« Pavé Dupond Moretti » : différence entre les versions
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Version du 19 août 2020 à 16:47
Le pavé Dupond-Moretti est apparu sur le forum en août 2020, créé par l'utilisateur Traven08. Le pavé démarre par la phrase : Maitre Dupont(d)-Moretti est XXX. On y découvre d'abord une présentation du cadre dans lequel aura lieu l'histoire du pavé, puis de l'arrivée de Dupond-Moretti dans le restaurant dans lequel il va faire une commande gargantuesque. Une fois le repas terminé (et copieusement arrosé), la scène finale : Dupond-Moretti se précipite (ou tente de) aux toilettes pour se purger de son festin. Il se distingue des autres pavés par la qualité de son écriture.
Le topic originel, consultable ici [JvArchive] ne contient pas de passage au restaurant :
Les pas se rapprochent...
Pesants...
Ils résonnent lentement sur les marches en bois de ce couloir fatigué du Palais de Justice.
Adrien, devant son écran, sent sa gorge se nouer, et il s'empêche de jeter un regard à Agnès, sa si charmante collègue...
Celle-ci lui tourne le dos, soudainement pétrifiée face à la petite photocopieuse Xerox qu'ils se partagent, dans ce modeste réduit du 3ème étage du Palais.
Adrien voit les épaules de la jeune trentenaire se mettre à trembler.
Il entend un sanglot étouffé et il sait qu'elle pleure déjà...
Lui-même subit deux spasmes nerveux violents, qui manquent de l'éjecter de sa chaise.
Les deux collègues, bien que greffiers chevronnés, habitués au rituel démoniaque, ne se regardent pas.
Ils savent ce qu'ils verraient dans les yeux de l'autre...
La même panique totale.
Ils attendent donc, comme les condamnés à mort qui entendent le peloton d'exécution s'approcher.
Ils savent que la porte du couloir va s'ouvrir...
Acquittator, de son nom de scène, lancera alors un grognement sourd.
Celui qu'ils surnomment : "La Bête", marquera alors un temps d'arrêt devant leur misérable abri, débouclant déjà sa ceinture, le visage rouge vif, les yeux exorbités.
Les gratifiant au passage d'un regard de bovin en fin de ruminement, il lâchera un alors un pet retentissant, annonçant le début de cette heure innommable, indescriptible.
Et il enfoncera brutalement la porte qui donne juste en face de la leur.
La porte des toilettes du 3ème étage...
Sainte mère de Dieu...
Adrien sort le beretta qu'il à acquis illégalement la veille dans une bourse aux armes. Il l'arme et le plonge dans sa bouche.
Agnès fond en larmes lorsque retentissant les premiers hurlements inhumains...
Adrien tire avant d'entendre les murs se mettre à trembler.
(Les prénoms ont étés modifiés.)
Second pavé de Traven008 (lien [JvArchive]) :
Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien. Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol. Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit.
Antonio, c'est son prénom, s'approche. Cette table est sous sa responsabilité, dans la belle brasserie que fréquente régulièrement Maître Dupont-Moretti, "Au Chien Qui Fume".
"-Monsieur Dupont-Moretti ? Vous allez bien ?"
Dupont-Moretti ne répond pas, mais un rot puissant sort de sa bouche, accompagné d'un morceau de bavette d'aloyau.
Il vient de la terminer, et semble vouloir attaquer ses desserts, un cheesecake au citron vert et 3 glaces Coupe Colonel (ses bras s'agitent dans leur direction du moins)...
Le Maître tente de les rassembler devant lui, mais les vestiges de son repas (3 burgers au bacon, un poulet fermier rôti, et une dorade royale) encombrent la table de six places dont il se sert.
Antonio aurait aimé le débarrasser, c'est son métier, mais le Maître lui à jeté sa carafe (il n'en avait pas l'utilité) quand il à tenté de saisir une assiette presque vide.
Heureusement, Tonio pratique le bougre depuis plusieurs années, il l'a vu venir et a pu la rattraper au vol, évitant ainsi à un touriste japonais un aller simple pour la Pitié-Salpètrière.
Maître Dupont Moretti lève la tête, plissant ses petits yeux rougis par les deux bouteilles de Gigondas qu'il a terminé à même le goulot.
Il pose ses deux poings sur la table pour se lever, manque de tout faire s'écrouler, et rugit dans la salle, cramponné à la nappe: "Antonio ! Je dois partir ! Une affaire urgente m'attend ! Faîtes moi livrer ces desserts au bureau ! Je dois ..."
Antonio comprend ce qu'il se passe.
Le Maître à le cigare au bord des lèvres.
Le train de l'enfer est en marche.
Les portes de L'armageddon sont en train de s'ouvrir.
Chaque seconde compte dèsormais.
Il le saisit par le bras, l'entraîne vers les WC, mais le Maître titube, continuant de régurgiter de lourds postillons. Il hurle : "Je n'ai pas besoin d'aide!"
Arrivant devant les toilettes, le Maître avise un grand vase de fausses fleurs. Il n'ira pas plus loin.
Soulevant sa robe de d'avocat, il maintient son arrière train au-dessus du vase, pousse un cri puissant venu des âges sombres, et soudainement déchaine les enfers.
Le visage ècarlate, une grimace effrayante lui défigurant la trogne, il hurle: "Pour la Cinquième! Montesquieu!" L'Abomination est totale, absolue. Le spectacle est innomable, bestial et rapide...
Semblant reprendre ses esprits, il secoue la tète, saisi le menu que tient Antonio et se torche vaguement avec...
Il saute du vase fûmant, lâche une flatulence finale et laisse tomber un vieux billet de 200 euros au sol.
Il s'élance ensuite vers la sortie sans même regarder Antonio.
Le Maître quitte alors le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe...
Une belle après-midi Républicaine l'attend...
Troisième pavé de Traven008 (lien [JvArchive]) :
Maitre Dupont-Moretti est concentré.
Voici une demi-heure qu'il etudie le menu de la brasserie faisant face au Palais de Justice.
N'ayant pas mangé depuis plus de 3 heures, son estomac lui signifie son impatience, grondant, vrombissant tel un moteur de Tuk-Tuk.
Dupont-Moretti a décidé : il fait un signe de main au jeune serveur sans même daigner lever les yeux de la carte.
"Vous! Voici ce que je prendrais! Et fissa, jeune homme!"
Le Maître adore ce terme, "fissa!", il s'en sert regulièrement sur les gueux et autres grouillots qui ont la chance de pouvoir le servir.
Le Maître commande alors un repas digne de sa stature: Trois compotées de tomates au chèvre frais en entrée, un cabillaud rôti et deux pavés de veau en plat, le tout accompagné d'une fricassée de pleurotes et de deux baguettes. En guise de dessert, une assiette de fromages et deux clafoutis aux poires suffiront aisément.
Il ajoute à ceci deux bouteilles de Vacqueyras, et expedie le loufiat d'un lever de menton accompagné d'un pet retentissant.
Pourtant à son aise, le Maître sent nonobstant une gêne poindre et troubler son bonheur d'homme libre et démocrate.
En effet, il s'était de bon matin levé, et après avoir expedié sa toillette (d'un coup d'oeil satisfait dans le miroir), il avait terminé la douzaine de sushis lui restant de la veille.
Le Maître sent son ventre bouillonner...
Il se lève avec prestance, et se dirige vers les WC. Ceux-ci s'avèrent occupés.
Dupont-Moretti ordonne: "Vous! Sortez immediatement! La République vous l'ordonne! Salaud!" Pas de réponse...
Le Maître ne peut plus se retenir.
Positionnant son arrière train au dessus du lavabo, il commence à déchainer les enfers tout en hurlant. "Les Valeurs de la République, salaud!"
Son tein écarlate, une grimace abominable lui tordant la trogne, il livre la pièce à L'Armageddon. L' Effroyable s'accomplit, des tomberaux de chiasse volent et s'accrochent aux murs, au sol, à la glace, pendant que Dupont-Moretti éructe: "Pour la Cinquième!"
Le Tsunami passé, Maître Dupon-Moretti remet sa robe en place, et contemple l' Horreur d'un regard satisfait.
Il revient à sa table, et contemple la rue alors que les premiers hurlements horrifiés lui parviennent...
Dérivé du pavé par ostreiculteure (lien [JvArchive]) :
Maître Dupont Moretti est fatigué.
Après une enième plaidoirie dont il apprécie le caractère éphémère, le maître a faim.
Son estomac lui envoie un signal fort et strident, le genre de bruit dont on se souvient même 20 ans après, « après avoir entendu ça, on peut mourrir tranquille » aurait dit le gaulliste Thierry Roland.
Maître Dupont Moretti se dirige alors vers l’une des Gargotes « Le lutèce » qui fait face au palais de Justice. Un lieu où se mêlent éboueurs du boulevard du Palais et ténor du barreau.
Sans même un regard pour le petit personnel le maître pose son arrière train sur une table habituellement réservé pour 6 personnes. Ici c’est lui le chef. Personne n’ose rien lui dire et certainement pas l’apprenti Lucas, 17 ans, en école d’hôtellerie.
Mêlant dédain profond des petits ouvrier et charisme rauque, le Maître appele un serveur, comme un dresseur chevronné apostropherait son chien. « FIOUUUU ! Vous ici ! Mettez moi un rognon de bœuf et une cervelle de mouton ! FISSA » . Le serveur s’exécute sans même une once de rébellion, ici c’est Maître Dupont Moretti le chef. « Pour éviter un carnage, mieux vaut le servir le plus vite possible sans discuter »
Le maître mange, se remplie la panse, les crocs sont acérés et les bouchés rapide. Quelques morceaux de cervelles de mouton se coincent dans ces dents et frottent les roignons de bœuf qui s’enfoncent dans la bouche du maître sans temps mort. Nous offrant ainsi une chorégraphie gastronomique des plus impressionnantes.
Mais soudain ...
Le maître s’arrête, le maître vacille, le maître grogne. Il tombe alors sur la table, quelques bruits de mastication sont perceptible par les clients tout bonnement indignés du triste spectacle auxquels ils sont en train d’assister.
Tout à coup, la nouvelle de repend a la vitesse grand V dans le quartier et les curieux du tout Paris affluent très vite dans le restaurant pour assister et filmer le triste spectacle du maître, pateaugeant dans ses restes de nourriture. La barbe grisonnante trempant dans la sauce moutarde des rognons, tandis que sa lange effectue des petit mouvement d’essuie glasse sur l’assiette.
Tout un coup, pris d’un sursaut de fierté, le maître se relève. Il sent que le carnage scatophilique n’est pas loin. Il pousse un hurlement des plus bestial.
Des lors, tout le personnel du restaurant comprend que l’apocalypse est proche, Cerbère lui même ne pourrai pas suffire à garder fermer les portes du cul du maître .
C’est le jeune Lucas, 17 ans qui a la lourde tâche d’accompagner le maître vers le trône. Il y va d’un pas décidé et ferme. Ses formateurs lui avaient déjà parler du maître et de ses pulsions aerophagique. Mais il n’y voyait qu’une lointaine légende, comme celle que l’on raconte aux enfants pour les endormir... Mais le destin est parfois malicieux, et c’est à lui de s’occuper de la bête. Il empoigne et secoue fermement la longue robe du maître. « Maître, il est l’heure. Veuillez me suivre s’il vous plaît » .
« JE N’AI BESOIN DE PERSONNE , LÀ RÉPUBLIQUE C’EST MOI ! » repondit l’oiseau d’un ton rempli de défi.
Sur ce, le maître se leva d’un pas décidé. Le premier pas vers les toilettes fut facile, pour les suivants c’est une toute autre histoire. Au second pas, il sentit un souffle chaud dans son fion, le genre à faire transpirer le sirocco, ce fameux vent saharien. Le troisième pas fut décisif, le premier liquide chaud sortie tout droit du fion du maître se fit sentir dans tout le restaurant.
Le jeune Lucas ne pouvait pu rien faire, tetanisé il s’assied et se contenta d’observer ce qui s’annonçait comme la troisième guerre mondiale.
Le maître agrippa alors un sceau à bouteille,baissa sa splendide robe d’avocat. Des lors le combat commença, « PAR MONTESQUIEU » s’écria Dupont-Moretti Le spectacle fut rapide, puant et désordonné. A la fin de l’empoignade virile opposant le maître à sa chiasse, l’odeur noseabonde envahit le restaurant, provoquant des malaises. Certains se mirent à pleurer quand d’autres applaudissaient pour ce spectacle ragoûtant et novateur.
Et c’est ainsi que l’avocat prit ses quartier, faisant tomber un billet de 200€ sur le sol. Et sans adresser un regard au petit personnel, il s’en alla. Ce jour là le maître traumatisa une dizaine de personne, bambins et personnes âgés présente ce jour là s’en souviendront encore dans 10 ans. Mais chaque homme a son destin, ce jour là, le sien fut de chier dans un seau à bouteille.
« vita sic est »
Dérivé du pavé par bigbillbroonzie (lien [JvArchive]) :
Il était encore tôt, ce dimanche 21 juin, solstice de l'année 2019, mais Maitre Dupond Moretti irradiait déjà de sa lumière la ville d'Annecy, bourgade de province où le Maitre aimait à se ressourcer le temps d'un week-end.
Pensif, il contemplait du haut de la terrasse de son penthouse le vaste lac niché entre les deux versants de la montagne verdoyante. Le lac d'Annecy, perle azur posée sur son écrin alpestre, élevait l'esprit de l'auguste avocat qui avait coutume de plonger ses beaux yeux bleus dans ses eaux clairs. Ce faisant, il s'abîmait en pensant à des idées hautes : la Justice, le Bien, les pieds de la nouvelle petite greffière … L'âme délicate du Maitre était si bien disposée à ces moments de ravissement qu'il ne pouvait en être tiré que par les appels les plus triviaux et les plus insistants de la nature.
« J'ai la dalle ! », s'exclama-t-il pour lui même, ponctuant l'assertion d'un pet gras.
Le Maitre se décida à pousser les portes du Yéti Ventru, un truculent bouiboui à l'ombre des arcades du centre ville, où il avait ses habitudes. La journée promettait d'être chaude, aussi M. Dupond Moretti, en cette heure matinale, s'installa-t-il en terrasse afin de profiter de la bise rafraichie par les glaciers tout proches. Un jeune serveur en livrée, une vingtaine d'années à peine, le cheveu orange vif et le menton fuyant, s'approcha prudemment de celui que tout le petit personnel, à l'abri des cuisines, appelait l'Ogre des Flandres. Le jeune homme connaissait bien les habitudes de l'avoué et s'étonnait de le voir s'attabler de si bonne heure. « Ce sera comme d'habitude, Monsieur Moretti ? s'excusa presque le rouquin, avec une déférence teintée de crainte. - Non, plus vite que d'habitude… Enfin, si c'est possible ! » rouspéta le Maitre, joignant à la prière un effroyable gargouillis de ventre.
Le personnel n'était pas encore au complet, mais tout ce petit monde se mit en branle et redoubla d'efforts, car chacun connaissait les colères légendaires du Maitre, et tous les redoutaient. Pendant près de trois heures, la table de l'avocat fut garnie avec empressement par le serveur, et presque aussi vite débarrassée par la voracité du plaideur.
Dupond Moretti n'eut qu'à faire claquer trois fois ses puissantes mandibules pour engloutir les trois grandes tartines d'Abondance servies en guise d'amuse-bouche. Le palais à peine rincé par le Génépi, le bon Maitre s'attaqua sans tarder à la fondue faisant office d'entrée : le bras enfoncé jusqu'au coude dans la marmite où frémissaient les trois fromages, il faisait voler, comme un joueur de bonneteau, les morceaux de pain de la corbeille à la casserole et de la casserole à sa large bouche. Les serveurs eurent ensuite bien de la peine à tenir le rythme vorace imposé par le Maitre et sa raclette. Dans une véritable symphonie de caquelon et de coups de fourchette, le récital de l'avocat vint à bout de trois meules de fromage, huit jambons secs, quatre livres de viande des grisons et pas moins de seize cent patates. Ce plaidoyer goulu ne s'interrompait que quand Moretti, le gosier asséché par cette bacchanale, faisait une pause pour sucer directement au goulot les vins d'Abymes et d'Apremont qu'il tétait tel un chevreau obèse.
La bouche luisante, l'oeil à demi-clos par l'ivresse et la barbe dégoulinant encore de fromage, le Maitre, rendu à moitié fou par la satisfaction sans retenue de sa boulimie congénitale, tonna d'une voix de stentor :
« Par la Cinquième ! Qu'on saute les desserts et qu'on m'apporte directement ma grolle ! »
Alors le rouquin, le visage perlant de sueur, le dos courbé par l'effort, fit venir des cuisines sur une sorte de pousse-pousse une grolle gargantuesque, qui contenant plusieurs litres de ce fameux digestif savoyard, mélange de café, d'épices et d'alcools forts, véritable fierté des gens de ce pays. L'avocat y plongea directement la tête et but, but, but le liquide chaud à grandes goulées sauvages qui éclaboussaient sa chemise dont la blancheur de naguère n'était plus qu'un souvenir.
Alors, d'un coup d'un seul, comme se déclenchent avec cruauté les avalanches dans ces contrées alpestres, le tord-boyau fit son effet. Maitre Dupond Moretti, prit d'une violente crampe d'estomac, se figea, les paupières tremblantes, le dos inondé d'une sueur fiévreuse. La colique le tenaillait avec tant d'ardeur que le Maitre se figurait qu'on lui siphonnait directement l'intestin. Il voulut se lever mais ses jambes ne répondaient plus, comme si elles savaient d'elles-mêmes qu'elles ne pouvait supporter le poids que faisait désormais l'avocat. Il fallait agir, et vite. Son intelligence engourdie par la chaire et imbibée de boisson tournait au ralenti. Mais son œil, toujours vif, se posa alors sur le chariot qui avait servi à apporter la grolle. Dans un dernier éclair de lucidité, le Maitre se représenta mentalement le jeune serveur usant de son pousse-pousse pour le conduire incontinent au water-closet. C'était la seule solution. C'était une question de secondes avant … avant que ….
« ROUQUMOOOOUTE !!!! AUX CHIOOOOOTTES !!! POUR ADAMAAAA ! »
Mais ces ordres confus furent donnés trop tard. Déjà le large pantalon du Maitre se remplissait du terrible étron, vestige de son funeste banquet ; déjà la merde chaude remontait dans son dos et coulait le long de ses jambes ; déjà les fèces débordaient de son complet, filaient sous la table, inondaient la rue même, suivant les rigoles en pentes pour enfin se jeter dans les canaux de la ville, désormais souillés par Dupond Moretti.
On nettoierait, bien sûr, et tout le monde tairait le nom du coupable : ne le promettait-on pas à une carrière de ministre ? Mais les tendres amants qui se décideraient, ce triste dimanche, à visiter la Venise des Alpes et à franchir main dans la main le Pont des Amours, auraient à coup sûr une bien étrange surprise !