Crapulatron

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Crapulatron c'est un peu le roi (...reine?) des traps et trans d'Avenoel (même si on pourrait croire que le titre appartient à Divin, Crapulatron est celui qui dirige tout dans l'ombre, croyez-moi). Le gars il a tellement besoin qu'on sache qu'il n'existe qu'à travers cette identité de tarlouze qu'il poste volontiers son cul afin d'attirer tous les chiens affamés du forum. Non seulement ça, mais il s'est aussi créé une identité de gogol88 en disant de temps en temps "nique les gnoules mdr" et avec ses dessins de nazis pour que les nazillons qui restent encore adhèrent à son délire, le petit malin. En parlant de ses dessins, Crapu se fait passer pour un grand artiste en affichant ses """oeuvres d'art""" sur son profil (pour faire genre qu'il a une personnalité en dehors de son délire de trap nazi) alors qu'il n'arrive même pas à la cheville de Sheckelberg, cette audace quand même.

Analyse d'oeuvre Nous allons dans cette section étudier l'art de Crapulatron en analysant deux de ses oeuvres.

1 Frolein SS

Dans Frolein SS, nous sommes ici en plein milieu dans l'un des thêmes de prédilection de l'artiste : le nazisme. Celui-ci étant franchement montré par la présence du drapeau nazis en arrière-plan. Mais ce thème ne vient seulement compléter un autre : la sexualisation de la femme blanche. Car effectivement, en premier plan, et ce qui prend la quasi-totalité de l'espace, c'est une femme dans une position aguicheuse. La posture invitant l'observateur à la rejoindre dans une fète charnelle. De plus, nous ne pouvons voir son visage, et ses membres supérieures sont bizarres, comme si c'était un rêve. Tout cet ensemble ne montre pas l'expression d'une idéologie, mais de la psychologie de l'auteur, et surtout de sa détresse. Comme dit plus haut, Crapulatron fait partie du mouvement des gogols88. Ces derniers étant des suprématistes blancs, fascinés par Hitler et obsédés par la pureté de la race blanche. Un autre de leur trait est qu'ils sont associaux, bien souvent puceau et ont une certaine mysoginie latente. Pour eux, la femme blanche n'est qu'une PAN et en couchant avec des noirs, va mettre au Monde des petits métisses et ainsi faire disparaitre la race blanche. Ils pensent que les blancs doivent coucher avec des blanches pour faire des petits blancs et préserver la race. Dans cette oeuvre, Crapulatron montre le fond du problème : ils sont dans une telle détresse sexuelle, qu'ils font à la mélanger avec une idéologie, ce qui va faire naître ce fantasme qui est là, à la fois pour donner un sens impossible à leur vie et justifier leur médiocrité. Nous pouvons voir cette récurrence chez Crapulatron, comme dans cette autre oeuvre : Je te veux mon petit aryen, où le fantasme est plus franchement, voir vulgairement, représenté, par un corps plus dénudé avec une tenue de SS légère et frivole. Contrairement à l'autre elle exprime moins l'ambiguité, l'aspect freudien de la chose, et on peut sans complexe s'imaginer les gogols88 se taper une petite branlette dessus.

2 Je m'ennuye

Ici dans Je m'ennuye, pas d'idéologie, mais nous restons dans la psychologie avec un traitement plus sobre et froid. Une fois de plus, Crapulatron nous représente une femme, mais pas dans une posture aguicheuse ou dénudée, au contraire : Bras posé sur la table, l'autre tenant la tête, regard froid, visage sévère. Le tableau montre plus franchement, sans le moindre détour : la dépression, la solitude. Le personnage est statique, pas la moinndre action prète à émaner de ce corps, elle va rester là, à fixer on ne sait quoi. Crapulatron ici exprime sa dépression, sa froideur face au monde qui l'entoure. Tout ceci est accompagné par un noir et blanc avec des nuances de gris qui montrent la crasse du mur de derrière, ou bien rendent les traits plus sévères. Quand on connait l'activité de forumeur de Crapulatron et le fait qu'il cherche à devenir une femme, nous pouvons sans difficulté imaginer que c'est une représentation directe de lui, un miroir de sa personne. Lui, devant son écran, qui pendant des journées entières va sévérement juger ceux dont il lit les écrits, ou bien avec qui il parle. Nous pouvons aussi le mettre en contraste avec le smiley haptriste que le dessinateur affectionne particulièrement, étant le motif récurrent de sa photo de profil. Les plus hatives diront même que ce serait un autoportrait de lui en femme, mais tant que nous ne connaissons pas son visage, nous ne pourrons le dire.