rivé sur le moindre pixel d’activité adverse, comme si chaque relance d’un autre était pour lui un orgasme distant, éjaculé par procuration. Le titre Voyeur ne récompense pas le stratège, ni le prudent, ni même le sournois : il sacre le masturbateur cérébral du tournoi, celui qui regarde le monde jouer à sa place, qui consomme l’action sans jamais la pénétrer, qui se fait spectateur actif de la vie comme un fétichiste de culs en jogging dans les rayons de Décathlon. Et pendant qu’il checke, encore et toujours, dans une répétition morbide du néant, le temps passe, les blinds montent, et l’univers entier le dépasse sans qu’il ne s’en rende compte, trop occupé à jouir en silence d’un flop qu’il ne touchera jamais. Le Voyeur n’est pas dangereux, il est pire : il est inutile, ornement toxique d’une table de jeu qu’il encombre de sa passivité vicieuse. Son existence se résume à ça : ne rien faire, mais avec intensité. Et s’il gagne un jour, ce sera uniquement parce que les autres se sont entretués sous ses yeux pendant qu’il se caressait le menton avec un jeton moisi. Un vrai fils de pute sans ambition, mais avec une sacrée vision périphérique.<blockquote>Le titre de Voyeur est attribué au joueur '''qui a le plus souvent checké''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===='''Le Simp'''==== | ===='''Le Simp'''==== | ||
[[Fichier:pokonche_simp.png|gauche|vignette|J’ai fold les nuts pour pas l’éliminer. J’ai perdu. Mais peut-être qu’elle a souri.]] | [[Fichier:pokonche_simp.png|gauche|vignette|J’ai fold les nuts pour pas l’éliminer. J’ai perdu. Mais peut-être qu’elle a souri.]] | ||
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Il suit. Toujours. Fidèlement. Comme un labrador sous Tranxène qui court après une balle qu’on n’a jamais lancée, il paye, call, suit, colle, s’accroche, s’agrippe, espère. Le Chien, c’est ce mec dont la vie entière est une laisse trop courte, tendue entre son illusion et la réalité qui la piétine. Il croit que ça va payer un jour. Qu’à force de suivre, de répondre, de rester, elle finira par se retourner, par lui dire "merci d’avoir toujours été là", et qu’ils finiront ensemble, main dans la main, au soleil. Alors il call. Il call tout. Il call n’importe quoi. Même les overbets, même les relances manifestement assassines. Parce qu’il ne veut pas abandonner, comme il n’a pas abandonné la meuf du lycée à qui il portait le sac Eastpak sans jamais lui toucher la main. Le titre Chien est réservé à ce pantin sentimental, ce toutou de la relance adverse, ce mec qui se fait tracter par le bout du cœur en croyant que la gentillesse est une arme. Ce n’est pas une stratégie, ce n’est pas un style, c’est un syndrome de soumission affective avec un angle de 90° dans la nuque. On le reconnaît à son jeu de tête : il hoche quand on le relance, il soupire quand il perd, il panique quand elle raise. Et pourtant il revient. Toujours. Fidèle, docile, presque content d’avoir été une fois de plus humilié proprement. Le Chien ne veut pas gagner, il veut qu’on l’aime, et c’est précisément pour ça qu’il finit ruiné, pleurant sur un coussin qui pue la défaite et les sentiments non réciproques. | Il suit. Toujours. Fidèlement. Comme un labrador sous Tranxène qui court après une balle qu’on n’a jamais lancée, il paye, call, suit, colle, s’accroche, s’agrippe, espère. Le Chien, c’est ce mec dont la vie entière est une laisse trop courte, tendue entre son illusion et la réalité qui la piétine. Il croit que ça va payer un jour. Qu’à force de suivre, de répondre, de rester, elle finira par se retourner, par lui dire "merci d’avoir toujours été là", et qu’ils finiront ensemble, main dans la main, au soleil. Alors il call. Il call tout. Il call n’importe quoi. Même les overbets, même les relances manifestement assassines. Parce qu’il ne veut pas abandonner, comme il n’a pas abandonné la meuf du lycée à qui il portait le sac Eastpak sans jamais lui toucher la main. Le titre Chien est réservé à ce pantin sentimental, ce toutou de la relance adverse, ce mec qui se fait tracter par le bout du cœur en croyant que la gentillesse est une arme. Ce n’est pas une stratégie, ce n’est pas un style, c’est un syndrome de soumission affective avec un angle de 90° dans la nuque. On le reconnaît à son jeu de tête : il hoche quand on le relance, il soupire quand il perd, il panique quand elle raise. Et pourtant il revient. Toujours. Fidèle, docile, presque content d’avoir été une fois de plus humilié proprement. Le Chien ne veut pas gagner, il veut qu’on l’aime, et c’est précisément pour ça qu’il finit ruiné, pleurant sur un coussin qui pue la défaite et les sentiments non réciproques. | ||
<blockquote>Le titre de Clébard est attribué au joueur '''qui a le plus souvent suivi''' pendant le tournoi.</blockquote> | <blockquote>Le titre de Clébard est attribué au joueur '''qui a le plus souvent suivi''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===='''Le Gênant'''==== | ===='''Le Gênant'''==== | ||
[[Fichier:pokonche genant.png|Je raise depuis 38 mains. J’ai touché zéro flop. Mais j’ai raconté ma strat sur Discord.|gauche|alt=|vignette]] | [[Fichier:pokonche genant.png|Je raise depuis 38 mains. J’ai touché zéro flop. Mais j’ai raconté ma strat sur Discord.|gauche|alt=|vignette]] | ||
Il ne devrait pas être là. Pas à la table. Pas dans le tournoi. Pas sur le forum. Pas dans la société. Pas dans ce monde ni cette galaxie. Mais il y est, il s’impose, il persiste, comme une verrue dans un jacuzzi, comme un rot dans une cérémonie de mariage. Le Gênant, c’est ce mec qui a mal été assemblé à la naissance, un patchwork mal cousu de chromosomes hésitants et de troubles du comportement non référencés dans le DSM-V, mais tolérés par lassitude administrative. Et parce que Dieu, dans un élan sadique, lui a laissé un accès internet, il s’inscrit au tournoi. Et là, c’est le drame. Il relance. Toujours. N’importe comment. N’importe quand, sans cohérence, sans position, sans raison – uniquement pour exister. Une sorte de pulsion d’interruption permanente, comme un mec qui lèverait la main en classe juste pour dire “je suis là” avant de se pisser dessus. Il ne bluffe pas, il ne value pas, il bruite. Chaque coup devient un sketch, chaque main un attentat sonore. Le titre Gênant ne se mérite pas, il s’impose, comme une allergie au gluten dans un repas de famille, ou comme ce mec qui continue de faire des calembours en soirée alors que tout le monde a cessé de rire depuis deux bouteilles. Et quand il saute du tournoi, enfin, on respire. Mais on sait qu’il reviendra. Parce que le Gênant ne comprend pas. Il ne peut pas comprendre. Il est fait de cette matière molle qui ne capte pas l'humiliation, ni la retenue. <blockquote>Le titre de Genant est attribué au joueur '''qui a le plus souvent relancé''' pendant le tournoi.</blockquote> | Il ne devrait pas être là. Pas à la table. Pas dans le tournoi. Pas sur le forum. Pas dans la société. Pas dans ce monde ni cette galaxie. Mais il y est, il s’impose, il persiste, comme une verrue dans un jacuzzi, comme un rot dans une cérémonie de mariage. Le Gênant, c’est ce mec qui a mal été assemblé à la naissance, un patchwork mal cousu de chromosomes hésitants et de troubles du comportement non référencés dans le DSM-V, mais tolérés par lassitude administrative. Et parce que Dieu, dans un élan sadique, lui a laissé un accès internet, il s’inscrit au tournoi. Et là, c’est le drame. Il relance. Toujours. N’importe comment. N’importe quand, sans cohérence, sans position, sans raison – uniquement pour exister. Une sorte de pulsion d’interruption permanente, comme un mec qui lèverait la main en classe juste pour dire “je suis là” avant de se pisser dessus. Il ne bluffe pas, il ne value pas, il bruite. Chaque coup devient un sketch, chaque main un attentat sonore. Le titre Gênant ne se mérite pas, il s’impose, comme une allergie au gluten dans un repas de famille, ou comme ce mec qui continue de faire des calembours en soirée alors que tout le monde a cessé de rire depuis deux bouteilles. Et quand il saute du tournoi, enfin, on respire. Mais on sait qu’il reviendra. Parce que le Gênant ne comprend pas. Il ne peut pas comprendre. Il est fait de cette matière molle qui ne capte pas l'humiliation, ni la retenue. <blockquote>Le titre de Genant est attribué au joueur '''qui a le plus souvent relancé''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===='''Le Tapisseur'''==== | ===='''Le Tapisseur'''==== | ||
[[Fichier:pokonche tapisseur.png|J’fais tapis même quand j’ai les nuts. J’fais tapis même quand j’ai rien. J’fais tapis même quand j’fais caca.|gauche|alt=|vignette]] | [[Fichier:pokonche tapisseur.png|J’fais tapis même quand j’ai les nuts. J’fais tapis même quand j’ai rien. J’fais tapis même quand j’fais caca.|gauche|alt=|vignette]] | ||
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Il ne joue pas, il éjacule des décisions. Le Tapisseur, c’est ce foutu con nucléaire du poker, ce putain de timbré de l’all-in compulsif, cette verge algorithmique qui ne connaît qu’un seul mouvement : l’intégration totale dans le pot, sans préliminaire, sans lubrifiant, sans considération pour le contexte ou le respect du jeu. Chaque main devient pour lui un prétexte à tout envoyer. As-7 dépareillés en pré-flop ? Tapis. Dame-2 au turn ? Tapis. Sept blindes au bouton contre trois bourrins armés ? Tapis. Strictement rien à foutre. Il n'est pas stratège. Il est glandeur de stack. Le titre Tapisseur ne récompense pas le courage ni l’audace – il sanctionne une pathologie spectaculaire, un réflexe panique déguisé en virilité, un mec qui joue au poker comme on baise dans un film Brazzers : vite, fort, sans logique, avec du bruit et une fin honteuse. Il pense impressionner, il croit que l’agression est une stratégie. Il ne sait pas que les autres le regardent comme un figurant sous stéroïdes dans une backroom de studio roumain, transpirant, criant, et finissant systématiquement vidé et ridicule au fond d’un pot qu’il ne maîtrise pas. Car le Tapisseur n’a pas d’orgasme, il a des spasmes d’ego. Il en met partout. Il souille les flops. Il dégouline sur les river. Il finit éclaté contre le mur statistique, mais il y retourne à chaque main, en tendant sa bourse pleine de jetons comme on offre une offrande sacrificielle à une déesse qui n’a jamais existé. Et quand il bust, il dit "fallait oser". Non khey. Fallait réfléchir'''.'''<blockquote>Le titre de Tapisseur est attribué au joueur '''qui a le plus souvent fait tapis''' pendant le tournoi.</blockquote> | Il ne joue pas, il éjacule des décisions. Le Tapisseur, c’est ce foutu con nucléaire du poker, ce putain de timbré de l’all-in compulsif, cette verge algorithmique qui ne connaît qu’un seul mouvement : l’intégration totale dans le pot, sans préliminaire, sans lubrifiant, sans considération pour le contexte ou le respect du jeu. Chaque main devient pour lui un prétexte à tout envoyer. As-7 dépareillés en pré-flop ? Tapis. Dame-2 au turn ? Tapis. Sept blindes au bouton contre trois bourrins armés ? Tapis. Strictement rien à foutre. Il n'est pas stratège. Il est glandeur de stack. Le titre Tapisseur ne récompense pas le courage ni l’audace – il sanctionne une pathologie spectaculaire, un réflexe panique déguisé en virilité, un mec qui joue au poker comme on baise dans un film Brazzers : vite, fort, sans logique, avec du bruit et une fin honteuse. Il pense impressionner, il croit que l’agression est une stratégie. Il ne sait pas que les autres le regardent comme un figurant sous stéroïdes dans une backroom de studio roumain, transpirant, criant, et finissant systématiquement vidé et ridicule au fond d’un pot qu’il ne maîtrise pas. Car le Tapisseur n’a pas d’orgasme, il a des spasmes d’ego. Il en met partout. Il souille les flops. Il dégouline sur les river. Il finit éclaté contre le mur statistique, mais il y retourne à chaque main, en tendant sa bourse pleine de jetons comme on offre une offrande sacrificielle à une déesse qui n’a jamais existé. Et quand il bust, il dit "fallait oser". Non khey. Fallait réfléchir'''.'''<blockquote>Le titre de Tapisseur est attribué au joueur '''qui a le plus souvent fait tapis''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
=== Les Titres de Fortune === | |||
===Les Titres de Fortune=== | |||
Que cela soit dans la communication, les affaires, les sentiments ou encore les orbitales atomiques s, p, d f que sais-je, absolument tout est question d'échange, que cela soit dans les mots, les contrats, les balles de 9mm, les partenaires de vie comme de plumard ou les électrons. Et comme dans tout marché qui s'auto-régule, fatalement à un moment donné il y a des heureux et des couillonés. | Que cela soit dans la communication, les affaires, les sentiments ou encore les orbitales atomiques s, p, d f que sais-je, absolument tout est question d'échange, que cela soit dans les mots, les contrats, les balles de 9mm, les partenaires de vie comme de plumard ou les électrons. Et comme dans tout marché qui s'auto-régule, fatalement à un moment donné il y a des heureux et des couillonés. | ||
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<blockquote>Le titre de Bernard Madoff est attribué au joueur '''qui a réalisé la plus belle remontada''' pendant le tournoi.</blockquote> | <blockquote>Le titre de Bernard Madoff est attribué au joueur '''qui a réalisé la plus belle remontada''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===='''Jérôme Kerviel'''==== | ===='''Jérôme Kerviel'''==== | ||
[[Fichier:pokonche kerviel.png|gauche|vignette|J’ai bust 320BB en deux mains. Mais j’ai gardé la foi. Et l’odeur du désastre.]] | [[Fichier:pokonche kerviel.png|gauche|vignette|J’ai bust 320BB en deux mains. Mais j’ai gardé la foi. Et l’odeur du désastre.]] | ||
Il avait tout. Ou en tout cas, il faisait semblant. Stack confortable, posture confiante, vocabulaire de winner, relances nettes, regard d’expert de ses morts. Puis il n’a plus eu. Et ce n’est pas qu’il a perdu : il a désintégré son stack à un niveau quantique, il a troué le tapis de jeu, l’espace-temps, et probablement deux ou trois lignes comptables de la BCE. Le titre Kerviel ne récompense pas une simple erreur, ni un bad beat malchanceux, ni une main mal jouée. Non. Il célèbre une catastrophe. Une perte. Un effondrement structurel. Il faut l’imaginer, là, assis, souriant comme un con avec son As-Dame de pique qui se vautre le cul contre un putain de full 4-5 d’un péon mal rasé, et à ce moment précis, tout part en lattes. Et quand on dit tout, c’est TOUT : le stack initialement juteux, la situation stable, et le rein gauche en prime. Il était beau, il était bien, puis il est devenu un trou noir comptable. Le Jérôme Kerviel du tournoi, c’est celui qui joue comme si la régulation n’existait pas, comme si l’AMF c’était un sigle de fast-food. Il engage, il surrelance, il veut tout, il croit voir l’avenir, et il finit allongé par terre, torse nu, les yeux vitreux, en train de se faire expliquer la variance par un mec en slip Pikachu. Quand il bust, il ne comprend pas. Il regarde les autres comme s’ils l’avaient trahi. Il vient de faire perdre 5 milliards à sa dignité, et il ose demander “j’ai mal joué ?”. Oui, Jérôme. Tu as mal joué. Et tu l’as fait avec une régularité qui force le respect'''.'''<blockquote>Le titre de Jérome Keviel est attribué au joueur '''qui a réalisé la plus grosse perte en une seule manche''' pendant le tournoi.</blockquote> | Il avait tout. Ou en tout cas, il faisait semblant. Stack confortable, posture confiante, vocabulaire de winner, relances nettes, regard d’expert de ses morts. Puis il n’a plus eu. Et ce n’est pas qu’il a perdu : il a désintégré son stack à un niveau quantique, il a troué le tapis de jeu, l’espace-temps, et probablement deux ou trois lignes comptables de la BCE. Le titre Kerviel ne récompense pas une simple erreur, ni un bad beat malchanceux, ni une main mal jouée. Non. Il célèbre une catastrophe. Une perte. Un effondrement structurel. Il faut l’imaginer, là, assis, souriant comme un con avec son As-Dame de pique qui se vautre le cul contre un putain de full 4-5 d’un péon mal rasé, et à ce moment précis, tout part en lattes. Et quand on dit tout, c’est TOUT : le stack initialement juteux, la situation stable, et le rein gauche en prime. Il était beau, il était bien, puis il est devenu un trou noir comptable. Le Jérôme Kerviel du tournoi, c’est celui qui joue comme si la régulation n’existait pas, comme si l’AMF c’était un sigle de fast-food. Il engage, il surrelance, il veut tout, il croit voir l’avenir, et il finit allongé par terre, torse nu, les yeux vitreux, en train de se faire expliquer la variance par un mec en slip Pikachu. Quand il bust, il ne comprend pas. Il regarde les autres comme s’ils l’avaient trahi. Il vient de faire perdre 5 milliards à sa dignité, et il ose demander “j’ai mal joué ?”. Oui, Jérôme. Tu as mal joué. Et tu l’as fait avec une régularité qui force le respect'''.'''<blockquote>Le titre de Jérome Keviel est attribué au joueur '''qui a réalisé la plus grosse perte en une seule manche''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===='''Bruno Le Maire'''==== | ===='''Bruno Le Maire'''==== | ||
[[Fichier:pokonche lemaire.png|vignette|gauche|J’avais chip leader au turn. J’ai tout réinjecté dans le plan de relance. Maintenant je joue en ticket resto.]] | [[Fichier:pokonche lemaire.png|vignette|gauche|J’avais chip leader au turn. J’ai tout réinjecté dans le plan de relance. Maintenant je joue en ticket resto.]] | ||
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Le titre de chad est attribué au joueur '''qui remporté le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote> | Le titre de chad est attribué au joueur '''qui remporté le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote>'''La Victime''' | ||
'''La Victime''' | |||
[[Fichier:pokonche victime.png|vignette|gauche|Je suis rentré dans 19 mains. J’ai gagné 0 showdown. Mais j’ai appris l’humilité.]] | [[Fichier:pokonche victime.png|vignette|gauche|Je suis rentré dans 19 mains. J’ai gagné 0 showdown. Mais j’ai appris l’humilité.]] | ||
La Victime ne menace jamais. Elle existe dans le tournoi comme une tâche d’humidité dans un vestiaire : elle est là, on l’évite, mais on sait qu’elle finira par disparaître d’elle-même. Elle ne bust personne. Elle ne sort personne. Elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour ''mourir'', mais mourir proprement, en silence, en tendant la gorge, en servant d’appui narratif aux grandes épopées adverses. Chaque joueur qui explose fait sauter un mec. La Victime, elle, elle saute pour qu’un autre explose. C’est un rôle. Une fonction sociale. Un devoir moral presque. Elle relance une fois, se fait sur-relancer, et fold. Elle shove une premium, se fait payer par un suited marginal, et bust sur une flush inattendue. Et tout le monde trouve ça normal. Parce que c’est elle. La carpette. Le petit cadavre qu’on enjambe sans ralentir. Quand elle élimine un joueur — ce qui arrive une fois tous les 700 ans, par bug dans la matrice — elle s’excuse presque. Elle le dit dans le chat : “désolé fréro, chatte” — comme si le meurtre n’était pas dans sa nature, comme si elle avait sali un cycle. Le titre Victime, c’est la couronne des passagers du désastre, ceux qui traversent le tournoi sans jamais imposer leur existence, sans même déranger le tapis avec leurs moves. Elle saute, et personne ne la pleure. Elle saute, et même le tracker oublie de noter son pseudo. Et toi, t’étais là. Tu l’as vue. Tu l’as ignorée. Et tu sais qu’elle reviendra. Pour revivre la même mort, encore. Et encore. Et encore. | La Victime ne menace jamais. Elle existe dans le tournoi comme une tâche d’humidité dans un vestiaire : elle est là, on l’évite, mais on sait qu’elle finira par disparaître d’elle-même. Elle ne bust personne. Elle ne sort personne. Elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour ''mourir'', mais mourir proprement, en silence, en tendant la gorge, en servant d’appui narratif aux grandes épopées adverses. Chaque joueur qui explose fait sauter un mec. La Victime, elle, elle saute pour qu’un autre explose. C’est un rôle. Une fonction sociale. Un devoir moral presque. Elle relance une fois, se fait sur-relancer, et fold. Elle shove une premium, se fait payer par un suited marginal, et bust sur une flush inattendue. Et tout le monde trouve ça normal. Parce que c’est elle. La carpette. Le petit cadavre qu’on enjambe sans ralentir. Quand elle élimine un joueur — ce qui arrive une fois tous les 700 ans, par bug dans la matrice — elle s’excuse presque. Elle le dit dans le chat : “désolé fréro, chatte” — comme si le meurtre n’était pas dans sa nature, comme si elle avait sali un cycle. Le titre Victime, c’est la couronne des passagers du désastre, ceux qui traversent le tournoi sans jamais imposer leur existence, sans même déranger le tapis avec leurs moves. Elle saute, et personne ne la pleure. Elle saute, et même le tracker oublie de noter son pseudo. Et toi, t’étais là. Tu l’as vue. Tu l’as ignorée. Et tu sais qu’elle reviendra. Pour revivre la même mort, encore. Et encore. Et encore. | ||
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Le titre de Donut est attribué au joueur '''qui perdu le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote> | Le titre de Donut est attribué au joueur '''qui perdu le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote> | ||
===Les Titres de | ===Les Titres de Tournois=== | ||
A la manière dont les jetons sont utilisés, trois titres de fortune seront distribués | A la manière dont les jetons sont utilisés, trois titres de fortune seront distribués | ||
'''Le Singe | '''Le Singe'''[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]] | ||
Il ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : “tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.” Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède. | Il ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : “tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.” Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède. | ||
<blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote> | <blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote> | ||
'''Le Cuck'''[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]''Texte celui qui arrive dernier''<blockquote> </blockquote> | |||
'''Le Cuck''' | |||
[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]''Texte''<blockquote> </blockquote> | |||
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Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' </blockquote> | |||
===='''Le Faggoté'''==== | ===='''Le Faggoté'''==== | ||
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il entre. Il s’assoit. Il saute. C’est tout. C’est sa vie. C’est son œuvre. Le Faggoté, c’est pas un joueur, c’est un feu d’artifice inversé. Il s’allume, il clignote, et il explose dès la première main, en hurlant "let’s go les kheys" et en envoyant tapis avec 9-4 off à UTG contre trois premiums. Il ne veut pas jouer. Il veut mourir. Rapidement. Spectaculairement. Avec les honneurs du ridicule Le titre Faggoté ne récompense pas la honte. Il la canonise. Il sacre celui qui, à chaque tournoi, se fait sauter en premier avec une précision de métronome gay. Et il aime ça. Il recherche la défaite. Il la drague. Il l’embrasse sur la bouche avec la langue. Tapis direct. Aucune info. Aucun read. Aucune position. Juste un move idiot, terminal, suicidaire. Et surtout : volontaire Le Faggoté, c’est le kamikaze fluo. L’acteur porno de la variance. Il saute, et il t’envoie un cœur. Un emoji. Une petite vanne. Il était là pour 3 minutes de jeu et 2h de shitpost. Quand il bust, y’a même pas de déception. Y’a un plaisir. Une fierté. Tu le croises à chaque tournoi. Tu vois son pseudo. Tu sais qu’il partira en premier. Et pourtant tu le regardes. Comme un crash de trottinette en tanga : t’as honte mais tu regardes. Et il saute. Et il crie “prem’s bande de merdes ❤️” avant de fermer la table et de se masturber sur du rire. Parce que lui aussi, quelque part, il a grandi avec Macron. Et il sait que dans la vie, c’est toujours le plus bizarre qui finit en haut.<blockquote>Le titre de | [[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il entre. Il s’assoit. Il saute. C’est tout. C’est sa vie. C’est son œuvre. Le Faggoté, c’est pas un joueur, c’est un feu d’artifice inversé. Il s’allume, il clignote, et il explose dès la première main, en hurlant "let’s go les kheys" et en envoyant tapis avec 9-4 off à UTG contre trois premiums. Il ne veut pas jouer. Il veut mourir. Rapidement. Spectaculairement. Avec les honneurs du ridicule Le titre Faggoté ne récompense pas la honte. Il la canonise. Il sacre celui qui, à chaque tournoi, se fait sauter en premier avec une précision de métronome gay. Et il aime ça. Il recherche la défaite. Il la drague. Il l’embrasse sur la bouche avec la langue. Tapis direct. Aucune info. Aucun read. Aucune position. Juste un move idiot, terminal, suicidaire. Et surtout : volontaire Le Faggoté, c’est le kamikaze fluo. L’acteur porno de la variance. Il saute, et il t’envoie un cœur. Un emoji. Une petite vanne. Il était là pour 3 minutes de jeu et 2h de shitpost. Quand il bust, y’a même pas de déception. Y’a un plaisir. Une fierté. Tu le croises à chaque tournoi. Tu vois son pseudo. Tu sais qu’il partira en premier. Et pourtant tu le regardes. Comme un crash de trottinette en tanga : t’as honte mais tu regardes. Et il saute. Et il crie “prem’s bande de merdes ❤️” avant de fermer la table et de se masturber sur du rire. Parce que lui aussi, quelque part, il a grandi avec Macron. Et il sait que dans la vie, c’est toujours le plus bizarre qui finit en haut.<blockquote>Le titre de faggoté est attribué au joueurs qui ont '''exactement la même main'''. </blockquote> | ||
===Les Titres de Buteurs=== | ===Les Titres de Buteurs=== | ||
Des titres seront attribués | Des titres seront attribués | ||
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===='''Joseph Staline'''==== | ===='''Joseph Staline'''==== | ||
[[Fichier:pokonche staline.png|vignette|Une main. Deux morts. Et moi sur le bouton, froid comme la steppe.|gauche]] | [[Fichier:pokonche staline.png|vignette|Une main. Deux morts. Et moi sur le bouton, froid comme la steppe.|gauche]] | ||
Quand Staline clique, | Quand Staline clique, deux pseudos tombent. C’est mathématique, c’est froid, c’est indiscutable. Il n’a pas le goût du spectacle. Il n’a pas la passion du duel. Lui, ce qu’il aime, c’est le double effacement. Deux joueurs dans le même pot, deux busts dans le même soupir. Une liquidation administrative du tournoi. Il ne cherche pas la win. Il cherche l’épuration. Le titre Staline ne consacre pas un joueur : il sacre une doctrine. Un principe fondamental du chaos maîtrisé : si tu peux en tuer un, tue-en deux. Tapis massif, payé à droite, payé à gauche, et quand les cartes tombent, c’est une exécution double, sans appel, sans dignité. Les stacks fondent, les pseudos s’effacent, et lui, il empile. Froidement. Cliniquement. Avec la gueule d’un apparatchik sous Kétamine. À chaque table, il y a un moment où ça bascule. Où deux shorts se chauffent, où ça part à tapis à trois, et lui, il est là. Tapis aussi. Mais pas pour jouer. Pour trancher. Pour fusiller. Pour faire tomber deux têtes d’un coup avec un seul clic. C’est son art. Son sport. Son devoir moral. Le titre Staline, c’est pas juste une médaille. C’est un avertissement. Si tu te retrouves dans un pot avec lui et un autre mec en PLS, t’as 99% de chance de mourir. Et de mourir avec quelqu’un d’autre. Un buste simple, c’est pour les faibles. Lui, il purge par paire.Et il ne regarde même pas les tombes derrière lui. Il regarde la suivante.<blockquote>Le titre de Joseph Staline est attribué au joueur '''ayant éliminé deux joueurs en une manche.'''</blockquote> | ||
===='''Mao Tsé-Toung''' ==== | ===='''Mao Tsé-Toung''' ==== | ||
[[Fichier:pokonche mao.png|vignette|J’ai gagné avec J4s contre AQ, KK, AA. Ils avaient les cartes. Moi, j’avais le peuple.|gauche]] | [[Fichier:pokonche mao.png|vignette|J’ai gagné avec J4s contre AQ, KK, AA. Ils avaient les cartes. Moi, j’avais le peuple.|gauche]] | ||
Il ne joue pas. | Il ne joue pas. Il restructure. Il ne relance pas. Il redistribue les forces. Il ne bust pas un joueur. Il fait tomber trois têtes d’un seul clic, au nom du Grand Équilibre. Le Mao Tsé Toung du tournoi, c’est la Révolution incarnée dans un shove. Un plan quinquennal en une main. Un coup, trois morts, et l’histoire qui continue, comme si rien ne s’était passé. T’es là, en TF, tu penses que tu peux chatter. Il y a un short à ta gauche, un autre à ta droite, et ce mec au bouton… Il pousse. Tu payes. L’autre aussi. Le troisième aussi. Boom. Triple bust. Tu fais partie du plan. Mao ne joue pas pour gagner. Il joue pour redistribuer la douleur, égaliser les jetons, effacer les identités inutiles. Quand tu rentres dans un pot avec lui, t’es pas en train de jouer au poker. Tu rentres dans une ferme collective. Et toi, t’es la vache. Le titre Mao Tsé Toung ne récompense pas un génie. Il salue un organisateur de chaos, un planificateur de drames, un stratège du sang froid qui, d’un seul shove, renvoie trois pseudos dans les ténèbres numériques. Et pendant que vous bustez tous en ligne, lui reste là, droit, muet, stoïque, comme un leader regardant les cadavres se refroidir au rythme d’un chant patriotique. Triple kill. Triple pot. Trois busts. Un sourire. Une seule phrase dans sa tête : L’élimination est le commencement de la stabilité.” Et vous, vous êtes partis. Comme les moineaux sous la moisson. Et lui, il avance. Rouge. Gras. Inarrêtable. <blockquote>Le titre de Mao Tsé-Toung est attribué au joueur '''ayant éliminé trois joueurs en une manche.'''</blockquote> | ||
===='''Gengis Khan'''==== | ===='''Gengis Khan'''==== | ||
[[Fichier:pokonche genghis.png|J’ai transformé une table en cimetière. Le croupier a demandé une pause.|gauche|alt=|vignette]] | [[Fichier:pokonche genghis.png|J’ai transformé une table en cimetière. Le croupier a demandé une pause.|gauche|alt=|vignette]] | ||
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=== Les Titres de Maitres === | === Les Titres de Maitres === | ||
'''La Sainte'''[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | |||
Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | |||
'''La Sainte'''[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | |||
Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | |||
'''La Sainte''' | |||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | |||
Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | |||
'''La Sainte'''[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | |||
Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | |||
'''La Sainte''' | |||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | |||
Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | |||
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