« Gland de lait » : différence entre les versions

Le '''gland de lait''' ''(Glandus Lactalis)'' aussi appelé '''gland temporaire''' est le premier gland présent sur le pénis de l'enfant de sexe masculin. Celui-ci est destiné à tomber durant la puberté pour laisser place au gland de sagesse à l'âge adulte.

Il est communément admis que le gland de lait doit être tombé avant l'âge de 13 ans, dans le cas contraire sa présence peut entraîner divers problèmes de santé, et un rendez-vous chez un orthoglandiste est fortement préconisé par la médecine moderne avant que l'attachement prolongé du gland de lait ne cause des dommages irréversibles au pénis.

Longtemps tabou, la perte du gland de lait est de plus en plus acceptée dans les sociétés occidentales. L'origine de l'appellation « de lait » n'est apparue qu'à la fin du XXe siècle par correspondance avec les « dents de lait ».

Depuis le début des années 2010, une '''campagne de désinformation visant à nier l'existence du gland de lait''' a vu le jour dans la sphère médiatique, entraînant un recul de la connaissance à ce sujet chez les jeunes garçons.

Des études menées en 2008 sur le groupe des primates ont montré que le gland de lait n'existe que chez certains grands singes proches de l'homme sur le plan génétique. Il semblerait que cette particularité soit absente du reste du règle animal, tous les animaux terrestres sont donc condamnés à garder le même gland toute leur vie.

Le gland de lait tombe naturellement entre 9 et 14 ans chez les garçons dont le pénis excède 12 cm de taille en érection. Les pénis plus petits voient en général leur gland de lait rester en place jusqu'à la soixantaine, quand le processus de vieillissement naturel de la peau entraîne une incapacité pour le pénis de retenir le gland de lait.  

La perte du gland de lait est déclenchée à l'adolescence par la sécretion de '''chanclycine''', une hormone responsable de la déshydratation progressive du gland de lait. Cette hormone secrétée par l'hypothalamo-physus contribue également à la pousse du duvet testiculaire.

Dans le cas d'un Syndrome d'Alain Raisol, la glande qui produit la chanclycine est déficiente, voire manquante. On parle alors d’achanclycopénie dans le domaine médical et plus particulièrement en endocrinologie.

Pour la grande majorité des hommes, la perte se fait sans douleur, mais il existe néanmoins quelques cas connus de complications à la suite de la perte du gland, en général dûes à un arrachage trop précoce du gland de lait. Cela entraîne un renouvellement rapide et forcé des cellules responsable de la pousse du gland de sagesse. Cette multiplication soudaine des cellules dégénère souvent et cause un cancer du pénis pouvant mener à la mort si il n'est pas traité dans les semaines qui suivent.

Passé l'âge de 13 ans, la persistance du gland de lait doit alerter, et une consultation chez un orthoglandiste devient urgente. Beaucoup d'enfants dans ce cas hésitent à en parler à leurs parents par honte, ce qui contribue à aggraver la situation. Si aucune action n'est entreprise rapidement, une intervention chirurgicale devient primordiale.

L'AMO (association mondiale des orthoglandistes) recommande de conserver l'organe après sa chute et de le faire sécher afin d'en faire don à l'association qui étudie ainsi l'évolution des glands de lait dans le monde.

La pousse du gland définitif (ou gland de sagesse) se termine généralement quelques semaines après la chute du gland de lait. Dans certains cas la pousse peut s'étendre sur plusieurs mois, certains orthoglandistes préconisent alors d'utiliser un appareil glandaire afin d'accélérer la pousse, voire appliquer quotidiennement du glantifrice trouvable dans certaines pharmacies spécialisées.  

Le syndrome d'Alain Raisol (du nom du premier cas connu avec certitude par la médecine moderne) est une anomalie qui affecte la chute du gland de lait chez certains individus. Chez Alain Raisol, les résultats de la biopsie et de l’écouvillonnage des glandes on révélé une absence quasi totale de récepteurs spécifiques à la chanclycine ce qui empêche cette hormone de se fixer sur le gland de lait. Raisol présentait également un trouble du [https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_d%C3%A9f%C3%A9rent canal déferrent] et des [https://fr.wikipedia.org/wiki/Glande_bulbo-ur%C3%A9trale glandes de Cowper] trop stimulées suite à une masturbation très fréquente. De nombreuses études (dont une effectuée sur un échantillon de plusieurs centaines de lycéens dans différents pays, notamment sur des adolescents américains, français et japonais) suggèrent une corrélation entre la masturbation trop fréquente et l’absence de synthèse de chanclycine.

Les orthoglandistes estiment à 15 ans l'âge maximal auquel il est possible pour une personne de perdre son gland de lait. Au-delà, une intervention chirurgicale est vivement conseillée par les spécialistes. Elle permettra une chute sans douleur du gland de lait. Après l'opération, le pénis dépassera difficilement les 14 centimètres.

Si l'intervention n'est pas pratiquée dans les temps, autrement dit si l'adolescent conserve son gland de lait au delà de 15 ans l'opération devient nettement plus risquée, avec un taux d'échec de plus de 22% chez les patients de plus de 17 ans. L'opération dure en général moins d'une heure, et consiste à sectionner la base du ''Glandus Lactalis'' après une anesthésie locale.

La non-perte du gland de lait passé l’âge de 13 ans a put inciter certains enfants à ''sabrer'' - tel qu'on le fait avec le bouchon d’une bouteille de champagne - leur gland de lait. Cette pratique est possible quel que soit l’état du sexe. Cependant, il est empiriquement admis que le sabrage est plus efficace lorsque le pénis est au stade D.M.E (''Demi-Molle Exploitable''). Il s’agit d’un état situé entre la position de repos et l’érection turgescente, où le sexe peut évoluer vers l’un ou l’autre de ces états. Cela permet un sabrage efficace car le gland est suffisamment gonflé pour être accessible, sans toutefois risquer l’hémorragie externe parfois associée au sabrage en érection pleine.  

Cette pratique est aujourd'hui déconseillée en raison de son risque. Le moyen le plus sûr est de s'en remettre à des professionnels du sabrage de gland, en général dans un salon de sabrage, ou alors de se procurer un kit de sabrage, disponible en pharmacie spécialisée ou sur des sites web spécialisés en sabrage. Le kit comprend généralement un petit sabre, un anesthésiant local sous forme de crème ou de patch, une ficelle spécialisée pour les garrots de gland et une solution anti infection.

La technique du bambou de Jakarta, très répandue en Asie avant l'avènement de la médecine moderne, était un moyen assez efficace pour provoquer la perte du gland de lait de la manière la plus naturelle possible. Cette technique consistait a recevoir du sperme d'un homme ayant déjà perdu son gland de lait sur le gland de lait pas encore perdu, et ce, immédiatement après l'éjaculation du donneur (en effet, la chanclycine se conserve très mal en dehors du corps humain, il est donc quasiment impossible de produire des pilules de chanclycine à l'heure actuelle des connaissances).

La chanclycine contenue de manière suffisante dans le sperme du donneur, traverse la muqueuse du gland de lait, et provoque la perte du gland de lait.

Quelques centaines d'établissements spécialisés dans la technique du bambou de Jakarta existent encore dans certaines parties de l'Indonésie, du Laos, de la région du YangTze en Chine, et évidemment à Jakarta considérée comme la capitale mondiale de cette technique.

Les premières mentions de cette technique remontent au IVe siècle à Jakarta. Les donneurs éjaculaient dans un petit tronçon de bambou évidé, puis ce morceau de bambou était donné au receveur, et le receveur étalait le sperme du donneur sur son gland de lait, ce qui provoquait la perte dans les jours qui suivaient. Le bambou était surtout utilisé pour éviter le contact des deux glands différents, considéré comme impur dans le bouddhisme indonésien.

Longtemps tabou, le sujet commence à être étudié de plus en plus sérieusement par les autorités sanitaires. En France une campagne de prévention a été lancée par le Ministère de la Santé depuis juin 2015.

Le gland de lait n'est pas adapté pour les rapports sexuels. De forts risques de saignements abondants existent, ainsi qu'une chute du gland de lait durant le rapport ; ce qui est extrêmement dangereux. En effet, il pourrait mettre en danger la santé du partenaire en restant dans l'appareil vaginal ou anal de celui-ci, une infection grave pouvant arriver si elle n'est pas prise en charge dans les 24 à 48 heures.

On retrouve des traces de cet appendice depuis les débuts des premières civilisations humaines. Une jarre fossilisée contenant des glands de laits pétrifiés a été retrouvée à Pompéi par exemple, sans doute à des fins ésotériques. Un papyrus égyptien, daté de 2 000 ans avant J-C mentionnerait le gland de lait en tant que prolongement divin de la queue d'Anubis. Un autre parchemin chinois issu de l'époque de Sun Tzu évoque également le gland de lait. On observe une avancée très timide de sa connaissance à travers les âges et le monde, ce qui explique encore aujourd'hui le peu de mention qu'il en est fait.

Durant la Gaule celte, on a assisté pendant très longtemps à une sacralisation de cet organe. Son sabrage était donc effectué lors d'une grande cérémonie par le druide du village, avec une serpe moins aiguisée pour l'occasion, et s'ensuivait un grand buffet et une grande fête, ainsi que la consommation de l'organe par les sages et les chefs du village. Ce rite marquait symboliquement un passage a l'âge adulte pour les jeunes gaulois soumis à cet exercice. À la suite de la conquête romaine et du mouvement hygiéniste qui en découla, le gland de lait fut reléguer au rang d'organe impur, considération qui se poursuivit durant le Moyen-Âge où l'Eglise considérait l'appendice comme un rebut satanique que le garçon rejetait par abstinence. Lorsque le jeune garçon ne perdait pas le gland de lait il était considéré comme possédé par le démon et était très souvent brûlé sur le bûcher en place publique ou offert en sacrifice à Dieu.

 

Certains historiens affirment que Louis IX n’aurait jamais perdu son gland de lait et qu’il effectua les croisades pour prouver qu’il n’était pas possédé par le démon. Cela nous est expliqué dans les manuscrits de l’archevêque François de Conzié, qui écrivit en 1426 dans un ouvrage sur la vie de Louis IX : « ''Le roi Louis le Neuvième, n’ayant pas perdu son attribut laiteux à un âge avancé, il en conçut une honte incommensurable et s’en fut prouver sa valeur en pourfendant l’infidèle'' ».

Alors que la connaissance du gland de lait continuait de grandir durant les années 2000 grâce à diverses campagnes de prévention dans les école, celle-ci recule subitement durant les années 2010 à cause de l'émergence d'un mouvement de négationnisme du gland de lait sur internet. Cette campagne de désinformation lancée par le [[Blabla 18-25 ans|Blabla 18-25]] de [[Jeuxvideo.com]] vise à démentir l'existence du gland de lait dans un but de [[Troll|canular]]. Cependant celui-ci sera repris avec conviction par diverses personnalités entraînant un recul de sa connaissance chez les jeunes garçons. De manière concordante l'AMO a observé une augmentation des cas de retard de traitement venant d'adolescents persuadés que le gland de lait n'existait pas.

La sensibilité du sujet a compliqué la tâche des autorités de santé afin de rétablir la vérité. Malgré les efforts des gouvernements successifs, de nombreux sites complotistes proches des mouvances sectaires new-age<ref>https://www.encyclopedie.fr/definition/gland_de_lait</ref> continuent d'alimenter la désinformation<ref>https://dictionnaire.orthodidacte.com/article/definition-gland-de-lait</ref>, notamment à travers les réseaux sociaux.

Le 7 janvier 2018, afin de sensibiliser les jeunes à ce phénomène, Laurent Ruquier ironise et déclare en direct sur Europe 1 : « ''Comment est-ce que je retire mon gland de lait ? En pétant'' ». Cette prise de parole fut unanimement saluée dans les médias.

Au théâtre le gland de lait a est présent dans quelques œuvres, notamment chez Molière qui déclarait recueillir les glands de lait de ses disciples, dans l'unique but d'en faire des colliers qu'il distribuait à ses muses. Dans sa célèbre pièce ''Le Malade Imaginaire'', à la scène 2 de l'acte IV, on peut entendre ''Sganarelle'' crier « ''Ciel, mon gland de lait ! Je crois l'avoir égaré cette nuit, où est passé mon attribut viril ? Me voila plongé dans l'infinie discorde, sans mon gland de lait, que l'on m'apporte une corde.'' ».