Pavé Dupond Moretti
Le pavé Dupond-Moretti est apparu sur le forum en août 2020, créé par l'utilisateur Traven008. Le pavé démarre par la phrase : Maitre Dupont(d)-Moretti est XXX. On y découvre d'abord une présentation du cadre dans lequel aura lieu l'histoire du pavé, puis de l'arrivée de Dupond-Moretti dans le restaurant dans lequel il va faire une commande gargantuesque. Une fois le repas terminé (et copieusement arrosé), la scène finale : Dupond-Moretti se précipite (ou tente de) aux toilettes pour se purger de son festin. Il se distingue des autres pavés par la qualité de son écriture.
Le topic originel (lien [JvArchive]) ne contient pas de passage au restaurant :
Les pas se rapprochent...
Pesants...
Ils résonnent lentement sur les marches en bois de ce couloir fatigué du Palais de Justice.
Adrien, devant son écran, sent sa gorge se nouer, et il s'empêche de jeter un regard à Agnès, sa si charmante collègue...
Celle-ci lui tourne le dos, soudainement pétrifiée face à la petite photocopieuse Xerox qu'ils se partagent, dans ce modeste réduit du 3ème étage du Palais.
Adrien voit les épaules de la jeune trentenaire se mettre à trembler.
Il entend un sanglot étouffé et il sait qu'elle pleure déjà...
Lui-même subit deux spasmes nerveux violents, qui manquent de l'éjecter de sa chaise.
Les deux collègues, bien que greffiers chevronnés, habitués au rituel démoniaque, ne se regardent pas.
Ils savent ce qu'ils verraient dans les yeux de l'autre...
La même panique totale.
Ils attendent donc, comme les condamnés à mort qui entendent le peloton d'exécution s'approcher.
Ils savent que la porte du couloir va s'ouvrir...
Acquittator, de son nom de scène, lancera alors un grognement sourd.
Celui qu'ils surnomment : "La Bête", marquera alors un temps d'arrêt devant leur misérable abri, débouclant déjà sa ceinture, le visage rouge vif, les yeux exorbités.
Les gratifiant au passage d'un regard de bovin en fin de ruminement, il lâchera un alors un pet retentissant, annonçant le début de cette heure innommable, indescriptible.
Et il enfoncera brutalement la porte qui donne juste en face de la leur.
La porte des toilettes du 3ème étage...
Sainte mère de Dieu...
Adrien sort le beretta qu'il à acquis illégalement la veille dans une bourse aux armes. Il l'arme et le plonge dans sa bouche.
Agnès fond en larmes lorsque retentissant les premiers hurlements inhumains...
Adrien tire avant d'entendre les murs se mettre à trembler.
(Les prénoms ont étés modifiés.)
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Second pavé de Traven008 (lien [JvArchive]) :
Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien. Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol. Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit.
Antonio, c'est son prénom, s'approche. Cette table est sous sa responsabilité, dans la belle brasserie que fréquente régulièrement Maître Dupont-Moretti, "Au Chien Qui Fume".
"-Monsieur Dupont-Moretti ? Vous allez bien ?"
Dupont-Moretti ne répond pas, mais un rot puissant sort de sa bouche, accompagné d'un morceau de bavette d'aloyau.
Il vient de la terminer, et semble vouloir attaquer ses desserts, un cheesecake au citron vert et 3 glaces Coupe Colonel (ses bras s'agitent dans leur direction du moins)...
Le Maître tente de les rassembler devant lui, mais les vestiges de son repas (3 burgers au bacon, un poulet fermier rôti, et une dorade royale) encombrent la table de six places dont il se sert.
Antonio aurait aimé le débarrasser, c'est son métier, mais le Maître lui à jeté sa carafe (il n'en avait pas l'utilité) quand il à tenté de saisir une assiette presque vide.
Heureusement, Tonio pratique le bougre depuis plusieurs années, il l'a vu venir et a pu la rattraper au vol, évitant ainsi à un touriste japonais un aller simple pour la Pitié-Salpètrière.
Maître Dupont Moretti lève la tête, plissant ses petits yeux rougis par les deux bouteilles de Gigondas qu'il a terminé à même le goulot.
Il pose ses deux poings sur la table pour se lever, manque de tout faire s'écrouler, et rugit dans la salle, cramponné à la nappe: "Antonio ! Je dois partir ! Une affaire urgente m'attend ! Faîtes moi livrer ces desserts au bureau ! Je dois ..."
Antonio comprend ce qu'il se passe.
Le Maître à le cigare au bord des lèvres.
Le train de l'enfer est en marche.
Les portes de L'armageddon sont en train de s'ouvrir.
Chaque seconde compte dèsormais.
Il le saisit par le bras, l'entraîne vers les WC, mais le Maître titube, continuant de régurgiter de lourds postillons. Il hurle : "Je n'ai pas besoin d'aide!"
Arrivant devant les toilettes, le Maître avise un grand vase de fausses fleurs. Il n'ira pas plus loin.
Soulevant sa robe de d'avocat, il maintient son arrière train au-dessus du vase, pousse un cri puissant venu des âges sombres, et soudainement déchaine les enfers.
Le visage ècarlate, une grimace effrayante lui défigurant la trogne, il hurle: "Pour la Cinquième! Montesquieu!" L'Abomination est totale, absolue. Le spectacle est innomable, bestial et rapide...
Semblant reprendre ses esprits, il secoue la tète, saisi le menu que tient Antonio et se torche vaguement avec...
Il saute du vase fûmant, lâche une flatulence finale et laisse tomber un vieux billet de 200 euros au sol.
Il s'élance ensuite vers la sortie sans même regarder Antonio.
Le Maître quitte alors le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe...
Une belle après-midi Républicaine l'attend...
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Troisième pavé de Traven008 (lien [JvArchive]) :
Maitre Dupont-Moretti est concentré.
Voici une demi-heure qu'il etudie le menu de la brasserie faisant face au Palais de Justice.
N'ayant pas mangé depuis plus de 3 heures, son estomac lui signifie son impatience, grondant, vrombissant tel un moteur de Tuk-Tuk.
Dupont-Moretti a décidé : il fait un signe de main au jeune serveur sans même daigner lever les yeux de la carte.
"Vous! Voici ce que je prendrais! Et fissa, jeune homme!"
Le Maître adore ce terme, "fissa!", il s'en sert regulièrement sur les gueux et autres grouillots qui ont la chance de pouvoir le servir.
Le Maître commande alors un repas digne de sa stature: Trois compotées de tomates au chèvre frais en entrée, un cabillaud rôti et deux pavés de veau en plat, le tout accompagné d'une fricassée de pleurotes et de deux baguettes. En guise de dessert, une assiette de fromages et deux clafoutis aux poires suffiront aisément.
Il ajoute à ceci deux bouteilles de Vacqueyras, et expedie le loufiat d'un lever de menton accompagné d'un pet retentissant.
Pourtant à son aise, le Maître sent nonobstant une gêne poindre et troubler son bonheur d'homme libre et démocrate.
En effet, il s'était de bon matin levé, et après avoir expedié sa toillette (d'un coup d'oeil satisfait dans le miroir), il avait terminé la douzaine de sushis lui restant de la veille.
Le Maître sent son ventre bouillonner...
Il se lève avec prestance, et se dirige vers les WC. Ceux-ci s'avèrent occupés.
Dupont-Moretti ordonne: "Vous! Sortez immediatement! La République vous l'ordonne! Salaud!" Pas de réponse...
Le Maître ne peut plus se retenir.
Positionnant son arrière train au dessus du lavabo, il commence à déchainer les enfers tout en hurlant. "Les Valeurs de la République, salaud!"
Son tein écarlate, une grimace abominable lui tordant la trogne, il livre la pièce à L'Armageddon. L' Effroyable s'accomplit, des tomberaux de chiasse volent et s'accrochent aux murs, au sol, à la glace, pendant que Dupont-Moretti éructe: "Pour la Cinquième!"
Le Tsunami passé, Maître Dupon-Moretti remet sa robe en place, et contemple l' Horreur d'un regard satisfait.
Il revient à sa table, et contemple la rue alors que les premiers hurlements horrifiés lui parviennent...
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Quatrième pavé par Traven008 (lien [JvArchive]) :
Le Restaurant La Cabasse avait à peine ouvert ses portes que Maître Dupont-Moretti y entrait fièrement, regardant avec plaisir les loufiats dèja à l'oeuvre.
Depuis qu'il profitait des ses quatrtiers d'été dans la charmante bourgade de Bormes-Les-Mimosas, il y venait tous les midis.
Il prit possession de sa table prèfèrée, qui donnait directement sur la plage, peu peuplée à cette heure chaude.
À l'abri de la teinture le protègeant du soleil, Le Maître savoura la brise passant à travers sa chemise en lin, et appella la serveuse d'un viril signe du menton. Il avait faim...
"Bonjour Monsieur." dit-elle simplement, confirmant le fait qu'elle ne le reconnaissait pas. Le Maître en fût amusé, toujours heureux de l'incognito que lui fournissent les simples d'esprit, et passa sa commande.
Il fit léger, deux salades de poulpes en entrée, trois Lobster Roll et une cinquantaine d'huîtres en plat, le tout accompagné de poulet frit, pour l'équilibre général.
"Vous attendez du monde?" demanda bizarrement la si jolie sotte. Le Maître la chassa du revers de la main et, allumant un cigare, reprit sa contemplation.
Il savoura la vision des quelques prolétaires trop heureux de se baigner à ses pieds, nourrissant leur marmaille bruyante de sandwichs fait maison.
Le Maître, lui, Républicain de haut vol, Démocrate bien fait, ne se baignait jamais, ni ne se mettait en maillot de bain, son goût certain ne lui autorisant pas à se mêler au vulgaire contribuable.
Le temps de fumer son cigare, un Cohiba offert par un ami Socialiste, les plats arrivèrent, portés par trois jeunes visiblement du cru, eux aussi trop bêtes pour s'apercevoir du Divin qu'ils pouvaient presque toucher.
Le Maître attaqua derechef, tout en puissance et à l'instinct, comme à son habitude. Ses bras volant d'un plat à l'autre, sa mâchoire puissante réduisant les chaires, il aspira les huîtres par poignées, et fit un sort au reste, projetant entre quelques grognements des résidus sur les tables voisines.
Il termina le tout en dix minutes à peine, rôta puissamment et repoussa la table d'un bon mètre afin de respirer.
Rallumant un cigare, il sourit en voyant la servante ramasser les vestiges de son repas à même le sol. Qu'il est bon être un homme libre et ayant foi en sa liberté...
Maitre Dupont-Moretti s'octroya une sieste bien méritée et ferma les yeux.
Subitement, Le Maître sentit un gargouillis violent remonter de son estomac, et une brusque sueur froide le reveilla. Il n'avait pas bougé depuis sa sieste, serait-ce une allergie ? Aurait-il mangé trop vite ?
Impossible. Son corps ne l'aurait jamais trahi. Il se leva difficilement, sentant un océan de lave lui brûler les entrailles, et titubat sur la plage. La douleur montait, indescriptible...
Il s'approcha d'un jeune garçon bouclé, immobile devant lui, saisit son sceau bleu turquoise, et l'enfonça dans le sable.
Il défit son pantalon, et s'assit lourdement sur le jouet, les yeux exorbités, rejetant l'enfant d'un simple regard animal.
Puis il poussa un hurlement de Kraken.
Les minutes qui suivirent furent indescriptibles...
Des sauveteurs fuirent à la nage, alors que des parents rendus fous par le visage de L'Abominable abandonnèrent leurs enfants face au danger.
Plusieurs cas de suicide par noyade furent reportés.
Cela eut lieu un 3 Juillet 2013.
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Dérivé du pavé par ostreiculteure (lien [JvArchive]) :
Maître Dupont Moretti est fatigué.
Après une enième plaidoirie dont il apprécie le caractère éphémère, le maître a faim.
Son estomac lui envoie un signal fort et strident, le genre de bruit dont on se souvient même 20 ans après, « après avoir entendu ça, on peut mourrir tranquille » aurait dit le gaulliste Thierry Roland.
Maître Dupont Moretti se dirige alors vers l’une des Gargotes « Le lutèce » qui fait face au palais de Justice. Un lieu où se mêlent éboueurs du boulevard du Palais et ténor du barreau.
Sans même un regard pour le petit personnel le maître pose son arrière train sur une table habituellement réservé pour 6 personnes. Ici c’est lui le chef. Personne n’ose rien lui dire et certainement pas l’apprenti Lucas, 17 ans, en école d’hôtellerie.
Mêlant dédain profond des petits ouvrier et charisme rauque, le Maître appele un serveur, comme un dresseur chevronné apostropherait son chien. « FIOUUUU ! Vous ici ! Mettez moi un rognon de bœuf et une cervelle de mouton ! FISSA » . Le serveur s’exécute sans même une once de rébellion, ici c’est Maître Dupont Moretti le chef. « Pour éviter un carnage, mieux vaut le servir le plus vite possible sans discuter »
Le maître mange, se remplie la panse, les crocs sont acérés et les bouchés rapide. Quelques morceaux de cervelles de mouton se coincent dans ces dents et frottent les roignons de bœuf qui s’enfoncent dans la bouche du maître sans temps mort. Nous offrant ainsi une chorégraphie gastronomique des plus impressionnantes.
Mais soudain ...
Le maître s’arrête, le maître vacille, le maître grogne. Il tombe alors sur la table, quelques bruits de mastication sont perceptible par les clients tout bonnement indignés du triste spectacle auxquels ils sont en train d’assister.
Tout à coup, la nouvelle de repend a la vitesse grand V dans le quartier et les curieux du tout Paris affluent très vite dans le restaurant pour assister et filmer le triste spectacle du maître, pateaugeant dans ses restes de nourriture. La barbe grisonnante trempant dans la sauce moutarde des rognons, tandis que sa lange effectue des petit mouvement d’essuie glasse sur l’assiette.
Tout un coup, pris d’un sursaut de fierté, le maître se relève. Il sent que le carnage scatophilique n’est pas loin. Il pousse un hurlement des plus bestial.
Des lors, tout le personnel du restaurant comprend que l’apocalypse est proche, Cerbère lui même ne pourrai pas suffire à garder fermer les portes du cul du maître .
C’est le jeune Lucas, 17 ans qui a la lourde tâche d’accompagner le maître vers le trône. Il y va d’un pas décidé et ferme. Ses formateurs lui avaient déjà parler du maître et de ses pulsions aerophagique. Mais il n’y voyait qu’une lointaine légende, comme celle que l’on raconte aux enfants pour les endormir... Mais le destin est parfois malicieux, et c’est à lui de s’occuper de la bête. Il empoigne et secoue fermement la longue robe du maître. « Maître, il est l’heure. Veuillez me suivre s’il vous plaît » .
« JE N’AI BESOIN DE PERSONNE , LÀ RÉPUBLIQUE C’EST MOI ! » repondit l’oiseau d’un ton rempli de défi.
Sur ce, le maître se leva d’un pas décidé. Le premier pas vers les toilettes fut facile, pour les suivants c’est une toute autre histoire. Au second pas, il sentit un souffle chaud dans son fion, le genre à faire transpirer le sirocco, ce fameux vent saharien. Le troisième pas fut décisif, le premier liquide chaud sortie tout droit du fion du maître se fit sentir dans tout le restaurant.
Le jeune Lucas ne pouvait pu rien faire, tetanisé il s’assied et se contenta d’observer ce qui s’annonçait comme la troisième guerre mondiale.
Le maître agrippa alors un sceau à bouteille,baissa sa splendide robe d’avocat. Des lors le combat commença, « PAR MONTESQUIEU » s’écria Dupont-Moretti Le spectacle fut rapide, puant et désordonné. A la fin de l’empoignade virile opposant le maître à sa chiasse, l’odeur noseabonde envahit le restaurant, provoquant des malaises. Certains se mirent à pleurer quand d’autres applaudissaient pour ce spectacle ragoûtant et novateur.
Et c’est ainsi que l’avocat prit ses quartier, faisant tomber un billet de 200€ sur le sol. Et sans adresser un regard au petit personnel, il s’en alla. Ce jour là le maître traumatisa une dizaine de personne, bambins et personnes âgés présente ce jour là s’en souviendront encore dans 10 ans. Mais chaque homme a son destin, ce jour là, le sien fut de chier dans un seau à bouteille.
« vita sic est »
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Dérivé du pavé par bigbillbroonzie (lien [JvArchive]) :
Il était encore tôt, ce dimanche 21 juin, solstice de l'année 2019, mais Maitre Dupond Moretti irradiait déjà de sa lumière la ville d'Annecy, bourgade de province où le Maitre aimait à se ressourcer le temps d'un week-end.
Pensif, il contemplait du haut de la terrasse de son penthouse le vaste lac niché entre les deux versants de la montagne verdoyante. Le lac d'Annecy, perle azur posée sur son écrin alpestre, élevait l'esprit de l'auguste avocat qui avait coutume de plonger ses beaux yeux bleus dans ses eaux clairs. Ce faisant, il s'abîmait en pensant à des idées hautes : la Justice, le Bien, les pieds de la nouvelle petite greffière … L'âme délicate du Maitre était si bien disposée à ces moments de ravissement qu'il ne pouvait en être tiré que par les appels les plus triviaux et les plus insistants de la nature.
« J'ai la dalle ! », s'exclama-t-il pour lui même, ponctuant l'assertion d'un pet gras.
Le Maitre se décida à pousser les portes du Yéti Ventru, un truculent bouiboui à l'ombre des arcades du centre ville, où il avait ses habitudes. La journée promettait d'être chaude, aussi M. Dupond Moretti, en cette heure matinale, s'installa-t-il en terrasse afin de profiter de la bise rafraichie par les glaciers tout proches. Un jeune serveur en livrée, une vingtaine d'années à peine, le cheveu orange vif et le menton fuyant, s'approcha prudemment de celui que tout le petit personnel, à l'abri des cuisines, appelait l'Ogre des Flandres. Le jeune homme connaissait bien les habitudes de l'avoué et s'étonnait de le voir s'attabler de si bonne heure. « Ce sera comme d'habitude, Monsieur Moretti ? s'excusa presque le rouquin, avec une déférence teintée de crainte. - Non, plus vite que d'habitude… Enfin, si c'est possible ! » rouspéta le Maitre, joignant à la prière un effroyable gargouillis de ventre.
Le personnel n'était pas encore au complet, mais tout ce petit monde se mit en branle et redoubla d'efforts, car chacun connaissait les colères légendaires du Maitre, et tous les redoutaient. Pendant près de trois heures, la table de l'avocat fut garnie avec empressement par le serveur, et presque aussi vite débarrassée par la voracité du plaideur.
Dupond Moretti n'eut qu'à faire claquer trois fois ses puissantes mandibules pour engloutir les trois grandes tartines d'Abondance servies en guise d'amuse-bouche. Le palais à peine rincé par le Génépi, le bon Maitre s'attaqua sans tarder à la fondue faisant office d'entrée : le bras enfoncé jusqu'au coude dans la marmite où frémissaient les trois fromages, il faisait voler, comme un joueur de bonneteau, les morceaux de pain de la corbeille à la casserole et de la casserole à sa large bouche. Les serveurs eurent ensuite bien de la peine à tenir le rythme vorace imposé par le Maitre et sa raclette. Dans une véritable symphonie de caquelon et de coups de fourchette, le récital de l'avocat vint à bout de trois meules de fromage, huit jambons secs, quatre livres de viande des grisons et pas moins de seize cent patates. Ce plaidoyer goulu ne s'interrompait que quand Moretti, le gosier asséché par cette bacchanale, faisait une pause pour sucer directement au goulot les vins d'Abymes et d'Apremont qu'il tétait tel un chevreau obèse.
La bouche luisante, l'oeil à demi-clos par l'ivresse et la barbe dégoulinant encore de fromage, le Maitre, rendu à moitié fou par la satisfaction sans retenue de sa boulimie congénitale, tonna d'une voix de stentor :
« Par la Cinquième ! Qu'on saute les desserts et qu'on m'apporte directement ma grolle ! »
Alors le rouquin, le visage perlant de sueur, le dos courbé par l'effort, fit venir des cuisines sur une sorte de pousse-pousse une grolle gargantuesque, qui contenant plusieurs litres de ce fameux digestif savoyard, mélange de café, d'épices et d'alcools forts, véritable fierté des gens de ce pays. L'avocat y plongea directement la tête et but, but, but le liquide chaud à grandes goulées sauvages qui éclaboussaient sa chemise dont la blancheur de naguère n'était plus qu'un souvenir.
Alors, d'un coup d'un seul, comme se déclenchent avec cruauté les avalanches dans ces contrées alpestres, le tord-boyau fit son effet. Maitre Dupond Moretti, prit d'une violente crampe d'estomac, se figea, les paupières tremblantes, le dos inondé d'une sueur fiévreuse. La colique le tenaillait avec tant d'ardeur que le Maitre se figurait qu'on lui siphonnait directement l'intestin. Il voulut se lever mais ses jambes ne répondaient plus, comme si elles savaient d'elles-mêmes qu'elles ne pouvait supporter le poids que faisait désormais l'avocat. Il fallait agir, et vite. Son intelligence engourdie par la chaire et imbibée de boisson tournait au ralenti. Mais son œil, toujours vif, se posa alors sur le chariot qui avait servi à apporter la grolle. Dans un dernier éclair de lucidité, le Maitre se représenta mentalement le jeune serveur usant de son pousse-pousse pour le conduire incontinent au water-closet. C'était la seule solution. C'était une question de secondes avant … avant que ….
« ROUQUMOOOOUTE !!!! AUX CHIOOOOOTTES !!! POUR ADAMAAAA ! »
Mais ces ordres confus furent donnés trop tard. Déjà le large pantalon du Maitre se remplissait du terrible étron, vestige de son funeste banquet ; déjà la merde chaude remontait dans son dos et coulait le long de ses jambes ; déjà les fèces débordaient de son complet, filaient sous la table, inondaient la rue même, suivant les rigoles en pentes pour enfin se jeter dans les canaux de la ville, désormais souillés par Dupond Moretti.
On nettoierait, bien sûr, et tout le monde tairait le nom du coupable : ne le promettait-on pas à une carrière de ministre ? Mais les tendres amants qui se décideraient, ce triste dimanche, à visiter la Venise des Alpes et à franchir main dans la main le Pont des Amours, auraient à coup sûr une bien étrange surprise !
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Dérivé du pavé par FidelCluistro3 (lien [JvArchive]) :
Le quartier tendait vers le démocratique, les rues en journées battues par les babouches, se muaient la nuit en méandres putrides. En émergeait alors un peuple laborieux, à la démarche sournoise et d'un caractère visqueux.
Car ces gens là il pataugent, ils errent d'un air résolu de pitié à travers leur marais dernier cri, le jus jusqu'aux cuisses.
Pourtant selon l'évolution ou du moins l'adaptation sommaire et de bon sens, l’engeance immonde de la faune locale eût dû être doté de longues jambes, qu'elle dégénère en échassier sordide en somme, histoire que l'horizon de merde il y gagne une sorte d'insignifiance.
L'on s'en doute les échassiers jamais ne naquirent, la mutation sociétale en général ça ne tend pas à la consolidation des gènes supérieurs.
A force ont leurs avaient fourgué les palmes pour mieux y nager dans leurs fange, des branchies même qui leurs poussaient à ces damnés invasifs.
Moretti, énorme, naviguait, raclant portières et maçonnerie, on eu pu croire que c'était par loisir, mais imaginer pareil pachyderme se mouvoir sans tyrannique cornac relevait de l'énorme méprise.
En vérité l'avocat digérait plus qu'il n’avançait, s'étant sustenté à l'ultime brasserie des environs, ce gigantesque porc avait tant baffré, que tel un docteur Goebels hystérique l'estomac avait décrété la digestion totale.
Ce concours exclusif des organes à la défécation finale, priva le ministre du moindre discernement, aussi se permit t'il en pleine rue, d'octroyer un peu de conditionnelle. L'ogre sourit, il pouvait bien mépriser les magistrats, lui le gros Moretti s'acquittait de leur labeur à l'unique force de son rectum.
Cependant tel un juge rouge sénile, l'anus de l'avocat fit preuve du plus profond laxisme, alors qu'il ne souhaitait pas trop ébruiter l'affaire, la toile tendu du caleçon vibra.
Youcef et Mohamed frémirent, ce qu'une autre civilisation eût pu tenir pour le chant liturgique et subtil d'un vieil anachorète, nos deux larrons l'interprétèrent en une savante et lointaine sourate.
Fébriles ils poussaient avec peine un rutilant scooter, adoptant la démarche souple et mesurée qui jadis gardait la mule âgée de piétiner le scorpion fielleux .
Mais point ici de somptueux crépuscules orientaux, en ces heures tardives seules les lampes à vapeur de sodium teintaient de paludisme les yeux luisant des deux jeunes, moins heureuse encore fut l'apparence de leurs livrées sportives, neuves certes, mais qui tiraient à l’écœurant carnaval.
Cependant et a leur décharge rappelons que tout honnête homme n'aurait dans ce dédale de faible inspiration grecque, adopté démarche moins veule.
Youcef se figea, une odeur acre assaillit ses larges narines, il en fallait plus pour impressionner Mohamed, certainement un reste de semoule qui engorgeait le caniveau et puis la motocyclette était lourde, un détour exigerait d’excessifs labeurs.
En dépit de la pestilence croissante, nos deux larrons s'enfoncèrent dans la ruelle fétide.
Eric était en perdition, certes de savantes contorsions du sphincter avaient pour l'instant éluder de terrible fracas, seulement l'ogre de Maubeuge il n'a pas le pet mondain, la flatulence de loisir il connaît pas, lui quand il lâche une caisse c'est qu'on peut passer à la première série et contrairement à Rodin, les penseurs de gros Dupond, ils sont loin de sonner creux.
L’œil dément le ministre balaya la ruelle à la recherche de la moindre palissade dont une lacune eût pu offrir l'accès sur un vague terrain d'aisance.
Moretti jura, puis dans un sanglot et avec la merde au cul il avoua que le pittoresque populaire du gros Hugo s'était ranci, plus de terrain vague, plus de palissade, même qu'ici son gavroche il aurait pas tenu jusqu'à sa première barricade, on l'aurait planté de manière précoce à la sortie de la C.A.F
Rien ! Pas d'issue ni de coin tranquille, seulement de mornes façades bardées par les méchantes carrosserie du parc automobiles français, le tout baigner dans cette lumière crue de lampes à décharge.
Le tout ? Non ! Par chance un lampadaire vandalisé offrait la pénombre inespérée, le garde des sceau s'y rua, la lourde ceinture débouclé son pantalon de soie vient mourir en un drapé onctueux frôlant un caniveau alors luisant de l'urine maturée de la journée.
Pour Acquitator la victoire était acquise, ces souliers de daim marinaient copieusement dans la pisse mais cette foi c'était certain il ne chierait pas dans son froc.
Irradia alors à travers ses entrailles un lancinant présage, le gros homme, sans être versé dans le divinatoire saisit avec effroi que la lutte ne faisait que débuter.
Lors d'une tentative désespéré il maquilla le borborygme abjecte qui s'échappa de son anus par l'imitation simiesque du miaulement d'un chat.
Le caporal Jambert renâclait, sottement séparé de la patrouille il « quadrillait » comme l'avait suggérer le supérieur. Nerveux, le gendarme jurait que le caniveau sentait l'urine de dromadaire, pire, non loin agonisait en pétant je ne sais quel enroué félin.
Fruits probables de l'imagination débordante d'un homme médiocre, ce dernier en était néanmoins certain, il n'allait pas tarder à tomber sur l'énorme charogne.
Dans le fourgon il se flairait plus pisser le Jambert avec son saillant uniforme, faut dire avec sept camarades, prévenir le vol potentiel d'un cyclomoteur ça se situait dans l'abordable.
Or il était plus là le scooter, dérober le scooter ... quant au supérieur il avait dit jadis que c'était pas du niveau de la gendarmerie, ainsi c'était dorénavant une question d’orgueil, ou d'honneur selon le supérieur.
Seulement les gendarmes, si on peu admirer leurs versions d'élites et monté de l'empire, ils ont toujours été plus fort pour tirer dans le dos des poilus qui avançaient pas assez vite vers la tranchée d'en face.
En témoigne le palmarès du Jambert, son ultime fait d'arme n'était pas de galoper dans le sillage du maréchal Ney, c'était d'avoir infligé 150 € d'amande à Gérard qui avait doublé à 140 sur l'autoroute.
Youssef n'en démordait pas, à l'instar du pourcentage de pente qui alourdissait le scooter, l'odeur de putréfaction s'intensifiait, Mohamed lui, il était du genre visionnaire, se projetant par delà même les 50 derniers mètres avant le lampadaire brisé et la descente, il en était déjà à l'estimation du bénéfice.
Mais aussi prévoyant soit il, Momo ne pu deviner la présence d'un gendarme qui subitement ondoya au-delà de l'horizon putride du trottoir.
La route barrée, les deux jeunes lorgnèrent du coté de la pénombre mais à la frontière de cette dernière une sorte d'instinct primaire brisa instantanément leur élan.
Tapie dans l'ombre et la pestilence, abjecte et sournoise, une créature les épiait
Acquitator était pétrifié, un flic ne suffisait il pas ? , il fallait que sous son nez on lui adjoignent deux merdeux.
C'était une véritable torture, le barrage à la haine et le front républicain que menait l'ogre dans son fondement ça méritait amplement la légion d'honneur et pas d'histoire de chevalerie s'il vous plaît, à ce stade d’héroïsme la république pouvait bien lui servir du « commandeur ».
Mais le désarroi, la souffrance et la terreur rapidement firent place à la colère, qu'avait il fait de mal, n'assouvissait il pas présentement un besoin essentiel, naturel et élémentaire pour tout être humain ?.
Que venaient foutre ici ces 3 incongrus, c'étaient-ils donné rendez vous dans l'unique dessin de le regarder chier ? voila bien un glorieux spectacle, comment pouvait on s'amuser de pareils sujets. les dégueulasses ! Les salauds ! Et bien ils n'allaient pas être déçus, ils allaient y assister à leur représentation de mauvais goût ! De rage le ministre de l'antiracisme ouvrit béant son anus ... tonnèrent alors les trompettes de l'apocalypse, leurs forces étaient telles que le roumain le plus intègre eut pu être tenté d'en dérober le cuivre.
Le souffle coupé par la déflagration le gendarme fit volte face, un attentat salafiste ça réclamait du renfort
Redoutant le mugissement d'un antique saurien nos deux jeune, loin d'être investi de l'âme de saint George, enfourchèrent leur larcin. Mais dans la tentative laborieuse de demi tour, le scooter glissa dans une poix noirâtre débordant de la rigole.
L'avocat cessant la clameur de son rectum, des Masures environnantes les fenêtres ne tardèrent à briller.
En somme on singeait le Jean-Pierre Pernaut de grosse audience, dès que cessait le jingle, la lumière nous dévoilait la vedette, seulement le présentateur il n'avait œuvrer qu'à un unique sujet, énorme certes mais on risquait tout de même d'être limité en informations.
Par nuées déjà le voisinage vint observer l'origine du sinistre, en effet la nuit les mouches à merde se reposent.
Gros Dupond habile et sans scrupule, télescopa la honte en triomphe. La dégradation de bien publique et l'attentat à la pudeur dont il était l'ouvrier se muèrent en contrôle au faciès, abus de pouvoir et violences policières.
Avec flagornerie il félicita les deux jeunes, qui couverts de merde piaffaient tels de dégénérés et goudronnés cormorans.
Gros Dupond remonta son pantalon et proclama avec émotion que lui le garde des sceaux de sang mêlé, luterait pour ses frères jusqu'à la mort ... en qu'en outre la répression inhumaine dont les quartiers populaires furent les victimes était depuis cette fantastique victoire, héréditairement abolie.
Dans le dos du maître ,monolithique et odorante la stèle immonde de cette haute lutte faisait il faut l'avouer forte impression.
enivré par la divin étron la foule bigarrée mugissait, entamant sa ronde infernal, , le pèlerinage avait débuté, aux hlm voisin parvenaient les échos d'une défaite fachiste majeure et si les sceptique questionnait le concept osé d'étrons providentiel, il fallait bien avoué que le sombre édifice était plus accessible que la Mecque
Ivre de gloire le maître laissa échapper une mélopée formidable, nn instant effrayé la horde de métèques ne tarda à refluer vers légendaire. l'excrémentiel liesse ne tarissait pas, tous se mélangeaient dans ce torrent de merde, tous avaient la même odeur et la même couleur on touchait la selon le ministre, le paroxysme de l'égalitarisme républicain.
Cela tournait à l’émeute, djellabas et babouches furent souillées et alors qu'on égorgeait les agneaux à même le caniveau, la bannière algérienne inopinément arborée glissa avec fracas dans la merde.
Pire, lors d'un égarement mystique l'on prêta à la crotte de miraculeuses vertus.
Un infirme roulant dans les environ fut mis à bas de son siège, oint d'excréments poisseux, le difforme grabataire se noya dans une fange dont les pouvoirs surnaturelles feraient ultérieurement l'objet de passionnés débats.
Tout lutte engendre ses martyres. Jadis ils naquirent dans de somptueux cirques dorénavant il verraient le jour dans des rivières de merdes.
Afin de calmer ces exaltations passagères un discours se révélait nécessaire, par expérience l'avocat il comprit que les subtilités de la langue française n'allait pas raisonner cette masse emprunte de diversité
étranglé par l'émotion le maître du s'exprimer d'une manière détournée, certes plus rustre, mais d'une langage universel
Ainsi l'énorme Moretti réquisitionna le fez d'un français de branche, il creva le couvre chef et le porta à son rectum.
La force du discours fut décuplée.
Tel le verra en rut, la foule luisante d’excréments remuait la fange en cadence,
Moretti éructait, à ses pieds le tapis de merde s'étalait inéluctablement mais était il bien orienté vers la Mecque ?. Qu'importe la foi ne se mesure pas à l’aide d'une boussole.
Au terme d'une tirade finale à l'accent un peu gras, le ministre tomba à nouveau le pantalon, puis d'un geste sophistiqué il lança au publique son caleçon plein de merde.
La foule au paroxysme de la transe, accueilli la précieuse relique dans un mugissement bestiale, on arracha le drapeau algérien pour y porter le slip maculé, la foule se mit en branle, un nouveau jihad était né.
Alors qu'au loin s'étirait l'odorant cortège, Gros Dupond les larmes aux yeux, s'essuyait à l'aide des restes d'un voile islamique.
Mais ne nous méprenons pas, il ne s'agissait pas ici de douloureux hémorroïdes, Moretti songeait à sa pittoresque mère qui à quatre pattes récurait en son esprit, les chiottes sordides de je ne sais quel rentier.
La brave femme pouvait bien être fier ce que venait de chier son fils dorénavant faisait figure de jalon, dans les méandres de l'aventure humaine.
Sevré de sa mélancolie le ministre reprit sa route sans même se retourner.
Après tout, les immigrés et tout les gens qui sont venus en France n'étaient pas près de se barrer demain. Ils pourront encore nettoyer sa merde.
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Dérivé du pavé par Krugga (lien [JvArchive]) :
C'était un mercredi de juillet lourd et chaud, le dernier conseil des ministres avant les vacances. Alors que le président Macron venait d'arriver soudain Dupont Moretti s'exclama "commencez j'aurai deux minutes de retard". Castex et Macron échangèrent un regard... un silence de mort tomba sur le gouvernement. Dupont Moretti lui s'avançait vers son destin, il poussa la porte des toilettes et s'installa sur le trône. Nous allons commencer dit Castex mais soudain il fut interrompu. Des toilettes de l'Elysée le bruit de trois flatulences s'échappa vrombissant dans l'air. Dupont Moretti commençait le travail. C'est à ce moment que Castex s'aperçut que les portes et fenêtres du conseil des ministres n'avaient pas été confinées. Mais il était trop tard et déjà les effluves d'Acquittator emplissaient l'atmosphère. Barbara Pompili perdit immédiatement connaissance. Dans les toilettes Dupont Moretti luttait, seul, face à son destin tel un héros de tragédie. Les deux coqs au vin frites avec le supplément mayonnaise luttaient farouchement dans le colon de l'ogre. Arc-bouté sur le siège il sourit, victoire ! Un premier colombin venait de s'abattre dans les toilettes. Dans la salle du conseil les ministres tout le monde s'était précipité sous la table. Tels des poilus dans la tranchée le gouvernement attendait la prochaine déflagration. Castex regarda autour de lui. Le ministre de la Santé tentait désespérément de ranimer Barbara Pompili. Darmanin et Blanquer tétanisés pleuraient à chaudes larmes. Le président Macron était blanc comme un linge. Soudain les portes du conseil des ministres s'ouvrirent : les forces spéciales venaient évacuer le président. Castex savait qu'il serait seul. Il regrettait déjà la commande de masques FFP2 qu'il n'avait pas passée. Il était trop tard désormais. Mais le premier ministre fut interrompu dans ses réflexions par le bruit d'une nouvelle flatulence qui trompetta. L'ogre des prétoires n'avait pas fini. Dupont Moretti forçait agrippé à la lunette des WC, il grimacait sous l'effort tel un athlète. Il n'entendait pas les cris de terreur autour de lui ni les sirènes des pompiers.Soudain son sphincter se relâcha entraînant un deuxième étron qui vint pulvériser la cuvette. C'est à ce moment que Castex perdit connaissance alors que les vitres de l'Elysée explosaient. Dans l'hélicoptère qui l'amenait en sécurité le président Macron observait le chaos en dessous de lui. Partout des images de désolation : des passants couraient affolés en tout sens certains convulsant au sol tandis que les sirènes des ambulances retentissaient dans tout Paris. Machinalement il regarda son téléphone : Angela Merkel lui proposait son aide, Trump tweetait qu'il envoyait 20 avions de l'US Air Force remplis de matériel de premier secours, le conseil de sécurité de l'ONU voulait organiser une réunion exceptionnelle et Poutine lui même proposait l'aide d'experts de Tchernobyl pour intervenir sur la zone. Dupont lui avait fini, après s'être essuyé et lavé les mains il se sentit soulagé mais il avait presque un petit creux. Pourquoi pas un baba au rhum ?
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Dérivé du pavé par baby-schwarzy (lien [JvArchive]) :
Jean Lassale releva le défi, on lui avait longtemps parlé de la légende Moretti mais il en était sur, meme un gargantua comme le Maitre ne pourrait etre en mesure de défier la gastronomie Béarnaise.
Ce mardi, donc, le Maitre frappa à la salle de Jean Lassale dans sa ferme perchée sur les contreforts Pyrénéens. Monsieur Moretti était de mauvaise humeur aujourd’hui, il n’avait mangé que 5 croissants, 8 chocolatines et 4 tartines au beurre en guise de petit-déjeuner.
A peine rentré, Monsieur Lassalle est tout de suite accueilli par un gargouillement digne du Léviathan Biblique. Lassalle ne bronche pas, il en a vu d’autre
Ils se mettent tous à table autour de la table en Sapin massif, Moretti, Lassale et ses deux enfants.
La femme de Jean Lassalle amène l’entrée, 5 litres de Garbure, une soupe au chou au lard et pomme de terre typiquement Pyrénéenne. L’adage dit : « si la cuillère ne tiens pas toute droite dans la garbure alors elle est mauvaise ».
Ni une ni deux, à peine Lassalle eu soufflé sur sa première cuiller pour refroidir l’étouffe chrétien que Moretti en était déjà à son second bol.
« Pas mal cette souplette » s’écria le maitre avec son ton narquois habituel
Jean Lassalle bien que décontenancé face à cette affirmation fit semblant de ne pas en tenir compte.
« Té, attend un peu la première entrée, la garbure n’est qu’un amuse bouche »
La suite ne sa fait pas attendre, boudin au pomme, truite fumée, salmis de palombe...Rien ne résiste au Maitre qui engoufre les entrées comme une baleine avale du plankton.
« Faites pas le malin Maitre » s’exclama Lassale « Voilà venir le plat principal »
Vient donc le Magret de canard aux myrtilles, le roti de porc noir de bigorre, le confit de canard luisant de gras.
Le maitre attaqua derechef, le gras du magret, la couenne du roti, les 8 corbeilles de pain, tout y passa.
« Eh bien mon cher Lassale » éructa Moretti en aborant un petit sourire narquois, est-ce là tout ce qu’un grand gaillard comme vous à a me proposer ?
Lassale, qui commençait à transpirer à grosse gouttes balbutia : « he, ne faitES pas trop le mariollE Maitre, voyons voir si vous résisterez aux fromages du cru ».
Le chèvre vieux, le brebis, le vache, les mixtes….rien ne résista à l’ogre.
On emmena le Jurançon, étrangement c’est surtout monsieur Lassale qui en bu...peut etre une façon d’oublier le spectacle morbide ayant lieu devant ses yeux
Mais alors qu’ils allaient passer au dessert, Jean Lassale dont l’odorat était aussi développé que son pif fit la grimace...une odeur acre, acide, sulfureuse venait de parvenir à ses narines… Il réprima son haut le coeur et décida de ne pas en tenir compte. « Sans doute des effluves venant de la porcherie » se dit-il.
Les dessert arrivèrent : Tarte au myrtille, gâteau à la broche, tourte aux myrtilles, crèpes au myrtilles et enfin fromage blanc aux myrtilles et au miel. « Eh bien c’est varié la bouffe ici !» dit le Maitre d’un air moqueur.
Moretti se passera de couverts pour le dessert, il engouffra de ses mains la totalité des assiettes et les porta à sa volumineuse bouche, ouverte comme le vagin de Nabila face à un producteur.
Lassale n’en croyait pas ses yeux, les légendes étaient elles vrais ? Le Dahut, le Draac, les fées et diablotins..toutes ces histoires avaient elle un fond de vérité ? Le maitre avait ce pouvoir, de questionner le système de croyance de chaque individu.
Mais toujours perdu dans ses pensées Lassale fut ramené à la raison par une deuxième effluve, plus puissante, tonique et nauséabonde que la première… Ce n’était pas les porcs il en était sur. Ses porcs noirs de bigorre sentait la rose à coté de ce fumet digne des 7 portes de l’enfer.
En balayant la salle du regard il croisa celui du Maitre...Celui ci était figé, les yeux exorbités, la tete rouge comme une tomate trop mure.
« Qu’on m’emmène aux sanitaires ! » cria Moretti. Lassalle demanda à ses enfants d’escorter le maitre jusqu’au waters mais ceux ci étaient évanouis, la tete contre la table, terrassés par l’odeur »
« CA COMMENCE » hurla Moretti.
Lassale le pris par les épaules, le sorti et lui montra les toilettes, situées dans le verger avec 20 mètres de dénivelé à parcourir comme tout bon toilette de ferme Pyrénéene.
Le Maitre incapable de monter cet Everest se précipita vers la marre à cochon et se jeta dedans. Le reste du spectacle fut abominable.
Moretti baissa sa soutane et dévoilà les portes du tartare. Un jet puissant accompagné d’un bruit apocalyptique déchira la quiétude de la ferme.
Les cochons tentèrent de fuir en se blessant grièvement sur la clôture en barbelés Lafarge.
Lassale lui meme tomba à terre, du haut de ses 1 mètre 98 pour 115 kilos, le choc fut suffisant pour le plonger dans un coma profond.
Un cratère se fit jour dans la mare à cochons au fur et à mesure que le jet d’excréments du Maitre, expédié avec une pression industrielle creusait le sol.
Enfin, vint le pet final, les murs en pierre, le toit en ardoise, les clotures en bouleau...Rien n’y résista.
Monsieur Moretti quitta la ferme méconnaissable en remontant son caleçon.
« Pitoyable monsieur Lassalle..j’en attendais mieux de vous, j’epère que mon nouvel hote, le chef québéquois Michel Dumas sera à la hauteur» dit il en montant dans sa clio.
Ils pourront encore nettoyer sa merde.