Le Discord des Camarades

De JVFlux
L'ancien logo du Discord, quand il était nommé "Les Communard·e·s"

Le Discord des Camarades est un serveur discord orienté vers l'extrême gauche, le communiste libertaire, l'autonomie ouvrière, l'anti-capitalisme et l'anarchisme. Il est créé durant l'été 2017 par des membres souhaitant se distancier du serveur discord L'Appart dont la plupart des membres étaient issus du forum Blabla 18-25 ans de Jeuxvideo.com. Il existe désormais en tant que communauté autonome d'environ 2000 membres.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Discord de secours[modifier | modifier le wikicode]

L'apparence originelle du Discord, et son nom de base : "La Commune"

Initialement nommé La Commune, le serveur est utilisé comme discord de secours pour pallier à certaines périodes de mauvaise ambiance sur L'Appart. Notamment pour fuir l'afflux de nouveaux issus de JVC, à l'humour relativement douteux, ou bien les conflits n'ayant de cesse de pulluler au sein de L'Appart. Le but au second degré du serveur est de devenir "auto-géré".

Dans ses premiers instants le discord est plutôt tranquille. Mais suite à des disputes sur L'Appart et au bannissement injustifié de certains membres, de plus en plus de membres font défection vers La Commune qui devient un serveur de contestation. Petit à petit une communauté pérenne s'installe.

Autogestion complète ?[modifier | modifier le wikicode]

Après cette croissance de la communauté, les admins du serveur vont se consacrer à réellement mettre en place l'autogestion qui n'était auparavant qu'une blague. Ceux-ci feront de la publicité afin d'attirer de nouveaux membres, et donneront à ces derniers tous les droits sur le serveur grâce au rôle Communard·e·s (hormis supprimer le serveur et expulser/bannir un autre membre), ce qui entraînera régulièrement la destruction complète des salons et des rôles du Discord, puis leur recréation par les membres.

La majorité des membres relativement exaspérée par cette situation qui empêche toute discussion sur le serveur vont faire part de leur irritation aux admins qui intégreront une première part de modération en excluant les personnes qui n'utilisaient leurs droits que pour vandaliser le discord.

Par la suite, est mis en place un robot du nom de Louis-Auguste Blanqui, qui aura la capacité de restaurer les salons et les rôles du Discord, et qui attribuera aux nouveaux arrivants un rôle intermédiaire, leur donnant des droits plus limités sur le serveur. Ce sont les prémices du rôles Camaradounet·te. Ce point initial marquera un arrêt dans l'idéal d'autogestion promu à la genèse de La Commune, et petit à petit le serveur s'orientera vers une forme de monarchie parlementaire.

Durant cette période, des membres de légende tels que downage vont s'illustrer pour sa capacité à troller les gens venus de tous bords politiques. L'arrivée massive de personnages loufoques feront que le salon de discussion général va se transformer en vraie zone de joute verbale. Cela amusera certains Communard·e·s pendant une période, mais d'autres vont s'éloigner du discord, n'y retrouvant pas ce qu'ils appréciaient jadis sur L'Appart, à savoir un espace de discussion convivial et communautaire.

Stalinisme[modifier | modifier le wikicode]

Louis-Auguste Blanqui, le premier bot dédié au serveur

Un tournant va s'annoncer à partir du 12 Janvier 2018, date historique. En effet, pour faire face au chaos qui s'est emparé du Discord, les admins vont décider de mettre en place une dictature temporaire.

Soutenu par certains camarades, qui feront preuve d'un stakhanovisme époustouflant, ils vont ainsi bannir des membres de L'Appart qui selon les suppositions de l'administration s'étaient infiltrés afin de propager une ambiance délétère (notamment en continuant leur harcèlement sur plusieurs membres de La Commune). De plus, ils vont réduire au silence les nouveaux arrivants qui ne partageaient pas leur vision de ce que devait être ce serveur.

C'est durant cette période que la hiérarchie du serveur va commencer à se mettre en place, avec le système des Communardounet·te·s, un pallier entre les Communard·e·s et les personnes ne possédant pas de rôles, ainsi que l'arrivée du rôle Versaillais·e lié salon #goulag-autogéré, un salon qui sera employé pour isoler les nouveaux arrivants jugés trop disruptifs, et leur proposer de faire leur autocritique. En réalité, ce salon servirait de prison pour ces membres, qui seraient exclus du reste du groupe sans recours ni explication claire. Cette mesure est en réalité un "soft-ban", c'est-à-dire une exclusion temporaire et non assumée, destinée à éloigner ces membres du reste de la communauté sans les bannir formellement.

Un épisode de psychose va s'installer, une guerre froide s'étant instaurée entre les membres de L'Appart et ceux de La Commune : c'est une ère de soupçon qui démarre sur les deux serveurs.

Chasse aux sorcières, aux double-comptes et autres Maccarthysmes vont inquiéter certains membres étant à la fois sur L'Appart et sur La Commune, et n'ayant pas envie de prendre parti dans ce conflit, partageant des affinités avec des membres issus des deux communautés.

L'ouverture[modifier | modifier le wikicode]

Un ancien nom du serveur : "Les Communard·e·s"

Le serveur va décider de s'ouvrir à toutes les personnes en incluant le langage inclusif dans son nom et ses rôles. On notera toutefois que l'inclusivité est partielle en raison de l'absence du ·x permettant d'inclure les personnes non-binaires. Il est ainsi renommé Les Communard·e·s. L'ajout de l'émoji "🤝" au nom du serveur, délire parmi les innombrables délires propagés sur le serveur, marquera une ère nouvelle de prospérité.

La tentative d'établir une paix entre L'Appart et Les Communard·e·s, avec la mise en place d'un salon #relay, fera pendant quelques jours le pont entre L'Appart et Les Communard·e·s, donnant aux membres qui étaient bannis sur un serveur ou sur l'autre l'opportunité d'échanger. Toutefois, cela se soldera par un échec, l'administration de L'Appart étant fermement opposée à tout processus de pacification suite à des révélations sur des affaires personnelles concernant l'administration de Les Communard·e·s. En effet malgré un an passé, la rancune est malheureusement toujours présente des deux côtés.

Suite aux messages de provocations du serveur, insultes et noms d'oiseaux fuseront de la part de l'administration de L'Appart (qui proscrit néanmoins ce genre de comportement dans sa charte), jusqu'à ce que le salon soit finalement clot. Les membres désireux d'une réconciliation seront d'ailleurs bannis suite à divers dramas.

Les colombes de la paix cesseront alors définitivement leurs sollicitations, ayant compris que la réconciliation serait impossible.

Solidification[modifier | modifier le wikicode]

Depuis l'été 2018, plusieurs IRL permettent aux membres du désormais Discord des Camarades de se rencontrer. Des délires et des mèmes endogènes et exogènes à cette communauté en ont fait un espace de discussion unique, où des amitiés et des amours se sont tissés : désormais le lien qui soude la communauté prend racine en dehors du virtuel.

Règles[modifier | modifier le wikicode]

Titre I : Les droits fondamentaux des Camarades

Article 11 : La liberté est la seule patrie reconnue par les Camarades.

Article 12 : La souveraineté appartient aux Camarades. Elle est absolue et ne peut faire l'objet d'aucune délégation.

Article 13 : Les Camarades sont égaux entre eux, ils possèdent les mêmes pouvoirs de modération et ont accès à l'ensemble des salons.

Article 14 : Les Camarades reconnaissent parmi eux un Camarade Coordinateur·ice. Il est chargé de la bonne gestion du serveur.

Article 15 : Si le Camarade Coordinateur·ice échoue dans sa tâche, il peut être révoqué par la majorité qualifiée des Camarades.


Titre II : Les droits reconnus au Camarade Coordinateur·ice

Article 21 : Le Camarade Coordinateur·ice possède l'ensemble des pouvoirs de modération du serveur.

Article 22 : Le Camarade Coordinateur·ice est le seul à pouvoir bannir un Camarade, attribuer ce rôle ou le retirer.

Article 23 : Toute question portant sur le serveur peut être posée au Camarade Coordinateur·ice.



Titre III : Les droits fondamentaux des Camaradounet·te·s

Article 31 : Les Camaradounet·te·s constituent les alliés objectifs des Camarades.

Article 32 : Le rôle Camaradounet·te peut être attribué par tous les Camarades.

Article 33 : Le retrait du rôle Camaradounet·te·s ne peut se faire qu'après une discussion avec le Camarade ayant attribué ce rôle.

Article 34 : Le rôle Camaradounet·te·s donne accès à tous les salons de discussion (excepté le salon #safe-space).

Article 34-1 : Le rôle Camaradounet·te·s n'est assorti d'aucun pouvoir de modération mais protège d'une exclusion arbitraire.

Article 35 : Toute décision abusive prise par un Camarade à l'encontre d'un Camaradounet·te·s, peut faire l'objet d'un recours en excès de pouvoir auprès du Camarade Coordinateur·ice.


Titre IV : Les droits fondamentaux des Nouveaux·elle·s

Article 41 : Les nouveaux·elle·s n'ont pas de rôle par défaut.

Article 42 : Les nouveaux·elle·s ont accès à tous les salons de discussion (excepté le salon #bot et #safe-space).

Article 42-1 : Les nouveaux·elle·s n'ont aucun pouvoir de modération et peuvent subir une exclusion arbitraire.


Titre V : Les droits fondamentaux des Versaillais·e·s

Article 51 : Les Versaillais·e·s n'ont aucun droit.

Article 52 : Le rôle Versaillais·e·s peut être attribué par tous les Camarades.

Article 53 : Le retrait du rôle Versaillais·e·s ne peut se faire qu'après une discussion avec le Camarade ayant attribué ce rôle.

Article 54 : Les Versaillais·e·s n'ont accès à aucun salon hormis le #goulag-autogéré.

Article 54-1 : Ils n'ont aucun pouvoir de modération, aucun recours, et ont vocation à être expulsé·e·s, sauf autocritique pertinente.

Différents noms[modifier | modifier le wikicode]

Le serveur a connu plusieurs noms, évoluant au fil des modes du moment, ainsi il s'est appelé :

  • La Commune
  • Les Communards
  • Les Camarades
  • Les e-Camarades
  • Les Communard·e·s
  • Les Connard·e·s
  • Les Camarad·e·s 🤝
  • Les Camarad·e·s Jaunes
  • Les Camarad·e·s Marcheur·euse·s
  • Les Camarad·e·s du Califat
  • Le Conseil des Camarad·e·s Ministres
  • Le Conseil des Evil Camarad·e·s

Lexique[modifier | modifier le wikicode]

Section manquante

Délires[modifier | modifier le wikicode]

  • Guy Debord et les "sacrifices"
  • Les barres Feed
  • La Commune de Paris
  • Le "goulag autogéré" renommé "Phénomélogie"
  • Le délire startup
  • "Le Ministre des Délires"
  • "Duel"
  • L'innocence de François Fillon
  • Les sandwichs Daunat
  • Les jeux de mots autour de Karl Marx
  • Le "ressenti"
  • La mort de Johnny
  • Minato l'éclair jaune de Konoha
  • Le délire Marek Halter/Jacques Attali
  • Le Seclinisme
  • Gratuit-payant
  • Mademoiselle Fournée Dorée
  • Kobe Bryant
  • Le May Tea chaud
  • "0 fun"
  • L'opinel
  • Les chips ondulés
  • Les 100 milliards de morts du communisme
  • Les RGPD
  • Pisser sous la douche
  • Être pro-UE
  • Steph'
  • Le cunnilingus à la Leffe
  • "Réparer" en manifestation
  • Melun, coin le plus dangereux de France
  • "en ARAM c'est différent"
  • Radio Ail et Fines herbes
  • Les powerpoint animés
  • Scandal2rue.org
  • Monster boisson officielle du serveur
  • Plan9
  • Les mathématiques c'est facile
  • Buissonner
  • L'accès à la fonction publique
  • L'anarchoIkéaisme
  • Délire Gauche-Droite
  • L'odeur d'Antoine Daniel
  • Le pack confort
  • Le soutien critique au PCC
  • Baba
  • Parler le Toki-Pona
  • Le pegging
  • Yu-gi-oh jeu de cartes à collectionner
  • Monter en compétence de l'être-chien par Francis Cousin et Jean Robin