« Pokonche » : différence entre les versions

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Descartes s'est planté ce n'est pas le rire qui définit l'homme mais l'échange. La vie sur terre est avant tout une affaire de rencontres et de hasards pour la plupart gaussiens dont il est acrobatique d'en déterminer des probabilités réalistes. Si les bienheureux hasards ont tendance à se manifester une poignée de fois dans une vie, les malheureux hasards ont tendance à joncher le chemin de nos existences. Quant aux chances, de nous en tirer qui sont de l'ordre de l'epsilonesque, et de celles qui débarquent par wagons entiers je laisse à chacun le soin de juger.
Descartes s'est planté ce n'est pas le rire qui définit l'homme mais l'échange. La vie sur terre est avant tout une affaire de rencontres et de hasards pour la plupart gaussiens dont il est acrobatique d'en déterminer des probabilités réalistes. Si les bienheureux hasards ont tendance à se manifester une poignée de fois dans une vie, les malheureux hasards ont tendance à joncher le chemin de nos existences. Quant aux chances, de nous en tirer qui sont de l'ordre de l'epsilonesque, et de celles qui débarquent par wagons entiers je laisse à chacun le soin de juger.


'''Le Cornu'''
==== '''Le Cornu''' ====
[[Fichier:pokonche cornu.png|vignette|gauche|À chaque main je chatte. À chaque nuit, elle aussi. Mais pas avec moi.]]
[[Fichier:pokonche cornu.png|vignette|gauche|À chaque main je chatte. À chaque nuit, elle aussi. Mais pas avec moi.]]
On pourrait croire à du talent. À de l’instinct. À une lecture parfaite. Mais non. Le Cornu, lui, ne sait pas jouer — il sait recevoir. Le flop l’aime, la turn le caresse, la river l’embrasse langoureusement comme un collègue de sa femme pendant un team building à Lisbonne. Car c’est bien ça, la malédiction divine : heureux en jetons, cocufié jusqu’au trognon dans la vraie vie. Il chatte tout. Il touche des quintes par les deux bouts. Il te sort des couleurs à une carte, des brelans planqués à zéro putains de cartes, des overpairs dissimulées dans un regard vide. Il flotte dans une grâce numérique qui dépasse l’entendement, pendant que dans son dos, la moitié du tournoi se tape sa gonzesse. Et lui, comme un brave con, il jubile à chaque pot gagné, sans se douter qu’au même moment, sa femme envoie des nudes à son chad du lycée. Lui, il réfléchit pas. Il clique et ça passe. Comme si Dieu, dans un élan d’humiliation cosmique, avait décidé de récompenser son aveuglement conjugal par des quinte flush au turn. Chaque fois qu’il gagne une main, quelqu’un gagne sa meuf. C’est un échange implicite, un équilibre immuable, presque sacré. Il pourrait être heureux, mais son bonheur pokeristique est construit sur le lit trempé de son humiliation sentimentale. Et le pire ? Il s’en doute. Il sent quelque chose. Un froid. Un frisson. Une absence de messages le soir. Mais il checke quand même. Et ça passe. Et il est content. Et les autres rigolent. Et sa femme aussi.<blockquote>
On pourrait croire à du talent. À de l’instinct. À une lecture parfaite. Mais non. Le Cornu, lui, ne sait pas jouer — il sait recevoir. Le flop l’aime, la turn le caresse, la river l’embrasse langoureusement comme un collègue de sa femme pendant un team building à Lisbonne. Car c’est bien ça, la malédiction divine : heureux en jetons, cocufié jusqu’au trognon dans la vraie vie. Il chatte tout. Il touche des quintes par les deux bouts. Il te sort des couleurs à une carte, des brelans planqués à zéro putains de cartes, des overpairs dissimulées dans un regard vide. Il flotte dans une grâce numérique qui dépasse l’entendement, pendant que dans son dos, la moitié du tournoi se tape sa gonzesse. Et lui, comme un brave con, il jubile à chaque pot gagné, sans se douter qu’au même moment, sa femme envoie des nudes à son chad du lycée. Lui, il réfléchit pas. Il clique et ça passe. Comme si Dieu, dans un élan d’humiliation cosmique, avait décidé de récompenser son aveuglement conjugal par des quinte flush au turn. Chaque fois qu’il gagne une main, quelqu’un gagne sa meuf. C’est un échange implicite, un équilibre immuable, presque sacré. Il pourrait être heureux, mais son bonheur pokeristique est construit sur le lit trempé de son humiliation sentimentale. Et le pire ? Il s’en doute. Il sent quelque chose. Un froid. Un frisson. Une absence de messages le soir. Mais il checke quand même. Et ça passe. Et il est content. Et les autres rigolent. Et sa femme aussi.<blockquote>
  Le titre de Cornu est attribué au joueur '''qui a le plus de bol''' pendant le tournoi.</blockquote>
  Le titre de Cornu est attribué au joueur '''qui a le plus de bol''' pendant le tournoi.</blockquote>
'''Larry Silverstein'''
 
==== '''Larry Silverstein''' ====
[[Fichier:pokonche larry.png|gauche|vignette|Ils crient au complot. Moi je vois juste un bon read de la game. Et une bonne assurance.]]
[[Fichier:pokonche larry.png|gauche|vignette|Ils crient au complot. Moi je vois juste un bon read de la game. Et une bonne assurance.]]
Il aurait dû perdre. Il aurait dû sauter. Il aurait dû cramer dans l’incendie algorithmique de cette main grotesque où il push avec un 7-2 offsuit comme un touriste qui vient d’apprendre les règles au dos d’une boîte de céréales. Mais non. Pas lui. Lui, il a “juste eu du nez”. Il avait senti le coup. Il a signé quelque chose, on ne sait pas quoi, mais les cartes lui sont tombées dessus comme des pompiers absents dans une structure inflammable à structure métallique. Le Larry Silverstein du tournoi, c’est ce joueur qui, sans vraiment comprendre ce qu’il fait, parvient à se trouver au bon endroit au bon moment, toujours, systématiquement, avec une régularité qui frôle la prédestination divine ou le inside job karmique. Tu le vois all-in avec une main de clodo et tu te dis : "là c’est fini". Et puis BOUM. Carré river. Full backdoor. Quinte cosmique surgie d’un autre plan d’existence. Il regarde les autres avec ce petit sourire modeste de celui qui “a eu de la chance”, mais dans son regard, y’a un bail qu’on n’explique pas. Une signature dans l’ombre. Une clause. Un accord. Une couverture. Il ne bluffe pas, il manifeste des événements. Le titre Larry Silverstein, c’est pas juste du bol. C’est de l’orchestration divine. Une chatte tellement surnaturelle qu’on commence à croire qu’il a misé contre son propre tournoi tout en achetant les assurances de celui d’en face. Le mec a 0 technique, 0 lecture, 0 honte — mais tout passe. Et à la fin, il empoche les jetons comme on touche une indemnité colossale pour un bâtiment qu’on n’occupait plus depuis six mois.
Il aurait dû perdre. Il aurait dû sauter. Il aurait dû cramer dans l’incendie algorithmique de cette main grotesque où il push avec un 7-2 offsuit comme un touriste qui vient d’apprendre les règles au dos d’une boîte de céréales. Mais non. Pas lui. Lui, il a “juste eu du nez”. Il avait senti le coup. Il a signé quelque chose, on ne sait pas quoi, mais les cartes lui sont tombées dessus comme des pompiers absents dans une structure inflammable à structure métallique. Le Larry Silverstein du tournoi, c’est ce joueur qui, sans vraiment comprendre ce qu’il fait, parvient à se trouver au bon endroit au bon moment, toujours, systématiquement, avec une régularité qui frôle la prédestination divine ou le inside job karmique. Tu le vois all-in avec une main de clodo et tu te dis : "là c’est fini". Et puis BOUM. Carré river. Full backdoor. Quinte cosmique surgie d’un autre plan d’existence. Il regarde les autres avec ce petit sourire modeste de celui qui “a eu de la chance”, mais dans son regard, y’a un bail qu’on n’explique pas. Une signature dans l’ombre. Une clause. Un accord. Une couverture. Il ne bluffe pas, il manifeste des événements. Le titre Larry Silverstein, c’est pas juste du bol. C’est de l’orchestration divine. Une chatte tellement surnaturelle qu’on commence à croire qu’il a misé contre son propre tournoi tout en achetant les assurances de celui d’en face. Le mec a 0 technique, 0 lecture, 0 honte — mais tout passe. Et à la fin, il empoche les jetons comme on touche une indemnité colossale pour un bâtiment qu’on n’occupait plus depuis six mois.
<blockquote>Le titre de Larry Silverstein est attribué au joueur '''qui a eu le plus gros coup de bol''' pendant le tournoi.</blockquote>
<blockquote>Le titre de Larry Silverstein est attribué au joueur '''qui a eu le plus gros coup de bol''' pendant le tournoi.</blockquote>


'''Le Russian Doomer'''
==== '''Le Russian Doomer''' ====
[[Fichier:pokonche doomer.png|vignette|gauche|alt=La dernière fois que j’ai gagné un pot, l’URSS existait encore.|La dernière fois que j’ai gagné un pot, l’URSS existait encore.]]
[[Fichier:pokonche doomer.png|vignette|gauche|alt=La dernière fois que j’ai gagné un pot, l’URSS existait encore.|La dernière fois que j’ai gagné un pot, l’URSS existait encore.]]
Il joue bien. Peut-être même très bien. Il lit parfaitement. Il anticipe. Il calcule. Il fold les pièges. Il trap les spots. Il mérite. Mais il perd. Encore. Et encore. Et encore. Le Russian Doomer, c’est ce type hanté par une malchance tellement dense qu’elle semble post-soviétique. Il n’a pas de chatte — il a un goulag statistique au fond du slip. Ses As se font craquer par des 9-3 suités. Ses brelans tombent contre des couleurs qu’il a vues venir, mais pas fuir. Il pense EV+, il joue GTO, mais le destin lui répond GROSSE TEUB DANS LE CUL. Chaque main devient pour lui une scène de film polonais en noir et blanc, sans dialogue, sans issue, avec un zoom lent sur un regard vide et un tapis qui fond comme la morale en temps de guerre. Il n’a même plus la force de s’énerver. Il encaisse. Il subit. Il se consume. Il regarde ses jetons partir comme on regarde un train quitter la gare de Mourmansk en sachant qu’il ne reviendra pas. Il clique, mécaniquement, sans espoir. Il joue pour que ça cesse. Et quand enfin, la river lui donne une double paire, elle donne un full à l’autre. Bien sûr. Évidemment. Logique. Le titre Russian Doomer n’est pas un trophée — c’est un diagnostic de détresse. C’est la preuve que même dans un jeu codé, le hasard peut avoir des préférences géopolitiques. Il ne gagnera jamais. Il n’est pas là pour ça. Il est là pour perdre lentement, élégamment, et faire chier tout le monde avec ses silences de poète maudit.<blockquote>Le titre de Russian Doomer est attribué au joueur '''qui eu le moins de bol''' pendant le tournoi.</blockquote>
Il joue bien. Peut-être même très bien. Il lit parfaitement. Il anticipe. Il calcule. Il fold les pièges. Il trap les spots. Il mérite. Mais il perd. Encore. Et encore. Et encore. Le Russian Doomer, c’est ce type hanté par une malchance tellement dense qu’elle semble post-soviétique. Il n’a pas de chatte — il a un goulag statistique au fond du slip. Ses As se font craquer par des 9-3 suités. Ses brelans tombent contre des couleurs qu’il a vues venir, mais pas fuir. Il pense EV+, il joue GTO, mais le destin lui répond GROSSE TEUB DANS LE CUL. Chaque main devient pour lui une scène de film polonais en noir et blanc, sans dialogue, sans issue, avec un zoom lent sur un regard vide et un tapis qui fond comme la morale en temps de guerre. Il n’a même plus la force de s’énerver. Il encaisse. Il subit. Il se consume. Il regarde ses jetons partir comme on regarde un train quitter la gare de Mourmansk en sachant qu’il ne reviendra pas. Il clique, mécaniquement, sans espoir. Il joue pour que ça cesse. Et quand enfin, la river lui donne une double paire, elle donne un full à l’autre. Bien sûr. Évidemment. Logique. Le titre Russian Doomer n’est pas un trophée — c’est un diagnostic de détresse. C’est la preuve que même dans un jeu codé, le hasard peut avoir des préférences géopolitiques. Il ne gagnera jamais. Il n’est pas là pour ça. Il est là pour perdre lentement, élégamment, et faire chier tout le monde avec ses silences de poète maudit.<blockquote>Le titre de Russian Doomer est attribué au joueur '''qui eu le moins de bol''' pendant le tournoi.</blockquote>


'''Le Bolenbwa'''
==== '''Le Bolenbwa''' ====
[[Fichier:pokonche bois en bois.png|gauche|vignette|J’ai mis une amulette sur le flop. Le flop m’a répondu avec 3 briques et une claque dans la gueule.]]
[[Fichier:pokonche bois en bois.png|gauche|vignette|J’ai mis une amulette sur le flop. Le flop m’a répondu avec 3 briques et une claque dans la gueule.]]
Ce n’est pas qu’il a perdu. C’est que le tournoi l’a traversé sans jamais vraiment le toucher. Le Bolenbwa ne connaît pas la gloire, ni la chatte, ni même l’humiliation spectaculaire. Il n’a rien. Il n’est rien. Il ne fait que rater, faiblement, silencieusement, mécaniquement. Chaque main jouée est une ébauche d’échec. Chaque river est une gifle molle envoyée par un Dieu distrait. Il est l’opposé exact du miracle : un bol en bois, posé là, vide, sec, creux, sans usage. Même la malchance semble l’ignorer. Il est trop peu pour être puni, trop fade pour être sauvé. Il touche jamais. Il chatte jamais. Il sent même plus les cartes. Il a les mains froides et le regard humide, comme un orphelin de variance élevé par des parents absents. Les autres s’excitent, vivent, explosent. Lui, il click-fold dans le néant, espérant vaguement un 3-bet adverse qui ne viendra jamais, ou un flop enfin touché qu’il muckera sans conviction. Et quand par miracle il touche une top paire, elle se fait exploser par un brelan tombé du ciel comme un missile sur une cabane tibétaine. Il n’a pas de chance, il n’a pas de bol, et même le bol qu’il a, il est en bois. Pas décoratif. Pas utilitaire. Juste là, posé sur une étagère du destin, étiqueté “Objet inutile” dans la brocante de l’échec universel. Le titre Bolenbwa, c’est la consécration de l’invisibilité absolue. Ce n’est pas qu’il joue mal. C’est que le jeu ne lui donne même pas l'heure. Il est dans le tournoi comme un bol en bois dans une machine à laver : tourné, brassé, broyé — mais jamais utilis''é.''<blockquote>Le titre de Bol en bois est attribué au joueur '''qui a eu la pire malchance''' pendant le tournoi.</blockquote>  
Ce n’est pas qu’il a perdu. C’est que le tournoi l’a traversé sans jamais vraiment le toucher. Le Bolenbwa ne connaît pas la gloire, ni la chatte, ni même l’humiliation spectaculaire. Il n’a rien. Il n’est rien. Il ne fait que rater, faiblement, silencieusement, mécaniquement. Chaque main jouée est une ébauche d’échec. Chaque river est une gifle molle envoyée par un Dieu distrait. Il est l’opposé exact du miracle : un bol en bois, posé là, vide, sec, creux, sans usage. Même la malchance semble l’ignorer. Il est trop peu pour être puni, trop fade pour être sauvé. Il touche jamais. Il chatte jamais. Il sent même plus les cartes. Il a les mains froides et le regard humide, comme un orphelin de variance élevé par des parents absents. Les autres s’excitent, vivent, explosent. Lui, il click-fold dans le néant, espérant vaguement un 3-bet adverse qui ne viendra jamais, ou un flop enfin touché qu’il muckera sans conviction. Et quand par miracle il touche une top paire, elle se fait exploser par un brelan tombé du ciel comme un missile sur une cabane tibétaine. Il n’a pas de chance, il n’a pas de bol, et même le bol qu’il a, il est en bois. Pas décoratif. Pas utilitaire. Juste là, posé sur une étagère du destin, étiqueté “Objet inutile” dans la brocante de l’échec universel. Le titre Bolenbwa, c’est la consécration de l’invisibilité absolue. Ce n’est pas qu’il joue mal. C’est que le jeu ne lui donne même pas l'heure. Il est dans le tournoi comme un bol en bois dans une machine à laver : tourné, brassé, broyé — mais jamais utilis''é.''<blockquote>Le titre de Bol en bois est attribué au joueur '''qui a eu la pire malchance''' pendant le tournoi.</blockquote>


'''Le Boucleur''' [[Fichier:pokonche boucle.png|gauche|vignette|J’ai open AQ suited. J’ai perdu contre 72o off. J’ai recommencé. J’ai perdu. Encore.]]
==== '''Le Boucleur''' ====
[[Fichier:pokonche boucle.png|gauche|vignette|J’ai open AQ suited. J’ai perdu contre 72o off. J’ai recommencé. J’ai perdu. Encore.]]
Il commence bien. Toujours. Les mains premium pleuvent sur lui comme des promesses de vie meilleure, des AAs luisants, des KKs bien serrés, des AQs langoureuses qui l’invitent à croire. Et lui, comme un con, il y croit. Encore. Et encore. Et encore. Car le Boucleur ne comprend pas qu’il est dans une séquence. Une séquence qui ne se casse pas. Qui ne se discute pas. Qui le prend à la gorge et le recouvre de fausses espérances. AA préflop ? Il relance. Flop anodin ? Il mise. Turn neutre ? Il envoie. Et puis, river, c’est toujours la même. Un brelan invisible. Une quinte par derrière. Une couleur sortie des chiottes. Une horreur qui surgit comme une punchline de Dieu en mode sadique. Le Boucleur perd. Toujours. Sur des mains qu’on gagne. Il rentre bien, il sort mal. C’est un cycle, une spirale, une boucle. Il vit dans une boucle. Il est la boucle. On dirait que le code de la simulation a buggé. Qu’on lui a collé un script : “Donner belles mains > Générer flop neutre > Déclencher bad beat > Réinitialiser humiliation.” Il croit que cette fois c’est la bonne. Il croit à la statistique, à l’équilibre, à la justice du poker. Il n’a pas compris que pour lui, y’a pas d’algorithme. Juste une punition. Rituelle. Permanente. Il voit les autres gagner avec des merguez, et lui, il se fait crucifier avec As-Roi comme si c’était un péché de démarrer fort. Le titre Boucleur, c’est le témoignage d’une torture lente, répétitive, implacable, où la main de départ est un piège en forme de promesse. Et lui, il y retourne. Comme un rat dans un labyrinthe sans sortie. Comme un ex qui retextote son ex. <blockquote> Le titre de Boucleur est attribué au joueur '''ayant pris au moins deux bad-beat sur une ou deux des 10 meilleures combinaisons de départ sur une partie.''' </blockquote>
Il commence bien. Toujours. Les mains premium pleuvent sur lui comme des promesses de vie meilleure, des AAs luisants, des KKs bien serrés, des AQs langoureuses qui l’invitent à croire. Et lui, comme un con, il y croit. Encore. Et encore. Et encore. Car le Boucleur ne comprend pas qu’il est dans une séquence. Une séquence qui ne se casse pas. Qui ne se discute pas. Qui le prend à la gorge et le recouvre de fausses espérances. AA préflop ? Il relance. Flop anodin ? Il mise. Turn neutre ? Il envoie. Et puis, river, c’est toujours la même. Un brelan invisible. Une quinte par derrière. Une couleur sortie des chiottes. Une horreur qui surgit comme une punchline de Dieu en mode sadique. Le Boucleur perd. Toujours. Sur des mains qu’on gagne. Il rentre bien, il sort mal. C’est un cycle, une spirale, une boucle. Il vit dans une boucle. Il est la boucle. On dirait que le code de la simulation a buggé. Qu’on lui a collé un script : “Donner belles mains > Générer flop neutre > Déclencher bad beat > Réinitialiser humiliation.” Il croit que cette fois c’est la bonne. Il croit à la statistique, à l’équilibre, à la justice du poker. Il n’a pas compris que pour lui, y’a pas d’algorithme. Juste une punition. Rituelle. Permanente. Il voit les autres gagner avec des merguez, et lui, il se fait crucifier avec As-Roi comme si c’était un péché de démarrer fort. Le titre Boucleur, c’est le témoignage d’une torture lente, répétitive, implacable, où la main de départ est un piège en forme de promesse. Et lui, il y retourne. Comme un rat dans un labyrinthe sans sortie. Comme un ex qui retextote son ex. <blockquote> Le titre de Boucleur est attribué au joueur '''ayant pris au moins deux bad-beat sur une ou deux des 10 meilleures combinaisons de départ sur une partie.''' </blockquote>


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<blockquote>Le titre d'As des As est attribué au joueur '''qui remporté le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote>
<blockquote>Le titre d'As des As est attribué au joueur '''qui remporté le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote>


'''Le Chad'''[[Fichier:pokonche chad.png|gauche|vignette|Chaque main gagnée, c’est un ego en moins à la table. Et un message de plus dans mes DM.]]
==== '''Le Chad''' ====
[[Fichier:pokonche chad.png|gauche|vignette|Chaque main gagnée, c’est un ego en moins à la table. Et un message de plus dans mes DM.]]
Le Chad n’a pas besoin de bluffer — c’est la chance qui se met à genoux dès qu’il clique. Il gagne une main, puis deux, puis trois, et tu sens que quelque chose d’inhumain se lève. Il est dans la zone, ce moment statistique sacré où chaque carte le sert, chaque lecture tombe juste, chaque adversaire fond devant lui comme ta dignité en 2009 quand il t’a volé Julie au lycée. Il ne transpire pas. Il encaisse. Il déroule une série de victoires comme un Apollon sous stéroïdes déroulerait des ex dans une boîte du 13e. Toi, t’es là avec ta Dame-Valet suités, t’as bossé ta range, t’as réfléchi, t’as lu un PDF. Lui il clique, et la river lui obéit. Et ça continue. Encore. Encore. Encore. Un massacre en série, mais sexy. Il ne réfléchit pas, il vit. Il ne demande pas, il prend. Et le pire ? C’est qu’il te regarde. Il sait. Il sent ton amertume, ton petit regard de loupé, ton petit cœur tout ratatiné sous tes 6 blindes et ton historique Sharkscope qui pue le néant. Et il sourit. Pas méchamment. Pas par arrogance. Par nature. Parce que ce monde, ce jeu, cette chatte insolente, tout ça lui revient de droit. T'as beau l'insulter mentalement, le signaler, le haïr — tu veux être lui. Tu le détestes mais tu veux sa place, ses mains, ses jetons, sa meuf, sa vie. Et le tournoi passe. Et lui, il empile les manches comme un dieu grec empilait les vestales, pendant que toi, tu plies ton tapis avec l’élégance d’un stagiaire RH viré avant midi. Le titre Chad, c’est pas une récompense. C’est une gifle dans ta gueule de suiveur. Et tu l’encaisses. Comme toujours.
Le Chad n’a pas besoin de bluffer — c’est la chance qui se met à genoux dès qu’il clique. Il gagne une main, puis deux, puis trois, et tu sens que quelque chose d’inhumain se lève. Il est dans la zone, ce moment statistique sacré où chaque carte le sert, chaque lecture tombe juste, chaque adversaire fond devant lui comme ta dignité en 2009 quand il t’a volé Julie au lycée. Il ne transpire pas. Il encaisse. Il déroule une série de victoires comme un Apollon sous stéroïdes déroulerait des ex dans une boîte du 13e. Toi, t’es là avec ta Dame-Valet suités, t’as bossé ta range, t’as réfléchi, t’as lu un PDF. Lui il clique, et la river lui obéit. Et ça continue. Encore. Encore. Encore. Un massacre en série, mais sexy. Il ne réfléchit pas, il vit. Il ne demande pas, il prend. Et le pire ? C’est qu’il te regarde. Il sait. Il sent ton amertume, ton petit regard de loupé, ton petit cœur tout ratatiné sous tes 6 blindes et ton historique Sharkscope qui pue le néant. Et il sourit. Pas méchamment. Pas par arrogance. Par nature. Parce que ce monde, ce jeu, cette chatte insolente, tout ça lui revient de droit. T'as beau l'insulter mentalement, le signaler, le haïr — tu veux être lui. Tu le détestes mais tu veux sa place, ses mains, ses jetons, sa meuf, sa vie. Et le tournoi passe. Et lui, il empile les manches comme un dieu grec empilait les vestales, pendant que toi, tu plies ton tapis avec l’élégance d’un stagiaire RH viré avant midi. Le titre Chad, c’est pas une récompense. C’est une gifle dans ta gueule de suiveur. Et tu l’encaisses. Comme toujours.


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Le titre de chad est attribué au joueur '''qui remporté le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote>'''La Victime'''
Le titre de chad est attribué au joueur '''qui remporté le plus grand nombre de manches consécutives''' pendant le tournoi.</blockquote>
 
==== '''La Victime''' ====
[[Fichier:pokonche victime.png|vignette|gauche|Je suis rentré dans 19 mains. J’ai gagné 0 showdown. Mais j’ai appris l’humilité.]]
[[Fichier:pokonche victime.png|vignette|gauche|Je suis rentré dans 19 mains. J’ai gagné 0 showdown. Mais j’ai appris l’humilité.]]
La Victime ne menace jamais. Elle existe dans le tournoi comme une tâche d’humidité dans un vestiaire : elle est là, on l’évite, mais on sait qu’elle finira par disparaître d’elle-même. Elle ne bust personne. Elle ne sort personne. Elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour ''mourir'', mais mourir proprement, en silence, en tendant la gorge, en servant d’appui narratif aux grandes épopées adverses. Chaque joueur qui explose fait sauter un mec. La Victime, elle, elle saute pour qu’un autre explose. C’est un rôle. Une fonction sociale. Un devoir moral presque. Elle relance une fois, se fait sur-relancer, et fold. Elle shove une premium, se fait payer par un suited marginal, et bust sur une flush inattendue. Et tout le monde trouve ça normal. Parce que c’est elle. La carpette. Le petit cadavre qu’on enjambe sans ralentir. Quand elle élimine un joueur — ce qui arrive une fois tous les 700 ans, par bug dans la matrice — elle s’excuse presque. Elle le dit dans le chat : “désolé fréro, chatte” — comme si le meurtre n’était pas dans sa nature, comme si elle avait sali un cycle. Le titre Victime, c’est la couronne des passagers du désastre, ceux qui traversent le tournoi sans jamais imposer leur existence, sans même déranger le tapis avec leurs moves. Elle saute, et personne ne la pleure. Elle saute, et même le tracker oublie de noter son pseudo. Et toi, t’étais là. Tu l’as vue. Tu l’as ignorée. Et tu sais qu’elle reviendra. Pour revivre la même mort, encore. Et encore. Et encore.  
La Victime ne menace jamais. Elle existe dans le tournoi comme une tâche d’humidité dans un vestiaire : elle est là, on l’évite, mais on sait qu’elle finira par disparaître d’elle-même. Elle ne bust personne. Elle ne sort personne. Elle n’est pas là pour ça. Elle est là pour ''mourir'', mais mourir proprement, en silence, en tendant la gorge, en servant d’appui narratif aux grandes épopées adverses. Chaque joueur qui explose fait sauter un mec. La Victime, elle, elle saute pour qu’un autre explose. C’est un rôle. Une fonction sociale. Un devoir moral presque. Elle relance une fois, se fait sur-relancer, et fold. Elle shove une premium, se fait payer par un suited marginal, et bust sur une flush inattendue. Et tout le monde trouve ça normal. Parce que c’est elle. La carpette. Le petit cadavre qu’on enjambe sans ralentir. Quand elle élimine un joueur — ce qui arrive une fois tous les 700 ans, par bug dans la matrice — elle s’excuse presque. Elle le dit dans le chat : “désolé fréro, chatte” — comme si le meurtre n’était pas dans sa nature, comme si elle avait sali un cycle. Le titre Victime, c’est la couronne des passagers du désastre, ceux qui traversent le tournoi sans jamais imposer leur existence, sans même déranger le tapis avec leurs moves. Elle saute, et personne ne la pleure. Elle saute, et même le tracker oublie de noter son pseudo. Et toi, t’étais là. Tu l’as vue. Tu l’as ignorée. Et tu sais qu’elle reviendra. Pour revivre la même mort, encore. Et encore. Et encore.  
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Le titre de Victime est attribué au joueur '''qui perdu le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote>
Le titre de Victime est attribué au joueur '''qui perdu le plus de manches''' pendant le tournoi.</blockquote>


'''Le Donut'''
==== '''Le Donut''' ====
[[Fichier:pokonche donut.png|alt=pokonche_donut|gauche|vignette|257x257px|J’enchaine les défaites comme un manège sans fin. Sauf que j’paye l’entrée à chaque tour.]]
[[Fichier:pokonche donut.png|alt=pokonche_donut|gauche|vignette|257x257px|J’enchaine les défaites comme un manège sans fin. Sauf que j’paye l’entrée à chaque tour.]]
Il commence par perdre. Puis il continue. Puis il persiste. Puis il s’enfonce. À la fin, on ne sait même plus s’il participe au tournoi ou s’il est là pour équilibrer les cotes des autres. Le Donut, c’est celui qui enchaîne les défaites comme d’autres enchaînent les pelles au lycée quand toi tu tenais la caméra. Manche après manche, il claque sa thune, son stack, son honneur — et tout s’échappe dans le vide. Un vide circulaire. Un trou. Un vrai trou. Le sien. Parce qu’au bout d’un moment, y’a plus que ça qui compte. Le trou. Le cercle. L’abîme. Le fion. Celui qu’il tend inconsciemment et au bout d'un moment, non sans plaisir, à la table à chaque nouvelle main, comme une offrande sacrificielle au dieu RNGesus. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il avait une bonne main. Il a bien joué. Il a suivi les cotes. Il a tout fait comme dans le bouquin. Et il a perdu. Encore. Puis encore. Puis encore. Un donut de la défaite, bien gras, bien gluant, avec le trou au milieu qui s’agrandit à chaque flop. Ce titre ne consacre pas la loose simple — il sanctifie la spirale. Ce moment où tu ne sais même plus comment on gagne, où chaque main devient un rappel humiliant que le tournoi t’a oublié, que le karma te viole, que le poker t’étrangle avec une corde faite de cartes foireuses. À la fin, il n’a plus rien. Pas même des larmes. Juste un petit trou, bien propre, bien formé, qu’on appelle poliment “Donut” — mais qui, en réalité, est le sigle de sa sodomie globale. Il ne joue pas mal. Il ne joue plus. Il prend. Et putain qu'est ce qu'il prend tarif  
Il commence par perdre. Puis il continue. Puis il persiste. Puis il s’enfonce. À la fin, on ne sait même plus s’il participe au tournoi ou s’il est là pour équilibrer les cotes des autres. Le Donut, c’est celui qui enchaîne les défaites comme d’autres enchaînent les pelles au lycée quand toi tu tenais la caméra. Manche après manche, il claque sa thune, son stack, son honneur — et tout s’échappe dans le vide. Un vide circulaire. Un trou. Un vrai trou. Le sien. Parce qu’au bout d’un moment, y’a plus que ça qui compte. Le trou. Le cercle. L’abîme. Le fion. Celui qu’il tend inconsciemment et au bout d'un moment, non sans plaisir, à la table à chaque nouvelle main, comme une offrande sacrificielle au dieu RNGesus. Il ne comprend pas ce qui se passe. Il avait une bonne main. Il a bien joué. Il a suivi les cotes. Il a tout fait comme dans le bouquin. Et il a perdu. Encore. Puis encore. Puis encore. Un donut de la défaite, bien gras, bien gluant, avec le trou au milieu qui s’agrandit à chaque flop. Ce titre ne consacre pas la loose simple — il sanctifie la spirale. Ce moment où tu ne sais même plus comment on gagne, où chaque main devient un rappel humiliant que le tournoi t’a oublié, que le karma te viole, que le poker t’étrangle avec une corde faite de cartes foireuses. À la fin, il n’a plus rien. Pas même des larmes. Juste un petit trou, bien propre, bien formé, qu’on appelle poliment “Donut” — mais qui, en réalité, est le sigle de sa sodomie globale. Il ne joue pas mal. Il ne joue plus. Il prend. Et putain qu'est ce qu'il prend tarif  
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===Les Titres de Tournois===
===Les Titres de Tournois===
A la manière dont les jetons sont utilisés, trois titres de fortune seront distribués
A la manière dont les jetons sont utilisés, trois titres de fortune seront distribués
'''Le Singe'''[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]]
 
==== '''Le Singe''' ====
[[Fichier:pokonche singe.png|gauche|vignette|Ma stratégie tient sur un post-it : Raise préflop. Crie si ça fold. Tape si ça call. Et je passe pour un gros con.]]
Il ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : “tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.” Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède.  
Il ne pense pas. Il ne réfléchit pas. Il ne soupçonne même pas qu’un jeu existe autour de lui. Le Singe est une cavité crânienne vaguement animée par des spasmes musculaires, un bouton “ALL-IN” branché en direct sur son tronc cérébral flasque. Ce n’est pas un joueur, c’est **une créature qu’on aurait sortie d’un zoo bulgare et lâchée sur une table de poker avec un seul objectif imprimé en gras dans son ADN : “tout balancer avant le flop, peu importe la main, peu importe le monde, peu importe Dieu.” Chaque main est pour lui une occasion de régresser intellectuellement, de crier intérieurement, de projeter ses jetons comme un babouin balance sa merde sur une vitre en plastique. Il ne comprend pas la position, il ne comprend pas les ranges, il ne comprend pas le mot “relancer”. Il ne comprend pas ''le jeu''. Ce qu’il comprend, en revanche, c’est la barre espace, et le bruit de ses propres clics qui cognent dans son crâne vide comme des noix de coco dans une boîte à chaussures. Le titre Singe, c’est la célébration de la régression pure. Ce n’est même plus de la variance, c’est du lancer de crottes tactique. Chaque all-in préflop est une insulte à la stratégie, une claque à la logique, une preuve que l’intelligence est une option dans le jeu, pas un prérequis. Et le pire ? Parfois, il chatte. Il croit qu’il a compris quelque chose. Il n’a rien compris. Il ne peut rien comprendre. Son cerveau ne contient que le mot "tapis", flottant seul dans un océan de salive tiède.  


  <blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote>
  <blockquote>Le titre de Singe est attribué au joueur '''pratiquant le tapis en pré-flop.'''</blockquote>


'''Le Cuck'''[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]''Texte celui qui arrive dernier''<blockquote> </blockquote>
==== '''Le Cuck''' ====
[[Fichier:pokonche cuck.png|vignette|gauche]]''Texte celui qui arrive dernier''<blockquote> </blockquote>


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Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' </blockquote>
Le titre de Cuck est attribué au joueur '''ayant terminé dernier.''' </blockquote>


===='''Le Faggoté'''====
==== '''Le Faggoté''' ====
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il entre. Il s’assoit. Il saute. C’est tout. C’est sa vie. C’est son œuvre. Le Faggoté, c’est pas un joueur, c’est un feu d’artifice inversé. Il s’allume, il clignote, et il explose dès la première main, en hurlant "let’s go les kheys" et en envoyant tapis avec 9-4 off à UTG contre trois premiums. Il ne veut pas jouer. Il veut mourir. Rapidement. Spectaculairement. Avec les honneurs du ridicule Le titre Faggoté ne récompense pas la honte. Il la canonise. Il sacre celui qui, à chaque tournoi, se fait sauter en premier avec une précision de métronome gay. Et il aime ça. Il recherche la défaite. Il la drague. Il l’embrasse sur la bouche avec la langue. Tapis direct. Aucune info. Aucun read. Aucune position. Juste un move idiot, terminal, suicidaire. Et surtout : volontaire Le Faggoté, c’est le kamikaze fluo. L’acteur porno de la variance. Il saute, et il t’envoie un cœur. Un emoji. Une petite vanne. Il était là pour 3 minutes de jeu et 2h de shitpost. Quand il bust, y’a même pas de déception. Y’a un plaisir. Une fierté. Tu le croises à chaque tournoi. Tu vois son pseudo. Tu sais qu’il partira en premier. Et pourtant tu le regardes. Comme un crash de trottinette en tanga : t’as honte mais tu regardes. Et il saute. Et il crie “prem’s bande de merdes ❤️” avant de fermer la table et de se masturber sur du rire. Parce que lui aussi, quelque part, il a grandi avec Macron. Et il sait que dans la vie, c’est toujours le plus bizarre qui finit en haut.<blockquote>Le titre de faggoté est attribué au joueurs qui ont '''exactement la même main'''. </blockquote>
[[Fichier:pokonche fag.png|alt=|gauche|vignette|Je suis sorti en premier. Mais j’suis rentré dans vos cœurs. Et vous dans mon trou de balle en chou-fleur]]Il entre. Il s’assoit. Il saute. C’est tout. C’est sa vie. C’est son œuvre. Le Faggoté, c’est pas un joueur, c’est un feu d’artifice inversé. Il s’allume, il clignote, et il explose dès la première main, en hurlant "let’s go les kheys" et en envoyant tapis avec 9-4 off à UTG contre trois premiums. Il ne veut pas jouer. Il veut mourir. Rapidement. Spectaculairement. Avec les honneurs du ridicule Le titre Faggoté ne récompense pas la honte. Il la canonise. Il sacre celui qui, à chaque tournoi, se fait sauter en premier avec une précision de métronome gay. Et il aime ça. Il recherche la défaite. Il la drague. Il l’embrasse sur la bouche avec la langue. Tapis direct. Aucune info. Aucun read. Aucune position. Juste un move idiot, terminal, suicidaire. Et surtout : volontaire Le Faggoté, c’est le kamikaze fluo. L’acteur porno de la variance. Il saute, et il t’envoie un cœur. Un emoji. Une petite vanne. Il était là pour 3 minutes de jeu et 2h de shitpost. Quand il bust, y’a même pas de déception. Y’a un plaisir. Une fierté. Tu le croises à chaque tournoi. Tu vois son pseudo. Tu sais qu’il partira en premier. Et pourtant tu le regardes. Comme un crash de trottinette en tanga : t’as honte mais tu regardes. Et il saute. Et il crie “prem’s bande de merdes ❤️” avant de fermer la table et de se masturber sur du rire. Parce que lui aussi, quelque part, il a grandi avec Macron. Et il sait que dans la vie, c’est toujours le plus bizarre qui finit en haut.<blockquote>Le titre de faggoté est attribué au joueurs qui ont '''exactement la même main'''. </blockquote>
===Les Titres de Buteurs===
===Les Titres de Buteurs===
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