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« Pokonche » : différence entre les versions

3 213 octets ajoutés ,  11 juillet
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Ainsi, les titres suivants seront attribués aux différents joueur qui, selon leur mode de jeu, vont avoir tendance a plus ou moins en accumuler.
Ainsi, les titres suivants seront attribués aux différents joueur qui, selon leur mode de jeu, vont avoir tendance a plus ou moins en accumuler.
'''Le Badge Pute'''[[Fichier:pokonche_pute.png|gauche|vignette|Je me couche sur tous les spots. Et tous les matelas.]]''Archétype atemporel, récurrente dans l’imaginaire collectif, emblème inversé d’une société qui prône la retenue tout en se caressant sous la table, la Pute n’est ni une insulte, ni un jugement moral de nos jours, mais une '''fonction horizontale en pleine verticalisation du monde'''. Car à l’ère du consentement contractuel, des CGU sexuelles et des statistiques Tinderiennes, celle qui décapsule son string plus vite que son Uber Eats ne refroidit redevient en quelque sorte '''l’avant-garde involontaire du chaos intime'''. Et pourtant, nul besoin ici de trottoir ni de lampadaire clignotant : c’est souvent dans un salon Discord, un PM Messenger ou un petit DM claffi de stickers "UwU" que se négocient les nouvelles passes, tarifées non plus en liquide mais en validation sociale, en abonnements, en like, en screenshot partagé à minuit moins quart avec la mention "t'as vu cette chienne ?". L’obtention du badge Pute ne requiert d’ailleurs ni dépistage complet, ni consentement mutuel notarié — la simple '''volonté de diluer la tendresse dans la lubricité''', combinée à une régularité métronomique dans l'exhibition, suffit à l’auto-attribution. Et si la PrEP protège peut-être des virus, elle ne préserve nullement du stigmate digital. Car en vérité, à l'heure où tout se screen, tout se forward, et tout se recycle dans des threads Twitter nauséabonds, '''être une pute''', c’est surtout accepter d’être '''une donnée ouverte, exploitée, cliquable''' — et de toute façon, '''le mal est déjà fait, salope.'''''<blockquote>Le titre de Pute est attribué au joueur '''qui s'est le plus souvent couché''' pendant le tournoi</blockquote>[[Fichier:pokonche ligne.png|centré]]'''La Sainte'''
'''Le Badge Pute'''[[Fichier:pokonche_pute.png|gauche|vignette|Je me couche sur tous les spots. Et tous les matelas.]]''Archétype atemporel, récurrente dans l’imaginaire collectif, emblème inversé d’une société qui prône la retenue tout en se caressant sous la table, la Pute n’est ni une insulte, ni un jugement moral de nos jours, mais une '''fonction horizontale en pleine verticalisation du monde'''. Car à l’ère du consentement contractuel, des CGU sexuelles et des statistiques Tinderiennes, celle qui décapsule son string plus vite que son Uber Eats ne refroidit redevient en quelque sorte '''l’avant-garde involontaire du chaos intime'''. Et pourtant, nul besoin ici de trottoir ni de lampadaire clignotant : c’est souvent dans un salon Discord, un PM Messenger ou un petit DM claffi de stickers "UwU" que se négocient les nouvelles passes, tarifées non plus en liquide mais en validation sociale, en abonnements, en like, en screenshot partagé à minuit moins quart avec la mention "t'as vu cette chienne ?". L’obtention du titre Pute ne requiert d’ailleurs ni dépistage complet, ni consentement mutuel notarié — la simple '''volonté de diluer la tendresse dans la lubricité''', combinée à une régularité métronomique dans l'exhibition, suffit à l’auto-attribution. Et si la PrEP protège peut-être des virus, elle ne préserve nullement du stigmate digital. Car en vérité, à l'heure où tout se screen, tout se forward, et tout se recycle dans des threads Twitter nauséabonds, '''être une pute''', c’est surtout accepter d’être '''une donnée ouverte, exploitée, cliquable''' — et de toute façon, '''le mal est déjà fait, salope.'''''<blockquote>''Le titre de Pute est attribué au joueur '''qui s'est le plus souvent couché''' pendant le tournoi''</blockquote>[[Fichier:pokonche ligne.png|centré]]'''La Sainte'''
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]]
[[Fichier:pokonche_sainte.png|gauche|vignette|Je joue toutes les mains, mais jamais je ne donne la mienne.]]
''Texte''<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote>
''Symbole immémorial de pureté, mais surtout '''dernier rempart debout dans un monde où tout s’effondre cul en l’air''', la Vierge ne se définit pas par ce qu’elle n’a pas fait, mais par '''ce qu’elle refuse obstinément de dilapider'''. À l’heure où les corps s’échangent contre des formules premium, où l’intimité est à ce point percée qu’elle en suinte du trou du cul de TikTok, '''la Vierge tient bon''', hermétique à la marée, '''colonne de marbre dans un océan de foutre tiède'''. Elle pourrait, bien sûr. Ce n’est pas faute d’occasions : les DM dégoulinent, les cœurs piteux frappent, les invites se multiplient comme des morpions dans une partouze d’école de commerce. Mais non. '''Elle garde, elle protège, elle conserve'''. Non pas son hymen, cette foutaise biologique aussi fragile qu’un abonnement Snap, mais '''son pouvoir d’abstention radicale''', sa foi en quelque chose de plus haut que la giclée et l'instant. Certains la moquent, l’accusent d’aigreur ou de peur, '''mais ils crèvent tous d’envie de goûter à ce qu’elle retient'''. Car ce n’est pas elle qui n’a pas encore baisé : '''c’est le monde qui n’a pas encore été jugé digne de la baiser'''. Ce titre, rare, précieux, lumineux, s’obtient en traversant l’enfer sans céder au moindre démon, même s’il porte une Rolex, un discours woke, ou une mâchoire alignée sur le compas de Vitruve. '''La Vierge est une cathédrale dans une ruelle de clubs échangistes.''' Et crois-moi, '''elle en impose plus en silence que toutes les salopes hurlantes de ce siècle.'''''<blockquote>''Le titre de Sainte est attribué au joueur '''qui a remporté le tournoi sans s'être couché une seule fois'''''</blockquote>
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===='''Le Voyeur'''====
===='''Le Voyeur'''====
[[Fichier:pokonche voyeur.png|Je joue pas au poker. Je vous regarde vous salir. C’est mieux qu’un porno.|alt=|gauche|vignette]]''A l'heure des réseaux sociaux, il est de bon ton de tout savoir sur tout et tout le monde. Par la suite, c'est donc devenu un réflexe de poser ses yeux, outre sur un décolleté ou encore de beaux yeux bleus, un peu partout puisque tout passe par les écrans. Rien d'anormal puisqu'il s'agit de notre sens le plus développé. Ainsi, notre formidable cerveau (si si !) assimile des quantités d'informations absolument délirantes. Mais très vite des comportements d'abord nouveaux puis étranges et qui finissent rapidement par flirter avec le malsain apparaissent. L'amusement laissant place à la curiosité maladive, elle même laissant place à la déviance manifeste, le Voyeur ne cesse de laisser trainer son œil en particulier là où il ne faudrait pas.''<blockquote>Le titre de Voyeur est attribué au joueur '''qui a le plus souvent checké''' pendant le tournoi.</blockquote>
[[Fichier:pokonche voyeur.png|Je joue pas au poker. Je vous regarde vous salir. C’est mieux qu’un porno.|alt=|gauche|vignette]]Tapie dans l’ombre comme une vieille caméra de parking mal orientée, '''cette créature putride''' observe tel un raton laveur bloqué dans une boucle de salive neuronale. '''Il ne mise pas, il attend'''. Attentiste maladif, paralysé de l’âme, cet être grisâtre semble animé d’un étrange plaisir à '''ne rien faire pendant des heures tout en gardant le regard rivé sur le moindre pixel d’activité adverse''', comme si chaque relance d’un autre était pour lui un orgasme distant, éjaculé par procuration. Le titre Voyeur ne récompense pas le stratège, ni le prudent, ni même le sournois : '''il sacre le masturbateur cérébral du tournoi''', celui qui regarde le monde jouer à sa place, '''qui consomme l’action sans jamais la pénétrer''', qui se fait spectateur actif de la vie comme un fétichiste de culs en jogging dans les rayons de Décathlon. Et pendant qu’il checke, encore et toujours, dans une répétition morbide du néant, '''le temps passe, les blinds montent, et l’univers entier le dépasse sans qu’il ne s’en rende compte''', trop occupé à jouir en silence d’un flop qu’il ne touchera jamais. Le Voyeur n’est pas dangereux, il est pire : '''il est inutile''', ornement toxique d’une table de jeu qu’il encombre de sa passivité vicieuse. Son existence se résume à ça : '''ne rien faire, mais avec intensité'''. Et s’il gagne un jour, ce sera uniquement parce que '''les autres se sont entretués sous ses yeux pendant qu’il se caressait le menton avec un jeton moisi.''' Un vrai fils de pute sans ambition, mais avec une sacrée vision périphérique.<blockquote>Le titre de Voyeur est attribué au joueur '''qui a le plus souvent checké''' pendant le tournoi.</blockquote>
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[[Fichier:pokonche_simp.png|gauche|vignette|J’ai fold les nuts pour pas l’éliminer. J’ai perdu. Mais peut-être qu’elle a souri.]]
[[Fichier:pokonche_simp.png|gauche|vignette|J’ai fold les nuts pour pas l’éliminer. J’ai perdu. Mais peut-être qu’elle a souri.]]


 
Il mise, il relance, il shove, il envoie, il n’arrête pas. '''Le Simp, c’est ce putain de teubé intégral qui claque tout ce qu’il a comme un puceau sous Lexomil qui découvre un live Twitch “bain moussant spécial abonnés”.''' Dans le poker comme dans la vie, il pense que dépenser = séduire, et que le simple fait de miser '''attirera l’attention, l’affection, peut-être même un petit regard attendri de la croupière imaginaire qui hante ses nuits pleines de larmes et de sacs de congélation usagés.''' Sauf que non. Personne ne l’aime. Personne ne le respecte. Et surtout, personne ne lui a demandé de balancer la moitié de son stack préflop avec Valet-Quatre dépareillé "parce qu’on sait jamais, elle est mignonne la river". Il n’a pas de plan, pas de stratégie, et surtout plus de frein. '''Il a juste un besoin pathologique d’exister aux yeux des autres, quitte à faire All-In contre des murs.''' En ligne comme dans la vraie vie, '''il est celui qui envoie des tips à des gonzesses qui ne le nomment même pas''', qui appelle ça “soutenir”, et qui justifie ses relances absurdes par des “fallait tenter un move”. Le titre Simp n’est pas un honneur, c’est '''le certificat médical de ton absence totale de colonne vertébrale.''' Tu n’es pas agressif, tu es désespéré. Et à force d’envoyer des jetons comme d’autres envoient des “Tu dors ?” à 3h16, '''tu finiras broke, seul, et probablement banni d’un Discord où t’as rien fait d’autre que liker toutes les photos d’une meuf qui te connaît même pas.'''<blockquote>Le titre de Simp est attribué au joueur '''qui a le plus souvent misé''' pendant le tournoi.</blockquote>
''Voilà un personnage bien étrange. (A qui le dis tu [https://onche.org/topic/814025/risitas-une-rencontre-banale-en-2025 pauvre connard ?] ) En voilà un qui encaisse les humiliations comme Tori Black fut un temps, encaissait des km³ de queues. Détestable par nature et dans son essence, le Simp se repend pourtant aujourd'hui comme une trainée de foutre aux studios Dorcel et fait même figure d'homme moderne comme on peut le lire à droite à gauche dans je ne sais quel torche-cul. Souvent décrit comme banal, sans affect, sans originalité, presque sans vie, le Simp, ayant délaissé son amour-propre, sa dignité d'homme ou encore ses couilles, s'en retrouve parfois réduit à claquer son maigre salaire dans des bouteilles de pisse vendues par quelques timbrées mais néanmoins intelligentes filles de petite vertu sur OnlyFans.''<blockquote>Le titre de Simp est attribué au joueur '''qui a le plus souvent misé''' pendant le tournoi.</blockquote>
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