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== Introduction == | == Introduction == | ||
Le '''Pokonche''' est un petit programme dont le but est essentiellement d'agrémenter de manière substantielle le poker pratiqué sur le forum [[Onche.org]] par l'intermédiaire du site internet dédié [https://pokpok.fr pokpok.fr]. Elaboré par les habitués de la [[Team poker]], sa fonctionnalité réside principalement dans le fait d'être en mesure de lire et d'interpréter les différents évènements de la partie et les différentes actions de chaque joueur monche après monche, par une collecte des données et l'élaboration d'un petit rapport détaillé. | Le '''Pokonche''' est un petit programme dont le but est essentiellement d'agrémenter de manière substantielle le poker pratiqué sur le forum [[Onche.org]] par l'intermédiaire du site internet dédié [https://pokpok.fr pokpok.fr]. Elaboré par les habitués de la [[Team poker]], sa fonctionnalité réside principalement dans le fait d'être en mesure de lire et d'interpréter les différents évènements de la partie et les différentes actions de chaque joueur monche après monche, par une collecte des données et l'élaboration d'un petit rapport détaillé. | ||
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===== '''La Pute''' ===== | ===== '''La Pute''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche_pute.png | [[Fichier:pokonche_pute.png|vignette|Je me couche sur tous les spots. Et tous les matelas.|néant]] | ||
<div style="text-align: justify;"> Elle a ce talent rare d’être toujours là sans jamais peser. Présente mais jamais engagée. Une espèce de vapeur humaine qui disparaît dès que le vent tourne. Les cartes, elle les regarde comme elle a regardé ses amants : une demi-seconde d’espoir, un sourire automatisé, puis plus rien. L’absence de colonne vertébrale comme stratégie de survie. Ce n’est pas qu’elle refuse le combat — c’est qu’elle le subodore à trois kilomètres et préfère s’évanouir, discrètement, dans la moiteur d’un repli feutré. Certains disent que c’est de la prudence. Mais la vérité, c’est qu’on l’a trop vue se cambrer devant le moindre soupçon de danger, trop vue plier comme une salope devant le moindre jeton levé. Elle n’a pas honte. Elle a mieux : l’habitude. À chaque relance, elle baisse les yeux. À chaque tension, elle ouvre la porte. Et quand la rivière arrive enfin, elle n’est déjà plus là. Elle ne joue pas. Elle attend que ça passe. Et ça passe, comme tout le reste dans sa vie. Les mecs, les mains, les coups durs. C’est une pute. Une vraie. Pas celle qu’on paie, non. Celle qu’on attend. Celle qui se couche avant même qu’on la touche. Elle a le pli facile, comme on dit du linge usé. Un vieux tissu d’âme froissé par la répétition. Elle ne gagne jamais mais perd rarement. Et c’est ça, peut-être, le vrai prix à payer : survivre sans exister, ramper sans jamais mordre, finir intacte mais jamais debout. Une vie de bouton passé sans qu’on l’appuie. Une caresse dans le vide. Un corps qui dit non sans qu’on l’ait effleuré.</div> | |||
<blockquote>Le titre de Pute est attribué au joueur '''qui s'est le plus souvent couché''' pendant le tournoi.</blockquote> | |||
===== '''Le Voyeur''' ===== | ===== '''Le Voyeur''' ===== | ||
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===== '''Le Singe''' ===== | ===== '''Le Singe''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]] | [[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]] | ||
Cet incalculable passe couille planétaire ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton ALL-IN branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu. Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot relancer. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède. | |||
<blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote>'''Le Cancer'''[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]] | |||
Il rôde. Il infeste. Il s’installe. Lentement, insidieusement, comme une merde cellulaire à division exponentielle dans le rectum d’une époque déjà gangrenée. Il ne cherche ni la lumière, ni le panache, ni même la victoire. Non. Le Cancer, lui, veut survivre. Pas vivre — survivre, au sens chimio-thérapeutique du terme : sans beauté, sans grandeur, mais avec une résilience pathologique. Son kiff, c’est de relancer à hauteur du minimum légal dans un silence clinique pendant que les autres s’étripent à coups de tapis de désespoir. Phase finale. Les blinds sont astronomiques, le stress cancérigène, les joueurs réduits à des enveloppes charnelles pixelisées suintant le stress oxydatif. Et lui ? Il relance. 2BB. 2,1BB. 2,2BB. Comme une petite tumeur logée au creux du foie, qui te ronge sans que tu ne t’en rendes compte. Il n’a jamais foutu le feu à rien, ce déchet mitotique. Il n’a ni bluffé, ni value bet, ni tenté une ligne créative. C’est le cancer du poker — au sens étymologique, historique, biologique, moral. Un khey qui ne meurt pas, qui ne vit pas, mais qui gratte, qui grignote, qui grince. Il peut te survivre avec un stack de 4 jetons, comme un crabe à trois pattes accroché à ton anus en train de te murmurer : « Encore une orbite, mon pote, et j'ai les antes. » Et tu le laisses faire. Parce que tu n’as pas la force de le cut. Parce qu’il est là, et qu’il ne partira pas. Dans une autre vie, il serait agent immobilier à Sarcelles, à vendre des studios de 13m² infestés de punaises à des étudiantes ukrainiennes désespérées. Dans celle-ci, il est encore pire. | |||
<blockquote>Le titre de | <blockquote>Le titre de Cancer est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop en phase finale'''</blockquote> | ||
===== '''Le Cuck''' ===== | ===== '''Le Cuck''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]] | [[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]Il est là. Ou plutôt, il était là. Tout au fond, tout en bas, tout à gauche du classement — comme une erreur de copier-coller sur un vieux tableau Excel de 2007. Il n’a pas juste perdu. Lanterne rouge, doublure de paillasson, fessé comme un stagiaire en costard par la vie elle-même. Certains tombent avec panache. Lui, non. Il chute dans l’indifférence, mollement, comme un string qui glisse sur une fesse suante un soir d’été à la Défense. Zéro charisme, zéro fight, juste la reddition molle et honteuse d’un individu qui s’est présenté à la guerre avec un sextoy dans le sac à dos et une volonté d’en finir proprement. Dans les cercles de poker, on appelle ça "se faire out comme une merde". Mais soyons précis : le Cuck ne se fait pas juste out. Il s’auto-détruit avec consentement, il implose avec gratitude, il finit à poil et dit merci C’est celui qui open limp UTG avec 84s comme si le destin allait lui tendre un tapis rouge vers la rédemption. Celui qui fold KK préflop « par prudence ». Celui qui, face à un 3-bet, répond par un message privé à bot_Pokonche pour s’excuser de vivre. On dit parfois que l’important, c’est de participer. Lui, il a participé comme ta meuf a participé à la soirée d’intégration de sa prépa. Et depuis, tu as mal au ventre quand tu vois un gobelet rouge Le Cuck, c’est l’allégorie parfaite du mec moderne désarmé : sans stratégie, sans honneur, sans backbone. <blockquote> | ||
Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.'''</blockquote> | |||
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Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' </blockquote> | |||
===== '''Le Faggoté''' ===== | ===== '''Le Faggoté''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il | [[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il y a des victoires solitaires, héroïques, un genou dans la poussière et les yeux vers le ciel. Et puis il y a les autres. Ceux qui arrivent à plusieurs. Main dans la main jusque dans le frocard. Pas de gagnant. Pas de perdant. Alignés comme des colonnes vertébrales tordues dans une partouze mal éclairée, ils surgissent ensemble au moment décisif, comme s’ils s’étaient donné le mot dans les chiottes d’un backroom numérique. Aucun ne surpasse l’autre. Aucun ne domine. Ils ne se battent pas. Ils coexistent. Même main, même moignon stratégique, même absence d’inspiration. Une fusion d’idioties qui ferait passer un gang-bang entre députés LREM pour une cérémonie républicaine. Ils montrent leur jeu, découvrent que c’est le même, et là, comme un orgasme tiède dans un lit partagé, le silence s’installe. Il n’y a rien à fêter. Juste cette gêne indicible, cette sueur partagée, cette sensation étrange d’avoir vécu quelque chose, mais sans savoir quoi, comme une première fois entre cousins, sous un plaid mouillé, un mercredi de canicule. Ils regardent l’écran. Puis se regardent, virtuellement. Et chacun comprend ce qu’il ne dira pas. Ce n’est pas un match nul. Ce n’est pas une égalité. C’est une communion molle entre des gens que tout aurait dû séparer mais que l’appel du néant stratégique a réuni pour un instant de pure absurdité. Et le pot — pourtant plein de promesses, d’odeurs, de sueur, de tension — ne finit nulle part. Il est tranché, divisé, fractionné, comme un héritage disputé entre quatre enfants débiles dont aucun ne sait planter un clou.Et tous repartent. <blockquote>Le titre de faggoté est attribué aux joueurs qui ont '''exactement la même main'''. </blockquote> | ||
==== Les Titres de Buteurs ==== | ==== Les Titres de Buteurs ==== | ||
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==== Les Titres de Maitres ==== | ==== Les Titres de Maitres ==== | ||
Les titres Maitres sont une série 5 titres qui sont, statistiquement et tactiquement, les plus difficiles à obtenir. | |||
===== ''' | ===== '''Le Manchot''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | [[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | ||
Il a pas le temps. Pas pour le chat. Pas pour les emotes. Pas pour vos mimiques de merde quand vous touchez un brelan comme des pucelles qui découvrent leur premier flushdraw. Lui, il clique. Il tue. Il passe. Et ça s’arrête là. Vingt-cinq mains. Pas une de plus. C’est le délai qu’il accorde à une table avant de la vider comme une bastos dans une bouteille de bourbon. Il relance ? Tu sautes. Il check ? C’est un piège. Tu le vois en BB ? Tu foldes ou tu meurs. C’est pas un joueur, c’est une opération spéciale. Un tir de précision. Un silencieux humain. Un mec qui respire par à-coups et qui n’a pas souri depuis Sarajevo. Tu crois avoir un plan ? Il l’a déjà niqué. Tu crois l’avoir piégé ? Il te laisse parler, puis il te met au sol, comme un coup de crosse dans les dents à 3h du matin. Quand il gagne un pot, il le ramasse comme on ramasse une cartouche vide. Quand il te sort, il ne célèbre pas. Il se gratte l’oreille. Il ne dit rien. Il a déjà fermé la table. Il n’a pas d’émotion. Il n’a pas de style. Il n’a que le killcount. Et toi t’es là, à compter les blinds, à tenter de comprendre, à refresh le lobby comme une victime qui croit encore à une erreur du système. Mais non. C’était bien réel. Il est passé. Il a nettoyé. Et il s’est barré. Tu te demandes si c’était de la chance. Ce n’en était pas. Tu te demandes s’il bluffait. Il ne bluffe jamais. Tu te demandes qui c’est. C’est Clint. Et toi, t’étais juste un nom de plus sur sa putain de liste. <blockquote>''Le titre de Manchot est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi en 25 manches ou moins et en ayant descendu toute la table'''''</blockquote> | |||
===== ''' | ===== '''Douglas Mortimer''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | [[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | ||
Il est resté là. Des jours. Des semaines. Des années peut-être. Il n’a jamais cliqué trop fort. Jamais raise pour rien. Jamais demandé le shuffle. Il a encaissé. Vu les autres s'entretuer, s’étriper, se balancer des salves de tapis à chaque phase de lune. Lui, non. Il ne venait pas pour jouer. Il venait pour un seul nom. Un seul. Pas un de plus. Pas un de moins. Alors il a laissé faire. Fold sur fold. Main après main. L’ombre dans le coin de la pièce. Le type que personne ne cible parce qu’il ne cible personne. L’oublié, le discret, le patient. Mais tout ça n’était qu’une mise en scène. Une longue embuscade. Une attente clinique. Car il savait. Tôt ou tard, l’autre allait arriver. L’autre… celui qui doit tomber. Pas par hasard, pas au détour d’un flip, pas dans un 3-bet mal foutu au bouton. Non. Il devait le tomber lui-même. En face. En dernier. Comme dans un duel. Il a laissé les autres se cramer, s'éliminer, se ridiculiser. Il a attendu. Tendu. Silencieux. Jusqu'à ce que la table soit vide, sauf lui. Et l’autre. Son finaliste. Son contrat. Son putain de but. Et là, sans sourire, sans parole, sans frémir, il a dégainé. Une seule balle. Bien placée. Le tournoi s’est terminé. D’un seul coup. Le lobby ne comprenait pas. Le tracking était vide. Zéro kill, sauf un. Le bon. Car lui ne tue pas par plaisir, ni pour dominer, ni pour farmer des stats. Il exécute. Uniquement celui qu’il doit. Les autres ? Des dommages collatéraux qu’il refuse. Un sniper de l’honneur, un moine tueur, un shérif avec une seule balle gravée dans le chargeur. Et ce jour-là, il a appuyé. Fin. Tu peux l’appeler comme tu veux. Mais dans nos logs, ce genre d’homme porte un nom.<blockquote>''Le titre de Douglas Mortimer est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi en éliminant que le finaliste'''''</blockquote> | |||
===== ''' | ===== '''Franck''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | [[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | ||
Il est arrivé dans ce tournoi comme une salve de fusil dans une église, le regard sec, la posture en biais, déjà prêt à visser des têtes dans le tapis avant même qu’on ait lancé les blinds. Il n’a pas bluffé : il a frappé. Un à un, les joueurs tombaient, pas toujours avec panache, mais toujours avec certitude. Il n’a pas joué, il a purgé. Il n’a pas gratté, il a fauché. Des relances chirurgicales, des lectures à faire passer Doyle Brunson pour un amateur bigleux, et cette manière de ramasser les pots comme on ramasse des scalp : sans émotion, sans mot, sans gloire. Tout le monde l’a vu passer, tout le monde a compris qu’il n’était pas là pour chatter mais pour exécuter. Et il les a exécutés, tous. Tous sauf un. Et c’est là que tout s’effondre. Parce que dans cette mécanique de mort, dans cette trajectoire sans faute, il restait une scène. La dernière. La finale. Et dans cette finale, il y avait un survivant. Pas forcément le meilleur, pas forcément le plus malin. Juste un mec qui n’avait plus rien à perdre et une main qui s’alignait bien. Et Franck, ce grand nettoyeur de table, ce bourreau sans faille, ce chirurgien de la relance terminale, s’est fait sécher comme un vulgaire fish par une river mal lunée. Il n’a pas crié. Il n’a pas supplié. Il s’est écroulé comme on referme un dossier trop lourd. Le tournoi lui appartenait. Il en avait écrit chaque chapitre. Mais le dernier mot ne lui revenait pas. Et c’est ça, être Franck : régner comme un empereur et finir comme un souvenir embarrassant sur le tableau des stats.<blockquote>''Le titre de Franck est attribué au joueur '''qui a perdu en finale en ayant éliminé tous les autres joueurs'''''</blockquote> | |||
===== ''' | ===== '''Harmonica''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | [[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | ||
Il ne parle pas. Il ne bronche pas. Il est là depuis le début, posé comme une ombre dans un coin de la table, presque confondu avec l’arrière-plan, genre bug d’affichage que personne n’a pris la peine de reload. Pas un smiley, pas un "nh", pas un mouvement. Son stack fond lentement, comme s’il pissait le temps. Et puis, à un moment précis que seuls les dieux savent expliquer — un moment qui a l’allure d’un frisson dans le code source du tournoi — il bouge. Un clic. Un raise. Un all-in. Et un premier corps virtuel s’effondre. Puis un deuxième. Puis un troisième. Les pseudos tombent les uns après les autres, sans répit, comme si le serveur lui-même s’était soudain plié à sa volonté. Pas un mot. Pas une pause. Pas même une expression de satisfaction. Il regarde à peine les pots qu’il ramasse. Chaque pile de jetons est une pierre sur un tombeau. Le sien ou le leur, on ne sait pas. Peut-être qu’il n’a pas d’objectif. Peut-être qu’il n’a qu’une mission : entrer dans l’arène, souffler dans son harmonica numérique, et tuer cinq mecs avant que le monde ne comprenne qu’il était là. Il joue comme on se venge : pas pour gagner, mais pour punir. Chaque élimination est une note, chaque main un accord dissonant joué sur les tripes encore chaudes de ses adversaires. Et quand le silence revient, ce n’est pas celui de la paix. C’est celui des cimetières, de l’après, de la poussière qui retombe lentement sur les claviers. Il ne dit toujours rien. Il a cliqué. Il a tué. Il a disparu.<blockquote>''Le titre d'Harmonica est attribué au joueur '''qui a éliminé 5 joueurs en 10 minutes ou moins.'''''</blockquote> | |||
===== '''La Sainte''' ===== | ===== '''La Sainte''' ===== | ||
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | [[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]] | ||
Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | Symbole immémorial de pureté, mais surtout dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air, la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par ce qu’elle refuse obstinément de dilapider. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, la Vierge tient bon, hermétique à la marée, colonne de marbre dans un océan de foutre tiède. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. Elle garde, elle protège, elle conserve. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais son pouvoir d’abstention radicale, sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes. Et crois-moi, elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote> | ||
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===Showdowns emblématiques=== | ===Showdowns emblématiques=== | ||
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Fichier:Duel Captain404 - Valium Egalité parfaite AK le 25 mars 2025.png|Duel Captain404 - Valium Egalité parfaite AK le 25 mars 2025 | Fichier:Duel Captain404 - Valium Egalité parfaite AK le 25 mars 2025.png|Duel Captain404 - Valium Egalité parfaite AK le 25 mars 2025 | ||
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===Finales emblématiques=== | ===Finales emblématiques=== | ||
====Algo zinzin==== | ====Algo zinzin==== | ||
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Fichier:Full au Flop Le 25 mars 2025.png|Full de 8 par les Valets au Flop le 25 mars 2025 | Fichier:Full au Flop Le 25 mars 2025.png|Full de 8 par les Valets au Flop le 25 mars 2025 | ||
Fichier:Quinte Flush Royale Trefle chatte&racle.png|Quinte Flush Royale à Trèfle AU FLOP le 28 mars 2025 | Fichier:Quinte Flush Royale Trefle chatte&racle.png|Quinte Flush Royale à Trèfle AU FLOP le 28 mars 2025 | ||
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