Gland de lait

Révision datée du 5 août 2020 à 23:45 par user: 9a50f16 (?) (→‎Syndrome d'Alain Raisol)
Attention : cet article est une parodie, à but humoristique uniquement.
Dans la nature, il n'existe rien de tel que le gland de lait.

Le gland de lait, aussi appelé gland temporaire ou encore de son nom latin Glandulae Lactales Remulus (utilisé dans le domaine médical), est le premier gland présent chez l'enfant et destiné à tomber pour laisser la place au gland de sagesse présent chez l’adulte. En comparaison, le gland de sagesse est plus fort, plus puissant et plus esthétique.

À travers l'Histoire

On retrouve des traces de cet appendice depuis la nuit des temps, de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui, en passant par l'époque Victorienne. On observe une avancée de sa connaissance à travers les âges et le monde, comme par exemple sur un papyrus égyptien, daté de 2.000 ans avant Jésus Christ, ou encore sur un parchemin chinois issu de l'époque de Sun Tzu. Cette avancée de la connaissance, en parallèle de l'avancée de la technique de l'Homme, a conduit les scientifiques à proposer un ensemble de solutions pour son entretien et pour son sabrage.

Dans la culture française, chez nos ancêtres les Gaulois (de Gaule), on a assisté pendant très longtemps à une sacralisation de cet organe. Son sabrage était donc effectué lors d'une grande cérémonie par le druide du village, avec sa serpe - moins aiguisée pour l'occasion -, et s'ensuivait un grand buffet et une grande fête, ainsi que la consommation de l'organe par les sages et les chefs du village. Ce rite marquait symboliquement un passage a l'âge adulte pour les jeunes gaulois soumis à cet exercice.

Chez l'Homme

Des études récentes sur la faune ont montré que ce phénomène n'existait que chez les grands singes génétiquement plus proches de l'homme. De fait, quasiment tous les animaux terrestres sont condamnés à garder le même gland toute leur vie.

Le record du plus gros gland de lait existant est actuellement détenu par le français Alexandre Bibes, pour un poids de près de 22 kilogrammes.

Perte du gland de lait

Le gland de lait tombe généralement entre 9 et 14 ans chez l'homme. Il convient de préciser que seules les personnes ayant un pénis de plus de 12 centimètres peuvent perdre leur gland de lait.

La perte du gland de lait est déclenchée par une certaine hormone, la metroésone. La glande qui produit la metroésone peut, dans certains cas, être déficiente, voir même manquante. On appelle cette anomalie le syndrome d'Alain Raisol, du nom du premier cas connu avec certitude par la médecine moderne.

Pour la grande majorité des personnes, la perte est sans douleur. Mais il existe néanmoins quelques cas connus où des complications sont apparues et ont entrainé la mort de plusieurs individus. De plus, dans de très rares cas, le gland de lait peut tomber avec une pression très puissante et entraîner de ce fait un cancer du pénis. Il est donc très fortement conseillé, passé l'âge de 16 ans, d'en parler à ses parents et de consulter un orthoglandiste, ou à défaut un médecin généraliste ou un urologue. Si aucune action n'est entreprise rapidement, cela pourrait engendrer de sévères complications.

Il est conseillé par beaucoup de spécialistes reconnus de conserver l'organe après sa chute et de le faire sécher, puisqu'il a été prouvé depuis un peu plus d'une dizaine d'années que son ingurgitation pouvait guérir certaines maladies virales et renforcer le système immunitaire de l'être humain.

Pousse du gland définitif

La pousse du gland définitif (ou gland de sagesse) se termine généralement quelques semaines après la chute du gland de lait ; dans la plupart des cas un mois en moyenne. Cependant, certaines personnes mettront jusqu'à plusieurs mois pour obtenir leur gland d'adulte. Cela peut être accéléré grâce à un appareil glandaire ou l'application quotidienne de glantifrice trouvable en pharmacie.

Syndrome d'Alain Raisol

Le syndrome d'Alain Raisol est une maladie génétique atteignant les garçons, dont le signe le plus distinctif est entre autres la conservation du gland de lait après la puberté. Les personnes atteintes ne perdent donc pas leur gland de lait et gardent ce dernier toute leur vie. L'étude la plus récente sur le sujet a été effectuée sur un échantillon de plusieurs centaines de lycéens dans différents pays, notamment sur des adolescents américains, français et japonais.


Dans les détails, ce syndrome provoque une malformation de la glande produisant la metroésone, l'hormone responsable de la perte du gland de lait. La metroésone n'étant pas suffisamment produite, la perte du gland de lait ne peut pas s'effectuer. Mais il existe des solutions pour contrer ce problème.

Intervention chirurgicale

On estime à 19 ans l'âge maximal auquel il est possible pour une personne de perdre son gland de lait. Au-delà, une intervention chirurgicale est vivement conseillée voire nécessaire. Elle permettra une chute sans douleur du gland de lait. Après l'opération, votre pénis dépassera difficilement les 15 centimètres.

De plus, si l'intervention n'est pas pratiquée dans les temps, autrement dit si le malade conserve son gland de lait, l'opération devient nettement plus risquée, avec un taux d'échec de plus de 22% chez les patients de plus de 17 ans. L'opération dure en général moins d'une heure, et consiste à sectionner la base du Glandulae Lactales après une anesthésie locale.

Enfin, si l'intervention chirurgicale est effectuée trop tard, il est fort possible que le gland permanent ne pousse jamais ; ainsi, on recense en France de nombreux cas d'hommes adultes ne possédant aucun gland.

Sabrage

La non perte du gland de lait passé l’âge médian peut inciter les jeunes à sabrer - tel qu'on le fait avec le bouchon d’une bouteille de champagne - leur gland de lait.

Bien que banalisée, cette pratique reste extrêmement dangereuse et est donc à effectuer avec précaution. Le moyen le plus sûr est de se rendre dans un salon de sabrage, ou alors de se procurer un kit de sabrage, disponible en pharmacie ou sur des sites spécialisés en sabrage présents en nombre sur le web. Le kit comprend un petit sabre, un anesthésiant local sous forme de crème ou de patch, une ficelle spécialisée pour les garrots de gland et une solution anti infection.

En parallèle, d'autres techniques d'éjection du gland de lait ont émergées et prennent de plus en plus d'ampleur dans le monde, tel que le décapsulage ou le portium aussi dit "coup de la porte". La technique du décapsulage est vivement déconseillée car le prépuce peut parfois partir avec le gland de lait au moment de la rupture, causant une hémorragie interne impossible à endiguer. La technique du portium est plus sûre car elle permet l'éjection du gland rapidement. Le portium s'effectue à l'aide d'un équipement peu coûteux (une simple ficelle et une porte). Cette technique est très répandue aux États-Unis car dans ce pays l'opération chirurgicale est très coûteuse, d'où l'utilisation plus fréquente du portium.

Technique du bambou de Jakarta

La technique du bambou de Jakarta, très répandue en Asie, est un moyen assez efficace pour provoquer la perte du gland de lait de manière la plus naturelle possible. Cette technique consiste a recevoir du sperme d'un homme ayant déjà perdu son gland de lait sur le gland de lait pas encore perdu, et ce, immédiatement après l'éjaculation du donneur (en effet, la metroésone se conserve très mal en dehors du corps humain, il est donc quasiment impossible de produire des pilules de metroésone).

La metroésone, contenue de manière suffisante dans le sperme du donneur, traverse la muqueuse du gland de lait, et provoque la perte du gland de lait.

Si cette technique ne marche pas du premier coup, pas de panique, il suffit de répéter l'opération, mais il est conseillé d'attendre une semaine pour le donneur entre deux éjaculations, le temps de retrouver un taux normal de metroésone.

De nombreux établissements spécialisés dans la technique du bambou de Jakarta existent, on en recense quelques milliers en Europe et aux États-Unis, et plus d'un million dans toute l'Asie. La capitale mondiale de cette technique est incontestablement Jakarta, d'où est originaire cette technique, vu son nom. Le prix varie selon les cliniques, allant de 500€ à 25€. À noter que certaines cliniques sont gratuites, on les reconnaît grâce à leur drapeau arc-en-ciel sur leur façade.

Le nom de cette technique vient d'une méthode ancestrale. À Jakarta, là où les premières traces de cette technique ont été découvertes, les anciens donneurs éjaculaient dans un petit tronçon de bambou évidé. Puis ce morceau de bambou était donné au receveur, et le receveur étalait le sperme du donneur sur son gland de lait, ce qui provoquait la perte dans les jours qui suivaient.

Le bambou était surtout utilisé pour éviter le contact des deux glands différents, considéré comme impur.

Rapport sexuel

Le gland de lait n'est pas adapté pour les rapports sexuels. De forts risques de saignements abondants existent, ainsi qu'une chute du gland de lait durant le rapport ; ce qui est extrêmement dangereux. En effet, il pourrait mettre en danger la santé de votre partenaire en restant dans l'appareil vaginal ou anal de celui-ci, une infection grave pouvant arriver si elle n'est pas prise en charge dans les 24 à 48 heures.

Prévention

Longtemps tabou, le sujet commence à être étudié de plus en plus sérieusement par les autorités sanitaires. Une campagne de prévention a d'ailleurs été lancée par le Ministère de la Santé depuis juin 2015.

Conseils de sécurité

SI VOUS PERDEZ VOTRE GLAND DE LAIT DURANT UN RAPPORT SEXUEL : contactez immédiatement les urgences.

SI VOTRE GLAND DE LAIT N'EST PAS TOMBÉ AVANT VOS 16 ANS : parlez-en à vos parents ou à un médecin.

Vous devrez voir un orthoglandiste, voir un urologue ou un gynécologue si vous voulez que la procédure aille plus vite.

Dans la culture populaire

Laurent Ruquier

Le 7 janvier 2018, afin de sensibiliser les jeunes à ce phénomène, Laurent Ruquier ironise et déclare en direct sur Europe 1 : « Comment est-ce que je retire mon gland de lait ? En pétant. »

Cette prise de parole fut unanimement saluée dans les médias.

La Petite Souris

Dans les pays occidentaux, une rumeur court comme quoi la petite souris échangerait les glands de lait placés sous les oreillers de petits garçons contre un billet. La rumeur a presisté si longtemps que l'OMS a dû la démentir.

Au théâtre

Au théâtre et ce durant des siècles, le gland de lait a marqué de nombreuses œuvres. En effet, Jean-Baptiste "Molière" Poquelin, le père de la Comédie Française, déclarait avoir recueilli les glands de lait de ses disciples, dans l'unique but d'en faire des colliers qu'il distribuait à ses muses. Dans sa célèbre pièce Le Malade Imaginaire, à la scène 2 de l'acte IV, on peut entendre Sganarelle crier « Ciel, mon gland de lait ! Je crois l'avoir égaré cette nuit, où est passé mon attribut viril ? Me voila plongé dans l'infinie discorde, sans mon gland de lait, que l'on m'apporte une corde. ». Avant de se faire rassurer par son ami le buisson.

Au Moyen-Âge

Au Moyen-Âge, les jeunes garçons qui ne perdaient pas leur gland de lait étaient considérés comme possédés par le démon et étaient très souvent brûlés sur le bûcher en place publique ou offert en sacrifice à Dieu.

Ce n'est que quelques centaines d'années plus tard que ce sujet commencera à devenir moins tabou.

Louis IX

Certains historiens affirment que Louis IX n’aurait jamais perdu son gland de lait et qu’il effectua les croisades pour prouver qu’il n’était pas possédé par le démon.

Cela nous est expliqué dans les manuscrits de l’archevêque François de Conzié, qui écrivit en 1426 dans un ouvrage sur la vie de Louis IX : « Le roi Louis le Neuvième, n’ayant pas perdu son attribut laiteux à un âge avancé, il en conçut une honte incommensurable et s’en fut prouver sa valeur en pourfendant l’infidèle ».