« Encyclopedia Noelica:Saga de Gaïa » : différence entre les versions
(Bot: import EN) |
m (Remplacement de texte : « Catégorie:Jeux vidéo » par « ») |
||
| Ligne 238 : | Ligne 238 : | ||
=== Liens externes === | === Liens externes === | ||
* [https://hentairpg.org/ Site officiel] | * [https://hentairpg.org/ Site officiel] | ||
Dernière version du 11 mars 2024 à 13:03
Cet article est une archive de l'Encyclopedia Noelica. Suite à sa fermeture JVFlux a décidé d'héberger les articles de ce wiki dans une catégorie dédiée. L'Encyclopedia Noelica était un wiki satyrique, il est donc probable que le contenu de cet article soit provocateur et/ou non-encyclopédique. Il convient donc de prendre ce contenu avec recul et second degré.
La Saga de Gaïa est une série de RPG érotiques francophones amateurs créés par Miduki. Pour l'instant, la série principale contient huit jeux (cinq gratuits, trois payants) et un neuvième et dernier jeu a été annoncé.
Sur les jeux gratuits, La Dernière Femme est objectivement le meilleur, et de loin. C'est aussi le seul jeu à contenir les Noelistes, sur lesquels est basé l'un des personnages principaux, justemment appelé Noël. Et sur les jeux payants, personne ne le sait vu que personne n'en a jamais acheté un...
Globalement, il y a une courbe d'amélioration très claire sur les trois premiers jeux, puis une chute qui ne sera jamais vraiment rattrapée.
Univers
C'est un univers fondamentalement manichéen : il y a les forces du Bien dirigées par Dieu, et les forces du Mal dirigées par Satan, et les deux se valent et s'affrontent régulièrement. Leurs affrontements se font par héros interposés : ces héros sont appelés des dinh. Le dinh de la lumière et le dinh des ténèbres, donc. En général on joue l'un ou l'autre. Ils sont soumis à leur destinée, appelée le ka, et doivent former des équipes, appelées ka-tet.
Ça se passe sur une planète appelée Gaïa, qui n'est pas la Terre mais existe dans une dimension parallèle à la nôtre (il y a parfois des portails permettant d'aller de l'un à l'autre). C'est une planète surtout recouverte d'eau, avec quelques grosses îles qui abritent différents pays : Pandora, Gahrel, etc. C'est globalement pseudo-médiéval, on s'y bat avec des épées et de la magie, bref un univers de fantasy assez classique.
Ordre chronologique
L'ordre chronologique est globalement le même que l'ordre de sortie :
- La 17ème Femme (2011)
- La 19ème Femme (2013)
- La Dernière Femme (2015)
- La Première Femme (2016)
- La Femme du Ka (2017-2018)
- La 21ème Femme (2019)
- Les Derniers Hommes (2019)
- Le Ka de Nibel (2019)
- Le Dernier Ka (hypothétique)
Les deux hors séries viennent s'intercaller ailleurs dans la chronologie. Les Chroniques de Gaïa (à partir de 2014) se passent juste après La Dernière Femme, et Les Origines de Gaïa (à partir de 2019) viennent se placer en tout premier dans la chronologie.
Ceci dit, l'ordre chronologique est assez secondaire, les jeux pouvant être joués indépendamment les uns des autres. Ça veut dire que vous pouvez juste jouer à La Dernière Femme sans trop vous prendre la tête avec les autres.
Les jeux gratuits
Les jeux gratuits contiennent beaucoup de ressources ripées en termes de graphismes. Les musiques aussi sont piquées à droite à gauche, et les illustrations hentai, c'est pareil. Miduki s'est surtout chargé de coller toutes ces ressources ensembles pour obtenir un résultat plus ou moins jouable en fonction des opus. Par exemple, la succube que Miduki aime bien mettre partout est reprise de Shahar Shamsiel dans Kyonyuu Fantasy.
La 17ème femme
La 17ème femme est le tout premier jeu de la saga. C'est un univers assez classique, pseudo-médiéval avec de la magie, et un grand combat du bien contre le mal. Ce qui change, c'est qu'on joue un héros du côté du mal, le fils de Satan, et que le but est de triompher du bien en massacrant anges et héros, jusqu'à arriver à Dieu lui-même. Le but du jeu est de trouver les 17 vierges pour gagner en puissance (ce sont des macguffins baisables, pas de vrais personnages avec une personnalité), et pour ce faire il faut piller les villes en massacrant les gardes, tout ça. Il y a aussi des tours qui cachent des trésors.
Le jeu n'est pas très bien fait : il a de nombreux bugs et fautes d'ortographe, les personnages n'ont pas de personnalité, le scénario est très basique, etc. Même les scènes érotiques ne sont que de simples successions d'images piquées à droite à gauche, sans dialogues, avec des bruitages bien gras.
La 19ème Femme
La 19ème Femme est le deuxième jeu de la saga, et le premier à être à peu près potable (ce qui ne veut pas dire "bon").
On y joue un fils de Satan, qui doit réunir 19 femmes pour gagner en puissance, et pour cela il est en concurrence avec les autres enfants de Satan. Le personnage est très personnalisable : on choisit sa classe, son apparence, etc. Mais ça fait que c'est un personnage muet, un peu comme Link de Zelda. Ça le rend automatiquement assez plat. Les 19 femmes sont elles aussi globalement dénuées d'intérêt vu qu'on leur parle à peine une ou deux fois pour la plupart. Il n'y a toujours pas de dialogues durant les scènes de sexe. Autre point négatif : on passe énormément de temps sur un bateau qui avance très lentement. Ceci dit, ça reste "jouable".
La Dernière Femme
La Dernière Femme est le seul bon jeu du lot. C'est un jeu ayant une durée de vie assez longue (facilement plus de 30h), où l'on peut explorer une carte énorme (non seulement l'ensemble de Gaïa mais aussi d'autres mondes, qui ont tous leur style visuel propre). Les personnages sont moins nombreux, mais beaucoup plus développés que dans les épisodes précédents, et en définitive ils sont tout à fait potables. Il y a enfin des dialogues dans les scènes de cul. Bref, c'est plutôt du bon.
Le scénario : le monde a été dévasté par le héros de l'opus précédent, et le héros de celui-ci doit lui péter la gueule. L'un des personnages principaux s'appelle Noël en hommage aux Noelistes, qui sont eux aussi présents dans ce jeu.
Par contre, le jeu est parfois présenté comme une sorte de survival horror où il vaut mieux éviter les combats. C'est faux : farmez tout ce que vous pouvez, vous en aurez bien besoin contre les boss. Mais bon, les combats sont plutôt bien foutus donc ça va.
Il y a un système de "pixel movement" bien chiant qui fait qu'il faut être au bon endroit au pixel près pour interagir avec les choses et les gens. C'est particulièrement casse-couilles lors des phases de plateformes.
Les musiques viennent quasiment toutes de Game of Thrones.
La Première Femme
La Première Femme est la suite directe de la Dernière Femme. Les jeux précédents étaient faits sur RPG Maker VX Ace, celui-ci est fait avec RPG Maker MV. C'est un changement que l'on sent passer, parce plus que la moitié du poids du jeu (qui fait bien 1,5 GB le bougre) est concentrée dans le dossier pictures parce qu'il a enregistré toutes les illustrations en .png parce que c'est le format que MV préfère. Il a aussi abusé du générateur de personnages, et des maps gratuites fournies avec le logiciel.
Le jeu arrive à être sensiblement plus lourd que La Dernière Femme, alors qu'il a aussi beaucoup moins de contenu. Plus question de visiter de nombreux mondes ou même Gaïa, c'est un jeu assez court où l'exploration n'a qu'une place très limitée. L'histoire est assez clichée : deux frères rivaux qui vont finir par se taper dessus. Là où ça change par rapport aux jeux précédents, c'est que l'on peut choisir sa voie, lumière ou ténèbres.
La Femme du Ka
La Femme du Ka est le cinquième jeu de la saga. Sa principale caractéristique est d'être horriblement mal optimisé : c'est un petit RPG en 2D qui nécessite une machine de guerre pour tourner correctement, alors qu'il y a des jeux 3D qui tournent sur une gamme bien plus vaste de machines...
C'est un jeu assez court et axé sur le "scénario", c'est-à-dire avec un gameplay assez plat et virtuellement pas d'exploration, à grands renforts de graphismes rippés à droite à gauche. Le personnage principal est un vrai trou du cul, mais il pourra se repentir (ou pas) au contact d'une jeune fille innocente avec qui il noue des liens. Mais de toute façon, on s'en fout, vu que ce bousin ne tourne proprement sur aucune machine.
Le jeu a été présenté aux Alex d'or, un concours francophone de jeux amateurs, durant la session 2017-2018. Du coup il en existe une version censurée, créée spécialement pour ce concours. Miduki avait déjà présenté ses jeux non-NSFW au concours, vers 2012-2013, et le jeu donne un peu l'impression d'avoir été créé dans le but d'y gagner des prix. Ça n'a fonctionné qu'à moitié : il n'a rien remporté, mais les retours étaient quand même bien plus positifs que pour ses jeux précédents.
Les jeux payants
|
Piratez-nous tout ça, et que ça saute.  |
Ces jeux n'utilisent pas de ressources piquées : les musiques sont libres de droit, et les scènes de sexe sont illustrées en 3D par des modèles immondes typiques des jeux de cul amateurs, et souvent qualifiées de "gobelins" dans le milieu. Cet aspect visuellement repoussant des jeux n'y est sans doute pas pour rien dans leur bide. Ceci dit, il y avait aussi une réelle baisse de qualité qui a commencé avec La Première Femme, donc ce n'est pas le seul facteur.
La 21ème Femme
Le jeu se passe sur la Terre dans un univers à peu près contemporain. Il y a une catastrophe, et les personnages du groupe semblent être les derniers survivants de l'humanité. Sans doute des portails vers Gaïa qui se sont ouvert et des monstres qui ont déboulé. Il semblerait également que l'on puisse choisir entre la lumière et les ténèbres.
Il existe un DLC pour ce jeu, appelé "le ka-tet de MORT" (oui oui il y a un personnage qui s'appelle Mort).
Les Derniers Hommes
Les Derniers Hommes est aussi parfois appelé Le Dernier Homme, sans doute parce que le nom a été changé entre temps. Parmi les jeux payants, il est celui qui a la meilleure réputation, grâce à sa démo qui apparemment est plutôt pas mal. C'est un jeu apparemment assez long, et qui permet une réelle exploration, bref, du vrai gameplay quoi. En théorie, le jeu est aussi censé donner de vraies conséquences aux actions du joueur.
Niveau scénario, c'est assez proche du précédent : on joue un mec sur la Terre contemporaine qui doit faire face aux monstres qui arrivent de Gaïa par des portails.
Le Ka de Nibel
Avec Le Ka de Nibel, on atteint le plus bas point de la saga. Il y a des phases de "BD" (bandes oui, dessinées non) qui remplacent le gameplay et les cinématiques, au point qu'on se demande s'il n'aurait pas été plus pertinent de faire directement une BD. Il y a une très grande linéarité, aucune exploration, et c'est toujours plus rempli de gobelins qu'un donjon pour aventuriers débutants.
Le jeu n'est pas fini, mais est encore en développement : seul son acte 1 est sorti actuellement.
Lourd gameplay rir
Futurs jeux
En dehors des autres "actes" du Ka de Nibel, d'autres jeux ont été annoncés.
Le Dernier Ka est censé être le dernier jeu de la saga de Gaïa, comme son nom l'indique, venant se placer chronologiquement après le Ka de Nibel. On ne sait rien de ce projet à part son titre.
En 2018, un remake de la 19ème Femme a aussi été annoncé, avec des graphismes originaux, et apparemment sur MV vu l'unique screen qui a été posté.
Les hors séries
Les chroniques de Gaïa
C'est un concept un peu spécial : ce n'est pas vraiment un jeu développé par Miduki, mais un appel aux autres makers à créer des quêtes dans son univers.
Les origines de Gaïa
Les Origines de Gaïa étaient un grand projet de Miduki en 2019. C'est un jeu de rôle collaboratif dont le but était de raconter des histoires dans le monde de Gaïa à ses origines. Seulement, entre sa création et aujourd'hui, le projet est passé sous le contrôle d'un anti-hentai forcené, qui a retiré tout ce qu'il jugeait trop sexuel à son goût, et a été jusqu'à changer le système de règles pour imposer Pathfinder. (L'intérêt de remplacer un système custom par quelque chose d'aussi générique que Pathfinder n'est pas évident.) L'ambiance s'est globalement dégradée jusqu'à fin décembre 2020, date à laquelle tout le monde s'est barré.