« Chroniques de Jeuxvideo.com » : différence entre les versions

De JVFlux
Ligne 36 : Ligne 36 :
''Petite précision tout de même, je ne reprends le boulot que le 31 juillet, donc pas d'inquiétude si je suis un peu long à répondre cette semaine.''
''Petite précision tout de même, je ne reprends le boulot que le 31 juillet, donc pas d'inquiétude si je suis un peu long à répondre cette semaine.''


''Bonne journée à tous :)''</blockquote>Suite à ce message consternant, les chroniqueurs se mettent d'accord pour ne pas répondre à la pression.
''Bonne journée à tous :)''</blockquote>
 
==== Le live de Maxime Robinet ====
<youtube>MuvRM2yv6Nk</youtube>
<youtube>MuvRM2yv6Nk</youtube>
=== Le lendemain du message ===
=== Le lendemain du message ===

Version du 22 mars 2024 à 23:48

Cet article est en cours de rédaction ou de réécriture. La version que vous lisez n'est pas définitive et peut manquer d'informations importantes ou de sources.

À partir de 2013 le site lance plusieurs chroniques hebdomadaires animées par des vidéastes. Ces chroniques deviennent très appréciées et proposent un contenu de qualité autour du jeu vidéo, mais aussi autour d'aspects moins traités comme la musique, le speedrun, ou le développement. Parmi elles ont peu citer :

  • Looking for Games (mi-2013 à mi-2015) : chronique dédiée à l'univers des MMORPG, Hack & Slash et autres jeux online.
  • After Bit (fin 2013 à mi-2015) : chronique autour de la musique de jeu vidéo.
  • Parlons Peu Parlons Pub (2015) : une chronique animée avec des marionettes qui décortiquait les publicités du monde du jeu vidéo

La situation des chroniqueurs était assez précaire, n'étant pas salariés ils n'ont ni congés payés, ni chômage dans l'éventualité d'un arrêt de la chronique. Leur quota horaire dépassait largement les 35h hebdomadaire. Les chroniqueurs sont payés entre 200€ et 500€ à la chronique, et touchent 55% des revenus sur les publicités.

Les relations entre JVC et les chroniqueurs ont toujours été tendues. Ceux-ci sont fréquemment pressés par la rédaction pour publier leurs contenus et doivent se débattre avec l'inertie de l'entreprise qui met beaucoup temps à s'améliorer techniquement, à répondre aux messages internes, et qui n'a aucun suivi des chroniqueurs. Les chroniques sont souvent exposées à peine quelques heures sur la page d'accueil au lieu des 48h réglementaires. Pourtant elles font entre 100k et 200k vues.

Suite à Respawn, les vues des chroniques baissent fortement sur JVC, en contre-point elles augmentent sur YouTube.

ChroniqueGate

Le 27 juillet 2015, un mois avant la rentrée, tous les chroniqueurs reçoivent un mail rédigé par Kaaraj qui leur demande de trouver urgemment de nouveaux concepts de chroniques sans quoi leurs contrats ne seront pas renouvelés. En cause : la baisse drastique du nombre de vue et donc des revenus du site depuis Respawn fin 2014. Cela déclencha un tollé auprès des chroniqueurs, et plusieurs d'entre eux quittèrent le site. Cette affaire est appellée le ChroniqueGate.

Message de JVC aux chroniqueurs

Aucune capture d'écran du texte ou de copié collé ne nous est parvenu. Cependant le chroniqueur Maxime Robinet (Le Fond de l'Affaire) délivra une lecture complète du texte dans un live, le voici retranscrit avec une ponctuation devinée par nos soins. Il est à noter que les passages en gras ou en majuscule le sont également dans le texte d'origine.

Bonjour à toutes et à tous.

Comme vous le savez déjà, les vues des chroniques sont en baisse depuis plusieurs mois, les raisons sont multiples et nous avons évidemment notre part de responsabilité.

Entre le lancement mitigé du nouveau site, les nombreux problèmes de lecteur, et l'arrivée massive de contenus qui ne nous permet plus de conserver chaque chronique en accroche pendant 24h.

Nous planchons sur les problèmes techniques, et je suis personnellement chargé de mettre en place différents processus visant à booster nos vues, qui devraient être prêts à la rentrée. Cependant le fait que les vues baissent régulièrement est également signe que les chroniques ne parviennent plus à susciter suffisamment l'intérêt de nos lecteurs, que le rendez-vous n'est plus systématique.

Le résultat est alarmant puisque, pour ne rien vous cacher, nous sommes désormais financièrement déficitaires sur chacune des chroniques. Afin de rebooster tout cela, il ne nous reste plus cinquante solutions : nous devons faire revenir les lecteurs en leur proposant du contenu neuf. C'est pourquoi je demande à chacun d'entre vous de me proposer un nouveau concept pour la rentrée.

Nous procéderons par étape :

  • Avant le 10 août : Livraison d'une note d'intention présentant le nouveau concept
  • Avant le 17 août : Livraison d'un pilote
  • 1er septembre : disponibilité de la chronique pour la mise en ligne du nouveau concept

Le timing peut vous sembler un peu brutal, mais il devient urgent d'agir pour essayer de regonfler les vues, et nous devons tous faire des efforts pour que la coopération se poursuive. SI VOUS NE JOUEZ PAS LE JEU, SOYEZ CONSCIENTS QU'À MOINS D'UNE EXPLOSION DE L'AUDIENCE INATTENDUE, NOUS NE POURRONS PAS CONTINUER SUR CETTE LANCÉE, ET VOUS CONSERVER AU TERME DE VOS CONTRATS.

La volonté de l'équipe est de garder tout le monde, mais la réalité économique nous oblige à provoquer le changement. Si vous avez des questions n'hésitez pas.

Petite précision tout de même, je ne reprends le boulot que le 31 juillet, donc pas d'inquiétude si je suis un peu long à répondre cette semaine.

Bonne journée à tous :)

Le live de Maxime Robinet

Le lendemain du message

Le lendemain de ce mail, un topic coup de gueule est posté sur le forum Communauté. Après quelques messages Rivaol poste un pavé tentant d'expliquer la situation.

Quelques messages plus tard, Charles de la chronique After Bit prends la parole dans un long pavé[1] et expose méthodiquement la méthode détestable de Rivaol, le mépris du site pour ses chroniqueurs, les nombreux problèmes qui s'accumulent depuis deux ans. Il annonce sa démission en fin de pavé.

Après quoi le topic se poursuivra sur près de 180 pages où un nombre massif de forumeurs vinrent fustiger la nouvelle politique du site et déplorer la fin de l'âge d'or des chroniques.