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===== '''Le Singe''' =====
===== '''Le Singe''' =====
[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]]
[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]]
Il ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : “tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.” Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède.  
Cet incalculable passe couille planétaire ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : “tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.” Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède.  


  <blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote>
  <blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote>'''Le Cancer'''[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]]
Il rôde. Il infeste. Il s’installe. Lentement, insidieusement, comme une merde cellulaire à division exponentielle dans le rectum d’une époque déjà gangrenée. Il ne cherche ni la lumière, ni le panache, ni même la victoire. Non. Le Cancer, lui, veut survivre. Pas vivre — survivre, au sens chimio-thérapeutique du terme : sans beauté, sans grandeur, mais avec une résilience pathologique. Son kiff, c’est de relancer à hauteur du minimum légal dans un silence clinique pendant que les autres s’étripent à coups de tapis de désespoir. Phase finale. Les blinds sont astronomiques, le stress cancérigène, les joueurs réduits à des enveloppes charnelles pixelisées suintant le stress oxydatif. Et lui ? Il relance. 2BB. 2,1BB. 2,2BB. Comme une petite tumeur logée au creux du foie, qui te ronge sans que tu ne t’en rendes compte. Il n’a jamais foutu le feu à rien, ce déchet mitotique. Il n’a ni bluffé, ni value bet, ni tenté une ligne créative. C’est le cancer du poker — au sens étymologique, historique, biologique, moral. Un khey qui ne meurt pas, qui ne vit pas, mais qui gratte, qui grignote, qui grince. Il peut te survivre avec un stack de 4 jetons, comme un crabe à trois pattes accroché à ton anus en train de te murmurer : « Encore une orbite, mon pote, et j'ai les antes. » Et tu le laisses faire. Parce que tu n’as pas la force de le cut. Parce qu’il est là, et qu’il ne partira pas. Dans une autre vie, il serait agent immobilier à Sarcelles, à vendre des studios de 13m² infestés de punaises à des étudiantes ukrainiennes désespérées. Dans celle-ci, il est encore pire.
 
<blockquote>Le titre de Cancer est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop en phase finale'''</blockquote>


===== '''Le Cuck''' =====
===== '''Le Cuck''' =====
[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]''Texte celui qui arrive dernier''<blockquote> </blockquote>
[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]Il est là. Ou plutôt, il était là. Tout au fond, tout en bas, tout à gauche du classement — comme une erreur de copier-coller sur un vieux tableau Excel de 2007. Il n’a pas juste perdu. Lanterne rouge, doublure de paillasson, fessé comme un stagiaire en costard par la vie elle-même. Certains tombent avec panache. Lui, non. Il chute dans l’indifférence, mollement, comme un string qui glisse sur une fesse suante un soir d’été à la Défense. Zéro charisme, zéro fight, juste la reddition molle et honteuse d’un individu qui s’est présenté à la guerre avec un sextoy dans le sac à dos et une volonté d’en finir proprement. Dans les cercles de poker, on appelle ça "se faire out comme une merde". Mais soyons précis : le Cuck ne se fait pas juste out. Il s’auto-détruit avec consentement, il implose avec gratitude, il finit à poil et dit merci C’est celui qui open limp UTG avec 84s comme si le destin allait lui tendre un tapis rouge vers la rédemption. Celui qui fold KK préflop « par prudence ». Celui qui, face à un 3-bet, répond par un message privé à bot_Pokonche pour s’excuser de vivre. On dit parfois que l’important, c’est de participer. Lui, il a participé comme ta meuf a participé à la soirée d’intégration de sa prépa. Et depuis, tu as mal au ventre quand tu vois un gobelet rouge Le Cuck, c’est l’allégorie parfaite du mec moderne désarmé : sans stratégie, sans honneur, sans backbone. <blockquote>
 
Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.'''</blockquote>
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Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant le plus payé aux blindes.''' L'heureux élu est susceptible de se voir décerner le badge [[Badges de Onche.org#Badges de personnalité|Cuck]] par appréciation des autorités compétentes.</blockquote>
 
 
 
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Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' </blockquote>
 
===== '''Le Faggoté''' =====
===== '''Le Faggoté''' =====
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il entre. Il s’assoit. Il saute. C’est tout. C’est sa vie. C’est son œuvre. Le Faggoté, c’est pas un joueur, c’est un feu d’artifice inversé. Il s’allume, il clignote, et il explose dès la première main, en hurlant "let’s go les kheys" et en envoyant tapis avec 9-4 off à UTG contre trois premiums. Il ne veut pas jouer. Il veut mourir. Rapidement. Spectaculairement. Avec les honneurs du ridicule Le titre Faggoté ne récompense pas la honte. Il la canonise. Il sacre celui qui, à chaque tournoi, se fait sauter en premier avec une précision de métronome gay. Et il aime ça. Il recherche la défaite. Il la drague. Il l’embrasse sur la bouche avec la langue. Tapis direct. Aucune info. Aucun read. Aucune position. Juste un move idiot, terminal, suicidaire. Et surtout : volontaire Le Faggoté, c’est le kamikaze fluo. L’acteur porno de la variance. Il saute, et il t’envoie un cœur. Un emoji. Une petite vanne. Il était là pour 3 minutes de jeu et 2h de shitpost. Quand il bust, y’a même pas de déception. Y’a un plaisir. Une fierté. Tu le croises à chaque tournoi. Tu vois son pseudo. Tu sais qu’il partira en premier. Et pourtant tu le regardes. Comme un crash de trottinette en tanga : t’as honte mais tu regardes. Et il saute. Et il crie “prem’s bande de merdes ❤️” avant de fermer la table et de se masturber sur du rire. Parce que lui aussi, quelque part, il a grandi avec Macron. Et il sait que dans la vie, c’est toujours le plus bizarre qui finit en haut.<blockquote>Le titre de faggoté est attribué au joueurs qui ont '''exactement la même main'''. </blockquote>
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il y a des victoires solitaires, héroïques, un genou dans la poussière et les yeux vers le ciel. Et puis il y a les autres. Ceux qui arrivent à plusieurs. Main dans la main jusque dans le frocard. Pas de gagnant. Pas de perdant. Alignés comme des colonnes vertébrales tordues dans une partouze mal éclairée, ils surgissent ensemble au moment décisif, comme s’ils s’étaient donné le mot dans les chiottes d’un backroom numérique. Aucun ne surpasse l’autre. Aucun ne domine. Ils ne se battent pas. '''Ils coexistent.''' Même main, même moignon stratégique, même absence d’inspiration. Une fusion d’idioties qui ferait passer un gang-bang entre députés LREM pour une cérémonie républicaine. Ils montrent leur jeu, découvrent que c’est '''le même''', et là, comme un orgasme tiède dans un lit partagé, le silence s’installe. Il n’y a rien à fêter. Juste cette gêne indicible, cette '''sueur partagée''', cette sensation étrange d’avoir vécu quelque chose, '''mais sans savoir quoi''', comme une première fois entre cousins, sous un plaid mouillé, un mercredi de canicule. Ils regardent l’écran. Puis se regardent, virtuellement. Et chacun comprend ce qu’il ne dira pas. Ce n’est pas un match nul. Ce n’est pas une égalité. C’est une '''communion molle''' entre des gens que tout aurait dû séparer mais que '''l’appel du néant stratégique''' a réuni pour un instant de pure absurdité. Et le pot — pourtant plein de promesses, d’odeurs, de sueur, de tension — ne finit nulle part. Il est '''tranché''', '''divisé''', '''fractionné''', comme un héritage disputé entre quatre enfants débiles dont aucun ne sait planter un clou.Et tous repartent. <blockquote>Le titre de faggoté est attribué aux joueurs qui ont '''exactement la même main'''. </blockquote>


==== Les Titres de Buteurs ====
==== Les Titres de Buteurs ====
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