Pavé Adolf Hitler
Le Pavé Adolphe Hitler est un pavé spammé par MP (sûrement car un tel topic ne tient pas très longtemps face aux modérateurs et aux poucaves) début 2020.
C'est un pavé cherchant a dédramatiser la pensée politique du chancelier allemand.
Il est bien entendu a prendre au second degré.
Le pavé
1) La vie est sacrée, dont celle des animaux et des végétaux, impliquant de prendre en considération la souffrance de tous, y compris celle des êtres les plus négligés dans notre société, comme les crabes et les homards dans les restaurants ( https://www.persee.fr/doc/polix_0295-2319_2003_num_16_64_1308 page 19). L'Homme est en effet doté d'une conscience morale, il se doit par conséquent de la mettre en implication pour affirmer son humanité. Cette mise en application commande le combat, armé si la situation du moment l'exige, contre les forces de décadence.
2) La nature est la manifestation visible d'un ordre invisible, divin, à respecter. Hitler dans Mein Kampf attribue à la nature une conscience, ou au moins la personnifie, comme lorsqu'il est dit qu'elle est dotée d'une volonté et qu'elle se venge lorsqu'on entrave ses lois ; il lui attribue aussi une valeur absolue en la qualifiant d'éternelle : « La nature éternelle se venge impitoyablement quand on transgresse ses commandements. » (Mein Kampf, page 36) http://tybbot.free.fr/Tybbow/Livres/Hitler/Mein%20Kampf%20%281926%29.pdf
3) Le respect de cet ordre implique la préservation des races humaines (refus du métissage), qui en sont un constituant. La préservation de la race implique la préservation de sa terre, car c'est par elle qu'elle tire ses forces comme les racines de l'arbre enlacées dans le sol. (« Der Sinn unseres Lebens », SS-Leitheft, 1939, Folge 4, p. 27-30, p. 28) La race définit de surcroît la nation.
4) Le bien commun a la primauté sur le bien privé : la nature accorde toujours plus grande importance au groupe qu'à l'individu, de plus, le bien commun est le seul garant véritable des biens particuliers. Chacun, par abnégation, apporte son savoir à la communauté et le fait profiter à tous et fructifier, donnant ainsi naissance aux civilisations améliorant les conditions de vie du groupe (Mein Kampf, page 155 à 156). Seule la préservation de la race maintient une civilisation : «pour conserver une civilisation déterminée, il faut conserver l'homme qui l'a créée.» (Ibidem, page 151)
5) L'Homme ne pourra jamais s'affranchir des lois naturelles (condamnation indirecte du transhumanisme sous toutes ses formes, comme tout ce qui entoure le mouvement LGBT). Page 127 de MK.
6) Le national-socialisme d'Hitler n'est pas un déterminisme biologique absolu, il reconnait que « les hommes sont le produit de leur éducation » (discours du 10 décembre 1940). Ainsi, elle a une place importante dans la structure sociétale, ce qui passe à l'évidence par la protection de l'art, qui pour toutes œuvres communiquent un message, le nihilisme et la subversion des valeurs objectives par le culte de la laideur pour l'art-dégénéré ; le beau, le vrai et le bon par la matérialisation d'une beauté invisible. De fait, la famille et la jeunesse avaient une place toute particulière dans le régime : l'on devait assurer leur destin moral et spirituel des enfants, et protéger la famille, qui est le socle de toute nation véritable.
7) Le national-socialisme est organiciste et corporatiste, anti-libéral, anti-communiste et anti-démocrate. Pour reprendre l'expression de Léon Degrelle : une entreprise qui change tous les 5 ans d'organisation directive court à sa perte. La forme de l'État recherchée est celle endossant le mieux sa finalité propre : maintenir la vie du peuple et le protéger. «Nous nous appelons parti des travailleurs parce que nous voulons libérer le travail des chaînes du capitalisme et du marxisme.» (Goebbels, Those Damned Nazis) «La communauté nationale ne vit pas de la valeur fictive de l’argent, mais de la production réelle qui seule donne à l’argent sa valeur» (Adolf Hitler, discours du 10 décembre 1940)
8) Enfin, la doctrine est anti-féministe, dans le sens où cette idéologie subversive met en concurrence les deux sexes plutôt que de les présenter comme complémentaires, mettant l'entente conjugale en péril ; aussi, par son égalitarisme, ce mouvement nie les différences fondamentales entre l'homme et la femme en tentant de les mettre tous deux dans le même moule, retirant de fait la féminité de la femme et la masculinité de l'homme. « L'idéal du national-socialisme n'est donc pas de détourner la femme du travail mais de lui ménager, dans la plus large mesure, la possibilité de fonder une famille et d'avoir des enfants, ce qui est de la plus grande utilité pour la nation. » (Les Principes du national-socialisme, René Martel, page 83)
9) Pour finir, une entente cordiale entre la France et l'Allemagne est nécessaire afin de mettre définitivement fin à cette lutte absurde affaiblissant les deux nations blanches : « Il voulait avoir des rapports aussi étroits que possible avec l'Angleterre et avec la France pour arriver à des relations de paix stables pour les deux peuples en écartant la vieille inimité. Ces derniers points, il me les a souvent confirmés, en particulier en particulier après le plébiscite de la Sarre, lorsqu'il déclara renoncer une fois pour toutes au retour de l'Alsace. » (Konstantin von Neurath, Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international, Volume 16, page 635)
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